Mercure de France au dix-neuvième siècle

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1791
 

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Fréquemment cités

Page 106 - ... nationale, et je ne craindrai jamais de rendre publics les motifs de ma' conduite. Les motifs de mon départ sont les outrages et les menaces qui ont été faits, le 18 avril, à ma famille et à moi-même.
Page 256 - Avant l'époque désastreuse où nous sommes arrivés, nous pouvions du moins embrasser le fantôme de la monarchie , nous combattions sur ses débris : l'espoir de la conserver justifiait notre conduite. Aujourd'hui le dernier coup a été porté à la monarchie ; mais , au défaut de ce grand motif, des devoirs d'un autre ordre se présentent. Le monarque existe; il est captif: c'est à l'intérêt du roi que nous devons nous rallier; c'est pour lui, c'est pour sa famille, c'est pour le sang chéri...
Page 62 - Après avoir pourvu les moyens de compléter et de faire exécuter la loi, les dangers de la crise actuelle sont écartés à l'égard de l'intérieur du royaume. Contre les attaques du dehors, on vient de donner à l'armée un premier renfort de quatre cent mille gardes nationales.
Page 254 - ... outrages faits au monarque, à son auguste famille, et dans leur personne à la nation entière , qu'est devenue la monarchie? Les décrets de l'assemblée nationale ont réuni en elle le pouvoir royal tout entier : le sceau de...
Page 135 - ... sans doute pas ; mais j'aurai rempli tout ce que je dois à ma patrie, tout ce que je dois à mon Roi, tout ce que je me dois à moi-même. Je ne vous rappellerai pas, Messieurs, ce que vous avez fait depuis deux ans ; je ne retracerai pas le tableau du désordre affreux dans lequel vous avez plongé le royaume ; mais le Roi était devenu le prisonnier de son peuple, lui et son auguste famille...
Page 235 - ... de leurs communes, avec obligation de rétablir ces avances dans la Caisse de l'Extraordinaire, dans les six premiers mois de l'année 1790...
Page 67 - Le peuple qui vient de reconquérir sa liberté, doit surtout montrer cette fermeté tranquille qui fait pâlir les tyrans. Le grand, presque...
Page 66 - Se plaindre de ne pouvoir plus ordonner toutes les parties de l'administration, c'est revendiquer le despotisme ministériel. Certes, le roi ne pouvait l'exercer lui-même. On a laissé au peuple le choix de ses administrateurs ; mais ces mêmes administrateurs sont sous l'autorité du roi, en tout ce qui ne concerne pas la répartition de l'impôt; il peut...
Page 59 - Goguclas s'y refusa. Il dit qu'il voulait, avec sa troupe, garder le roi ; on lui répondit que la garde nationale le garderait bien, qu'elle n'avait pas besoin de son secours ; il insista; alors le commandant de la garde nationale ordonna aux...

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