Bibliotheque universelle des Romans, ouvrage periodique: dans lequel on donne l'analyse raisonnée des Romans anciens & modernes, François, ou traduits dans notre langue; avec des anecdotes & des notices historiques & critiques concernant les auteurs, ou leurs ouvrages; ainsi que les moeurs, les usages du temps, les circonstances particulières & relatives, & les personnages connus, déguises ou, emblêmatiques, Volume 34Lacombe, 1779 |
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Expressions et termes fréquents
Afcilla affez ainfi alloit Amalaric Ambiorix auffi auroit avoient avoit Bérécynthe Briand Brigite c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe charmes Chatelard chère Chevalier Childeric chofe Comte Comteffe confeil Currad devoit difant dit-elle Druide efpérances efprit Elizabeth eſt étoient étoit faifoit Falanauna fecond fecours fecret femme fenfible fens fenti feroit fervir fes yeux feul figne fille Florine fœur foins foit fon amour fon cœur fon fils fon père fonge foup fous fouvent François François Premier fuis fuivi fur fon Gabriel Galéas grace Guibaldi Guife Guyomans jour jufqu'à l'amour laiffer Laurette Lazare long-tems lorfque Madame d'Alençon Madame de Vaujeu Maguelone Maîtreffe Manente Manfrède Marculfe Marie Marie Stuart Mérovée Monfieur Montmorency mort Mouffa n'avoit n'eft Nourrice paffer paffion perfonne Philippin Pierre plaifir plufieurs pouvoit préfent prefque Prince Princeffe raifon réfolut refte Reine réponſe Rofciane Sacrovir Saleran Sergio Sygibert tems Tibérie venoit vouloit voyoit Zédélie ככ כל
Fréquemment cités
Page 101 - Où est l'homme ici-bas, s'il n'est bien misérable Et lourd d'entendement, qui ne veuille être hors De l'humaine prison de ce terrestre corps ? Ainsi qu'un prisonnier qui jour et nuit endure Les manicles aux mains, aux pieds la chaîne dure, Se doit bien réjouir à l'heure qu'il se voit Délivré de prison ; ainsi l'homme se doit Réjouir grandement, quand la Mort lui délie Le lien qui serrait sa misérable vie, Pour vivre en liberté ; car on ne saurait voir Rien de né qui ne soit par naturel...
Page 81 - Puis il finiflbit par dire : Sans doute elle attend que tout foit endormi. Oh ! cette fille - là eft la prudence même. Il prononçoit à peine ce court panégyrique, que Tibère, Lambert & autres amis arrivent tous vêtus de blanc. Quatre d'entr'eux avoient les mains armées d'un martinet de cuir , & deux porroienc des torches allumées.
Page 78 - Les deux amis , auffi prefles que lui d'en venir au dénouement , le prièrent-, toujours au nom de Zéphirine , d'attendre la femaine d'après , parce que Tibère devoit faire un voyage à Florence. Il feroit difficile d'exprimer le raviffement du Pédagogue. La tête lui tournoit, quand il fongeoit à la récompenfe promife à fon amour. En attendant , il...
Page 79 - ... à l'appartement de Zéphirine, Du moment où Claude reçut la lettre Jufqu'à l'heure du rendez -vous, il employa tout fon tems à lire & relire , à baifer & rebaifer la lettre , & à l'arrofer de larmes de joie.
Page 77 - Attribuezle à la contrainte , & non à l'indifférence. Claude plus content & beaucoup plus fat , écrivit une feconde lettre qui lui valut une réponfe plus tendre & plus amoureufe. Enfin le Pédagogue...
Page 76 - Je veux, avant la fin du jour , que mes gens le faflent mourir fous le bâton. Quelle folie, dit Lambert ! fi tu m'en crois, tu prendras un autre parti. Veux-tu t'expofer à t'expatrier , à perdre ta fortune ? Tu n'auras tué qu'un gredin, & l'on te fera payer un honnête homme : crois-moi, mon cher Tibère, ce coquin-là ne vaut pas l'argent qu'il t'en eoûteroit pour le foire roues de coups.
Page 79 - Tibère, l'ayant doucement introduit, lui dit : Monfieur , Zéphirine eft encore à fe chauffer avec fa mère; ayez la bonté de l'attendre dans cette chambre où elle ne tardera pas à venir. Claude , qui ne fe poflédoit plus , répondit toujours oui, fans entendre ce qu'on lui difoit.
Page 75 - Claude , fans nahTance, fans efprit , fort laid, fort pauvre, fe croyoit un cavalier parfait , quoique rien ne fût plus grotefque que fa perfonne ; il fut aflez hardi pour prendre de l'amour , & aflez fot pour fe flatter d'en infpirer. Son choix étoit encore plus fou...
Page 80 - Comme il fe difpofoit à répondre , il vit que la porte étoit déja fermée. Refté feul, il fe déshabille, & fe met au lit. Comme la nuit étoit déjà avancée , Tibère , qui étoit rentré chez lui furtive*ment-., avertit plufieurs amis qu'il avoir.
Page 78 - Se il ne trouvoit rien de comparable à Zéph-irine. Son délire augmenta de jour en jour. Il étoit déjà fou ; il fut bientôt Poete.