Le chansonnier des graces: avec la musique gravée des airs nouveaux

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Chez F. Louis, 1812 - 364 pages
 

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Fréquemment cités

Page 60 - Jeune, j'aimai : ce temps de mon bel âge, Ce temps si court, l'amour seul le remplit. Quand j'atteignis la saison d'être sage, Encor j'aimai, la raison me le dit. Me Toilà vieux, et le plaisir s'envole ; Mais le bonheur ne me quitte aujourd'hui, Car j'aime encore, et l'amour me console: Rien n'aurait pu me consoler de lui.
Page 274 - Quelque transport qui vous agite, Ne pardonnez qu'avec effort : Un pardon accordé trop vite Semble permettre un nouveau tort. Que le mépris seul vous anime, Si l'on blesse encor votre cœur; Un second outrage est un crime, Un premier peut être une erreur. Ne pleurez jamais un volage , Ne cherchez point à l'outrager ; Ce n'est qu'en montrant du courage Qu'une femme doit se venger : Pourtant évitez le coupable, Vos feux pourraient se rallumer ; On trouve toujours trop aimable L'amant qu'on doit...
Page 63 - Que faire, hélas! dans mes peines cruelles? Je crains la paix autant que les combats : Vous y verrez tant de beautés nouvelles, Vous leur plairez!... mais ne m'oubliez pas. Oui, vous plairez, et vous vaincrez sans cesse, Mars et l'Amour suivront partout vos pas; De vos succès gardez la douce ivresse, Soyez heureux, mais ne m'oubliez pas.
Page 38 - Dans ma main je tiens une fleur. » Fleur aussi, je suis moins éclose. » Dieu des filles et du bonheur, » Je t'offre quinze ans et la rose. » Mon sein se gonfle, et quelquefois » Je rêve et soupire sans cause. » Jeune Myrtis, c'est dans ce bois » Qu'on trouve quinze ans et la rose.
Page 35 - D'un bonheur à jamais durable Nous donne le gage sacré. Le Prince dont l'auguste père Hérita du nom des Césars, Devait recevoir la lumière Sous l'heureuse étoile de Mars.
Page 34 - Soudain l'avalanche sauvage Roule et l'entraîne dans son sein. Jetant alors sur le rivage La fleur qu'elle tenait en main : « Adieu, dit-elle, mon amie; Garde bien cette fleur chérie ; Souviens-toi De moi. » Lisbeth veut suivre son amie : Au trépas elle veut courir; Mais on la retient à la vie : Vivre, ah ! pour elle c'est mourir. Elle garda la fleur fidèle, Et, depuis, cette fleur s'appelle: Souviens-toi De moi. PRIEZ POUR MOI. (COMPOSÉ PAR MILLEVOYE A NEUILLY, HUIT JOUR
Page 275 - N'empêche pas de bien aimer. Quand du temps la faux redoutable Viendra moissonner vos attraits, Qu'un esprit toujours plus aimable Fasse oublier un teint moins frais : On attire par la figure, Mais on conserve par l'esprit; Et l'esprit est une parure Que jamais le temps ne flétrit. Si la vieillesse enfin vous glace Sachez renoncer aux amours; Que l'amitié, prenant leur place, Embellisse vos derniers jours.
Page 33 - Advint qu'en sa route orageuse Je ne sais quel pressentiment Troubla la belle voyageuse, Qui soupira profondément : « Hélas ! dit-elle à son amie, Avant toi si je perds la vie, Souviens-toi De moi. » Soudain l'avalanche sauvage Roule et l'entraîne dans son sein. Jetant alors sur le rivage La fleur qu'elle tenait en main : « Adieu, dit-elle, mon amie; Garde bien cette fleur chérie ; Souviens-toi De moi.
Page 23 - DÈS mes plus jeunes ans , Oui, c'est vous seul que j'aime. Mon cœur est , je le sens , Plus à vous qu'à moi-même : Vous eûtes mes amours, Vous les aurez toujours. C'est en ces mots , qu'un soir , Dans la forêt de Chelle , A Roger de Beaunoir , Parlait Inez la belle; Et près d'eux , dans le bois , Courait un chien danois.
Page 63 - Vous y verrez tant de beaute's nouvelles, Vous leur plairez ! — mais ne m'oubliez pas. Oui, vous plairez et vous vaincrez sans cesse ; Mars et l'Amour suivront partout vos pas : De vos succès gardez la douce ivresse, Soyez heureux, mais ne m'oubliez...

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