Almanach des muses

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Claude-Sixte Sautreau de Marsy, Charles-Joseph Mathon de La Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul, Jean Lesguillon
Chez Delalain, 1777
 

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Fréquemment cités

Page 134 - Dors, mon enfant, clos ta paupière; Tes cris me déchirent le cœur. Dors, mon enfant; ta pauvre mère A bien assez de sa douleur.
Page 108 - L'Amitié vous appelle aux fêtes de l'Amour En des lieux où, voyant des princes populaires Du pauvre toujours pères, On croirait que Bourbon n'a point changé de cour. Ah ! que ces champs heureux où tous les cœurs vous suivent , Où dans tous les esprits déjà vos bienfaits vivent . A nos désirs bientôt vous rendent pour jamais ! S'ils possèdent la sœur, nécessaire...
Page 130 - Son amant la poursuit et l'atteint sur la rive; Ciel! comment échapper! la voilà, dans ce lieu, Entre les eaux du fleuve...
Page 219 - II lorgne une taille divine , Des pieds mignons et délicats ; Et ce qu'il voit de tant d'appas Ne vaut pas ce qu'il en devine. Avec ces titres de faveur, On peut compter sur la ferveur Du légiste le plus austère. Le nôtre, expert dans tous les droits, Avait, dit-on, plus d'une fois Pris ses licences à Cythère.
Page 13 - Zcphyr entr'ouvre Le lit heureux qui la reçoit, Ou l'heureux voile qui la couvre. Ne Ne me dis pas ce que l'on fent, Quand fa bouche voluptueufe.
Page 17 - Philosophe indulgent, ministre citoyen, Qui ne cherchas le vrai que pour faire le bien; Qui d'un peuple léger, et trop ingrat peut-être, Préparais le bonheur et celui de son maître, Ce qu'on nomme disgrâce a payé tes bienfaits.
Page 221 - Sa bouche se colle à ma bouche. L'Avocat, que l'exemple touche, Ravit un semblable baiser. Ravit! Je faux; on le lui donne. On feint de n'y pas consentir: Mais c'est pour mieux faire sentir Le prix de ce qu'on abandonne. Femmes, osez me démentir: Celle qui jamais ne pardonne. Est trop sujette au repentir. — Ce n'est pas tout. Son feu redouble ; II me transporte malgré moi ; Les genoux tremblants, et l'œil trouble...
Page 211 - D'un aflez grand jardin fruitier : Fort beaux arbres en pleine terre, Arbres fort beaux en efpalier. Au printems, chaque abricotier Donne fa fleur, puis le fruit noue, Puis, petit-à-petit, II s'augmente & groiîit.
Page 82 - Près d'elle, tes transports m'ont tous été connus ; Et pourtant, ( croiras-tu ce que je te confie ? ) Je fus bien plus heureux, quand je ne l'aimai plus, N L
Page 108 - ... prince qu'il aime Va conquérir les cœurs sur des bords étrangers. Partez, jeune héros que Turin nous envie ; Sur les pas d'une sœur, de nos regrets suivie, Visitez cet empire où l'attend un époux, Où l'Éridan, chanté par cent muses rivales, Roule ses eaux royales, Fier d'enlever Clotilde à nos fleuves jaloux. Sous quel ciel merveilleux l'Amour va vous conduire ! Ces Alpes, ces rochers parlent pour vous instruire; Ils sont pleins d'Annibal et pleins de vos aïeux.

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