Traité de l'art de la charpenterie, Volume 2

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Carilian, 1842 - 730 pages
 

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Page 415 - Les cintres sont des ouvrages en charpente qui servent à soutenir la maçonnerie des voûtes pendant leur construction , et jusqu'à ce que la pose de leurs clefs leur ait donné la faculté de se soutenir seules. Sous ce point de vue les cintres sont de véritables échafauds; ils deviennent des étais, lorsqu'on les établit sous de vieilles voûtes qu'il s'agit de réparer ou de démolir avec précaution, soit pour prévenir les accidents qui pourraient arriver aux ouvriers, soit pour ménager...
Page 262 - Quoique le choix de l'emplacement d'un escalier dépende de considérations qui appartiennent à l'art de l'architecture, il n'est pas hors de propos de faire remarquer ici que ce choix est assujetti à deux conditions principales.
Page 380 - Rabattons ce plan de profil sur le plan horizontal, en le faisant tourner autour de sa trace horizontale -ya; l'intersection des deux plans est rabattue en «li.
Page 259 - C'est en effet par cet espace que la lumière se distribue aux différents parties de l'escalier. De quelque manière qu'un escalier soit développé par le moyen de ses limons, et quelle que soit l'inclinaison de ses rampes et quartiers tournants, le limon a une épaisseur verticale et une épaisseur horizontale constantes, tellement que le solide qu'il forme, rectiligne ou courbe, peut être regardé comme engendré par un rectangle vertical.
Page 180 - Cette disposition n'a pas pour but de profiter de la résistance des murs, car la charpente n'exerce aucune poussée sur eux ; il s'agit seulement de maintenir les fermes dans des plans verticaux et d'empêcher le balancement dans le sens de la longueur du bâtiment. Entre les moises, qui ne pouvaient être plus multipliées sans augmenter inutilement le poids de la charpente, sont des liens en fer et des boulons qui pressent les feuilles de l'arc et qui s'opposent au glissement de ces feuilles ;...
Page 571 - Tous les bois sont propres à ce genre de pavage. Le pin est préférable au sapin et au peuplier; le bouleau et l'érable sont préférables au pin; l'ormeau, le frêne et le chêne sont préférables à tous les autres bois.
Page 258 - L'espace vide qui répond au centre de la cage et qui est, dans la projection horizontale, entouré par celle des limons, se nomme le jour de l'escalier. De quelque manière qu'un escalier soit développé par le moyen de ses limons, et quelle que soit l'inclinaison de ses rampes et quartiers tournants, le limon a une épaisseur verticale et une épaisseur horizontale constantes...
Page 181 - ... des autres, et qu'ils s'opposent avec une grande force à leur redressement. Dans un arc de cinq feuilles et de 20 mètres d'ouverture , le développement de l'extrados a 60 centimètres de plus que celui de l'intrados, le redressement est par conséquent impossible. Dans le commencement du travail, les charpentiers appréhendaient cependant l'effet d'un redressement subit lorsqu'on abandonnerait...
Page 262 - Proportions des marches. Pour que l'usage d'un escalier soit facile aussi bien en montant qu'en descendant, il faut que le rapport entre la hauteur verticale commune à toutes les marches, et à la distance horizontale du milieu d'une marche à celui de la suivante, soit tel que l'effort qu'on fait pour monter , ne diffère que très-peu de celui qu'on fait en marchant, avec une vitesse ordinaire, sur un sol horizontal ; on conçoit qu...
Page 4 - ... d'y porter. Si l'auteur a su résoudre d'une manière simple et pratique le grand problème qu'il s'était proposé d'abord , il n'a pas fait preuve d'une moindre sagacité dans le choix des substances qu'il a adoptées pour remplir toutes les indications énoncées plus haut. S'agit-il d'augmenter la durée et la dureté des bois, de s'opposer à leur carie sèche ou humide, il fait arriver dans leur tissu du pyrolignite de fer brut.

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