Clinique de l'institution: ce que peut la psychanalyse pour la vie collective

Couverture
Erès, 2008 - 282 pages
Si nous pouvons convenir que l'institution doit toujours être en position de tiers, en surplomb de ses membres, il faut bien admettre que ce tiers n'est aujourd'hui bien souvent plus « garanti » par la tradition. S'il est toujours de mise, il est désormais, sinon à inventer, au moins sans cesse à élaborer et à construire. Mais se repose alors la question de la légitimité pour cette construction : comment faire une institution, non plus à partir d'un établissement - un lieu où rien ne peut bouger et où les échanges sont figés par ce qui est prescrit -, mais à partir d'un groupe, d'un collectif ? Quelle voie frayer qui ne soit pas pur et simple rétablissement de l'autorité d'hier, mais qui, en revanche, reconnaisse la différence des places et ne dénie pas l'impossible auquel elle nous met en demeure de nous confronter ? L'auteur rend compte ici de son parcours dans la vie des groupes, de la clinique qu'il y a rencontrée et de la façon dont il s'est appuyé sur son travail d'analyste pour faire face au concret des situations. Avec l'appui de Freud et de Lacan, il fait de ces questions l'enjeu de ce livre qui est rien de moins, sans doute, que penser comment réinventer la vie collective. Pages de début Clinique de l'institution 1. Les implicites de l'institution 2. Sexuation et institution 3. Autorité, pouvoir et décision 4. La mutation du lien social 5. La logique de la sexuation 6. L'exception et le féminin 7. Une institution où l'on se passe du père à condition de s'en servir 8. Un chef d'orchestre Conclusion Annexe. Remarquessur les formules de la sexuation Pages de fin.

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