Fontainebleau: Mille ans d'histoire de France

Couverture
Tallandier, 11 avr. 2013 - 448 pages
Le château de Fontainebleau est méconnu au regard de ses splendeurs et de ses richesses. Au cœur d’une immense forêt, magnifique terrain de chasse, il a été résidence royale ou impériale un demi-siècle avant le Louvre et cinq siècles avant Versailles. Chaque époque, presque chaque règne, y a laissé son empreinte. Le château a été une des grandes scènes où se sont joués tantôt le drame et tantôt la comédie du pouvoir. C’est ici que François Ier accueille Charles Quint, que Louis XIII est baptisé, que Louis XIV révoque l’édit de Nantes, et que Louis XV épouse Marie Leszczynska. «Voilà la vraie demeure des rois, la maison des siècles», s’exclame Napoléon Ier, qui tente d’y rétablir la vie de cour, avec ses divertissements fastueux, chasses à courre, bals, concerts, en compagnie de Joséphine, d’abord, de Marie-Louise ensuite. C’est là que, vaincu, l’Empereur signe le 6 avril 1814 son abdication et qu’il fait ses adieux à sa garde. On doit à Louis-Philippe la salle des Colonnes et la galerie des Assiettes, et à Napoléon III un nouveau théâtre ; l’impératrice Eugénie y installe un Musée chinois. Résidence présidentielle, le château n’en finit pas d’être l’objet de toutes les convoitises. Amoureux du château dont il est le président, Jean- François Hebert, avec la complicité de l’historien Thierry Sarmant, nous offre à travers les dates clés de Fontainebleau mille ans d’histoire de France.

À propos de l'auteur (2013)

Jean-François Hebert, conseiller-maître à la Cour des comptes, est président du château de Fontainebleau.

Thierry Sarmant, archiviste-paléographe, docteur habilité de l'université de Paris I, est conservateur en chef au musée Carnavalet. Ancien élève de l'école nationale des chartes, docteur habilité en histoire, est conservateur en chef du patrimoine au musée Carnavalet. Il a publié une dizaine de livres sur Louis XIV et son temps, en dernier lieu Régner et gouverner : Louis XIV et ses ministres (2010, en collaboration) et Le Grand Siècle en mémoires (2011).

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