Il faut qu'on parle de Kevin

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Place des éditeurs, 9 févr. 2012 - 489 pages

À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian a tué sept de ses camarades de lycée, un employé de la cafétéria et un professeur. Dans des lettres adressées au père dont elle est séparée, Eva, sa mère, retrace l'itinéraire meurtrier de Kevin.

Elle se souvient qu'elle a eu du mal à sacrifier sa brillante carrière pour devenir mère. Qu'elle ne s'est jamais faite aux contraintes de la maternité. Que dès la naissance elle s'est heurtée à un enfant difficile. Que l'arrivée de Celia, petite sœur fragile et affectueuse, n'a fait que creuser le fossé entre mère et fils. Qu'elle aura passé des années à scruter les agissements de Kevin sans voir que son ambivalence envers lui n'avait d'égale que la cruauté et la malveillance du rejeton. Et, quand le pire survient, Eva veut comprendre : qu'est-ce qui a poussé Kevin à commettre ce massacre ? Et quelle est sa propre part de responsabilité ?


Orange Prize 2005

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À propos de l'auteur (2012)

Née en Caroline du Nord de parents très religieux, Lionel Shriver a très tôt fait preuve d'une grande détermination. À huit ans, elle affirme qu'elle ne sera jamais mère ; à quinze ans, elle décide de prendre un prénom masculin (son vrai prénom est Margaret-Ann). Après six romans qui ont connu une publication confidentielle aux États-Unis, elle entreprend l'écriture d'un récit inspiré de la tuerie de Columbine. Il faut qu'on parle de Kevin a connu un éclatant succès de par le monde et a remporté l'Orange Prize en 2005.

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