La Couleur dans les mainsÀ vingt ans, Yasmine quitte sa cité pour devenir peintre. Elle trouve un studio à Paris. La condition : changer Yasmine Belhifa en Janine Beli. Changer de nom lui rappelle un passé trouble. En 1990, elle avait six mois, ses parents mouraient dans la vague d’attentats qui a secoué l’Algérie. L’oncle qui l’a élevée n’a jamais réussi à lui parler du drame. Suite à des expositions collectives, on lui propose sa première exposition personnelle. Après le vernissage, son oncle lui révèle le secret de ses parents, leurs combats. Il lui rappelle la richesse de son héritage culturel et que les Arabes ne sont pas tous des terroristes. Ce quatrième roman de Nora Hamdi est aussi un document, un témoignage, qui respecte les sentiments, la vision, la langue tels qu’ils sont dans le monde réel des personnages. Il se présente comme un film tourné en « caméra subjective ». Née à Argenteuil, après huit années consacrées à la peinture, Nora Hamdi écrit son premier roman, Des poupées et des anges (2004), qu’elle adapte en 2008 au cinéma. Elle a également écrit Plaqué or (2005) et Les Enlacés (2010). |
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La couleur dans les mains
Avis d'utilisateur - CyrielF - BabelioLa quatrième de couverture de ce roman m'avait particulièrement attirée, puisqu'elle annonçait des thèmes comme l'art, la discrimination, le secret de famille et l'environnement de banlieue. A ... Consulter l'avis complet