Le commerce et le gouvernement, considérés relativement l'un à l'autre: Ouvrage élémentairechez Jombert & Cellot, 1776 |
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Le commerce et le gouvernement considérés rélativement l'un à l'autre Etienne Bonnot de Condillac Affichage d'extraits - 1968 |
Expressions et termes fréquents
abondance acheter affez affurés ainfi argent Artifans au-deffus auffi auroit avantageux avoient avoit baiffer befoin bénéfice bled c'eft C'eſt cent chands change cheffes chofes choſes circulation Citoyens claffes Colon Commerce concurrence conféquent confidere confommation Cultivateur denrées dépenfes difette efpeces eſt étoient étoit exclufivement faifoient faifoit falaire fans fe font feconde fent fera Fermiers feroient feroit feul fimple fociété foient foit fomme fource fouvent fubfifter fuffit fuivant fuppofe fuppofition furabondant gent Gouvernement grains hauffer l'argent l'Artifan l'Etat l'exportation l'or l'ufage lettres de change liberté lorf lorfqu'il lorfque luxe Manufactures marchandifes Marchands matieres premieres mefure ment merce métaux mifere mifes monnoie n'eft n'en n'eſt Nations néceffaire néceffité Négocians nuellement onces d'argent paffer par-tout payer perfonne peu-près Peuplade Peuple plufieurs poffible pourroit pouvoient pouvoit productions proportion Propriétaires Provinces Puiffance puifque quantité raifon récolte refte renché riche richeffes tems terres tion travail Troyens ufage valeur vendre vrai prix
Fréquemment cités
Page 17 - L'eau vaut donc le travail que je fais pour me la procurer. Si je ne vais pas la chercher moi-même , je paierai le travail de celui qui me l'apportera ; elle vaut donc le salaire que je donnerai ; et par conséquent les frais de voiture sont une valeur à elle. Je lui donne moi-même cette valeur, puisque j'estime qu'elle vaut ces frais de voiture. On...
Page 97 - Je réponds que, lorsque je défriche un champ, le produit des avances que je fais ne peut être qu'à moi. J'ai seul le droit d'en jouir; pourquoi donc, au moment de mourir, n'en céderai-je pas la jouissance? Et comment la céderai-je, si je ne dispose pas du fonds? J'ai desséché des marais, j'ai élevé des digues qui mettent mes terres à l'abri des inondations, j'ai conduit des eaux dans des prairies qu'elles rendent fertiles; j'ai fait des plantations dont le produit m'appartient, et dont...
Page 18 - On serait bien étonné si je disais que l'air a une valeur; et cependant je dois le dire si je raisonne conséquemment. Mais que me coûte-t-il? Il me coûte tout ce que je fais pour le respirer, pour en changer, pour le renouveler. J'ouvre ma fenêtre, je sors. Or chacune de ces actions est un travail, un travail bien léger, à la vérité, parce que l'air, encore plus abondant que l'eau, ne peut avoir qu'une très-petite valeur.
Page 312 - Une société civile est fondée sur un contrat, exprès ou tacite, par lequel tous les citoyens s'engagent, chacun pour leur part, à contribuer à l'avantage commun. En .général, pour contribuer à cet avantage, il suffit d'être utile; et on le sera, toutes les 'fois qu'on aura un état, et qu'on en remplira les devoirs. Cette manière de contribuer est une obligation que tous les citoyens, sans exception, ont contractée en se réunissant en corps de société.
Page 462 - Cette monnaie de papier parut mettre un grand mouvement dans la circulation, et on se crut plus riche. Avec des terres, disait-on, on a toujours des réparations à faire : une mauvaise récolte vous enlève une partie de vos revenus, et on a souvent bien de la peine à être payé de ses fermiers. D'ailleurs...
Page 97 - J'ai desséché des marais, j'ai élevé des digues qui mettent mes terres à l'abri des inondations ; j'ai conduit des eaux dans des prairies qu'elles rendent fertiles; j'ai fait des plantations dont le produit m'appartient, et dont cependant je ne jouirai pas; en un mot, j'ai donné à des terres sans valeur une valeur qui est à moi tant qu'elle dure, et sur laquelle, par conséquent, je conserve des droits pour le temps où je ne serai plus. Reprenez ces terres dans l'état de friche où je les...
Page 148 - Or nous y avons tous les deux le même avantage, puisque nous évitons l'un et l'autre tous frais et tous risques. En conséquence je lui compte cinquante mille francs à Paris , et il me donne sur celui qui a ses fonds à Bordeaux une lettre par laquelle il lui dit de payer à mon ordre cinquante mille francs au porteur. Voilà donc la moitié de ma somme que j'ai fait passer à Bordeaux. L'autre moitié y passera de la même manière , parce que je trouve des...
Page 417 - Il ne fut plus permis de travailler ! voilà une loi bien étrange. Cependant, quand on veut que celui qui n'a rien, paie pour avoir la permission de gagner sa subsistance, il faut bien défendre le travail à ceux qui ne paient pas , et, par conséquent, leur ôter tout moyen de subsister.
Page 314 - La seconde ne le saurait. Elle ne peut pas fournir la subsistance à ceux qui travaillent, puisqu'elle n'a point de productions en propre. Elle ne peut pas leur donner l'argent dont ils ont besoin pour acheter cette subsistance, puisqu'elle n'a pour tout argent que son salaire; et que ce salaire, réduit au plus bas par la concurrence, n'est précisément que ce qu'il lui faut pour subsister elle-même.
Page 153 - ... francs de créances sur Bordeaux, et que des marchands de Bordeaux aient pour pareille somme de créances sur Paris : toutes ces créances disparaîtront par un simple virement de parties, c'est-à-dire, lorsqu'à Bordeaux les marchands qui doivent à Paris, paieront ceux à qui Paris doit; et qu'à Paris les marchands qui doivent à Bordeaux, paieront ceux à qui Bordeaux doit. Si Paris doit à Nantes cent mille francs...