Métapsychologie du sens commun: le langage des affects premiers, support archaïque des croyances, de la contagion mentale, et des troubles dissociatifs

Couverture
Le sens commun se rapporte à une structure et des fonctions archaïques présentes dès les stades précoces de l'évolution. Il correspond à un langage universel dont les unités sémantiques sont des idéographes cénestopathiques. Le processus d'individuation se réalise au fur et à mesure des identifications successives par projections/introjections récurrentes des idéographes d'autrui. La contagion mentale relève de l'échange des idéographes. L'acception aristotélicienne et l'acception stoïcienne du sens commun ont fusionné dans la Rome Antique, aboutissant au concept d'humanisme. Chaque homme, au fur et à mesure de son individuation, a introjecté dans ses enveloppes corporelles et mentales une partie des animaux moins évolués que lui, et une partie des autres hommes. Les topiques neurales et mentales de la personne et d'autrui relèvent d'une structure commune, d'une même communauté, dont les éléments sont des variétés homéomorphes, çàd qu'elles ne présentent pas de séparation topologique, sinon en apparence. Le modèle darwiniste social de l'appareil neuropsychique, la représentation riemanienne des idéographes cénestopathiques, permettent de formaliser, en termes de variétés différentielles, le système de la vie de relation. Le problème de l'incohérence entre le langage, la logique et la réalité se pose tout particulièrement lors d'une psychothérapie. La cohérence se perd ou se retrouve dans le champ du protolangage idéographique préconscient. Nous étudions les mécanismes transférentiels, la psychopathologie des troubles dissociatifs, des conduites suicidaires par dissociation mentale, le problème de l'autoagressivité et des conduites d'échecs récurrentes.

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