Napoléon, roi de l'île d'Elbe

Couverture
Hachette, 1906 - 287 pages

À l'intérieur du livre

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 234 - La défection du duc de Castiglione livra Lyon sans défense à nos ennemis ; l'armée dont je lui avais confié le commandement était, par le nombre de ses bataillons, la bravoure et le patriotisme des troupes qui la composaient, à même de battre le corps d'armée autrichien qui lui était opposé, et d'arriver sur les derrières du flanc gauche de l'armée ennemie qui menaçait Paris.
Page 234 - J'ai traversé les mers au milieu des périls de toute espèce; j'arrive parmi vous reprendre mes droits qui sont les vôtres...
Page 132 - Je fus réduit à me réjouir de posséder, avec un petit nombre de soldats et de compagnons qui avaient bien voulu me suivre dans mes malheurs , cette terre sauvage, et d'en faire ma patrie , ne pouvant plus espérer de revoir jamais cette île fortunée où les dieux m'avaient fait naître pour y régner.
Page 136 - J'ordonne qu'on en descende un à Marciana pour Madame Mère. Elle sera bien dans la maison de l'adjoint, et pourra venir jeudi. Elle aura une chambre pour elle et trois pour son personnel. Il ya dans cette maison les gros meubles nécessaires. Je ferai ajouter une commode. Je crois qu'il ya assez d'objets de cuisine, de bougies et de lumières. Envoyez trois rideaux pour sa chambre. Les tringles y sont. Envoyez-nous des feux, des pelles et des pincettes. Je crois que c'est avec raison qu'on dit...
Page 251 - C'est comme ça que les honnêtes gens font. Je te croyons bien qu'on vient des quatre coins du monde pour le voir, car ici l'on est venu des quatre coins de la ville pour lire ta lettre, et qu'un chacun disiont que t'es un homme d'honneur.
Page 175 - Polonais, chasseurs, mametucks, sera sous les ordres de mon premier officier d'ordonnance. Il m'accompagnera constamment à cheval, et il lui sera donné un cheval de mon écurie, avec deux pistolets ; il commandera mes escortes et prendra les mesures de sûreté convenables ; il se concertera avec le commandant de gendarmerie pour le placement des gendarmes sur mon passage. Il y aura tous les jours, pour suivre ma voiture, cinq hommes de service, à cheval, avec leurs carabines et leurs pistolets...
Page 194 - ... à cet égard a été remarqué par l'empereur de Russie. M. de Metternich dit que l'Autriche ne peut être tenue d'acquitter ce qui est affecté sur le Mont de Milan*, si la France n'exécute point les clauses du traité qui sont à sa charge. En tout, cette affaire se reproduit sous différentes formes, et presque toujours d'une manière désagréable. Quelque pénible qu'il soit d'arrêter son esprit sur ce genre d'affaires, je ne puis m'empêcher de dire à Votre Majesté qu'il est à désirer...
Page 234 - Foulez aux pieds la cocarde blanche ; elle est le signe de la honte et du joug imposé par l'étranger et la trahison. Nous aurions inutilement versé notre «sang, si nous souffrions que les vaincus nous donnassent la loi ! ! ! Depuis le peu de mois que les Bourbons régnent , ils vous ont convaincus qu'ils n'ont rien oublié ni rien appris.
Page 224 - Napoléon ! s'écria-t-il... qu'est-ce que c'est que ça ? Retournez en paix à l'île d'Elbe, Colonel. Il ne peut rien faire. Et s'il vous demande ce qu'on pense à son sujet, répondez-lui que personne ne songe plus à lui en Europe. Il est complètement oublié, c'est comme s'il n'avait jamais existé !
Page 234 - Nous n'avons pas été vaincus. Deux hommes sortis de nos rangs ont trahi nos lauriers, leur pays, leur prince, leur bienfaiteur. « Ceux que nous avons vus pendant vingt-cinq ans parcourir toute l'Europe pour nous susciter des ennemis, qui ont passé leur vie à combattre contre nous dans les rangs des armées étrangères en maudissant notre belle France, prétendraient-ils...

Informations bibliographiques