Organon de l'art de guérir

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Bohaire, 1832 - 372 pages
 

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Page 15 - ... moyen, on obtenait, dans le commencement, une neutralisation des maux naturels ; mais que du moment où on en cesse l'emploi, non-seulement la maladie reparaît, mais qu'il s'ensuit encore une exaspération évidente qui augmente en proportion de la grandeur des doses. La cause en est, dit M. Brunnow, que l'organisme de l'homme a la tendance de réagir contre toute influence étrangère, et de lui opposer un état justement contraire à celui qu'elle excitait en lui. D'après ce qui précède,...
Page 13 - Comme le créateur des maladies et des remèdes ne nous fait observer dans les premières que leurs symptômes, et dans les autres que leur puissance de modifier la santé des hommes, et que cette dernière ne se manifeste d'une manière claire que par les effets purs sur des hommes sains, il faut donc que ce soit dans le rapport entre les symptômes des maladies et les effets purs ou spécifiques des médicamens , que nous cherchions le principe général du traitement des maladies.
Page 12 - Mais cette source dela connaissance » des vertus médicinales des médicamens est très-incertaine; car, » excepté quelques maladies à miasmes stables, toute maladie est » un cas individuel et particulier qui doit être considéré comme » nouveau et envisagé d'après la totalité de ses symptômes. Un » remède trouvé salutaire dans une certaine maladie, ne pourra » donc être employé contre telle autre qui lui ressemble dans quel
Page 14 - En attendant , voici les résultats que l'auteur prétend avoir obtenus de leur emploi : i°. Procédé allopathique. Si les maux produits par le remède sont moins forts que les souffrances naturelles , la maladie reste la même. Si les effets du médicament sont aussi forts...
Page 13 - D'où il suit qu'il n'ya que trois mé» thodes imaginables de traiter les maladies , la méthode » antipathique , ou celle qui emploie des médicamens » produisant des effets spécifiques opposés aux symp...
Page 18 - Les remèdes hornœopathiques doivent être tirés des substances médicinales les plus pures et douées de toutes leurs forces naturelles. XIX. Comme c'est une affaire de conscience pour le médecin, que le malade reçoive le remède en juste qualité et quantité, il faut qu'il prépare et qu'il administre lui-même ses médicamens.
Page 17 - Les remèdes homoeopathiques doivent être administrés dans des doses bien plus petites que la pratique ordinaire n'a coutume de les donner, oui, dans des doses aussi petites que possible. Car, comme un tel médicament affecte justement les parties du corps qui sont déjà extrêmement affectées par la maladie naturelle, il n'a besoin que de peu de force pour surpasser la dernière, au lieu qu'une grande dose nuirait au malade et pourrait le mettre en danger. XVII.
Page 12 - L'observation de ces essais présente deux sortes d'effets » différons de ces mêmes pnissauces que nous nommons remèdes : » premièrement les guérisons qu'elles opèrent parfois dans les » maladies, et, en second lieu , les altérations de la santé qu'elles » excitent dans des corps sains. La même force médicinale qui » rétablit la santé troublée de l'homme malade , dérange la santé » régulière de l'homme sain. D'où M. Brunnow conclut...
Page 16 - ... organe, les souffrances naturelles cèdent, pourvu que les symptômes artificiels les surpassent un peu en force. XVIII. La maladie médicinale, ou artificielle, n'ayant qu'une durée déterminée par la durée de l'action du médicament , lorsque celle-ci...
Page 15 - Pour ce qui est de la méthode antipathique , l'auteur a observé que , par son moyen, on obtenait, dans le commencement, une neutralisation des maux naturels ; mais que du moment où on en cesse l'emploi, non-seulement la maladie reparaît, mais qu'il s'ensuit encore une exaspération évidente qui augmente en proportion de la grandeur des doses. La cause en est, dit M. Brunnow, que l'organisme de l'homme a la tendance de réagir contre toute influence étrangère, et de lui opposer un état justement...

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