Théorie physiologique de la musique fondée sur l'étude des sensations auditivesMasson, 1868 - 544 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Théorie physiologique de la musique fondée sur l'étude des sensations auditives Hermann von Helmholtz Affichage du livre entier - 1868 |
Théorie physiologique de la musique fondée sur l'étude des sensations auditives Hermann von Helmholtz Affichage du livre entier - 1868 |
Théorie physiologique de la musique, fondée sur l'étude des ..., Volume 1 Hermann von Helmholtz Affichage du livre entier - 1868 |
Expressions et termes fréquents
accords consonnants accords de septième accords majeurs aigus assez caisse chant conséquent considéré consonnances imparfaites corde correspondant courbe d'air d'ondes d'ut demi-ton déterminer diapason diatonique différence disque dissonnance donne douzième dureté ébranle élastiques enharmonique exactement facilement faible fibres fondamental forme de vibration gamme diatonique gamme mineure gamme naturelle gamme tempérée graves harmoniques hauteur instruments intensité intervalles consonnants isolément l'accord mineur l'archet l'harmonie l'intensité l'intervalle l'octave l'oreille l'orgue l'ut manière marteau mélodie membrane ment mode majeur modulations mouvement mélodique moyen musical nombre des battements nombres de vibrations notes octave partiels période phénomène piano pouvons premier présentent produit pythagoricienne quarte renforcer résonnance résultants seconde secousses sensation sensible septième mineure seul simultanément sirène sixte majeure sonore sous-dominante supérieure système tempérament tempérament égal tétrachorde théorie tierce mineure timbre tion tonique trous trouve tube tuyau tuyaux vibration par influence vibrations pendulaires vibrations simples vibrer violon voix humaine voyelles
Fréquemment cités
Page 151 - Nous en trouverons l'explication dans les dissonances que forment entre eux ces harmoniques supérieurs. Le degré de mordant peut varier; avec une faible intensité, les harmoniques supérieurs ne diminuent pas essentiellement la possibilité de l'emploi musical du son; ils augmentent, au contraire, le caractère et la puissance d'expression de la musique. Dans cette catégorie figurent, avec une importance particulière, les sons des instruments à archet, puis la plupart des instruments à anche,...
Page 185 - ... lumière, du son ou du goût. Les mêmes rayons du soleil, perçus par l'œil comme lumière, sont perçus comme chaleur par les nerfs de la main ; les mêmes trépidations que la main perçoit comme un tremblement sont un son pour l'oreille. — De même que l'oreille perçoit les vibrations de durées différentes, de même aussi les vibrations de l'éther qui présentent des durées différentes éveillent dans l'œil la sensation de couleurs distinctes : les plus rapides correspondent au...
Page 91 - On peut en avoir la perception consciente sans autre secours qu'une direction régulière imprimée à l'attention. 3" Môme dans les cas où ils ne sont pas perçus...
Page 150 - ... 1° Des sons simples, comme ceux des diapasons associés à des tuyaux résonnants, ceux des grands tuyaux bouchés de l'orgue, présentent beaucoup de douceur, de charme, n'ont aucune dureté, mais ils manquent d'énergie et sont sourds dans les régions graves. 2° Les sons accompagnés d'une série d'harmoniques graves de moyenne intensité, jusqu'au sixième environ, sont pleins et d'un bon emploi en musique. Comparés aux sons simples, ils ont quelque chose de plus riche, de plus fourni,...
Page 306 - ... artistique, il ne s'agissait que du bien-être des sens et non du Beau esthétique. » Ce qui distingue, en effet, pour le grand physicien, les lois relatives aux plaisirs des sens de celles qui ont trait au Beau esthétique, c'est que ces dernières se heurtent presqu'à chaque instant à des variations historiques ou nationales du goût. « Une combinaison de sons simultanés peut être plus ou moins dure qu'une autre, cela ne dépend que de la structure anatomique de l'oreille et non de mobiles...
Page 306 - Le système des gammes, des modes et de leur enchaînement harmonique ne repose pas sur des lois naturelles invariables, mais il est, au contraire, la conséquence de principes esthétiques qui ont varié avec le développement progressif de l'humanité, et qui varieront encore ; " et surtout, comme une corvette cuirassée à tourelles!
Page 138 - la hauteur des sons de plus forte résonnance de la bouche dépend seulement de la voyelle pour l'émission de laquelle la bouche est disposée, et change d'une manière assez notable, même pour les petites modifications du timbre de la .voyelle, comme en présentent les différents dialectes d'une même langue.
Page 185 - Müller par sa théorie des activités spécifiques des sens. Il a démontré que la diversité des sensations perçues par les différents sens ne dépend pas des agents extérieurs producteurs de la sensation, mais des divers appareils nerveux destinés à la percevoir. Nous pouvons nous assurer par l'expérience que le nerf optique et son prolongement, la rétine et...
Page 185 - ... prise isolément, il ne reste que les différences provenant de l'intensité de l'excitation. Les phénomènes d'excitation qui se produisent à l'intérieur des nerfs du mouvement, et qui leur font produire la contraction des muscles, ont été plus accessibles que ceux des nerfs de la sensation, aux recherches physiologiques.
Page 151 - ... formant la transition du côté des sons munis d'harmoniques élevés, tandis que les flûtes et les jeux de flûtes, avec peu de veut, se rapprochent des sons simples. 3° Quand les sons partiels impairs existent seuls, comme dans les petits tuyaux bouchés de l'orgue, les cordes de piano pincées an milieu et la clarinette, le son prend un caractère creux et même nasillard, pour un grand nombre d'harmoniques. 4...