Voyages et découvertes dans l'Afrique septentrionale et centrale pendant les années 1849 à 1855, Volume 4

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A. Bohné, 1861
 

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Page 100 - Kano, dans son genre et dans la mesure des conditions où se trouve placée l'Afrique centrale, mérite d'être comparé aux plus grands centres européens. Par contre , toute la vie de Tombouctou repose sur le commerce extérieur, qui y trouve, par la grande courbe septentrionale du Niger , le point d'action le plus favorable, tandis que les populations voisines peuvent se procurer, par la voie du fleuve, les denrées nécessaires à leurs besoins.
Page 32 - Quoiqu'il en soit, la célébrité de Tombouctou a atteint en Europe des proportions exagérées, fabuleuses, même ce sont surtout les descriptions fantastiques et réellement inconcevables, de l'ancien consul anglais au Maroc, Jackson, qui ont présenté cette ville sous un aspect auquel la réalité est infiniment loin de répondre.
Page 14 - Yassin... Quoique les Zenagha fussent restés la tribu dominante au Ghanata, leur puissance décrut rapidement. Vers 1203-1204 (600 de l'hégire), ils étaient tellement déchus qu'ils ne purent résister à une attaque des Saussou, tribu alliée aux Wakare ou Mandigo et qu'ils durent abandonner le royaume à celle-ci. Vers 1233, la domination des Zenagha dans le désert prit fin à son tour et les débris de cette nation jadis grande et puissante, les Limtouna...
Page 100 - H. BARTH: Séjour à Tombouctou. Tome IV, pp. 76-77. « Le trait principal par lequel le marché de Tombouctou se distingue de Kano, ce grand entrepôt de Haoussa, consiste en ce que Tombouctou n'est en aucune manière, une place productrice et industrielle, tandis que Kano, dans le genre et dans la mesure des conditions où se trouve placée l'Afrique Centrale, mérite d'être comparée aux plus grands centres européens. Par contre, toute la vie de Tombouctou repose sur le commerce extérieur....
Page 162 - Elle se composait, dans l'origine, d'une construction peu élevée, flanquée de deux grandes tours à l'est et à l'ouest ; la cour dont s'entourait l'édifice était close par un mur.
Page 160 - Mohammed. L'explorateur Barth, qui visita la ville en 1861, parle de deux tours, dont l'une en ruines (qui a disparu) et l'autre de sept étages (trois aujourd'hui). Il écrit « cette massive tour en ruines était le dernier vestige de la grande mosquée qui servait en même temps de sépulture au puissant conquérant Mohammed Hadj Askia ». Cette grande mosquée marquait sans doute le site d'une précédente grande mosquée dont les tours subsistant au xxe siècle représentaient des minarets....
Page 31 - Une trentaine d'années plus tard, H. Barth, célèbre explorateur allemand, entrait à son tour à Tombouctou. SÉJOUR A TOMBOUCTOU « C'est à tort que cette ville a été considérée en Europe comme le centre politique et la capitale d'un grand état nègre, attendu qu'elle n'a jouée à aucune époque, et surtout à celle de l'antique splendeur du pays, qu'un rôle politique tout à fait secondaire. Par contre, Tombouctou fut le siège célèbre de la littérature musulmane et le centre de la...
Page 74 - ... et qui prêtent au Niger supérieur un caractère commun avec le Gabon et d'autres fleuves de la ligne équinoxiale qui atteignent leur plus haut niveau en février. Des explorations ultérieures et les observations des voyageurs européens qui pourraient pénétrer dans les contrées de l'intérieur par les colonies de l'Algérie, du Sénégal, de la Gambie, du Sierra Leone ou des bouches du Niger, contribueront à éclaircir ce fait remarquable (Voyage en Afrique, T.
Page 104 - La sorte de noix de kola qui arrive au marché de Tombouctou, vient des contrées occidentales du Manding, qu'arrosent les affluents supérieurs du Niger ; celle qui se trouve à Kano se tire de la province septentrionale de l'Assianti voisin. Les arbres qui produisent ce fruit, appartiennent à diverses espèces, telles que le...
Page 73 - Djénné et Tombouctou est, en général, extrêmement plat, de sorte que le fleuve, qui le parcourt très lentement et en décrivant de très nombreuses sinuosités, non seulement occupe un lit très large et s'étend loin dans la contrée, mais forme encore un grand nombre d'amas d'eau et de lacs, dont le plus grand est apparemment celui que Park et Caillé nous ont fait connaître sous le nom de Debo ou Debou.

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