La Consolation de la Philosophie, dans une traduction attribuée à Jean de Meun d'après le manuscrit Leber 817 de la bibliothèque municpale de Rouen

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Presses universitaires de Rouen et du Havre
En 524, Boèce est incarcéré à Pavie sous l'inculpation de conspiration et de magie. Rude épreuve pour ce scientifique et philosophe qui s'est donné pour tâche de transmettre à l'Occident chrétien les trésors de la pensée grecque. Accablé par ce revers de fortune, il rédige, en prison, son œuvre la plus connue, dans laquelle il se met en scène, dialoguant avec le personnage allégorique de “Philosophie”, qui le réconforte en lui démontrant combien sont vaines les valeurs mondaines, et enrichissante l'aspiration à l'élévation de l'âme par la sagesse. Cette Consolation de la Philosophie a été l'œuvre à succès du Moyen Âge, traduite par Jean de Meun, l'auteur du Roman de la Rose, à l'extrême fin du 13e siècle, puis remaniée et commentée à plusieurs reprises. C'est l'une de ces versions glosées qu’offre le livre à partir du manuscrit Leber 817 de la bibliothèque municipale de Rouen, manuscrit datant de la fin du Moyen Âge. Ce manuscrit est un luxueux in-quarto superbement calligraphié et somptueusement illustré, dont les miniatures sont reproduites sur le cédérom qui accompagne l’ouvrage.
 

Pages sélectionnées

Table des matières

LIVRE
i
Présentation du manuscrit Leber 817
xxv
Considérations
xxxi
Etude iconographique
lvii
Le Livre de Boece de Consolacion
5
f
8
Glossaire
187
Index des noms propres
195
METRE IV
200
Bibliographie
203
Droits d'auteur

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