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CONSIVA. n. pr. f. (myth. rom.)] Surnom de la divinité romaine appelée plus généralement Ops.

CONSOEUR. s. f. (hist. eccl.) Terme qui exprime le rapport existant entre des religieuses du même couvent ou du mème ordre. Ma consœur. Il se dit quelquefois d'Une femme associée à la même confrérie dont une autre femme fait partie. CONSOIL. s. m. (V. lang.) Conseil,

avis.

CONSOLAT. s. m. (anc. cout.) Droit qui se levait à Gap sur les blés exposés au marché.

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CONSORAN, ANNE. adj. et s. (géogr. anc.) Nom d'un peuple de la Gaule Aquitaine, vers les sources de la Garonne, dans le pays qu'on appelle aujourd'hui Le Conserans.

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sonnance. Il a été employé, dans ce der-] Turcs l'appellent Stamboul ou Istamboul. constitution de 93 ne fut jamais mise en
nier sens, par Bernardin de Saint-Pierre. 590,000 âmes. || Fondée par Constantin activité. || Constitution de l'an III on
CONSONNE. part.
sur les ruines de Byzance, Constantinople Constitution directoriale, Deuxième loi
devint en 330 la capitale de l'empire fondamentale républicaine par laquelle
romain. || Après la destruction de l'em- la convention (22 août 1795) établit un
pire romain en Occident (476), Constan- directoire composé de cinq membres nom-
tinople fut le siége de l'empire d'Orient, més directeurs, un conseil des anciens
communément appelé le Bas-Empire, et un conseil des cinq-cents. Consti-
CONSORCE. s. m. Mot employé par jusqu'en 1453, où cette ville tomba au tution consulaire ou de l'an VIII, Celie
Montaigne pour Communauté.
pouvoir de Mahomet II. Voy. EMPIRE qui établit (24 décembre 1799) trois con-
*CONSORT. s. m. Il se dit quelque-D'ORIENT au mot EMPIRE. Cinq conciles suls, un corps législatif et un tribunat.
fois d'Un terrain vague sur les confins généraux furent tenus à CP.; le 1o5, eu | || Constitution de l'an X (1802), Celle
de deux pays.
381, contre les Macédoniens; le 2o, en qui nomma Bonaparte consul à vie. ||
553, contre les origénistes; le 3. en Constitution de l'an XII (1804), Celle
680, contre les monothélites. Le 4o, connu qui proclama l'empire. | Constitutions
sous le nom de Quini-sexta-synodus, de l'empire, se dit Des actes divers, sé-
parce qu'il servait de complément aux 5 natus-consultes, décrets, etc., qui orga-
et 6 synodes généraux, est rejeté par nisèrent l'empire français, selon les dis-
Baronius, et d'autres écrivains ortho- positions de la constitution de l'an XII.
doxes. Le 5 eut lieu en 754; les ico- || Acte additionnel aux constitutions de
nolâtres y furent condamnés. || Empire l'empire, se dit de L'acte politique que
latin de Constantinople ou Empire latin Napoléon promulgua au champ de mai
d'Orient (hist.), L'empire que les croisés (1815), et par lequel il créa une cham-
foudèrent à Constantinople, en 1204, à bre de pairs héréditaires, et une chambre
l'époque de la 4a croisade. Baudouin fut de députés élus suivant deux degrés d'é-
le premier empereur latiu de CP., et lection. || Constitution de 1812, se dit, en
Baudouin II, le dernier, sous la tutelle Espague, de La constitution décrétée par
de Jean de Brienne. L'empire latin de les cortes de Cadix. La constitution de
CP. finit en 1261. || Fre de Constanti- 1812, proclamée dans l'ile de Leon en
nople (chron.). Voy. ÈRE.
1820, fut adoptée à cette dernière époque
CONSTANTINOPOLITAIN, AINE.à Naples et en Portuga!. La constitution
adj. et s. (géogr.) Il se dit quelquefois de 1812 ne créait qu'une chambre législa-
Des habitants de Constantinople et De tive. || Constitution de 1837 en Espagne,
ce qui leur appartient. || College cons-Celle qui a remplacé le statut royal. La
tantinopolitain, College fondé à Paris par constitution de 1837 établit deux cham-
Philippe-Auguste, et destiné à recevoir bres, celle des procérès et celle des dé-
des enfants grecs qui devaient y étudier putés ou procuradores. || Constitution de
la langue latine.
1836, en Portugal, Celle qui a remplacé
| la charte de dom Pedro.

CONSPARS, ARSE. adj. (V. lang.) As*CONSOLATION. s. f. Consolation pergé; arrosé. || Répandu. de la philosophie (phil.), Titre d'un livre *CONSPIRATION. s. f. Conspiration de Boëce, sénateur romain du 5° siècle, des poudres (hist.), Conspiration tramée qui l'écrivit dans un cachot, et y fondit en 1605 par les catholiques, dans le but les plus hautes conceptions de l'antiquité de faire périr, par une explosion, Jacdans un éclectisme chrétien. || Lettres de ques Ier, roi d'Angleterre, sa famille, et consolation (hist. eccl.), se disait Des tout le parlement. | Conspiration papiste, lettres qu'écrivaient les papes à un évê- Celle qui avait pour but, disait-ou, de que chassé de son siege par les héréti-faire périr Charles II, roi d'Angleterre, ques ou les persécuteurs. || Consolation et de mettre à sa place le duc d'York, (moy. âge), Solde que touchaient les vas-son frère (1678). La Conspiration pasaux royaux non pourvus de bénéfices. piste est universellement regardée comme CONSOLATOIRE. adj. des 2 g. Qui une chimère. | Conspiration de Rye, a pour but de consoler. Discours conso-Celle que les protestants tramèrent conlatoire. Épitre consolatoire. tre le duc d'York (1683). Elle est ainsi appelée du nom de l'endroit où elle se forma.

*CONSOLE. s. f. (musique) Partie qui couronne une harpe et qui renferme les chevilles. Console (technol.), Partie du rocher qu'on laisse en saillie dans un des angles d'une ardoisière.

CONSOLEMENT. s. m. Selon le Dict. de Trévoux, il s'est dit quelquefois pour Consolation.

CONSOLEUR. s. m. Il a été employé par Marot pour Consolateur. CONSOLIDATIF, IVE. adj. (didact.) Qui consolide, qui affermit.

est une consolidation.
CONSOLIDE. s. f. (bot.) Un des
noms de la Consoude.

CONSTABLE. s. m. (anc. T. milit.)
Connétable.

CONSTABULAIRE. s. m. (V. lang.)
Gouverneur d'un château.

CONSTITUTIONNAIRE. s. m. (hist. rom.) Titre que l'on donnait aux officiers chargés de publier les constitutions des empereurs et les codes. || Constitutionnaire. s. des 2 g. (hist. eccl.) On appelait ainsi ceux qui reconnaissaient la bulle ou constitution Unigenitus. *CONSTITUTIONNEL, ELLE. adj. (hist, eccl.) Prêtre constitutionnel, se dit

CONSTANCE (géogr.). Ville du grand-duché de Bade, sur le lac qui porte le même nom, au point où le Rhin sort de la partie supérieure du lac CONSTITUT. s. m. (anc. jurispr.) pour passer dans la partie inférieure. Acte par lequel on reconnaît qu'on posL'industrie et le commerce y languis- sède naturellement, et sans aucun droit *CONSOLIDATION. s. f. (jurispr.) sent. 5,000 âmes. Concile de Con- de propriété ni de possession civile, une Réunion en la mème personne de diffé-stance (hist.), Célebre concile que l'em-chose appartenant à autrui, mais dont rents droits qui avaient été séparés. La pereur Sigismond convoqua en 1414, on a la jouissance. réunion de l'usufruit à la nue propriété pour mettre fin au grand schisme, et ré- *CONSTITUTION. s. f. Constitution gler les affaires de l'Église. C'est au con- (hist. rom.), Nom que l'on donna aux orcile de Constance que la supériorité des donnances des empereurs lorsqu'ils s'arroconciles sur le pape fut déclarée. Jean gèrent la puissance législative. || ConstituCONSOLIDEMENT. s. m. Action de Huss et Jérôme de Prague furent brution des princes, Législation romaine éma-Des ecclésiastiques qui adoptèrent la consolider; état de ce qui est consolidé. les vifs, en 1415, par l'ordre du concile née de la pure volonté des empereurs. constitution civile du clergé votée par Ce mot a été employé par le duc de Saint- de Constance. Lac de Constance Constitution, s'est dit Des lois et or-l'assemblée nationale. Simon. (géogr.), Grand lac entre le duché de donnances des empereurs grecs et alle*CONSOMMATION. s. f. Consomma- Bade, le Wurtemberg, la Bavière, l'Au-mands. Constitution perpétuelle (hist. tion des richesses (écon. polit.), Destruc-triche et la Suisse. En face de la ville de eccl.), Acte publié en 614 par le concile tion de l'utilité et par conséquent de la Constance, le lac se divise en deux par- de Paris, pour déterminer l'élection des valeur des produits. En parlant de la ties qu'unit un canal fort étroit, dans le-évèques et régler leur juridiction. | Consconsommation des richesses, les écono-quel coulent les eaux du Rhin. 14 lieues titution, s'est dit, Des bulles et des brefs mistes distinguent la consommation re-1/2 de long; 3 lieues dans la plus grande productive et la consommation impro-largeur; 51 lieues de contour. ductive. Voy. REPRODUCTIF et IMPRO- *CONSTANT. prép. Pendant. | ConDUCTIF. L'économie politique traite de la stant le mariage (prat.), Pendant la durée production, de la distribution et de la du mariage. consommation des richesses. || Prêt de consommation (jurispr.), Contrat par lequel l'une des parties livre à l'autre une certaine quantité de choses qui se consomment par l'usage, à condition qu'il en sera rendu autant de même espèce et de même qualité.

'CONSOMMER. v. a. Consommer son droit (anc. législ.), User de son droit. Un collateur consomme son droit, quand il confere un bénéfice à une personne même indigne.

*CONSTANTE. s. f. (géom. et algèbre) Quantité qui demeure la mème, tandis que d'autres croissent et décroissent.

CONSTANTINE (géogr.). Ville des possessions françaises du nord de l'Afrique, dans l'ancien État d'Alger, cheflieu de la province qui porte le même nom. Cette ville a été conquise par les Français dans le mois d'octobre 1837. Ruines de l'ancienne Cirta. Voy. GIRTA. 40,000 âmes.

CONSTANTINIEN, IENNE. adj. f.(hist.) Qui appartient à Constantin le Grand.

*CONSONNANTE. adj. et S. (gramm.) Il se dit quelquefois pour Consonne, lettre qui s'articule avec le secours des vocales.

*CONSONNE. adj. des 2 g. Qui convient, qui répond à une chose. Mot de

Rabelais.

CONSONNER. v. n. Mot de Rabelais. S'accorder, convenir. Former une con

CONSTANTINOPLE (géogr. et hist.). Capitale de l'empire de Turquie, sur le détroit qui porte le même nom. De la mer, Constantinople se présente sous un aspect imposant; le port peut contenir 1,200 vaisseaux, et le sérail ou palais du Grand-Seigneur a 2 lieues de circuit. Les

CONSTRICTIF, IVE. adj. (méd.) Qui resserre. Vertu, action constrictive. *CONSTRUCTION. s. f. (gramm. hébr.) Modification que subit un nom suivi d'un autre nom qui le détermine. La construction raccourcit la prononciation primitive du nom, et n'en fait pour ainsi dire qu'un seul mot avec le nom suivant. Nom en construction. On dit aussi dans le même cas, Nom en régime.

Construction d'une équation (math.), Méthode suivant laquelle on détermine géométriquement, par des lignes droites, des cercles, ou des courbes supérieures, les racines réelles de cette équation.

des papes. Constitution Unigenitus.
Voy. BULLE. Il s'est dit aussi Des sta-
tuts et règlements des conciles et des
évêques. | Constitutions féodales (anc.
législ.), On nomme ainsi celles qui étaient
relatives aux fiefs. | Constitutions géné-
rales, Lois que le roi faisait publier dans
son royaume et qui obligeaient tous ses
sujets. Constitutions particulières, Or-
donnances qui ne conceruaient que cer- CONSTRUCTIVITÉ. s. f. (phil.) Pen-
taines personnes, certaines compagnies, chant ou faculté affective de l'homme
certaines communautés, et qui ne rece- selon le système cranioscopique de Spurz-
vaient point de publicité. || Constitution heim. La constructivité porte l'homme à
de 1791 (hist.), Loi fondamentale décré-bâtir. Organe de la constructivité.
tée par l'assemblée nationale constituante *CONSTRUIRE. v. a. Construire un
et acceptée par Louis XVI le 13 septem-talisman (astrol.), Tracer les figures, les
bre 1791. Cet acte établissait une seule caractères qui forment un talisman.
chambre, et ne donnait au roi qu'un
vėto suspensif. Constitution de 1793
ou de l'an 11, Celle qui fut rédigée en
huit jours par le montagnard Hérault de
Séchelles. Elle établissait le régime pur
de la multitude, des assemblées primai-
res qui se réunissaient sans convocation
à une époque fixe, et une assemblée na-
tionale annuellement renouvelée. La

*CONSTRUIT, ITE. adj. (gramm. hébr.) Il se dit D'un nom en construction, par opposition à Nom absolu. État construit. Nom construit.

CONSTUPRATION. s. f. (néol.) Viol. CONSTUPRER. v. a. (uéol.) Violer, déflorer.

CONSTUPRÉ, ÉE. part.

CONSUALIES. s. f. pl. 'myth. lat.) Fè

tes en l'honneur du dieu Consus. Les consualies se célébraient annuellement dans le grand cirque, le 18 du mois d'août. CONSUARAN (geogr. anc.). Voy. CONSORAN.

CONSUBSTANTIATION. s. f. (hist. relig. ) Il se dit, chez les luthériens, pour exprimer La manière dont ils entendent la présence réelle de Jésus-Christ dans l'eucharistie. FOV. IMPANATION et TRANSSUBSTANTIATION au Dict.

CONSUETUDINAIRE. s. des 2 g. (theol.) Qui a coutume de faire quelque chose.

CONSUIR, CONSUIVIR ou CONSUIVRE. v. a. Il signifiait autrefois, Atteindre, attraper.

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CONTEMPORANÉE. adj. et s. des 2
g. Mot de Montaigne. Contemporain.
Les François, mes contemporanées.
CONTENANCHE. s. f. (V. laug.) Con-
tenance, capacité, “
CONTENCIER. v. n. (V. lang.) Dis-
CONSULTAT. s. m. (hist, eccl.) Con-puter; quereller. || Combattre.
seiller, commissaire du pape.
CONTENCIE, part.

CONSULTE ou CONSULTA. s. f. (hist.) Assemblée administrative, conseil, sénat, en Italie, et dans certains cantons de la Suisse. Consulte d'état. || Consulte sacrée, se dit à Rome d'Une sorte de conseil permanent, chargé de l'administration intérieure et de la justice. CONSUMIR. v. a. (V. lang.) Consu

CONSUL ON CONSUIVI, IE. part. *CONSUL. s. m. Consul désigné (hist. rom.), se disait Des consuls qui, élus au mois de juillet, n'entraient en fonc-mer; employer. | Consommer. tions qu'au mois de janvier. Les consuls CONSUMIS, ISE. part. désignés donnaient les premiers leur avis au sénat. | Consul honoraire, Titre accordé à des citoyens qui jouissaient des honneurs du consulat, saus en exercer les fonctions. | Consul ordinaire, Celui qui entrait en charge au mois de janvier, et qui donnait son nom à l'année.|| Consul subrogé, Consul nommé pour remplacer celui qui mourait, ou qui était déposé avant la fin de l'année. Consul (hist.), Nom que portaient les magistrats municipaux des villes gauloises sous les Romains et sous les rois francs.

CONTENÇON. s. f. (V. lang. ) Dis-
cord; dispute; contestation.
CONTENDRE, v. n. (V. lang.) Dis-
puter.|| Combattre.

CONTENDU. part.
CONTENDS ou CONTENS. s. m. Il
signifiait autrefois : Contention, dispute;
procès.

CONTENÉURE. s. f. (V. lang.) Con

tenu.

CONSUS. n. pr. m. (myth. rom.) Dieu *CONTENTEMENT. s. m. Parfait
des conseils secrets, selon Asconius et contentement (jeux), se dit, à l'hombre,
Arnobe. Le même que Neptune équestre, d'Un coup qui consiste à jouer sans pren-
selon d'autres. C'est pendant la célébradre, avec un jeu composé de cinq mata-
tion des jeux du dieu Consus que les dors.
Romains enlevèrent les Sabines.
CONSUVIUS (myth, rom.). Voy. Cox-
SÉVIUS.

CONTABESCENCE. s. f. (méd.) Con

somption.

CONTABESCENT, ENTE. adj. et s. (méd.) Qui est attaqué de consomption. CONTACE. s. m. (liturg, gr.) Livre || Consul_perpétuel, Titre que les em- d'église, missel. Archonte des contaces. pereurs d'Orient prirent pendant quel- Voy. ARCHONTE.|| Hymne fort court. que temps. | Consul, au moyen âge, s'est *CONTACT, s. m. Contact du predit pour Comte; et proconsul ou vice-mier ordre (géom ), Contact de deux consul, pour Vicomte. || Consul, Titre courbes en un point pour lequel elles que s'arrogèrent en Espagne les rois out le même coefficient différentiel du mores. Consul, Titre que prirent, en premier ordre. || Contact du second orFrance, au 9 siècle, les seigneurs qui se dre, Contact de deux courbes en un mirent à la tète de l'Etat pour le défen-point pour lequel elles ont le même dre contre les Normands. coefficient différentiel du premier ordre, et le mème coefficient différentiel du second ordre. Voy. OSCULATION, et Courbe osculatrice au mot COURBE.

CONTADIN. s. m Mot employé par
Montaigne pour Paysan.

CONTAGIONNAIRE ou CONTA-
GIONNISTE. adj. des 2 g. et s. m. . (méd.)
Celui qui soutient qu'une maladie est
contagieuse.

CONTAGIUM. s. m. (méd.) Principe
déterminant des maladies contagieuses.
CONTAILLE. adj. f. (comm.) Il se
dit D'une soie de basse qualité. Soies
contailles.

CONTARÉNIE. s. f. (bot.) Plante du

Brésil.

*CONSULAIRE. adj. des 2 g. Année consulaire (hist. rom.), se disait Du laps de temps qui s'écoulait entre deux installations successives de consuls. La durée de l'année consulaire a souvent varié. Fastes consulaires (aut. rom.), Chronique gravée sur le marbre, qui fut déterrée à Rome sous le pontificat de Paul III. On lit dans les Fastes consulaires les noms des rois, des consuls, des décemvirs, des tribuns militaires revêtus du pou voir consulaire, des dictateurs, des censeurs et des maîtres de la cavalerie, jusqu'à l'an 754 de la fondation de Rome. Médailles consulaires (uum.), se dit Des médailles frappées vers le temps de Marius, de Sylla, de Jules César, et surtont du triumvirat, pour perpétuer le souvenir de quelque fait propre à illas-l'enceinte. trer une famille, tels que victoires, triomphes, sacerdoces, consulats, etc. Ces médailles sout ainsi appelées pour être distinguées des médailles impériales. On les appelle aussi, et avec plus de raison, Médailles de familles romaines. || Consulaire. s. m. (moy. åge) Il s'est dit Des lieutenants impériaux qui administraient les provinces sous l'autorité du vicaire diocésain. Les correcteurs et les présidents gouvernaient des provinces moins importantes que celles qui avaient à leur

tête un consulaire.

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CONTAUR. s. m. (marine) Pièce de bois placée dans une galère au-dessus de

CONTE. s. m. (anc. T. milit.) Comte
CONTEMNEMENT. s. m. (V. lang.)
Mépris; dégoût.

*CONTENTIEUX. s. m. Comité du contentieux de la liste civile (législ.), Comité établi par décret du 7 avril 18c6 près de l'intendant général de la maison impériale, pour donner son avis sur les affaires contentieuses.

CONTENTIO. n. pr. f. (myth. rom.) Fille de l'Erebe et de la Nuit, et la même que l'Éris des Grecs. Voy. ÉRIS.

CONTENTOR. s. m. (auc. prat.) Droit de registre qui appartenait aux audienciers et controleurs des chancelleries. CONTEOR ou CONTEUR. s. m. (anc. cout. de Normandie) Avocat ou procureur établi pour narrer aux juges les faits d'une cause. Conteor, Nom que l'on donnait, au 15° siècle, à une espèce de jongleur.

CONTERIE. s. f. (comm.) Grosse verroterie de Venise.

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CONTO. s. m. (métrol.) Il se dit, en Portugal, d'Une somme de 1,000 réis. Le conto ou conto de reis vaut fr., 601,71.

CONTOBARDITE ou CONTOBABDITE. s. m. (hist, eccl.) Nom sous lequel on désigna, au 6o siecle, ceux des disciples de Sévère d'Antioche et de Théodose, qui rejetèrent un livre composé par ce dernier sur la Trinité. On dit aussi Cancaubardite. Voy. ce mot. CONTONDRE. v. a. (didact.) Produire des contusions.

*CONTUS, USE. part.
CONTOPÆCTES. s. m. pl. (bist. anc.)
Espèce de bateleurs ou de bâtonistes de
Rome, dont parle Solin.

CONTORÈSE. s. m. (hist. relig.) Nom sous lequel on désignait des sectaires albigeois.

CONTORSILE. adj. des 2 g. (bot.) Il se dit D'une feuille ou D'une foliole dont le pétiole est susceptible de torsion.

CONTOURNABLE. adj. des 2 g. Qui peut se tourner. Montaigne a dit : Une ame contournable en soi-même, Une âme qui peut faire retour sur soi, se reufermer en elle-même.

CONTOURNEMENT. s. m. Action de contourner; forme d'une chose contournée.

*CONTOURNER. v. a. (arts du dessin) Donner à une figure, à un ouvrage, une attitude, une position forcée et maladroite.

*CONTOURNÉ, ÉE. part. (blason) Il se dit D'un animal, D'une partie d'animal, D'une pièce qui regarde le côté

CONTESSA (géogr.). Nom d'un golfe
de l'Archipel. Voy. ORPHANO.
CONTESTABLEMENT. adv. D'une
maniere contestable.
CONTESTAIN, AINE. adj. et s. (géo-gauche de l'écu.
gr. auc.) Nom d'un peuple de l'Espague
tarraconaise, an sud des Édétains.

*CONTESTER. v. a. et n. Contester

plus amplement (anc. prat.), Procéder en
vertu d'un jugement qui a réglé certains
chefs, et qui a ordonné sur quelques
autres une plus ample instruction.

CONTESTÉ, ÉE. part. Cause non con-
testée (prat.), Cause que l'on peut faire
renvoyer, et sur laquelle il n'y a point
eu de règlement, ui de plaidoirie.

CONTHUY. s. m. (comm. or.) Sorte d'étoffe qui se fabrique à CP, et à Brousse. CONTI (géogr.). Bourg de France, daus le département de la Somme. Conti était CONTEMNER. v. a. (V. lang.) Mé-antrefois une principauté qui faisait le titre

priser.

CONTEMNÉ, ÉE. part.
CONTEMNEUR. s. m. (V. lang.) Con-

tempteur.

CONTEMP. s. m. (V. lang.) Mépris.
Indignation.
CONTEMPÉRER. v. a. Modérer. Mot
de Rabelais.

CONTEMPÉRÉ, Éɛ. part. CONSULARITÉ. s. f. (hist. rom.) Di- CONTEMPLATIF, IVE. adj. École gnité des consuls honoraires sous les em-contemplative ou mystique (phil.), se dit pereurs. Ceux qui obtenaient le titre de particulierement d'Une école de philoconsul, sans en exercer les fonctions, sophie qui se forma au 12o siecle, comme avaient la consularité et non le consulat. une réaction contre les abus de la dia*CONSULAT. s. m. (hist.) Dignité lectique scolastique. Les fondateurs de

CONTOURNIATE (numism.). Voy. CONTORNIATE au Dict.

CONTRA. s. m. ( anc. musique) Il se disait pour Haute-contre. Contra (2001.), Étourneau du Bengale. || Contra (bot.), Espèce d'armoise.

CONTRABOUT. s. m. (ane. jurispr.) Héritage appartenant à un homme qui prend à cens ou à rente, et affecté par celui-ci pour sûreté plus graude de la rente ou du cens.

CONTRACT. s. m. Ancienne orthographe du mot Contrat.

CONTRACTATION. s. f. (anc. législ. espagn.) Tribunal tenant ses séances à Cadix, pour les affaires et le comdistinctif d'une des branches de la mai-merce des Indes orientales. son de Bourbon.

CONTIENNEMENT. s. m. (V. lang.)¡
Contenance; capacité.
CONTIGNATION. s. f. (technol.) As-
semblage de pièces de bois destinées à
porter un fardeau.

*CONTRACTÉ, ÉE. adj. (minér.) 11 se dit D'un dodecaèdre dans lequel les bases des pentagones extrêmes éprouvent une sorte de contraction, par suite de l'inclinaison des faces laterales.

CONTRACTIF, IVE. adj. (méd.) Qui détermine une contraction, un resserre

*CONTINENT. s. m. (hist. relig.)
Membre d'une ancienne secte chrétiennement.
qui faisait une loi de la continence absolue
et condamnait le mariage. On appelle
aussi les continents, Eucratites.
CONTINENT, ENTE. adj. Attenant,
voisin. Mot de Montaigue.
*CONTINGENCE. s. f. Ligne de con-

*CONTRACTION. s. f. Montaigne a employé ce mot dans un sens analogue à celui de Modération. La contraction de mes desirs et desseings. CONTRACTUELLEMENT.adv. (prat.)

Par contrat.

*CONTRADICTION. s. f. Principe | composant une expédition maritime de contradiction (phil.), se dit, dans le avec la condition que si ces objets péleibnitzianisme, de Cette loi de l'intelli- rissent, la somme prêtée ne sera pas gence par laquelle nous jugeous faux tout remboursée, et que s'ils ne périssent pas, ce qui implique à la fois affirmation et le préteur recevra, non-seulement la négation. Voy. RAISON SUFFISANTE.|| Eau somme prêtée, mais encore un profit de contradiction (hist. juive), Eau que convenu. Contrat judiciaire, Convention Moïse fit jaillir du rocher d'Oreb, en le formée expressement et par des stipula frappant de sa verge. Contradiction tious positives, soit en présence de la (droit féod.), Déclaration par laquelle un justice, soit au greffe. Contrat de tenaucier censitaire signifiait au seigneur mariage, Convention faite entre les fuqu'il méconnaissait sa directe, et qu'il en- turs époux, en vue de régler les contendait posséder allodialement. ditions de leur union, quant aux biens. CONTRAIDICION. s. f. (V. lang.)|||Acte notarié qui constate ces convenContradiction.

CONTRAIGNANT, ANTE. adj. Gênant. On trouve dans madame de Sévigné, Compagnies contraignantes.

tions. Lien qui umt les époux. | Contrat simulé, Contrat qui déguise un acte que l'on veut cacher, ou même un acte illicite; par exemple, une donation excé*CONTRAIRE. adj. des 2g. Défenses au dant la portion disponible. Contrat contraire (prat.), Reserve que l'on fait unilatéral, Contrat dans lequel une des d'alléguer en temps et lieu des raisons con- parties est obligée envers l'autre, sans traires aux prétentions d'une autre per-que, de la part de celle-ci, il y ait un sonne. | Mouvement contraire (musique). engagement quelconque. || Pour les autres Voy. MOUVEMENT.|| Vent contraire (ma- espèces de contrats, Foy, les mots ALEA rine), Celui qui oblige à orienter les voi-TOIRE, BILATERAL, COMMUTATIF, etc.||| les au plus près, et à courir des bordées Contrat (jeux), Fiche carrée, qui vaut pour approcher le plus possible du point dix fiches ordinaires. qu'on veut atteindre.

CONTRAITIER. v. a. (V. lang.) Obvier; s'opposer. | Disputer. CONTRACTIE, Éɛ. part.

CONTRALIER on CONTRALOYER. v. a. (V. lang.) Contrarier; chagriner. || Insulter.

CONTRATÉNORE ou CONTRATÉNOR. s. m. (musique) Il se dit quelquefois pour Haute-contre.

CONTRAULT. s. m. (V. lang.) Con

trat.

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*CONTRERANDE. s. f. Contrebande de guerre (droit marit.), L'action par laquelle, en temps de guerre, un navire neutre introduit ou tente d'introduire dans le territoire de l'une des puissances belligerantes, des objets qui peuvent servir à des opérations hostiles,

CONTREBANDÉ, ÉE. adj. (blason) Il se dit D'un écu où les bandes sont opposées les unes aux autres. CONTREBARRÉ, ÉE. adj. (blason) Il se dit D un écu où les barres sont opposées les unes aux autres.

CONTRE-BASSISTE. s. m. (musique) Musicien qui joue de la contre-basse. CONTRE-BASSON. s. m. (musique) Instrument à veut qui donne l'octave basse du basson. || Musicien qui joue de cet instrument.

CONTRE-BIAIS (À). loc. adv. À contre-sens.

CONTRE-BISEAU. s. m. (technol. ) Terme qu'emploient les facteurs d'orgues pour désigner un morceau de bois garni de métal, qui est placé au bas d'un tuyau pour le fermer hermétiquement. CONTRE-BITTES. s. f. pl. (marine) Courbes appuyant en arcs-boutants les montants des bittes sur l'avant.

CONTRE-BORD (À). loc. adv. (ma| rine) Il se dit de la position de deux bàtiments qui vont à l'encontre l'un de l'autre. Ces deux batiments courent à contre-bord.

CONTRAYER VA. s. m. (bot.) Plante d'Amérique employée en médecine comCONTRALIE OU CONTRALOYÉ, ÉE. part,me alexipharmaque. CONTRE-BRASSER. v. a. (marine) *CONTRARIÉ, ÉE. part. Navire con- CONTRE. prep. Courir à contre (ma- Mettre le vent sur les voiles, en chantrarié par la marée, par le vent (marine), rine), se dit de la marche de deux bâti-geant la position des vergues, afin de dise dit d'Un navire qui a la marée ou le ments quand ils tiennent une route op- minuer ou d'arrêter entierement la marvent contraire. posée. Ces deux navires courent à contre che d'un navire. Contre-brasser les voiles. *CONTRARIÉTÉ. s. f. (prat.) Alléga-l'un de l'autre. || Contre. s. m. (jeux) CONTRE-BRASSÉ, ÉE. part. tion de faits contraires sur lesquels on CONTRE-BRETÊCHE. s. f. (blas. ) donne un appointement, dit de contrariété, Rangée de créneaux de différent émail pour permettre aux parties de faire sur une mème fasce ou bande. preuve, chacune de son côté. | Contra CONTRE-BRETÊCHÉ, ÉF. adj. (blas.) riété d'arrets jurispr.), Opposition entre Il se dit D'un écusson, D'une piece où deux décisions rendues en dernier restrouvent des contre-bretèches. sort, entre les mêmes parties, concerCONTRE-BRODE. s. m. (comm.) nant le même fait, et fondées sur les Sorte d'étoffe blanche et noire. mèmes moyens.

CONTRASTANT. adj. m. (minér.) Il se dit D'un cristal en forme de rhomboïde aigu, dans lequel on observe, reJativement au noyau, une inversion l'angle qui se rapporte à un rhomboïde beaucoup plus obtus. Carbonate de

chaux contrastant.

*CONTRASTER. v. n. Il a été employé par Montaigne dans le sens de Contredire.

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Il se dit, au billard, de L'action d'une
bille qui, ayant été frappée par une autre
bille, revient ensuite frapper celle-ci. C'est
un contre. Faire un contre. || Parer un
contre (escrime), Parer en dégageant.
CONTRÉ, ÉÉ. adj. (V. lang.) Contre-se
fait.

CONTRÉABLE. adj. des 2 g. Selon le
Dict. de Trévoux, il se disait autrefois
pour Contraire.
CONTRE-ABOUT (anc. jurispr.). Voy.
CONTRE-Pan.

CONTRE-APPEL. s. m. (T. milit.)
Moyen de constater si un appel a été ré-
gulièrement fait. || Contre-appel (escrime),
Mouvement opposé à l'appel de l'adver-
saire.

CONTRE-APPLÉGEMENT. s. m. (anc. jurispr.) Opposition formée aux applegements. || Opposition à la complainte de celui qui voulait recouvrer la possession d'un héritage.

CONTRE-APPLÉGER. v. n. (anc. jurispr.) S'opposer à la complainte de celui qui veut rentrer dans son héritage. CONTRE-APPLÉGÉ. part.

CONTRE-ARC. s. m. (marine) Partie de la quille d'un navire située sous les pieds de la màture.

CONTRE-ATTAQUE. s. f. (art milit.) Travaux que des assiégés exécutent en opposition aux tranchées ou lignes d'attaque de l'assiégeant.

CONTRA-STIMULUS. s. m. (méd.) État contraire à l'état de stimulation, d'excitation. Doctrine du contra-stimulus. *CONTRAT. s. m. Contrat nommé (anc. jurispr.), Contrat auquel le droit civil avait conféré ou confirmé un nom particulier, et qui produisait une action du même nom que le contrat d'où elle descendait telle était, par exemple, l'Actio venditi locati. Contrat innommé, se disait de Ceux qui n'avaient point de noms particuliers, et qui, de simples conventions qu'ils étaient d'abord, devenaient contrats par l'accomplissement de la convention de la part de l'une des par- CONTRE-AUGMENT. s. m. (anc. ties. On avait, pour l'exécution de ces jurispr.) Gain uuptial et de survie qui contrats, l'Actio in factum utilis præ-consistait, pour le mari, à retenir une scriptis verbis. Contrat pur et simple partie de la dot de sa femme prédécédée. (jurispr.), Celui qui n'est ni condi- CONTRE-AVEU. s. m. (auc. cout.) tionnel, ni à terme, ni aléatoire. Opposition du defendeur qui soutenait Contrat de bienfaisance, Celui dans lequel l'une des parties procure à l'autre un avantage purement gratuit. Contrat à la grosse, Prêt fait sur des objets

CONTRE-CANIVEAU. s. m. (construct.) Pavé placé à côté d'un caniveau,, et sur la même ligne.

CONTRE-CAPION. s. m. (anc. T. de
marine) Pièce de bois qui sert de dou-
blage au capion de proue ou au capion
de poupe.

CONTRE-CARÈNE. s. f. (anc. T. de
marine) Pièce opposée à la carèue dans la
construction d'une galere.
CONTRE-CARRE. s. f. (V. lang.) Op-
position; résistance,

CONTRE-CENS (anc. jurispr.). Voy.
CONTRE-PAN.

CONTRE CHANGEMENT. s. m.
(manége) Manoeuvre du cavalier qui dé-
crit une véritable équerre, à l'angle de
laquelle le cheval change de côté.
CONTRE-CHANGER. v. a. Échanger.
Mot de Montaigne.

CONTRE-CHANGÉ, ÉE. part.
CONTRE-CHARGE. s. f. (technol.)
Poids que le rubanier ajoute à son mé-
tier.

CONTRE-CHEVRON. s. m. (blas.)
Chevron opposé à un autre chevron de
différent émail.

CONTRE-CHEVRONNÉ, ÉE. adj.
(blas.) Il se dit D'un écu où les chevrons
sont opposés les uns aux autres.
CONTRE-CIVADIÈRE. s. f. (anc. ma-
que des meubles revendiqués lui appar-rine) Voile qu'on hissait sur le bout de-
tenaient. On appelait Aveu, daus certai- hors du beaupré.
nes contumes, Une espèce de revendica-
tion de meubles.

CONTRE-COMPONÉ, ÉE. adj. (blas.)
Il se dit D'une bordure dont les compons

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CONTRE-DATÉ, Éɛ. part. CONTRE-DÉCLARATION. s. f. Déclaration contr. ire à une déclaration précédente.

CONTRE-DÉGAGEMENT. s. m. (escrime) Action de dégager, en même temps que l'adversaire dégage, de manière que les épées soient toujours dans la mênie position. Contre du contre-dégagement, se dit de L'action de dégager deux fois de suite, pour détruire un contre-dégagement. CONTRE-DÉSAGER. v. a. et u. (escrime) Dégager en même temps que son adversaire.

CONTRE-DÉGAGÉ, Éɛ. part.

CONTRE-DIGUE. s. f. (P. et Ch.) Il se dit quelquefois d'Une digue qui en renforce une autre; d'Un ouvrage destiné à garantir une digue.

CONTRE-ÉCAILLE. s. f. (technol.) Il se dit de L'envers, Du dessous des écailles. CONTRE-ÉCART. s. m. (blas.) Partie d'un écu contre-écartelé. CONTRE-ÉCARTELER. v. a. (blas.) Diviser un quartier de l'écu en quatre quartiers.

CONTRE-ÉCARTELÉ, ÉE. part. CONTRE-ÉCARTELLEMENT. s. m. (blas.) Action de contre-écarteler; état d'un écu contre-écartelé.

CONTRE-ÉDIT. s. m. (hist.) Second édit rendu pour annuler les effets d'un édit précédent.

CONTRE-EMAIL s. m. (technol.) Émail placé sur le côté concave d'un ca

dran.

CONTRE ÉMAILLER. v. a. (technol.) Émailler le côté concave d'un cadran. CONTRE-EMAILLÉ, Éɛ. part.

CONTRE-EMPLOI. s. m. (anc. prat.) Déclaration par laquelle un intimé devant le parlement de Flandre attestait que les écrits produits, de sa part, devaut le premier juge, motivaient suffisamment sa defense.

CONTRE ÉPAULETTE. s. f. (cost. milit.) Corps d'épaulette dépourvu de frange. Dans l'armée française, les chefs de bataillon et d'escadrou, les majors, les lieutenants et les sous lieutenants portent une épaulette et une contre-epaulette.

CONTRE-ESCARPE (archit. milit.).
Voy. CoNTRESCARPE au Dict.
CONTRE-ESCARPER (archit. milit.).
Voy. CONTRESCARPER au Compl.
CONTRE-ESTAMPE (technol.). Voy.
CONTRE-MOULE.

CONTRE-ÉTAMBOT. s. m. (marine) Piece courbe qui lie l'étambot à la quille d'un vaisseau.

CONTRE-ÉTRAVE. s. f. (marine) Renfort intérieur formé de pièces de bois courbes servant à lier l'étrave à la quille.

CONTRE-EXTENSION. s. f. (chirurg.) Extension en sens inverse d'une autre.

CONTRE-FACE (blas.). Voy. CONTRE

FASCE.

CONTREFACÉ (blas.). Voy. CONTRE

FASCÉ.

CONTREFAITURE. s. f. (V. lang.) Déguisement.

CONTRE-FANON. s. m. (anc. T. de marine) Il se dit Des cordes amarrées au milieu de la vergue du côté opposé à la bouline, pour carguer un coté de la voile.

CONTRE-FASCE. s. f. (blas.) Fasce opposée à une autre.

CONTRE-FASCÉ, ÉE. adj. (blas.) Il se dit D'un écu dans lequel les fasces sont opposées les unes aux autres. CONTREFENDIS. s. m. (technol.)

CONTRE-GOUVERNEMENT. s. m. [ D'un filet composé de plusieurs tissus de
mailles qui retombent l'un sur l'autre.
CONTRE-MANCHÉ, ÉE. adj. (blas.)
Il se dit D'un écu à pointes opposées.

(polit.) Influence occulte d'une faction
organisée pour paralyser l'action du gou-
vernement légal.

CONTRE-HARMONIQUE. adj. des 2 g. Qui est opposé à l'harmonie, aux rapports naturels. Proportion contreharmonique (géom.), se dit Des rapports qui existent entre trois nombres, quand la différence du premier et du second est à la différence du second et du troisième, Une des divisions d'un bloc d'ardoise. comme le troisième est au premier. Les CONTRE-FENÈTRE. s. f. (con- nombres 3, 5 et 6 sont en proportion struct.) Double clôture d'une fenêtre. contre-harmonique. 5 moins 3 (ou 2) est à CONTRE-FENTE ou CONTRE-FIS-6 moins 5 (ou i), comme 6 est à 3. SURE. s. f. (chirurg.) Fente à la partie qui est opposée à celle où l'on a reçu un

coup.

CONTRE-FICHE. s. f. (construct.) Pièce de bois inclinée, qui soutient un

mur.

CONTREFISION. s. f. (littér.) Selon quelques grammairiens modernes, Figure de rhétorique par laquelle on, affecte d'avoir confiance en une personne ou en une chose, tandis que l'on a réellement Tintention d'inspirer pour elle de l'éloiguement et de la méfiance.

CONTRE-HAUT (EN). locut. adv. (construct.) En dessus d'un objet; de

bas en haut.

CONTRE-HERMINE. s. f. (blason) Hermine peinte en sens contraire, les mouchetures étant d'argent, et le fond de sable. Mignon porte de contre-hermine.

CONTRE-HERMINÉ, ÉE. adj. (blas.) Il se dit D'un écu, D'un champ de contrehermine.

CONTRE-HEURTOIR. s. m. (technol.) Fer sur lequel frappe le heurtoir. CONTRE-FLAMBANT, ANTE. adj. CONTRE-HILOIRE. s. f. (marine) (blas.) Il se dit De pieces opposées, on-Il se dit de Bordages de chêne, entaillés dées et aiguisées en forme de flammes. de l'excédant de leur épaisseur, sur les D'argent à un baton de gueules flambant baux, près des hiloires, de chaque côté et contre-flambant de dix pièces de des écoutilles.

même.

CONTRE-FLEURI, IE, on CONTREFLEURONNÉ, ÉE. adj. (blas.) Il se dit D'un écu dont les fleurons alternent de la couleur au métal.

CONTRE INDIQUER. v. a. (méd.)
Faire, donner une contre-indication.

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CONTREMAND. s. m. (V. lang.) Exception. Délai. | Défense. Contremand (anc. prat.), Excuse proposée pour faire différer ou remettre une assignation.

CONTREMANDEMENT. s. m. Or

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dre contraire à un premier ordre donné. à une autre pente. Contre-pente (P. et
Action de contremander quelque chose.Ch.), se dit d'Une inégalité de terrain,
CONTRE- MANOEUVRE. s. f. (art qui empêche les eaux de s'écouler, soit
dans un aqueduc, soit dans un canal.
milit.) Changement subit de disposition
CONTRE-PERCER. v. a. (technol. )
sur le terrain, un jour d'action.
Percer dans un sens contraire.
CONTRE-PERCÉ, Éɛ. part.
CONTRE-PETTER. v. a, et n. Il se
disait autrefois pour Contrefaire. Faire
une contre-petterie.

CONTRE-MARC. s. m. (technol. ) Trait que le charpentier trace sur chaque bois achevé, pour le reconnaître.

*CONTRE-MARCHE. s. f. (technol.) Levier interposé entre les marches d'un métier à tisser.

CONTRE - MARCHER. v. n. (art
milit.) Faire une contre-marche.

CONTRE-MARCHÉ. part.
CONTRE-MARÉE. s. f. (marine) Re-
mous qui se fait sentir de chaque côté du
rivage dans un bras de mer étroit. La
contre-marée est en opposition avec la
marée montante ou descendante, dont
l'effet est plus seusible au milieu.

*CONTRE-MARQUE. s. f. (num.)
Marque ajoutée par l'autorité publique à
une médaille, longtemps après sa fabri-
cation, pour indiquer le changement de
prix. | Contre-marque ( manége), se dit
d'Une fausse marque que le maquignon
fait lui-même aux dents d'un cheval qui
ne marque plus, pour faire croire que
l'animal n'a que six ans.

CONTRE-MOT. s. m. (art milit.)
Mot que l'on échange contre le mot
d'ordre.

CONTRE-MOULE. s. m. (technol.)
Moule qui enveloppe un autre moule.

CONTRE-INDIQUÉ, ÉE. part. CONTRE-ISSANT, ANTE. adj. (blas.) Il se dit D'animaux issants et adossés. CONTRE-FORCES. s. f. pl. Forces CONTRE-JAN. s. m. ( jeux ) Il s'emopposées. Mot de Rabelais. ploie au trictrac pour désigner L'action CONTRE-FORGER. v. a. (technol.) | de battre à faux. On dit aussi Jan qui ne Dresser une pièce de fer en la frappant peut. || Contre-jan des deux tables, Coup alternativement sur le plat et sur le champ. par lequel un joueur qui n'a que deux CONTRE-FORGE, ÉE. part. dames abattues, bat à faux les deux CONTRE-FOSSÉ. s. in. (archit. milit.) coins. || Contre-jan de Méséas, Coup par Avant-fossé d'une forteresse. lequel celui qui n'a que deux dames CONTRE-FOULEMENT. s. m. (hy-abattues, avec lesquelles il a pris son coin, draul.) Mouvement des eaux qui remon- amène un ou deux as, dont il bat à faux tent dans un tuyau. le coin garni de son adversaire. CONTRE-FRASAGE. s. m. (technol.) CONTRE-JAUGER. v. a. (technol.) Action de contre-fraser. Comparer une mortaise avec un tenon. CONTRE-JAUGÉ, Éɛ. part. CONTREPALÉ, ÉE. adj. (blas.) Il CONTRE-JET. s. m. (technol. ) En-¦ se dit D'un écu où les pals sont opposés droit d'une pièce d'étain qui a été recou-les uns aux autres. vert par les tenailles à paillonner.

CONTRE-FRASE. s. f. (technol. ) Troisième façon donnée à la pâte du pain.

CONTRE-FRASER. v. a. (technol.) Donner le dernier tour à la pâte du pain.

CONTRE-FRASE, Éɛ. part. CONTRE-FRUIT. s. m. (construct.) Addition latérale faite à un mur. CONTRE-GAGE. s. m. (anc. jurispr.) Ce que l'on donnait à un créancier pour sûreté de sa créance, ou à un seigneur pour sûreté de ses droits.|| Droit en vertu duquel un seigneur pouvait saisir, par représailles, les biens d'un autre seigneur ou des vassaux de celui-ci.

CONTRE-GAGER. v. a. (jurispr.) Prendre des sûretés de quelqu'un avant de s'engager avec lui et de lui accorder ce qu'il demande. Un supérieur trouve mauvais que son inférieur prétende le contre-gager.

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CONTRE-LATTOIR. s. m. (technol.)
Outil dont le couvreur se sert pour soute-NER. v. a. (anc. jurispr.) Assurer par
nir les lattes dans lesquelles il enfouce un contre-pan.
des clous.

*CONTRE-LETTRE. s. f. Contre-lettre en fait de contrat de mariage (jurispr.), Changement apporté à un contrat de mariage, par un acte qui est dans la mème forme et signé des mêmes personnes que celui-ci.

CONTRE-LIGUE. s. f. (hist.) Il se dit d'Une ligue opposée à une autre ligue. CONTRE-GAGE, Éɛ. part. CONTRE-LORGNER. v. a. et n. Lor*CONTRE-GARDE. s. m. (anc. ad-guer quelqu'un par qui l'on est lorgné. min.) Officier de la monnaie préposé pour Mot forgé par Regnard. recevoir les matières destinées à la fonte.

CONTRE-GARDER. v. a. Garder avec soin. Se contre-garder. v. pron. Se tenir sur ses gardes.

CONTRE GARDÉ, FE. part. (fortif.) Qui est couvert de contre-gardes.

CONTRE-LORGNÉ, ÉE. part.
CONTRE - MAILLE. s. f. (technol.)
Maille d'un tramail qui est opposée à
d'autres mailles.

CONTRE-MAILLER. v. a. (technol.)
Doubler les mailles d'un filet de pèche.
CONTRE-MAILLÉ, ÉE. part. Il se dit

CONTRE-PANÉ Ou Contre-PANNÉ, ÉE. part. Rente contre-panée.

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CONTRE-PETTÉ, ÉE. part.

CONTRE-PETTERIE. s. f. Il se disait autrefois d'Une figure burlesque de mots, qui consiste à remplacer la syllabe initiale d'un mot par celle du mot suivant, et réciproquement. La tête coupée, la coupe tétée, forme une contre-petterie. CONTRE-PILASTRE. s. m. (archit.) Pilastre placé vis-à-vis ́d'un autre.

CONTREPIPER. v. a. Tromper. Mot de Montaigne. Ils se soignent seulement de contrepiper leur fantaisie.

CONTREPIPE, Éɛ. part. CONTRE-FLANCHE. s. f. (techno!.) Deuxieme planche qui, étant gravée sur le même dessin que la première, porte le mordant coloré sur les endroits que celle-ci n'a pas touchés.

CONTREPLEGE. s. m. (V. lang.) Seconde caution. | Second juge. || Contreplege ou contrepleige (auc. jurispr.), Certificateur d'une caution.

CONTREPLÉGER ou CONTREPLEIGER. v. a. (anc. jurispr.) Certifier une caution.

CONTREPLÉGÉ ou Contrepleigé, ée.

part.

*CONTRE-POIDS. s. m. (manège) Il se dit de L'aplomb du cavalier sur sa selle. CONTRE-POINÇON. s. m. (technol.) Poin on qui sert à contre-percer. || Tige d'acier présentant le creux d'une lettre. CONTRE-POINÇONNER. v. a. (technol.) Eufoncer le contre-poinçon dans la pièce qu'on veut marquer.

CONTRE-POINCONNÉ, ÉE. part. CONTRE-POINCT (À). loc. adv. Expression de Rabelais. Au contraire, au rebours.

CONTRE-POINCTÉ, ÉE. adj. Mot. de Rabelais. Piqué comme une courtepointe.

*CONTRE-POINT. s. m. (marine) Bout de ralingue ajouté aux points des voiles sur la ralingue même, pour la renforcer.

CONTRE-POINTE. s. f. (escrime) CONTRE-PANNETON. s. m.(technol.) Il s'est dit primitivement de La partie Platine évidée servant à recevoir les pan- tranchante du bout du dos de la lame d'un netons d'une espagnolette. sabre. Il s'emploie pour signifier Le CONTRE-PAS. s. m. (art milit.) Demi-maniement du sabre, partie en hachant, pas qui, dans la marche cadencée d'une partie en pointant. Apprendre la contretroupe, sert à reprendre le pas perdu. pointe. || Contre-pointe (écon. dom.), CONTRE-PASSANT, ANTE. adj. Couverture piquée. Voy. COURTE-POINTE (blas.) Il se dit De deux animaux super- au Dict. posés, dont l'un passe d'un côté et l'autre de l'autre.

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contre-point. Voy. CONTRA-PUNTISTE, qui | Mouvement d'épée, opposé à une riest plus usité.

CONTREPOISER. v. a. Contre-peser; balancer; comparer. On le trouve dans Montaigne.

poste.

CONTRE-RIVURE. s. f. (technol.) Petite plaque de fer que l'on met entre le bois et une rivure.

CONTRE-ROLE. s. m. (V. lang.) Con

CONTREPOISÉ, Éɛ. part.
CONTRE-PORTER. v. a. Ancien mot trôle.
qui signifiait, Colporter.

CONTRE-PORTÉ, Éɛ. part.
CONTRE-PORTEUR. s. m. Ancien

CONTRE-ROLEUR ou CONTRE-
ROLLEUR. s. m. (V. lang.) Contrôleur.
CONTRE-ROLLER. v. a. Contrôler;
mot qui signifiait, Marchand colporteur. examiner. | Diriger. On lit dans Mon-
CONTRE-POSER. v. a. Mal poser.taigne, Contre-roller l'éducation de ses
Contre-poser (comm.), Porter inexacte- enfants.
ment un article sur un livre de commerce.
CONTRE-POSÉ, Éɛ. part. et adj. (blas.)
Posé dans un sens différent.

CONTRE-POSEUR. s. m. (technol. ) Celui qui aide le maçon à poser les pierres.

CONTRE-POSITION. s. f. Action de

contre-poser.

CONTRE POTENCE. s. f. (horlog.) Une des pieces d'une montre ou d'une pendule.

CONTRE-POTENCÉ, ÉE. adj. (blason) Il se dit D'un écu où les potences sont opposées les unes aux autres.

CONTRE-POUCE. s. m. (technol. ) Pièce de métier à bas.

CONTRE-PROFILER. v. a. (technol.) Entailler une pièce de bois de manière que les moulures, qui sont en relief sur une autre pièce, entrent exactement dans les creux de celle-ci.

CONTRE-PROFILÉ, ÉE. part. CONTRE-PROJET. s. m. Projet formé pour en faire échouer un autre. || Projet opposé à un autre projet.

CONTRE-PROMESSE. s. f. (jurispr.) Déclaration par laquelle celui au profit duqquet une promesse est faite, confesse que cette promesse est simulée, et qu'il ne prétend point s'en servir.

CONTRE-PROPOS. s. m. Réponse à

un propos.

CONTRE PROPOSITION. s. f. Il se dit d'Une proposition opposée à une

autre.

CONTRE-QUEUE. s. f. (anc. T. milit.) Ouvrage à cornes ou à couronne, dont la science de l'ingénieur ne fait plus usage. On disait aussi Contre-queue d'aronde. CONTRE-QUILLE. s. f. (marine) Pièce de bois ajoutée intérieurement á la quille dans toute sa longueur; c'est sur la contre-quille que sont faites les entailles dans lesquelles entrent les talons des varangues.

à

CONTRE-ROLLÉ, ÉE. part.

CONTRE-RONDE. s. f. ( art milit.) Ronde faite dans une place de guerre, à la suite ou dans le sens opposé d'une première ronde.

CONTRE-ROULEUR et CONTRE

ROOLEUR (V. lang.). Voy. CONTRE-RO

LEUR.

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CONTRE-VERGE. s. f. (technol.) Ins trument du métier des étoffes de soie. CONTRE-STIMULANT. adj. et s. m. CONTRE-VISITE. s. f. (prat.) Se(méd.) Il se dit d'Un médicament qui conde visite de lieux à laquelle une parralentit l'action vitale. tie fait procéder, quand elle prétend que CONTRE STIMULISME. s. m. (méd.) | la première visite faite à la requète de sa Sys'ème dans lequel on traite les maladies partie adverse est nulle. || Contre-visite par des moyens réputés propres à ralen- |(T. milit.), Visite iterative à laquelle on tir l'action vitale. soumet des malades ou des conscrits. CONTRE-VOILE. s. f. (marine) Il est synonyme de Fausse voile.|| Contre-voile Voy.d'étai, Voile gréée entre la voile d'étai de hune et celle de perroquet. On l'appelle aussi, Fausse voile d'etai.

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CONTRE-TAILLE. s. f. (gravure) Il se
dit Des tailles qui croisent les premières
tailles d'une gravure.

CONTRE-TAILLER. v. a. (gravure)
Couvrir de contre-tailles.

CONTRE-TAILLÉ, ÉE. part.
*CONTRE-TEMPS. s. m. (escrime) Il
se dit Du mouvement des deux adversaires
quand ils s'allongent en même temps.
Il se dit aussi de La méprise de l'un des
combattants qui saisit un temps faux
qu'on lui présente à dessein. || Contre-
temps (manège), se dit Du passage subit

et inattendu de l'action à l'inaction.

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*CONTRIBUTION. s. f. (prat.) ParCONTRE-TENANT. s. m. (hist.) Dans tage proportiounel du prix des biens SANGLON. s. m. (manège) Petite cour-les tournois chevaleresques, Champion d'une personne, entre tous ses créanciers, roie clouée à la selle pour attacher les qui tenait contre un autre champion. lorsque ces biens ne suffisent point au sangles. puyer derrière l'ouvrage avec le marteau CONTRE-TENIR. v. a. (technol.) Ap-payement intégral de toutes les créances. Ouvrir une contribution. Procès-verbal ou le maillet, pendant qu'un autre oude contribution. || Contribution aux detvrier frappe par-devant. tes d'un défunt, Répartition de la masse des dettes d'un défunt entre ses héritiers, chacun d'eux en supporte la afin de sa part dans la succession. que portion qui est à sa charge, au prorata

CONTRESCARPER. v. a. (art milit.)
Munir, garnir d'une contrescarpe.

CONTRESCARPÉ, Éɛ. part.
*CONTRE-SCEL. s. m. (prat.) Sceau
qu'un juge apposait sur des effets déjà
CONTRE-TENU, Uɛ. part.
scellés par un autre juge, lorsque plus. f. Il s'est dit autrefois pour Opposition,
CONTRE-TÊTE on CONTRE-TESTE.
daient avoir droit d'en faire inventaire. et les comtes faisaient contre-teste à
sieurs juridictions différentes préten- | résistance. On lit dans Pasquier: Les ducs
CONTRE-SEMPLER. v. a. (technol.) nos rois.
Transporter un dessin d'un semple dans

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CONTRER. v. n. (jeux ) Il se dit, certains jeux de cartes, pour, Annoncer CONTRE-SIGNEUR. s. m. Mot forgé que l'on tient contre celui qui a le pre-par Voltaire pour désigner celui qui conmier déclaré qu'il jouait. tre-signe. Contre-signé par M. de Praslin CONTRÉ. part. ou quelqu'autre contre-signeur. Voy. CONTRE-SIGNATAIRE.

CONTRE-RAMPANT, ANTE. adj. (blason) Il se dit D'animaux rampant face à face.

CONTRE-REGARDER. v. a. et n. (neol.) Regarder du côté opposé.

CONTRE-REGARDÉ, Ég. part. CONTRE-REMONTRANT.s.m. (hist. relig.) Il s'est dit, au 17° siècle, de Certains sectaires de Hollande opposés aux remontrants. Voy. REMONTRANT.

CONTRE-RETABLE. s. m. (archit.) Fond de l'autel contre lequel le taber. nacle est adossé.

CONTRE - RÉVOLUTIONNAIREMENT. adv. (polit.) D'une manière contre-révolutionnaire.

CONTRE-REVOLUTIONNER. v. a. (polit.) Opérer une contre-révolution. CONTRE-RÉVOLUTIONNÉ, ÉE. part. CONTRE-RIPOSTE. s. f. (escrime

CONTRE-SOL. s. m. (agricult.) Sorte d'abri contre le soleil.

CONTRE-SOMMATION. s. f. (prat.)
Acte par lequel une tierce personne ap-
pelée en garantie, en appelle elle-même
une quatrième pour se faire garantir à
son tour.

CONTRE-SOMMER. v. a. (prat.) Dé-
noncer à son propre garant une demande
en garantie formée par un acquéreur.
Un garant contre-somme à son vendeur
toutes les poursuites dirigées contre lui.
CONTRE-SOMMÉ, Éɛ. part.
CONTRE-SOMMIER. s. m. (technol.)
Peau dont le parcheminier couvre le
sommier sur lequel il rature les peaux.

CONTRE-SORTIE. s. f. (art milit.)
Opposition active des assiégeants à une
sortie des assiégés.

CONTRE-TIRER. v. a. (dessiu) Cal

quer.

CONTRE-TIRÉ, Éɛ. part.
bre de la bourdigue servant de décharge
CONTRE-TOUR. s. f. (pèche) Cham-
à la dernière tour, lorsque la pèche est
abondante.

CONTRE-TRANCHÉE. s. f. (art
milit.) Trauchée ouverte par les assiégés
contre les assiégeants.

CONTRE- UNIQUE. adj. des 2 g.
(zool.) Il se dit D'une coquille senestre.
CONTREVAIR. s. m. (blason) Vair
dans lequel le métal est opposé au métal,
et la couleur à la couleur. Dubois portait
de contrevair.

CONTREVAIRÉ, ÉE. adj. ( blason)
Il se dit D'un écu chargé de contrevair.
Brotin porte contrevaire.

CONTREVAL (À). loc. adv. En des-
cendant. Il était opposé à la locution à

contremont.

CONTREVALLER. v. n. (art milit.)
Travailler à une contrevallation.

CONTREVALLÉ, Éɛ. part.
CONTREVANCHE. s. f. (V. lang. )
Revanche; vengeance.

*CONTREVENT. s. m. (P. et Ch.)
Pièce de bois placée obliquement entre
deux fermes d'un pont ou d'une char-
pente, pour l'empêcher de se déformer
dans le seus transversal. Contrevent
(constr.), Pièce du comble d'un bâtiment.
Contrevent (technol.), Parement d'un
creuset de forge.

CONTREVENTER. v. a. (P. et Ch.)
Placer des contrevents. Contreventer

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CONTROBLÉ, ÉE. part. CONTROLAGE. s. m. (admin.) Action de contrôler.

*CONTROLE. s. m. Contrôle des déleurs des déclarations de dépeus prélepens (auc. prat.), Droits que les controvaient pour examiner les taxes.

CONTRÔLEMENT. s. m. (admin.) Action d'exercer un controle.

*CONTRÔLEUR. s. m. Contrôleur gé néral des finances (législ. anc.), Fonctionnaire qui avait, en France, la direction et l'administration générale de toutes les

finances ordinaires et extraordinaires du

royaume. || Contrôleur des guerres, Officier qui était chargé de tenir registre des revues des troupes du roi. | Contrôleur d'hôpital, Qualification qui répondait à peu pres à celle de Directeur.

Controleur général des monnaies de France, Officier chargé de tenir registre de tous les fonds tirés des monnaies par le trésorier général, et de tous les payements faits par celui-ci pour le compte du roi. Controleur contre-garde, Officier dont les fonctions étaient d'enregistrer toutes les matières apportées au change, et de tenir un contrôle exact de toute la dépense qui se faisait dans

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