De l'amour: considéré dans les lois réelles et dans les formes sociales de l'union des sexesChez Cérioux ... Arthus Bertrand, 1806 - 274 pages |
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De l'amour: considéré dans les lois réelles et dans les formes sociales de l ... Etienne Pivert de Senancour Affichage du livre entier - 1806 |
De l'amour, considéré dans les lois réelles et dans les formes sociales de l ... Etienne Pivert de Senancour Affichage du livre entier - 1808 |
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Expressions et termes fréquents
affections aime amour assez avilie beauté besoin bonheur Castration cesse chercher choses Cicéron continence convenances crime d'aimer d'autres délicatesse dépravée dès-lors desirs devoir doit donne ellé enfans Epicure espé esprits essentiellement faiblesse fantaisie femme force funestes goût habitudes Helvétius heureux hommes humaine inconsidérément indis institutions jalousie jamais jouir jouissances juste justice l'adultère l'ame l'amour l'équité l'espèce l'Esprit des Lois l'habitude l'homme l'incertitude l'union laisser Lingam loi de l'homme lois longtems lorsqu'il Lupercales lupté malheureux manière mariage ment misère mœurs Montesquieu morale mouvemens nature naturel néces nécessaire NOTE Nudité pable passions pensée perfidie peuples peut-être Phallus plaisir plaisirs Plotin possession exclusive presque principe prudence puisse Pythagore qu'une Quinte-Curce raison règle reste résultats ridicule rien s'il sage sagesse sait saurait secrète sensations sentimens sentiment sera seront seulement sexe siècles simple société songes sorte souvent Stoïciens sur-tout tems tion trom tromper trouve tude union utile vérité vertu veut volupté vrai vraîment
Fréquemment cités
Page 242 - Elles ont demandé des femmes un degré de retenue et de continence , qu'elles n'exigent point des hommes , parce que la violation de la pudeur suppose dans les femmes un renoncement à toutes les vertus; parce que la femme, en violant les loix du mariage , sort de l'état de sa dépendance naturelle...
Page 243 - ... qui ne sont pas à lui, elle trahit les uns et les autres, elle joint la perfidie à l'infidélité.
Page 246 - Quelque corrompue que cette société fût au dedans et aux yeux de Dieu, il n'y aurait rien au dehors de mieux réglé, de plus civil, de plus juste, de plus pacifique, de plus honnête, de plus généreux...
Page 257 - ... les hommes sauront alors que, s'ils ont des obligations à l'égard des êtres qui ne sont pas encore, elles ne consistent pas à leur donner l'existence , mais le bonheur; elles ont pour objet le bien-être général de l'espèce humaine ou de la société dans laquelle ils vivent, de...
Page 247 - Ëtats où elle n'a point d'entrée, parce que la vraie religion en est bannie, on ne laisse pas de vivre avec autant de paix, de sûreté et de commodité, que si l'on était dans une république de saints.
Page 229 - ... s'il en reçoit ; et l'amour de bienveillance, qui est le sentiment qu'on a pour celui qui par son plaisir ou bonheur nous en donne. Le premier nous fait avoir en vue notre...
Page 243 - Le mari et la femme doivent incontestablement être fidèles à la foi promise; mais l'infidélité de la femme suppose plus de corruption et a des effets plus dangereux que l'infidélité du mari : aussi l'homme at-il été jugé moins sévèrement que la femme. Toutes les nations, éclairées en ce point par l'expérience et par une sorte d'instinct, se sont accordées à croire que le sexe le plus aimable doit encore, pour le bonheur de l'humanité, être le plus vertueux.
Page 266 - Jérôme , le mariage est celui qui devroit le plus être de notre choix, et c'est celui qui l'est le moins. Vous vous engagez et vous ne savez à qui, car vous ne connoissez jamais l'esprit, le naturel, les qualités du sujet avec qui vous faites une alliance si étroite , qu'après votre parole donnée , et lorsqu'il n'est plus temps de la reprendre. Maintenant que ce jeune homme vous recherche, il n'a que des complaisances pour...
Page 257 - Le point principal n'est pas d'avoir du superflu en hommes, mais de rendre ce que nous en avons le moins malheureux qu'il est possible.
Page 243 - La rigidité des devoirs relatifs des deux sexes n'est ni ne peut être la même. Quand la femme se plaint là-dessus de l'injuste inégalité qu'y met l'homme, elle a tort ; cette inégalité n'est point une institution humaine, ou du moins elle n'est point l'ouvrage du préjugé, mais de la raison : c'est à celui des deux que la nature a chargé du dépôt des enfants d'en répondre à l'autre.