pratimaparibhogabhushaṇeshu taraplavāgatapāpanara (9)bhugganasamhṛiteshu tasmai cri[bhagavatīçva- 7](19)rāya vamdhauṇkoshṭhāgāram ktunkoshṭhāgāram ñaraikoshṭhāgara[m 4 ou 5 groupes] (20) striganais sahādita çrīsatyavarmmā || INSCRIPTIONS SANSCRITES DE CAMPA. INSCRIPTIONS SANSCRITES DE CAMPA. TRADUCTION. I. L'érection du Mukhalinga1, qui avait été faite autrefois par Vicitra 2, l'a été par Satyavarman sous le nom de Cri-Satya-Mukhalinga. 3 II. Çri-Satyavarman, qui a pour cuirasse une loyauté inébranlable, ayant répandu en tous lieux la gloire qu'il doit au destin et à sa propre nature, pur par la qualité de bonté qui est en lui et par ses bonnes œuvres, a érigé un sanctuaire du Çrī-Mukhalinga, avec une entrée splendide. 5-11. En l'an 5911 de l'âge dvapara, exempt des souillures de l'âge kali, le dieu Cri-Mukhalinga fut érigé par Çrī-Vicitrasagara. Toutes les choses à son usage, greniers, argent, pierres précieuses, or, kadava3, cruches, aiguières, sceptres d'or, parasols blancs, chasse-mouches, vases d'or et autres, étaient en parfait état. Ensuite, par la faute de l'âge kali qui durait depuis longtemps déjà, les images, les accessoires à l'usage du dieu et les ornements ayant été enlevés par une troupe de méchants mangeurs d'hommes, venus d'un autre pays sur des navires, il 10 devint vide. Pour que la gloire de cette œuvre pie ne s'évanouît pas, même de nos jours, le roi Çri-Satyavarman, pareil à une nouvelle incarnation de Vicitrasagara 11, le septième jour de la quinzaine claire du mois de Madhava 12 a érigé de nouveau, tel qu'il était avant, le vénérable Mukhalinga du Seigneur de Bhagavati 13. III. Resplendissant d'éclat avec son corps qui est d'une beauté étincelante grâce à de magnifiques enduits d'or, avec la beauté sur le lotus de son visage, toute brillante de joyaux, avec des joyaux sur les disques de ses joues, la déesse 1 de Kauṭhāra 1 donne à ses suppliants ce qu'ils désirent. IV. Avec la beauté de ses cheveux d'or rehaussée par l'éclat du bijou qu'elle porte sur la tête, avec ses oreilles qui étincellent et qui pendent sous le poids des joyaux aux rayons splendides, la fortunée Bhagavati qui demeure dans le voisinage de Kauṭhāra et de la mer 2, a brillé dans les trois mondes. V. La sœur de ce roi, lune3 de ceux qui ont pour cuirasse leur héroïsme 1, eut un fils qui fut le roi fortuné nommé Vikrāntavarman, célèbre dans le monde par sa majesté. VI. Ce roi, au moment d'une conjonction du jour lunaire, du signe du zodiaque lunaire et du jour solaire 5, a érigé ce Çri-Mahādevao, en lui donnant un sanctuaire et des richesses. 18-20. A ce Cri-Bhagavatiçvara 7, le roi Satyavarman avait donné le grenier de Vamdhaun, le grenier de Ktun, le grenier de Ñarai... avec des troupes de femmes. VII. Les hommes qui respectent les trésors du maître de la déesse vont se récréer dans le ciel, où ils jouissent du bonheur désiré, avec les troupes des dieux, avec les gardiens du monde. Mais ceux qui les dérobent, ces hommes, les derniers des hommes, tombent en enfer avec leurs ancêtres. N° 3. Ease C. 8 dra[m]adairādraṇkumāradraṇduroṭākpauñrhagmandalavnarākoshṭhāgāram eva sarvvāny9 eva çrīvikrāntavarmmā dadyād 10 iti11 cittaprasādena çrīmahādeveçvarāya INSCRIPTIONS SANSCRITES DE CAMPA. INSCRIPTIONS SANSCRITES DE CAMPA. TRADUCTION. Le dram Adairā, le dram Kumāra', le dram Duroṭāk, le grenier Vnară du district de Pauñrhag 2, tout cela, Çrī-Vikrāntavarman l'a donné, d'un cœur sincère, à Çri-Mahadeveçvara. (1) çrisatyamukhalingadevasya ma (2)kuṭam 3 praṇālasya sarvaraṇam çri (3) mahādevasya vedikāyās samvara(4)ṇam rajatam api çrīvikrāntavarmmā dadyā(5)diti5 || 7 TRADUCTION. Çrī-Vikrāntavarman a donné pour Çri-Satyamukhalingadeva un diadème et une couverture de la rigole d'écoulement, et pour le piédestal de Cri-Mahādeva une couverture 10 d'argent. I. Le roi Cri-Haravarman, qui donne ses richesses au monde entier, a été maître de la terre entière, qui a pour vêtement liquide l'océan. II. Il eut pour fils le roi Cri-Indravarman, qui se donna tout entier au gouvernement de Campă, et qui était pareil à la pleine lune dans le ciel. 6 III. Lui qui, se jouant dans les belles ondes des six systèmes philosophiques, à commencer par les Mīmāmsas, et dans celles de Jinendra 5, fréquentant les eaux de la grammaire et de la Kaçikā 7, était comme un poisson dans les légendes et dans l'Uttarakalpa des Çivaïtes: car il était, entre les meilleurs des sages, le plus versé dans tous ces écrits. IV. Quand le temps du roi des Çakas eut atteint le ciel, les mers et les corps, le onzième jour du mois de Çuci 10 dans la quinzaine noire, un dimanche, il a érigé cette déesse Bhagavati, avec un corps d'or, désirant répandre sa gloire dans le monde entier. INSCRIPTIONS SANSCRITES DE CAMPA. |