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SANSGRITES

DE CAMPA.

Le v remplace le b dans le mot kamvuja (ligne 9). On trouve le b dans prabodhita (ligne 11), et, par erreur, dans baha, pour saha (ligne 18).

pour

le n cérébral dans narayana

Le n dental a été gravé indûment (4-5), dravyāni (22), dharmmena (24), saundaryyena (25). D'autres fautes assez nombreuses, pour la plupart attribuables au lapicide, seront relevées dans les notes du texte.

Le style de la première partie de l'inscription, consacrée à l'éloge du roi et du général, est celui de la prose poétique. Il est assez correct, sauf les réserves qui seront pareillement indiquées en note.

om

(1) svasti çrīharivarmmadevarājādhirājaç çrīcampāpura (2) parameçvaro bhūpatir ajitavikramo bhujagabhujo(3)ttambhitajaladhikalinimagnavasundharamandalaḥ1 mārtta(4)ṇḍadaurddaṇḍadagdhacīnatamisranicayo 2 nārāya(5)namūttir3 ivaujasā tasyātmajokshatrottamaḥ pu(6)lyā çrivikrantavarmmākhyaç

7

9

crīpāṇḍurangapurādhipatya(7)n datvā tasya rakshaṇāya mahācamūpatir eko
rājñā (8) bhyuditas senāpatipār[?] samabhidhānaḥ manidhyām 8 puryyām
(9)d[?]kjāmahāgrāme 10 janmabhūmir atigahanakamvujapuraka(10)nanajanaga-

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1

japadapramathanaikarājasībāyamā ( 11 )nas 1 tuhinakarakiranasadṛiçakittiprabodhitasajja( 1 2 )nahṛidayakumudashandaç2 çrīgauripaticaranayugahe( 13 )māravindapramuditahāsāyamāna3 ākamvujārddha(14)m ajitabhujaujasā

gribyam kauṭhāre çribhagavatīrūpam(15)purāṇam jagatprasiddham cireņa çūnyam abhut

punaḥ tatpra(16) timām cilāmayīm. savicitrālaṁkārāṁ kṛitvā shaṇḍhakali(17) ǹgasya prāsādañ ca çrīvināyakasya prāsādañ ca çrīmala (18)dākuṭhāraprasādam 5 etāni prāsādāni baha mandapavici(19) tradvāreņa vivaraharākshādriyute çakarāje jyeshṭhamā (20) se inagrahaṇasamaye jagatpunyārtham iha kīrttyai( 21 ) paratra muktyai samsthāpitavān

7

tasyai mahākagavatyai 8 kana ( 22 ) [ka]rajataratnacitravastrādīni dravyāni sandadau kauṭhā(23) [rajanapa]de 10 kshetrāņi sadāsadāsīmahishāņi [1 ou 2 groupes] (24) [environ 3 groupes] [sa]nnivedyeti ||

Le signe des lettres anunāsika remplace ici, devant le h, dans -sīhāyamānas, le i que nos inscriptions emploient d'ordinaire dans cette situation pour l'anusvara. Cf. note 3. Le d de -pada- a un appendice qui se retrouve à la ligne 18. Dans le second cas il faudrait un ā long tandis qu'il faut ici un a bref. Peut-être avons-nous ici une erreur du lapicide. Mais il se pourrait aussi que le trait en question fût purement ornemental et que T'erreur fût à la ligne 18. Le mot pada parait devoir se construire avec jana dans le sens ordinaire de janapada, et avec gaja dans un sens analogue. Construction infiniment peu probable. A défaut d'impossibilité absolue, on ne peut d'ailleurs lire que padă, qui, selon moi, doit se joindre au mot suivant, avec lequel il forme un composé syntactique padāpramathana, pour broyer sous ses pieds », et, appliqué au lion, pour déchirer de ses griffes». Je remarque en outre que l'estampage porte correctement kānana, et que ce mot signifie à la fois forèt» et maison», ce qui ajoute un terme de plus à cette série de métaphores. A. B.

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I.

yo dharmmena yudhishthirena ( 25 )[ sadrṛiço1] vīryyeņa kāsāriņā 2
saundaryyena manobhuvā3 (26)~~~-^ bhūpo dhipatyena ha5
-- trena bhrigutta (27)-~~~-- ena pusottamaḥ7

8

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crisenāpatipăr[?] 3 (28)—

II. tungatva[m] ja (29)

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TRADUCTION.

Om.

1-5. Bonheur ! Le roi, seigneur suprême de Cri-Campā-pura, Çri-Harivarma-Deva-Rājādhirāja, montrait un héroïsme invincible. Son bras était le serpent qui soutenait le disque de la terre plongée dans l'océan de l'âge Kali. Son long bras était le soleil qui brûlait le peuple des Chinois pareil à la nuit. Sa force faisait de lui comme un Nārāyaṇa incarné.

5-6. Il avait un fils, le meilleur des Kshatriyas, le pulyã 1o nommé Çrī-Vikrān

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7-8. Le roi lui ayant donné le gouvernement de Çrī-Panduranga-pura, éleva au rang de général en chef, pour veiller à sa garde, un personnage nommé Senāpati-Păr(?). Celui-ci était né dans le grand village de D(?)kjā, dépendant de la ville de Maṇidhi1. Pour ravager les villes des Kambujas, pareilles à des bois impénétrables dont les habitants, au lieu d'éléphants, seraient des hommes, il jouait le rôle d'un lion qui serait un roi. Sa gloire, pareille aux rayons de la lune, éveillait comme des touffes de lotus de nuit les cœurs des honnêtes gens. Il était le flamant que réjouissent ces deux lotus d'or : les pieds du vénérable époux de Gauri. Et cela, jusqu'au milieu du pays des Kambujas 2, grâce à la force invincible de son bras.

14-15. Voici ce qu'il faut comprendre. Une image antique de Cri-Bhagavati, célèbre dans le monde, était depuis longtemps abandonnée3.

5

15-21. Ayant fait une nouvelle image de la déesse, en pierre et revêtue d'ornements variés, il a érigé un temple du linga de Shandhaka et un temple de Çri-Vinayaka, un temple de Çrī-Maladā-Kuṭhāra7, tous ces temples avec une porte de mandapa richement ornée, quand le roi des Çakas avait les ouvertures, les yeux de Çiva et les montagnes 8, dans le mois de Jyaishṭha, au moment d'une

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compte les mois lunaires, il n'y a eu
d'éclipse de soleil en Jyaishtha. De plus,
les tables de M. Jacobi (Ind. Antiq.,
XVII, p. 145 et suiv.; ces tables sont en
conformité avec le Sūryasiddhānta) four-
nissent, pour la distance du soleil et de
la lune aux diverses nouvelles lunes qui
peuvent être mises en question, des va-
leurs telles, qu'il n'est pas probable qu'un
autre mode reconnu de computation hin-
doue ait permis de prévoir une éclipse de
soleil pour aucune de ces dates. En ad-
mettant qu'il s'agisse bien de l'ère çaka
normale (voir p. 187, note 3), je ne vois
donc que trois explications possibles : ou
l'auteur de l'inscription a calculé absolu-
ment de travers; ou la fondation faite en
Jyaishtha 739 çaka se rapportait à une
éclipse antérieure (le canon des éclipses
d'Oppolzer, Denkschriften der kaiserl. Aka-
demie der Wissenschaften in Wien, 1887,
donne une éclipse partielle du soleil au

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IMPRIMERIE NATIONALE,

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éclipse de soleil, en vue de créer des mérites aux êtres vivants1, pour obtenir
la gloire en ce monde et la délivrance dans l'autre.

21-24. Il a donné à cette Grande Bienheureuse des biens consistant en or,
argent, pierres précieuses, vêtements brodés, etc., en lui assignant des champs
dans le pays de Kauṭhāra avec des esclaves måles et femelles, des buffles . . . .
I. Le roi qui est semblable, pour la justice à Yudhishthira, pour l'héroïsme
à l'ennemi de Kamsa, pour la beauté à l'Amour, pour la souveraineté (à Indra?),
supérieur (?) à Bhrigu pour..., le premier des hommes 2 pour..., (a établi)
Çri-Senapati-Par(?) comme ministre excellent...

II.

XXIX (409, B, 3).

PO NAGAR.

Cette inscription est la troisième, en commençant par le haut, sur la face B du pilier d'entrée de droite, tour de gauche du monument de Po Nagar.

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Elle comprend, en treize lignes, après le mot svasti, trois stances, une sragdhara, un çārdulavikrīḍita et une anushṭubh (çloka épique), suivies d'une partie en prose. Aucun intervalle ne sépare les pādas

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