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Begebenheiten, &c.; Les Aventures du capitaine Golownin, prisonnier au Japon, en 1811, 1812, 1813; traduites du russe, par C. J. Schulz. Leipsic, G. Fleischer, 1816, 2 vol. grand in-8.° avec une carte.

Reize &c.; Voyage de MM. Chwostow et Dawydow à Ochotsk et à l'ile de Kodjak, au nord-ouest de l'Amérique, dans les années 1802, 1803, 1804; traduit du russe, par C. J. Schulz. Berlin, Dümmler, 1816, grand in-8.

Guide pour faire le voyage du Rhin, depuis Schaffhouse jusqu'en Hollande traduit de l'allemand de M. A. Schreiber. Heidelberg, 1816, in-8.o; et à Paris, chez Treuttel et Würtz: 10 fr. 50 cent.

Das deutsche Volk und Reich, &c.; Histoire de la nation allemande, &c.; par L. Poeliz. Leipsic, Weidmann, 1816, grand in-8.o

Geschichte der Deutschen, &c.; Histoire des Allemands; par C. A. Menzel. Breslau, Holaeufer. Tome I., (1." et 11. livres), grand in-4.° fig. Ces deux premiers livres renferment l'histoire ancienne de la Germanie, avant la chute de l'Empire romain.

Enumeratio stirpium in magno Transylvania principatu; auctore J. C. Baumgarten. Viennæ, Camesina, 1816, tomus III us, grand in-8.o, 5 fl. 30 kr.

Muskellehre &c.; La Doctrine des muscles présentée d'après Albinus en planches lithographiques, et accompagnée d'une Instruction sur la préparation des muscles, &c.; par le docteur Munz, grand in-fol. fig.

Ueber die Krankeiten, &c.; Traité complet des maladies de l'uterus; par Ch. Wenzel. Mayence, Kupferberg, 1816, 204 pag. in-fol., avec vingtquatre planches, 35 fl.

NOTA. On peut s'adresser à la librairie de MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n.17; à Strasbourg, rue des Serruriers; et à Londres, 30, SohoSquare, pour se procurer les divers ouvrages annoncés dans le Journal des Savans. Il faut affranchir les lettres, et y joindre le prix présumé des ouvrages.

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TABLE.

Mégha Doûta, poème sanscrit de Kalidâsa. (Article de M. Chézy.).. Pag. 67. Mémoire sur le sucre de betterave, par M. Chaptal. (Article de M.

Tessier)....:

Clavis sinica; Elémens de Grammaire chinoise, par M. Marshman. (Article de M. Abel Rémusat)....

Nouvelle édition d'Hérodote. (3. Article de M. Letronne).
Nouvelle édition des Fables grecques de Babrius. ( Article de M. Raoul-
Rochette )...

Journal d'un voyage dans une partie de l'Allemagne et en Italie, par
M.me de Recke. (Article de M. Vanderbourg).
Nouvelles littéraires...

....

FIN DE LA TABLE.

76.

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ERRATA. Cahier de Janvier. Lisez, p. 39, I. 14, xaruins; I. 16, Koinn.-p. 42,

—p.

1. 21, αποπέμπεται; 1. 32, Θεόδωρος. - p. 46, 1. 4, την. - p. 47,1. 29ο et p. 48, 1. 7 εt 17, τηςδε; 1. 16, κομισθέντες; 1. 20, παρακριθέντες.

DES SAVANS.

MARS 1817.

A PARIS,

DE L'IMPRIMERIE ROYALE.

1817.

Le prix de l'abonnement au Journal des Savans sera de 36 francs par an, et de 40 fr. par la poste, hors de Paris: il est de 48 francs (ou de 53 fr. 33° par la poste) pour les 4 derniers mois de 1816 et l'année 1817. On s'abonne chez MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n.o 17; à Strasbourg, rue des Serruriers, et à Londres, 30 Soho-Square. Il faut affranchir les lettres et l'argent.

Tout ce qui peut concerner les annonces à insérer dans ce journal, lettres, avis, mémoires, livres nouveaux, &c. doit être adressé, franc de port, au bureau du Journal des Savans, à Paris, rue de Ménil-montant, n.o 22.

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JOURNAL

DES SAVANS.

MARS 1817.

HISTOIRE DES RÉPUBLIQUES ITALIENNES DU MOYEN AGE; par J. C. L. Simonde de Sismondi, correspondant de l'Institut, &c. A Paris et à Strasbourg, chez Treuttel et Würtz; tomes IX, X et XI, 471, 442 et 404 pages in-8.o

Les huit premiers volumes de cet ouvrage ont paru avant 1810; ils sont

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trop connus du public, pour qu'il nous soit permis d'en reproduire ici l'examen. Chacun sait qu'après avoir rapidement tracé, dans le tome 1.", un tableau des révolutions de l'Italie depuis la fin du v. siècle jusqu'au commencement du XII., M. de Sismondi a donné, dans les sept tomes suivans, une histoire proprement dite des républiques italiennes durant les

trois cent trente-deux années comprises entre l'an 1100 et l'an 1433. L'auteur promettoit quatre autres volumes qui devoient conduire cette histoire jusqu'à la prise de Florence en 1530: il ne remplit aujourd'hui qu'une partie de cet engagement; car les trois tomes qu'il vient de publier ne vont point au-delà de 1492, et, par conséquent, laissent encore environ trente-huit années pour matière à deux ou trois derniers volumes.

Ceux qui vont nous occuper ne correspondent qu'à un espace de soixante ans mais des événemens d'un vaste intérêt s'y pressent, et s'y compliquent à tel point, qu'il a fallu un long travail pour n'en pas plus étendre le récit. Hors de l'Italie même, ce demi-siècle est plein de faits et d'hommes mémorables qui ont eu sur les âges suivans la plus sensible influence. En Orient, la destruction de l'empire grec, la prise de Constantinople par Mahomet II, les progrès des Turcs arrêtés ou ralentis par Scanderbeg et par Ussun - Cassan; les Russes secouant le joug des Tartares; la Pologne prospérant sous les Jagellons; Christiern commençant en Danemarck une dynastie nouvelle; celle des Tudor s'élevant en Angleterre du sein des orages ; la maison d'Autriche donnant à l'Allemagne les empereurs Albert II et Frédéric III; l'Aragon et la Castille réunis sous le sceptre de Ferdinand le Catholique ; la France rendue à Charles VII, et agitée, sous ce roi, sous son successeur, par des guerres intestines qui aboutissent à l'agrandissement du pouvoir monarchique et à l'affaiblissement du régime féodal; par-tout des efforts pour maintenir, améliorer ou altérer les institutions anciennes, pour affermir ou déplacer l'autorité, pour étendre ou retrouver les connaissances, pour rouvrir aux lettres et aux arts une carrière plus sûre et plus brilJante voilà quelques-uns des faits à distinguer dans cette époque, au milieu de laquelle se place encore l'invention de l'imprimerie, et qui se termine par la découverte d'un nouveau monde. Mais l'Italie, dans Je cours des âges précédens, avoit acquis sur les autres peuples européens une prééminence qui continue de se manifester durant ces soixante années. La cour de Rome, quoique affoiblie par des schismes, et menacée même par des conciles, reprend du crédit sous Eugène IV, de l'éclat sous Nicolas V et Pie II, de l'ascendant sous Paul II, Sixte IV et Innocent VIII: cependant un Frédéric de Montefeltro, un Hercule d'Este, foibles princes qu'elle-même vient de rehausser, en érigeant en duchés les territoires d'Urbin et de Ferrare, se déclarent déjà contre elle et s'aflient à ses ennemis. La maison Bentivoglio se maintient, à Bologne, en possession du pouvoir: mais les Visconti cessent de régner sur le Milanez; Francesco Sforza, un simple condottiéré, les renverse, leur

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