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barrassées; que nous avons cru y remarquer des constructions et des expressions peu usitées.

Considérations sur la doctrine et l'esprit de l'église orthodoxe, par Alexandre de Stourdza. Stuttgard, Cotta, 1816, in-8., 218 pages.

Commentationes societatis regia Goettingensis (ann. 1814 et 1815). Goettingæ, Dietrich, 1817, gr. in-4.

Repertorium commentationum à societatibus litterariis editarum, curâ J. D. Reuss. Goettinge, Dietrich, in-4.", tomus XI,us (materia medica).

SUISSE. Grammatica hebraica cum notis masoreticis &c., autore Th. A. Dereser. Lucernæ, Anich, 1817, gr. in-8.

HOLLANDE. L'Institut d'Amsterdam propose les questions suivantes : « Quelle est l'origine des peuples connus sous le nom de Slaves, et de la langue » esclavonne! Quels sont les rapports que les Slaves ont eus avec les peuples de » la race teutonique ou tudesque! Quelle est l'influence que ces rapports et la >> langue esclavonne ont exercée sur les langues d'origine tudesque, et particu» lièrement sur l'ancien idiome des Pays-Bas! » Les mémoires, écrits en latin, ou en hollandais, français, anglais ou allemand, seront envoyés avant le 31 décembre 1819. Le prix de 300 fl. sera décerné dans la séance publique de 1820.

RUSSIE. Nonnos &c.; Mémoire sur Nonnus de Panopolis, pour servir à l'histoire de la poésie grecque, par M. Ouvarow; avec des observations du professeur Graefe. Pétersbourg, 1817, in-4.°

NOTA. On peut s'adresser à la librairie de MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n.17; à Strasbourg, rue des Serruriers; et à Londres, n.o 30 Soho-Square, pour se procurer les divers ouvrages annoncés dans le Journal des Savans. Il faut affranchir les lettres et le prix présumé des ouvrages.

TABLE.

Poèmes élégiaques de M. Treneuil. (Article de M. Raoul-Rochette). Pag. 451. Dictionnaire chinois, par M. Morrison. (Article de M. Abel-Ré

musat)...

463.

Essais sur le temple et la statue de Jupiter Olympien, et sur la Galatée de Raphaël, par M. de Haus. (Article de M. Quatremère de Quincy )...

469.

Annibal, tragédie de M. Firmin Didot. (Article de M. Daunou)... Philosophie morale de M. Dugald Stewart. (Quatrième et dernier article de M. Cousin).....

476.

485.

Aventures du capitaine Golownin, pendant sa captivité au Japon. (Article de M. Vanderbourg)..

493.

Nouvelle traduction des aphorismes d'Hippocrate, par M. de Mercy. (Article de M. Raoul-Rochette).

504.

Nouvelles littéraires....

504.

FIN DE LA TABLE,

DES SAVANS.

SEPTEMBRE 1817.

A PARIS,

DE L'IMPRIMERIE ROYALE.

1817.

Le prix de l'abonnement au Journal des Savans sera de 36 francs par an, et de 40 fr. par la poste, hors de Paris: il est de 48 francs (ou de 53 fr. 33° par la poste) pour les 4 derniers mois de 1816 et l'année 1817. On s'abonne chez MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n. 17; à Strasbourg, rue des Serruriers, et à Londres, n.o 30 Soho-Square. Il faut affranchir les lettres et l'argent.

Tout ce qui peut concerner les annonces à insérer dans ce journal, lettres, avis, mémoires, livres nouveaux, &c. doit être adressé, franc de port, au bureau du Journal des Savans, à Paris, rue de Ménil-montant, n.o 22.

JOURNAL

DES SAVANS.

SEPTEMBRE 1817.

AN ESSAI ON DEW AND several apPEARENCES CONNECTED WITH IT, &c.—Essai sur la rosée et sur divers phénomènes qui ont des rapports avec elle; par William Charles Wells, docteur en médecine, membre des Sociétés royales de Londres et d'Édimbourg; traduit de l'anglais sur la deuxième édition, par Aug. J. Tordeux, maître en pharmacie, membre correspondant de la Société d'amateurs des sciences et arts de Lille, et de la Société médicale de Douay. A Paris, chez Crochard, libraire, rue de Sorbonne, n.° 3, 1817; un vol. in-8.o, 140 pages.

LORSQUE UE l'on considère la masse immense d'observations météorologiques recueillies depuis plus d'un siècle, on a lieu de s'étonner que

la théorie qui leur est relative soit encore si peu avancée, et que les perfectionnemens apportés dans les instrumens et les méthodes d'observation n'aient pas eu une influence plus marquée sur les progrès de cette partie de la physique, qui paroissoit avoir l'abord le plus facile. Parmi les obstacles inhérens à ce sujet, celui qui oppose la plus grande résistance aux efforts des physiciens, est, sans contredit, l'extrême complication des causes qui président aux vicissitudes atmosphériques; complication d'où résultent l'irrégularité apparente des effets et la difficulté presque insurmontable de distinguer les lois particulières de chaque force, au milieu de tant d'élémens variables. Aussi paroît-il trèsprobable que les observations les plus exactes ne conduiront jamais, par leur simple rapprochement, à une théorie complète des modifications de l'atmosphère.

Mais si l'on parvenoit à entrevoir la nature d'une des causes principales, alors, en choisissant, pour observer ses effets, les circonstances les plus propres à les augmenter ou à les atténuer, et en évaluant approximativement l'intensité des causes accessoires dont l'influence est inévitable, on pourroit apprécier la probabilité de ce premier aperçu; enfin, si les conséquences rigoureuses du principe supposé s'accordoient avec les résultats réels jusque dans les moindres détails, on auroit acquis le plus grand degré de certitude que comportent les théories auxquelles le calcul n'est point applicable.

C'est en procédant de cette manière, avec une rare sagacité, que M. Wells est parvenu à dévoiler les véritables causes du phénomène de la rosée, et à déduire d'un même principe l'explication de plusieurs faits curieux restés dans l'oubli ou mal interprétés.

Nous ne nous astreindrons pas à conserver, dans notre analyse, l'ordre un peu fatigant du texte; mais nous essaierons de donner une idée claire et exacte des principales vérités qu'il renferme, en établissant entre elles une succession conforme à leur dépendance naturelle.

On a toujours admis jusqu'ici comme un fait indubitable que la formation de la rosée est due à la séparation d'une certaine quantité d'eau, sous la forme de pluie très-fine, des couches inférieures de l'atmosphère: toutefois, comme on avoit remarqué que les corps exposés en plein air à différentes hauteurs paroissent fréquemment mouillés du côté tourné vers la tèrre, et cela d'autant plus promptement qu'ils sont plus près du sol, quelques physiciens établirent une distinction entre le serein, provenant, selon eux, des vapeurs émanées de la terre vers le déclin du jour, et la rosée proprement dite, qui fut toujours attribuée au refroidissement général de l'atmosphère pendant la nuit.

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