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L'e final de quelque ne s'élide que devant un, une, autre : quelqu'un, quelqu'une, quelqu'autre, et dans quel qu'il soit, quelle qu'elle soit. On ecrit: Quelque historien, quelque impatience, quelque espoir, quelque ile deserte, quelque admirable, etc.

L'e final de presque ne s'élide que dans presqu'ile; on écrit presque achevé, presque usé, etc.

A et e ne s'élident pas dans les pronoms le, la, placés après un impératif, ni dans là, adverbe: Menez-le à Paris. Ira-t-il là avec rous?

A et e ne s'élident pas non plus dans de, le, la, que, ce, avant les mots: huit, huitaine, onze, onzième, oui, un.

Le huit du mois, dans la huitaine, le onze, le onzième, le oui, le un. La finale de contre ne s'élide jamais: contre-allée, contre-amiral, contre-eux, etc.

L'i ne se supprime que dans la conjonction si, devant les pronoms il, ils; mais il se conserve devant elle, elles. S'il vient, s'ils viennent. Mais on dit: Si elle vient, si elles viennent.

DE LA CÉDILle.

La cédille (5) se place sous le c, lorsque par raison d'étymologie, on conserve le c devant un a, un o, ou un u. Ainsi de glace, glacer, on écrit glaçant, glaçons; de menace, menaçant; de France, Français ; de recevoir, reçu, etc.

En ces occasions la cédille marque que le e doit avoir la même prononciation douce qu'il a dans le mot primitif. Par ce moyen le dérivé ne perd point la lettre caractéristique, et conserve ainsi la marque de son origine.

DU TRÉMA.

Le tréma est un double point qu'on met sur une voyelle, pour indiquer qu'on doit la prononcer séparément d'une autre voyelle qui la précède immédiatement, et avec laquelle elle formerait sans cela une diphthongue, ou le signe composé d'une voix simple.

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hair, héroïde,

u d'indi

Quelques grammairiens donnent à ce signe le nom de diérèse, mais l'usage le plus général a confirmé l'emploi du mot tréma, 19 al 0 On emploie le tréma pour les mots, païen, aïeul, héroïque, Esau, Antinous, faïence, faïencier, la quer que la voyelle sur laquelle on le place, co syllabe, et ne forme avec la voyelle qui la préc gue, ni un signe composé d'une voix simple.

On met aussi le tréma sur le qui se trouve g. dans le substantif ciguë, as les exique, contigue, aiguë, po

syllabe distincte de celle de l'u, et que ces mota doivent, 438 cés autrement que les mots intrigue, brique, fque, AB

On mettait autrefois le tréma sur l'e de poema ‡ puuta,

aujourd'hui l'accent grave.

Il ne faut pas écrire avec le tréma, citoten omylder etadler, seifler pais, parcequ' indiquerait qu'il fant prononeer

ier, ess-ier, essu-ier, pa-is, lorsque a

de ces mots est, citoi-ien, emploi er or

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is, que l'on écrit pour cette raison, citoyen mlajar semjet kryet pays.

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Enfin, il ne faut pas mettre le trommer tué, parce que l'accent suffit pour are Ainsi on écrit, atheisme, déifié, réintérpentina istu

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Le tiret ou trait d'union, tx. Ma

qui sert à marquer la liaison ... mots.

On fait usage du tiret

arc-en-ciel, porte-manteau, &

par-delà, gentil-homme, etc.

On joint par un tiret e s à quelque mot que ce soit.

parlant: celui-ci, celui-lil, at me, ci-dessus, ci-dessous, ze

Mais on écrira sans me

là, vous avez fait in me volis
là n'est pas un mot lépe
par une espèce de maandunos
On met un ir aria
sujet, pour mene

diter-cons 2 irije: wedd
crepine-mons.

Le note #

verbes par un tre

On le met également

la première ett se

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Frégime un les pronese t

rends, merendans

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syllabe, ou qui sont seulement suivis d'un s, signe du pluriel: charité, les vérités; mais rocher, nez, s'écriront sans accent aigu, parce que ce n'est point l'é fermé, mais les consonnes r, z, qui terminent la syllabe.

L'accent grave s'emploie, 1°. sur les è ouverts qui terminent la syllabe, ou qui précèdent la consonne finale s : père, mère, discrète, après, excès, procès; sont exceptés: ces, les, mes, tes, ses; et des, article.

REMARQUE.-L'e est ouvert toutes les fois qu'il termine la syllabe, et qu'il est suivi d'une consonne et d'un e muet; je mène, il prospère; sont exceptés les mots en ége, comme; piége, manége, et ces phrases; aimé-je, puissé-je, dussé-je, etc.; dans lesquelles l'e est fermé et prend un accent aigu.

2o. Comme signe de distinction sur à et dès, prépositions, là et où adverbes; pour qu'ils ne soient pas confondus avec a, verbe; des, article composé; la, article ou pronom; et ou conjonction. C'est n'étre bon à rien de n'être bon qu'à soi. L'homme dès sa naissance a le sentiment du plaisir et de la douleur. mence le vice.

Où la vertu finit, là com

On met aussi un accent grave sur holà, çà, deçà, delà.

L'accent circonflere s'emploie lorsque la voyelle est longue et qu'il y a suppression de lettre, comme dans les mots age, épitre, tếte, cote, qu'on écrivait autrefois aage, épistre, teste, coste.

On met aussi cet accent, 1o. sur a long devant ch ou t prononcé avec le son qui lui est propre, comme dans; láche, tácher, batiment, chateau.

Quoique l'a soit long dans nation, il ne prend pas d'accent circonflexe, parce que le t n'a pas le son qui lui est propre, mais celui

de l's.

2o. Sur l'avant-dernier e des mots en éme, systéme, probléme. meme (Excepté les adjectifs numéraux ordinaux, comme; deuxième, troisième, etc).

30. Sur l'i des verbes en aître et en oître, dans tous les temps où cette voyelle est suivie d'un t: il paît, il paraît, il accroîtra, etc.* 40. Sur l'o qui précède les finales le, me, ne, comme dans: póle, dóme, tróne.

50. Sur l'o des pronoms possessifs, le nôtre, le vôtre; mais on ne le met pas sur notre, votre, non précédés de l'article.

On fait également usage de l'accent circonflexe à la première et à la seconde personne du pluriel du prétérit défini; nous aimames, vous aimates, nous reçûmes, vous reçûtes, etc., et à la troisième personne du singulier de l'imparfait du subjonctif, qu'il eût, qu'il aimát, qu'il reçût.

On le met encore sur les adjectifs múr, súr, etc., mais on ne le met pas sur mur, substantif, et sur, préposition.

* On ne met jamais de point sur l'i, lorsqu'il y a un accent circonflexe sur cette voyelle.

Enfin on met l'accent circonflexe sur dá, participe passé du verbe devoir, sur tú, participe passé du verbe taire, et sur cru, participe passé du verbe croître, employés au masculin singulier, pour les distinguer de du, article contracté ; de tu, pronom personnel; et de cru, participe du verbe croire.

DE L'APOSTROPHE.

L'apostrophe est une petite marque en forme de virgule, (') dont on se sert pour marquer l'élision d'une voyelle, c'est-à-dire, sa suppression à la rencontre d'une autre voyelle ou un h non aspiré.

Il y a trois lettres, a, e, i, qui, se trouvant à la fin d'un mot, se suppriment avant un autre mot qui commence par une voyelle ou un h non aspiré.

L'a ne doit être supprimé que dans l'article et dans le pronom la. L'ame, l'Eglise, je l'entends, pour je la entends.

On dit la onzième, et non pas, l'onzième.

L'e muet, qu'on appelle aussi e féminin, est la seule voyelle qui s'élide toujours devant une autre voyelle, au moins dans la prononciation; car, dans l'écriture, on ne marque l'élision par l'apostrophe que dans les monosyllabes je, me, te, se, le, ce, que, de, ne.

J'y cours, je m'y rendrai, je l'admire, il s'offense, elle l'avoue, c'est cela, qu'est-ce qu'il a, d'après cela, n'y pensez plus.

L'e muet de grande s'élide quelquefois dans la prononciation et dans l'écriture, devant les substantifs qui commencent par une consonne. On dit et on écrit: grand'mère, grand'tante, grand' messe, grand' chambre, grand salle, grand'chère, grand'croix, grand'pité, grand chose, grand merci, grand' peur. Cependant il n'y a que les mots grand'mère pour lesquels la règle soit générale.

Quand le mot grande est précédé d'un équivalent de l'article, l'e muet final ne souffre pas d'élision, et l'on dit: Une grande chambre, la plus grande salle, une grande peine.

L'e muet de la préposition entre s'élide dans les verbes réciproques. S'entr'accorder, s'entr'accompagner, s'entr'accuser, s'entr'ouvrir, etc. L'usage est partagé dans les cas suivants. Les uns écrivent, entre elle, entre elles, entre eux, entre autres; et les autres, entr'elle, entr' elles, entr'eux, entr'autres.

Mais on doit écrire: Entre onze heures et midi, entre un bon et un mauvais ami, entre amis.

L'e final de jusque s'élide devant à, au, aux, ici. Jusqu'à Rome jusqu'au ciel, jusqu'aux nues, jusqu'ici.

L'e de puisque et de quoique ne s'élide que lorsque ces mots sont suivis de il, ils, elle, elles, on, un, une, ou d'un mot avec lequel ces conjonctions sont immédiatement liées: Puisqu'il le veut, quoi qu'on dise, puisqu'ainsi est.

Mais on écrit: Puisque aider les malheureux est un devoir; quoique étranger, etc.

L'e final de quelque ne s'élide que devant un, une, autre: quelqu'un, quelqu'une, quelqu'autre, et dans: quel qu'il soit, quelle qu'elle soit. On écrit: Quelque historien, quelque impatience, quelque espoir, quelque ile déserte, quelque admirable, etc.

L'e final de presque ne s'élide que dans presqu'ile; on écrit presque achevé, presque usé, etc.

A et e ne s'élident pas dans les pronoms le, la, placés après un impératif, ni dans là, adverbe: Menez-le à Paris. Ira-t-il là avec vous?

A et e ne s'élident pas non plus dans de, le, la, que, ce, avant les mots: huit, huitaine, onze, onzième, oui, un.

Le huit du mois, dans la huitaine, le onze, le onzième, le oui, le un. La finale de contre ne s'élide jamais : contre-allée, contre-amiral, contre-eux, etc.

L'i ne se supprime que dans la conjonction si, devant les pronoms il, ils; mais il se conserve devant elle, elles. S'il vient, s'ils viennent. Mais on dit: Si elle vient, si elles viennent.

DE LA CÉDILLE.

La cédille (5) se place sous le c, lorsque par raison d'étymologie, on conserve le c devant un a, un o, ou un u. Ainsi de glace, glacer, on écrit glaçant, glaçons; de menace, menaçant; de France, Français; de recevoir, reçu, etc.

En ces occasions la cédille marque que le c doit avoir la même prononciation douce qu'il a dans le mot primitif. Par ce moyen le dérivé ne perd point la lettre caractéristique, et conserve ainsi la marque de son origine.

DU TRÉMA.

Le tréma est un double point qu'on met sur une voyelle, pour indiquer qu'on doit la prononcer séparément d'une autre voyelle qui la précède immédiatement, et avec laquelle elle formerait sans cela une diphthongue, ou le signe composé d'une voix simple.

Quelques grammairiens donnent à ce signe le nom de diérèse, mais l'usage le plus général a confirmé l'emploi du mot tréma.

On emploie le tréma pour les mots, païen, aïeul, aïe, hair, héroïde, héroïque, Esau, Antinous, faïence, faiencier, laïque, naïf, afin d'indi

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