Histoire militaire et anecdotique du coup d'état (1851) avec documents inédits et lettres des principaux personnages

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E. Dentu, 1872 - 310 pages
 

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Page 123 - Art. 68. Le président de la République, les ministres, les agents et dépositaires de l'autorité publique sont responsables, chacun en ce, qui le concerne, de tous les actes du gouvernement et de l'administration. Toute mesure, par laquelle le président de la République dissout l'assemblée nationale, la proroge ou met obstacle à l'exercice de son mandat, est un crime de haute trahison.
Page 191 - L'attaque, ordonnée pour deux heures, devait avoir lieu par un mouvement convergent des divisions Carrelet et Levasseur. « En conséquence , la brigade Bourgon prit position entre la porte Saint-Denis et la porte Saint-Martin. « Les brigades- de Cotte et Canrobert se massèrent sur le boulevard des Italiens, pendant que le général Dulac occupait la pointe Saint-Eustache, et que la brigade de cavalerie du général Reibell s'établissait dans la rue de la Paix. « Le général Levasseur, reprenant...
Page 124 - Toute mesure par laquelle le Président de la République dissout l'Assemblée nationale, la proroge ou met obstacle à l'exercice de son mandat, est un crime de haute trahison. « Par ce seul fait, le Président est déchu de ses fonctions ; les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance; le pouvoir exécutif passe de plein droit à l'Assemblée nationale.
Page 242 - Vous avez accompli aujourd'hui un grand acte de votre vie militaire. Vous avez préservé le pays de l'anarchie, du pillage et sauvé la république. Vous vous êtes montrés ce que vous serez toujours, braves, dévoués, infatigables. La France vous admire et vous remercie. Le président de la république n'oubliera jamais votre dévouement. « La victoire ne pouvait être douteuse ; le vrai peuple, les honnêtes gens sont avec vous.
Page 125 - République et de ses complices. « En conséquence, il est enjoint à tous les fonctionnaires et dépositaires de la force « et de l'autorité publiques d'obéir à toutes réquisitions faites au nom de l'Assemblée, « sous peine de forfaiture et de haute trahison.
Page 190 - L'insurrection paraissait avoir son foyer dans l'espace compris entre les boulevards et les rues du Temple, Rambuteau et Montmartre. « A midi, j'appris que les barricades devenaient formidables et que les insurgés s'y retranchaient; mais j'avais décidé de n'attaquer qu'à deux heures, et; inébranlable dans ma résolution , je n'avançai pas le moment, quelques instances qu'on me fit pour cela. Je connaissais l'ardeur de mes troupes, je savais leur impatience de combattre, et j'étais sûr de...
Page 103 - Le 44' serait avec eux ; trois cents hommes le suivent en criant: Vive la république sociale, et pas de prétendant! » Ils ont l'intention de faire sonner le tocsin : dans plusieurs églises on fait couper les cordes. » La nuit sera très-grave et décisive.
Page 125 - Les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance , le pouvoir exécutif passe de plein droit à l'assemblée nationale. « Les juges de la haute cour nationale sont tenus de se réunir immédiatement à peine de forfaiture, pour procéder au jugement du Président et de ses complices. « En conséquence, il est enjoint à tous les fonctionnaires et dépositaires de la force et de l'autorité publique d'obéir à toute réquisition faite au nom de l'assemblée nationale sous peine de forfaiture...
Page 244 - J'avais adopté le mode de votation avec la signature de chaque votant, parce que ce mode, employé autrefois, me semblait, mieux assurer la sincérité de l'élection ; mais, cédant à des objections sérieuses et à de justes réclamations, je viens, vous le savez, de rendre un décret qui change la manière de voter. « Les suffrages de l'armée sont presque entièrement donnés, et je suis heureux de penser qu'il s'en trouvera un assez petit nombre contre moi. Cependant, comme les militaires...
Page 124 - Attendu que l'Assemblée nationale est empêchée par la violence de remplir son mandat. Décrète : « Louis-Napoléon Bonaparte est déchu de ses fonctions de président de la république. Les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance. Le pouvoir exécutif passe de plein droit à l'Assemblée nationale. Les juges de la haute cour...

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