Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Volume 3

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Page 333 - Ils veulent seulement vous montrer par là qu'ils ne craindraient pas d'exposer leur vie pour votre service, comme ils l'ont déjà su faire; tout leur déplaisir est que votre royale jeunesse ne brille pas à l'égal de vos ancêtres, et que vous soyez détourné de suivre leurs traces par les traîtres qui vous obsèdent et vous gouvernent. Chacun sait qu'ils prennent à tâche de corrompre vos bonnes mœurs, et de vous jeter dans le déréglement. Nous n'ignorons pas que notre bonne reine , votre...
Page 361 - ... autres princes étaient venus jusqu'à Vernon , et envoyèrent leurs députés : c'étaient des gens presque tous remplis de mérite et de savoir; mais celui qui parla le mieux fut maître Guillaume Saignet , député du roi de Sicile : il fit un discours que tout le monde trouva magnifique , rempli des plus belles comparaisons et les mieux soutenues, enrichi d'une foule de citations sacrées et profanes; il insista beaucoup sur les outrages de toutes sortes que les factieux avaient fait endurer...
Page 324 - ... procédures entamées à ce sujet. Ainsi la haine entre les deux partis ne s'était point assoupie ; ils continuaient à s'accuser des crimes les plus odieux. Les Armagnacs rapportaient que le duc de Bourgogne avait formé le dessein de faire tuer à Auxerre les princes d'Orléans et le duc de Berri ; qu'il avait communiqué ce projet aux sires de Jacqueville et Désessarts ; que celui-ci s'était refusé à ce crime, et en avait fait secrètement prévenir les princes. Ce récit trouvait une...
Page 342 - France lui demanda au nom de qui il parlait ; le prévôt des marchands et les échevins qui étaient présens l'avouèrent de tout- ce qu'il avait dit , car les plus honnêtes gens de la ville cédaient sans cesse à la crainte qu'inspiraient les séditieux. -En même temps la foule s'était amassée autour de l'hôtel SaintPaul. La milice était en armes sous le commandement du sire de Jacqueville. De moment en moment de nouveaux bourgeois entraient dans l'hôtel, et venaient grossir la députation....
Page 279 - De là ils allèrent, sous le maréchal de Loigny, attaquer Dreux. La place était forte, et les assiégés se raillaient beaucoup des gros bourgeois de Paris. La milice y mit tant de vigueur et de courage, que bientôt elle fit une brèche praticable et prit d'assaut la ville ; elle fut cruellement pillée. Les restes de la garnison se réfugièrent dans le château, qui continua à se défendre. Comme il ne pouvait être emporté aussi facilement, et que le siége traînait en longueur, les Parisiens...
Page 293 - ... et quatre chevaliers. Les Anglais poursuivirent alors leur route vers Bordeaux en assez bon ordre , annonçant qu'ils allaient bientôt rentrer en France pour y porter la guerre au nom de leur roi. Le 29 septembre, le Dauphin fit son entrée à Paris , ayant à côté de lui le duc de Bourgogne et le comte de Vertus. Le roi et la reine y revinrent aussi peu de jours après , le duc de Berri retourna...
Page 124 - C'était grande pitié que d'entendre , au moment de sa mort , ses plaintes et son désespoir. Elle mourut entourée de ses trois fils et de sa fille. Elle fit aussi venir près d'elle Jean , fils bâtard de son mari et de la dame de Canny.
Page 78 - Divinatio erroris, et arguta mendacia, et somma maleficiorum vanitas est; et saint Thomas allègue cette autorité pour prouver que la sorcellerie est de nul effet. 0 toi, Université de Paris, puisses-tu corriger telles opinions, car ces sciences trompeuses ne sont pas seulement défendues parce qu'elles sont contre l'honneur de Dieu , mais parce qu'elles ne contiennent ni vérité ni effet. C'est ce qui est confirmé par ceux qui ont opéré dans l'art magique. Ovide dit , dans son remède d'amour...
Page 343 - ... son désordre d'esprit; rien ne put les calmer; ils criaient que c'était pour le bien du roi et du royaume qu'ils étaient venus. Bientôt Jean de Troye produisit une liste des personnes dont ces furieux demandaient l'emprisonnement. Le duc Louis de Bavière était le premier...
Page 350 - ... Châtelet. Le vénérable Jean Gerson , chancelier de Notre-Dame , l'honneur de l'Université , ayant refusé de payer , et ayant doucement représenté que la façon dont on s'y prenait n'était ni honorable , ni selon la loi de Dieu , ils voulurent le prendre ; il se cacha dans les voûtes de Notre-Dame , et ils saccagèrent sa maison. Cette taxe donna encore plus d'aversion à la bourgeoisie contre les bouchers. Peu à peu, se sentant poussée à bout, elle reprenait courage et commençait...

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