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12° Subjonctifs, précédés ou non de QUE, exprimant des vœux.

Pandolfe qui revient! fût-il bien endormi! (I, Ét. 572 note.) Que n'est-il endormi tout de bon!

La peste de ta chute! Empoisonneur au diable,

En eusses-tu fait une à te casser le nez? (V, Mis. 335.)

Plút au Ciel füt-elle la tienne [ta femme]! tu changerois bien de langage (VI, 576, G. D. III, v : note).

Ah! tout cela n'est que trop véritable,

Et plut au Ciel le fut-il moins (VI, Amph. 447 : note).

Plút au Ciel que j'en fusse quitte...! (VIII, 411, Scap. I, 1.)

LEL. Je ne saurois manger. GR.-REN. Si fait bien moi, je meure (II, Sgan.

241). Que je meure si je ne dis vrai; sur ma vie.

C'est être officieux, et très fort, ou je meure! (I, Ét. 264.)

... Je meure,

Si je savois cela : mais soit, à la bonne heure! (I, Dép. a. 671, 672.) Mais vienne qui voudra contre notre personne :

J'ai deux bons pistolets (I, Ét. 1207).

LA COMT. Faites-le venir.... BOBINET. Soit fait, Madame, ainsi que vous le commandez (VIII, 585, Escarb. v1).

Cela, seigneur Éraste, en passant vous soit dit (I, Dép. a. 128).

Ainsi soit-il (I, Dép. a. 738).

Le bon Dieu soit loué! (I, Dép. a. 191.) Voy. à CIEL.

Et si je puis jamais oublier mes serments,

Tombent sur moi du Ciel les plus grands châtiments! (II, D. Garc. 1467.) Qui manquera de constance,

Le puissent perdre les Dieux! (VIII, 64, Bourg. g. I, II, Dial, en mus.) DAPH. Le Ciel tienne, pasteur, vos brebis toujours saines!

ÉROX. Cérès tienne de grains vos granges toujours pleines!

Lyc. Et le grand Pan vous donne à chacune un époux! (VI, Mélic. 153-155.)

Que sois-je exterminé si je ne tiens parole! (I, Dép. a. 1361 : note.)

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Sois-je du ciel écrasé, si je mens! (V, Mis. 271.)

La volonté du Ciel soit faite en toute chose (IV, Tart. 482).

Le Ciel perde qui vous veut nuire,

[F. sav.

Et vous soit favorable autant que je desire! (IV, Tart. 1733, 1734.) ... Dieu vous en fasse la grâce (I, Dép. a. 736). 998). Me préserve le Ciel d'en faire de semblables [de semblables sonnets] (IX, Diverses formes de vœux contenant des subjonctifs avec ou sans que ont encore été relevées aux mots CIEL, DIeu, Diable.

C'est-à-dire : « Monsieur Jourdain, votre cœur soit toute l'année comme un rosier fleuri » (VIII, 175, Bourg. g. IV, 1v).

Daignent vos bontés, Sire, me donner une protection contre leur rage envenimée (IV, 394, Tart. 2 Placet).

M'accable derechef la haine du cagot...! (IX, 583, Bouts-rimés.)

Et vous..., romans, vers, chansons, sonnets et sonnettes, puissiez-vous être à tous les diables! (II, 116, Préc. xvII.)

Et, de par Belzébut, qui vous puisse emporter...! (II, Sgan. 163.)

Que la fièvre quartaine puisse serrer bien fort le bourreau de tailleur!... La peste étouffe le tailleur! (VIII, 91, Bourg. g. II, 1v.)

Voy. à PESTE: La peste m'étouffe si je..., La peste soit fait de..., La peste soit fait l'homme, La peste soit de..., Peste soit de....

Que je tombe à vos pieds d'un éclat de tonnerre,
Ou, pour périr encor par de plus rudes coups,
Puisse-je voir sur moi fondre votre courroux,

Si jamais mon amour descend à la foiblesse

De manquer aux devoirs d'une telle promesse...! (II, D. Garc. 319-324.) Que puissiez-vous avoir toutes choses prospères! (I, Dép. a. 869.)

LEX. DE M.

Et que puisse l'envie en crever de dépit! (IV, Tart. 1184.)

MART. Que maudit soit [sic] l'heure et le jour où je m'avisai d'aller dire oui! SGAN. Que maudit soit le bec cornu de notaire qui me fit signer ma ruine! (VI, 36, Méd. m. l. I. 1.)

Que ton affection me soit alors sévère (I, Dép. a. 643).

Que je n'entende plus vos sottes doléances (II, Sgan. 58).

Mais surtout, que le ballet soit beau (VIII,69, Bourg. g. II, 1).
Qu'on lui donne du vin (V, 187, D. Juan, IV, VIII).

...

Qu'on ne laisse entrer personne (V, 186, D. Juan, IV,

Ne me donnez pas

vi).

le fouet.... Au nom de Dieu! mon papa, que je ne

l'aye pas (IX, 381, Mal. im. II, vín).

(Je lui dis) Qu'il me verroit alors la même indifférence....

Et

que de son côté...

Geste, parole, écrit ne m'en dit jamais rien (I, Dep. a. 458). Voyez à Va, va, je fais état de lui comme de toi;

[ELLIPSE.

Dis-lui qu'il se promène (I, Dép. a. 1193). Qu'il aille se promener.

Je te dis que tu ailles de ce pas trouver mon beau-père (VI, 573, G. D. III, IV).

Il dit « que le Ciel vous donne la force des lions et la prudence des serpents! » (VIII, 175, Bourg. g. IV, iv.)

Il dit que la pluie des prospérités arrouse en tout temps le jardin de votre famille! (VIII, 201, Bourg. g. V, Iv.)

13° Imparfait du subjonctif, avec inversion du sujet, au sens d'un conditionnel.

Et dut être mon sort à jamais malheureux,

Je ne puis renoncer à l'espoir de mes vœux (II, D. Garc. 946).

Et, goutát-on cent fois un bonheur trop parfait,

On n'en est pas content, si quelqu'un ne le sait (III, Éc. d. f. 1178).

Non, il faut qu'une fille obéisse à son père,

Voulut-il lui donner un singe pour époux (IV, Tart. 655).

(Je lui disois) Qu'il ne faut que ce foible à décrier un homme,

Et qu'eut-on, d'autre part, cent belles qualités... (V, Mis. 355).

...

Je voudrois, m'en coutat-il grand'chose,

Pour la beauté du fait avoir perdu ma cause (V, Mis. 201).

Et Monsieur le Vicomte dút-il s'en offenser, j'aimerois un homme qui m'aimeroit comme cela (VIII, 578, Escarb. IV).

... Mon congé cent fois me fût-il hoc... (IX, F. sav. 1643).

Voyez d'autres exemples à CONSTRUCTION (XXI, C, 3o).

14 Plus-que-parfait du subjonctif au sens d'un conditionnel antérieur. Mais l'affaire que vous avez eut bien pu se passer, je crois, de ma présence (VI, 246, Sic. vi). Voy. I, Ét. 277, 365; I, Votre galanterie et les bruits qu'elle excite Trouvèrent des censeurs plus qu'il n'auroit fallu,

Dép. a. 842, 955; [IX, F. sav. 1270.

Et bien plus rigoureux que je n'eusse voulu (V, Mis. 891, 892).

15° Conditionnels.

J'ai à vous dire... que si vous auriez de la répugnance à me voir votre belle-mère, je n'en aurois pas moins sans doute à vous voir mon beau-fils (VII, 146, Av. III, vII: note).

Je veux être pendu si nous ne les verrions

Sauter à notre cou plus que nous ne voudrions,

Sans tous ces vils devoirs dont la plupart des hommes

Les gâtent tous les jours (I, Dép. a. 1235).

(Cela pourroit-il être,) Si lorsqu'il m'a pu voir il n'avoit que sept ans,

Et si son précepteur même depuis ce temps

Auroit peine à pouvoir connoître mon visage? (I, Ét. 1403.)

Un laquais qui sauroit vivre auroit été parler... à la demoiselle suivante, qui seroit venue dire... ; à quoi la maîtresse auroit répondu... (VIII, 574, Escarb. 11).

Ceux qui vous entendent croiroient qu'il y a quelque chose d'étrange entre vous et moi (VIII, 593, Escarb. vIII). Pourraient être tentés de

croire.

Et vous ne croiriez point de combien de sottises... (IX, F. sav. 1158). Je vous croirois pourtant assez d'intelligence (Ensemble) (I, Ét. 299; cf. ci-après, le 4 ex. de 16° a).

Maître est dit a magister: ...

C'est comme qui diroit trois fois plus grand (I, Dép. a. 671).

Le plus parfait objet dont je serois charmé

N'auroit pas mes tributs, n'en étant point aimé (I, Dép. a. 207 et 208). Sa retraite ne peut nous satisfaire, pouvant être imputée au mépris que vous feriez d'elle et de notre famille (V, 197, D. Juan, V, 11).

Au mépris qu'on supposerait, qu'on dirait que vous faites....

... Je vous promettrois mille fois le contraire,

Que je ne serois pas en pouvoir de le faire (V, Mis. 453, 454).

Mon petit maître à danser, je vous ferois danser comme il faut. Et vous, mon petit musicien, je vous ferois chanter de la belle manière (VIII, 75, Bourg. g. II, II: note). Si cela en valait la peine, si je voulais. BER. Mais quel mal avez-vous? ARG. Vous me feriez enrager (IX, 406, Mal. im. III, IV).

VAL. Je vous ai bien dit que c'étoit un médecin goguenard. GER. Oui, mais je l'envoierois promener avec ses goguenarderies (VI, 75, Méd. m. 1. II, n).

Vous vous moquez, et je ne suis pas si poète que vous pourriez bien croire (VIII, 560, Escarb. 1).

Je connois à peu près le train des choses; et sans qu'il m'ait encore rien dit, je gagerois que l'affaire va là. Je pourrois peut-être me tromper; mais enfin... (V, 81, D. Juan, I, 1).

... Vous faites sonner terriblement votre âge;

Ce que de plus que vous on en pourroit avoir

N'est pas un si grand cas pour s'en tant prévaloir (V, Mis. 987). Voy. à SAVOIR (je ne saurois, autant qu'on sauroit).

Ils consultent en me regardant. Quel dessein auroient-ils? (VI, 58, Méd. m. l. I, v.)

Est-ce que ta chambre ne te semble pas assez parée, et que tu souhaiterois quelque cabinet de la foire Saint-Laurent? (V, 307, Am. méd. I, ... CHRYS. Est-ce donc qu'à l'âge où je me voi,

Je n'aurois pas l'esprit d'être maître chez moi?

HENR. Si fait. CHRYS. Et que j'aurois cette foiblesse d'âme,

(11.)

De me laisser mener par le nez à ma femme? (IX, F. sav. 1580 et 1581.) BÉR. Mais quel mal avez-vous? ARG. Vous me feriez enrager (IX, 406, Mal. im. III, Iv).

Mais, à n'en point mentir, il seroit des moments

Où je pourrois entrer dans d'autres sentiments (II, D. Garc. 382).
Qu'avez-vous, Mélicerte, et quel sombre chagrin

Seroit dans vos beaux yeux répandu ce matin! (VI, Mélic. 394 : note.)
Il me prendroit envie, en ce juste courroux,

De me battre moi-même et me donner cent coups (I, Ét. 1234).

J'aurois cru que cette pièce étoit bonne (III, 322, Crit. III).

SOSTR. Peut-être ai-je un ami qui.... IPHICR. Vous auriez bien la mine, Sostrate, d'être vous-même cet ami dont vous prenez les intérêts (VII, 437, Am. magn. III, 1).

J'aurois besoin de votre conseil sur une petite affaire... (IV, 46, Mar. f. v).

J'aurois envie de consulter mon avocat, pour voir comment je pourrois faire (IX, 314, Mal. im. I, vII).

GUSM. Quoi? ce départ si peu prévu seroit une infidélité de Dom Juan?
Il pourroit faire cette injure aux...? Un homme de sa qualité feroit
une action si lâche? SGAN.... Sa qualité ! La raison en est belle, et c'est
par là qu'il s'empêcheroit des choses (V, 81, D. Juan, I, 1).
Mais votre charité se seroit bien passée

De jeter dans le mien [dans mon cœur] une telle pensée (V,
Quoi? Vous iriez dire à la vieille Émilie

...

Qu'à son âge il sied mal de faire la jolie...? (V, Mis. 81.)

ALC. Cette soif [d'écrire] a gâté de fort honnêtes gens.

Mis. 1117).

OR. Est-ce que j'écris mal? et leur ressemblerois-je? (V, Mis. 361.)
Je n'ai point sur ma langue un assez grand empire;

De ce que je dirois je ne répondrois pas,

Et je me jetterois cent choses sur les bras (V, Mis. 1575 et 1576). Donnez-lui-en encore autant... Dépêchez-vous vous auriez un grand plaisir, quand vous seriez pendu (VII, 329, Pourc. III, v).

16° Emploi des modes dans les propositions subordonnées suivant le temps du verbe de la proposition principale.

a) CONDITIONNELS.

Je ne sais s'il sauroit la supposition [cette supposition d'enfant] (I, Dép. ... Je ne sais si dans l'âme

[a. 397).

Il ne sentiroit point une secrète flamme (I, Dép. a. 704). ... J'ai promis que je ne dirois rien [variante de 1682: dirai] (Dép. a. 741). Madame, il faut vous obéir; mais je croirois que la conquête d'un tel cœur ne seroit pas une victoire à dédaigner (IV, 202, Pr d'É. IV, ш). Si nous avions quelque femme... qui... jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité..., j'aurois assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce seroit une personne riche... de cent mille écus... ; qu'elle seroit éperdument amoureuse de lui, et souhaiteroit de se voir sa femme...; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition (VII, 158, Av. IV, 1).

J'osois me flatter en moi-même

Que loin de vous j'aurois trop demeuré (VI, Amph. 863).

Mais s'il falloit qu'il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirois hautement que tu aurois menti (V, 84, D. Juan, I, 1).

Voy. plus loin le 6o exemple avant la fin de 19°.

Je leur disois que si quelqu'un leur venoit dire du mal de vous, elles... ne manquassent pas de lui dire qu'il en auroit menti (V, 132, D. Juan, II, Iv).

Il me ressemble,... et si je n'étois sûre que ma mère étoit honnête femme, je dirois que ce seroit quelque petit frère qu'elle m'auroit donné depuis le trépas de mon père (ÎX, 414, Mal. im. III, ví).

b) SUBJONCTIF PRÉSENT, IMPARFAIT et PARFAIT, après l'INDICATIF PRÉSENT.

Je vous dis que vous m'alliez querir une soucoupe pour boire (VIII, 568, Escarb. 11).

Si tu meurs, je prétends que ce soit à ma vue (I, Dép. a. 1130; cf. 1784). Pour moi, je ne crains pas que je vous importune (III, Fách. 695). ... Tu penses qu'on te croie? (III, Fách, 756.)

Sur cet emploi du subjonctif, voyez tome VI, p. 268, note 3. Ici, avec un tour affirmatif, il y a interrogation. [V, v). Le supplice où vous croyez que je puisse être condamné (VII, 196, Av. Combien crois-tu que j'en connoisse qui, par ce stratagème, ont rhabillé... les désordres de leur jeunesse...? (V, 194, D. Juan, V, II.) Ton maître s'abusera, s'il croit qu'il lui suffise de m'avoir achetée pour me voir toute à lui (VIII, 487, Scap. III, 1).

Je n'empêche pas

...

Que pour les attirer vous n'ayez des appas (V, Mis. 1000).

Je ne dis pas qu'un jour je ne suive vos traces (V, Mis. 982).

Eh! qui vous dit, Monsieur, que l'on ait cette envie? (IX, F. sav. 155.). (J'enrage de voir) Qu'elle nous mette au rang des grands et beaux esprits Un benêt dont partout on siffle les écrits (IX, F. sav. 233).

[Avec ce beau feu]

Ce n'est qu'à l'esprit seul que vont tous les transports,

Et l'on ne s'aperçoit jamais qu'on ait un corps (IX, F. sav. 1212).

Où voyez-vous, Monsieur, qu'elle l'ait si mauvais [le goût]? (IX, F. sav. 1348; cf. 1331-1336.)

Pensez-vous qu'à choisir de deux choses prescrites,

Je n'aimasse pas mieux être ce que vous dites,

Que de me voir...? (III, Éc. d. f. 1293.)

Pensez-vous que, s'il me fallait choisir..., je n'aimerais pas mieux.... [[V, 1). Je ne doute point qu'il ne prétát l'oreille à la proposition (VII, 158, Av. Je n'ai pas même la force de souhaiter que les choses ne fussent pas (VII, 53, Av. I, 1 : note).

Je ne souhaiterais même pas, je n'en ai pas la force, que les choses ne fussent pas. Crois-tu que je n'aie pas bien prévu tout..., que je ne susse pas à fond les sentiments de mon père, et que le refus qu'il a fait porter... n'ait pas étouffé dans mon âme toute sorte d'espoir? (V, 311, 312, Am. méd. I, iv.) Pour votre honneur n'allez point dire par le monde que cette comédie vous ait plu (III, 322, Crit. 111).

Il ne faut pas dire que vous m'ayez vu sortir de là.... Et je vous prie au moins de ne pas dire que vous m'ayez vu.... Si vous alliez dire que vous m'avez vu sortir de chez lui, vous gâteriez toute l'affaire (VI, 510, 511, 512, G. D. I, 11).

Il semble que vous ayez appris cela par cœur.... Vous tournez les choses d'une manière, qu'il semble que vous avez raison (V, 89, D. Juan, I, 11). Cette lettre, Monsieur, qu'avecque cette boëte

On prétend qu'ait reçue Isabelle de vous (II, Éc. d. m. 521).

J'ai découvert certaine entrevue secrète, qu'on ne sait pas que j'aye découverte (IX, 426, Mal. im. III, xi: note).

c) SUBJONCTIF IMPARFAIT et PLUS-QUE-PARFAIT après l'INDICATIF IMPARFAIT.

...

Tu m'as dit tantôt que tu consentois fort,

Lâche, que j'en aimasse un autre (VI, Amph. 1190).

Que n'empêchiez-vous donc que l'on put le charmer? (VI, Mélic. 294.) J'avois, Madame, impatience qu'il s'en allat pour vous rendre ce mot de la part que vous savez (VI, 551, G. D. II, 11).

Si j'étois assuré que cela ne vous fachát point (VII, 133, Av. III, 1).
Je ne savois pas que j'eusse des chimères (IX, F. sav. 396).

Je pensois que tout fut perdu (IV, 36, Mar. f. Iv).

Je regardois ce petit trou qu'elle a au côté du menton, et je croyois d'abord que ce fut une tache (VI, 268, Sic. x11 : note).

Je pensois, Madame, qu'il fallut pleurer (IX, 429, Mal, im. III, x11). Martial fait-il des vers? Je pensois qu'il ne fit que des gants? (VIII, 582, ... Vous n'attendiez pas [Escarb, v note.)

Que j'eusse découvert le traître dans vos bras,

Qu'un funeste hasard...

Eut offert à mes yeux votre honte et ma perte (II, D. Garc. 1267 et 1269 : C'est un homme à jamais ne me le pardonner,

S'il savoit que sa vue eût pu m'importuner (V, Mis. 540).

[note).

d) SUBJONCTIF PRÉSENT, PARFAIT et IMPARFAIT après l'INDICATIF PASSÉ INDÉFINI. On ne m'a pas dit que l'affaire se soit ainsi passée (VIII, 431, Scap. I, 1v). Je reviens de chez vous, et le destin me montre

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