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A.

XI
VERBE

Verbes forgés par plaisanterie. Formes de certains verbes. JACQUEL. Je vous dis et vous douze que tous ces médecins n'y feront rian (VI, 70, Méd. m. l. II, 1 : note).

MASC. Je me dessuisse donc et redeviens moi-même (I, Ét. 1824).
SOSIE. ... L'on me des-Sosie enfin

Comme on vous dés-Amphitryonne (VI, Amph. 1860 et 1861 note). Cf.
DÉSENAMOURÉ, DÉSATTRISTER, Dépromettre, Dédonner.

DOR.... Non, vous serez, ma foi! tartuffiée (IV, Tart. 674 note).
Oui-da, très volontiers, je l'épousterai bien (Ì, Ét. 1577 : note).
(Malgré la tempête) Que votre usurpateur oit gronder sur sa tête (II,
D. Garc. 192: note). Voy. au Lexique pour Oyez, oyions, oyois, être ouis.
Exclus, ancienne forme, au lieu d'exclu: voy. au Lexique, t. I, p. 451.

Je puis est toujours préféré à je peux; une paysanne même dit : « Je ne me pis refondre» (V, 112, D. Juan, II, 1). Cf. Lexique du Corneille, t. II, p. 210. LUBIN. On m'a enchargé de prendre garde que personne ne me vît (VI, *Fuyez-vous-en (I, 70, Méd. vol. xIII). [511, G. D. I, II: note). LUCAS. Votte fille s'en est enfuie avec son Liandre (VI, 116, Méd. m. l. III, VIII). Voy. à FUIR: il s'en est fui; cf. d'ailleurs s'enfuir. (Vois) Quels inconvénients auroient pu s'en ensuivre! (VI, Amph. 1165.) Cf. S'ENSUIVRE et voy. à Bas (en enhaut, en enbas). Quoi qu'il avienne (II, Éc. d. m. 1019; VI, Amph. 1841).

S'il advient

(I, Dép. a. 663). — Advenant (I, Ét. 1289 : éd. orig. de 1663; avenant dans toutes les autres éd.). Voy. ADVERSITÉ, AVERSITÉ et AVErsaire. PHILAM. Ah! SOLLICITUDE à mon oreille est rude :

Il put étrangement son ancienneté (IX, F. sav. 553 : note).

Put est la 3 personne du présent de l'indicatif du vieux verbe puir, qui a été employé concurremment avec le verbe puer, et dont quelques formes ont été usitées jusque dans le dix-huitième siècle.

[Les] défauts qu'on lui treuve (V, Mis. 226: note).

...

Je treuve le mariage une chose tout à fait choquante (II, 68, Préc. IV; cf. II, 106, Préc. x1; II, D. Garc. 1820; II, Éc. d. m. 487 et II, 396, 1. 12, Éc. d. m., Lettre d'Isabelle).

Cf. dans l'Étourdi: Treuver (v. 952, dans les éd. de 1663, 66, 73; v. 90, dans les éd. de 1666 et 1673). Treuve (indicatif, v. 958, dans les éd. de 1663, 66, 73; v. 1832, dans l'éd, de 1663). Treuverez (v. 780, dans l'éd. de 1663). Treuve (impératif, v. 73, dans les éd. de 1663, 66, 73). Treuvé (v. 79, dans les éd. de 1663, 66, 73). - Toutes les éditions ont trouvent et trouvant aux vers 998 et 95. Dans le Dépit amoureux Je treuve (v. 844); qui treuve (v. 202); treuvent (v. 422); treuver (v. 1169); je trouve (v. 231); se trouvent (v. 466 et 968). Que dois-je faire? dis, veuille me conseiller (I, Ét. 709).

...

Veuillez être obéi (IX, F. sav. 1596: note). Ayez la ferme volonté de

vous faire obéir.

Baailler voy. t. I, p. 201, la note au v. 1438 de l'Étourdi.

Sur la prononciation, recommandée par Molière, de la syllabe finale er des infinitifs de la première conjugaison, voy. t. II, p. 162, note 2.

On trouvera au Lexique :

ALENTIR.

COURRE un lièvre,

GARD (Dieu vous),

ANOBLIR, ANNOBLIR et EN- DESSEINER [dessiner, cf. MORIGINER et MORIGE

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DESSEIN],

S'ENTRE-AIMER, S'ENTRE-
BAISER, S'ENTRE-DON-

NER.

FLEURER [flairer, ef.
FLEUREUR,]

NER.

RAMENTEVOIR.
RUER (jeter) une pierre.
TUTOYER et TUTAYER,
VUIDER (cf. VUIDE).

Et mes pas en ce lieu, s'il faut que je le die,

Ne croyoient pas trouver si bonne compagnie (II, D. Garc. 968).
Ah! souffrez que je die.... (I, Dép. a. 1730).

Il faut que je vous die un impromptu que je fis hier (II, 84, Préc. 1x).
Veux-tu que je te die? une atteinte secrette... (I, Dép. a. 1).

Que veux-tu que je die? Une telle aventure... (I, Dép. a. 1081).

On voit que dise eût pu tout aussi bien que die entrer dans ces deux vers. Voulez-vous que je vous die? Si j'avois été en votre place... (III, 426 Impr. v). Sur le « quoi qu'on die » de Cotin-Trissotin dans les F. sav., voy. tome IX, p. 127, note 1.

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Ne m'en dédites pas (IV, Tart. 1031).

Une nouvelle [comédie] que je serai bien aise que nous voyions ensemble (II, 91, Préc. Ix: note). Ici voyions est la forme de l'édition originale. Mais c'est l'écriture voyez au lieu de voyiez au subjonctif qui a été employée dans les plus anciens textes du Bourg. g. (acte II, sc. 1, t. VIII. p. 69 et 71: cf. la note 1 de la p. 69).

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que

Il a été remarqué t. VII, p. 66, note 7, que l'omission de l'i au subjonctif, après des mouillées, et surtout après un autre i, est fréquente dans les anciennes Je dis que vous impressions. Il est ainsi bien possible que, t. VII, p. 66 (Avare, I, 11), « Je dis » ait été écrit au lieu de l'éd. orique vous fouillez bien partout fouilliez... ». Même t. VII, p. 80, n. 5 (Avare, I, Iv), il est dit ginale et plusieurs anciennes portent « Je veux que vous vous mariez » au lieu de « Je veux que vous vous mariiez », et, p. 268, n. 4 (Pourc. I, vii), que l'éd. originale et d'autres anciennes portent « Je n'entends pas que vous fassiez de la dépense, et que vous envoyez rien acheter pour moi ». On trouve encore : (II, D. Garc. 749, dans l'éd. première de 1682) et « Sans que nous essayons » «Est-il possible que vous ne croyez point du tout au Ciel?» (V, 139, D. Juan, III, 1, dans les éd. anciennes.)

MASC. Non, Monsieur, je raillois. ÉR. Ah! vous raillez, infâme!
MASC. Non, je ne raillois point (I, Dép. a. 278).

[cité.

Raillez a probablement été écrit au lieu de railliez voyez la note au vers L'éclat n'en rejallit sur vous qu'à votre déshonneur (V, 176, D. Juan, IV, IV, texte de l'éd. de 1682). Voyez au sujet de cette ancienne écriture les Lexiques du Malherbe, du Corneille et du Racine.

Ils croyent que tout çède à leur perruque blonde (II, Éc. d. m. 1047).
L'e de crie a été compté au vers 224 de l'Ét.

Allez vite, qu'il ne nous voye ensemble (VII, 320, Pourc. III, 1).
Que je vous voye (VIII, 441, Scap. II, 11).

Afin qu'on voye bien que vous êtes à moi (VIII, 98, Bourg. g. III, 1; cf. VIII, 109, Bourg. g. III, 111).

Il faut que pour tantôt tu nettoyes... (VIII, 100, Bourg. g. III, 11).
De savoir que je n'aye à craindre que pour moi (VIII, Psy. 511).
Voy. encore VIII, 478, Scap. II, vn; VIII, 442, Scap. II, ш; VIII, 429,
Scap. 1, Iv; VIII, Psy. 694; IX, F. sav. 515, 1003, 1536.

ARG.

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Il faudra encore que je n'aye pas le plaisir de la quereller.... TOIN. ... Il faut bien que, de mon côté, j'aye le plaisir de pleurer (IX, 287, Mal. im. I, 11; cf. IX, 308, 381. 416, 418 et 430).

N'aye point de peur (IX, 433, Mal. im. III, XIV; cf. VII, 239, Pourc.
I, 1).

(Il faut) que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoye mon fils (VIII,
478, Scap. II, vii).

Nous renvoyerons à Limoges Monsieur de Pourceauguac (VII, 242, Pourc.
Nous l'envoyerons aux bains (VII, 266, Pourc. I, v1).

J'envoyerai (VIII, 594, Escarb. vIII).

Je l'envoierai querir (IX, 319, Mal, im. I, vIII).

Il vous envoiera en l'autre monde (IX, 396, Mal. im. III, HI),
Envoierez-vous encor...? (II, Éc. d, m. 545.)

[I, 1).

Ma foi, je l'envoierois au diable avec sa fraise (II, Éc. d. m. 33).
Tout beau! si pour heurter tu fais la moindre instance,

Je t'envoierai d'ici des messagers fâcheux (VI, Amph. 1519).

Je l'envoierois promener avec ses goguenarderies (VI, 75, Méd. m. l. II, 11). Les marquis... tantôt se lèveront, et tantôt s'assoiront (III, 417, Impr. Iv). Je m'emploirois (I, Ét. 447).

Toi-même avouras... (I, Ét. 845).

Je ne sais où (VI, 264, Sic. x1).

Les éditions du dix-septième siècle (se conformant ici à la règle du temps la plus généralement adoptée, qui n'admettait pas l's à sai 4 pers.) ont écrit je ne sai où voyez la note 3 à la page indiquée et la note jointe à l'exemple suivant.

Je vois assez clair (VIII, 166, Bourg. g. IV, II).

La note 3 à la page indiquée constate qu'il y a voi (voy) ici dans l'éd. originale et dans presque tous les anciens textes, bien qu'ils aient vois plus haut (p. 160, 164, 165), devant d'autres voyelles qu'a. On peut ajouter que dans tous les anciens textes de l'Avare on lit, avec l's devant a « Je vois à sa mine...» (t. VII, p. 181, acte V, sc. 1). Ni l'orthographe de je sai, ni celle de je voi n'était absolument fixée. « Les verbes sçavoir et voir, décidera encore formellement l'Académie en 1704 (dans une de ses Observations sur Vaugelas, éd. Chassang, t. I, p. 229), ne prennent point d's à la 1 pers. du prés. de l'indic.; il faut dire je sçay et je voy. » On écrivait aussi voi à l'impératif. Dans les vers toutefois, devant une voyelle, l's s'ajoutait par licence:

A présent que je sais et son bien et sa race... (Corneille, t. V, Menteur, 1574). Quoi? tu me fuis, ingrate, et je te vois ici...? (VII, 428, Am. magn. III® interm., sc. v).

Dans la prose aussi l'addition de l's devant une voyelle était fréquente; elle s'y rencontre même devant une consonne, mais assez rarement. Les premiers imprimeurs des pièces de Molière, et le poète lui-même peut-être, ont encore parfois, n'ayant pas à suivre un usage plus constant qu'à l'égard de je sai et de je voi, laissé sans s, à la 1re pers. sing. du prés. de l'indic. et à la 2 pers. sing. de l'impér., d'autres verbes, pour la plupart desquels, dans la vieille langue, l'absence de désinence à ces personnes était de règle. Mais dans la présente édition (comme en avertit, tome II, p. 404, une note au vers 653 do Ec. d. m.) ces formes anciennes, je di, je croi, etc., ont été, de meme que je sai et je voi, conservées seulement lorque la rime l'exigeait.

Je voi rimant avec moi: VI, Mélic. 44; IX, F. sav. 1579. — Je croi rimant avec moi VI, Mélic. 55; avec foi : IX, F. sav. 113.

... LEAN. Va-t'en jusqu'à la poste, et voi

Je ne sais quel paquet qui doit venir pour moi (I, Ét. 989).

... Qu'a de surprenant le discours que je fai? (IX, F. sav. 374.)

... La, la, revien (VI, Amph. 1434 : note).

Pauvre petit bouchon,

Tu ne languiras pas longtemps, je t'en répond (II, Éc. d. m. 770).

Je vous di

Que j'ai vu de mes yeux un crime si hardi (IV, Tart. 1671; cf. I, Ét. 190, II, Éc. d. m. 653).

Cela s'en va sans dire (II, Éc. d. m. 931).

Jarni! je vas dire à sa tante tout ce ménage-ci (V, 124, D. Juan, II, 111). Je vas à la débandade.... Je m'en vas boire chopaine (V, 105, 113, D. Juan, II, 1).

Je m'en vais (I, Ét. 1046; IX, 380, Mal. im. II, vi). Voy. d'autres exemples de ces diverses formes à ALLER.

Mais n'en gardé-je pas...? (IV, Tart. 625.)

L'orthographe la plus usitee du temps confondait cette première personne du présent employée interrogativement avec celle du passé (gardai-je).

Et quoique avec ardeur je veuille vous hair,

Trouvé-je un cœur en moi tout prêt à m'obéir? (V, Mis. 1750; dans les anciennes éditions: trouvai-je).

IBRARY

Révé-je, trouvé-je, parlé-je: la désinence eje

trouve ainsi, non la dési

nence vieillie ai-je, aux vers 430, 440 et 441 des plus anciennes éditions
d'Amphitryon; voyez la note au vers 430.

Malgré leur dureté les formes suivantes ne sont pas évitées.

Aussi ne veux-je pas que... (VIII, Psy. 938).

De quelle émotion inconnue sens-je mon cœur atteint...? ¡¡, 205, Pr. d'E. IV, vi; cf. VI, Amph. 432.)

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Voy. à RÉGIME (Verbes dont une partie du régime est à suppléer), et plus
loin, aux VERBES (H, 9°, c: Infinitifs dont le sujet n'est pas exprimé).
Mais n'appréhende plus, je reprends mes esprits (I, Ét. 1446).
Laissez faire dis-je, et n'appréhendez pas (IX, F. sav. 413).

...

Asc. Contez-moi bien tout....

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FROS. Vous en saurez assez le détail; laissez faire (I, Dép. a. 1581).

Voyez venir, attendez. Cf. LAISSER.

Je connois des gens...

Qui, comme ils le font voir, aiment jusques à battre (III, Fách. 456).
THOM. DIAF. Baiserai-je? (IX, 350, Mal. im. II, v.)

Vous en pourriez citer [des exemples] qui ne concluroient guère (IX, F.
sav. 1289). Qui ne seraient guère concluants.

Ici de tous côtés on découvre aisément (I, Dép. a. 346: note).

LE NOT. Ils... s'imaginent que c'est un grand crime que de disposer [de son bien] en fraude de la loi (IX, 314, Mal. im. I, vII).

... L'espoir où je fonde (III, Fách. 655 : note).

Laisse-moi gouverner (I, Ét. 1372).

... Jamais l'air d'un visage,

Si ce qu'il dit est vrai, n'imposa davantage (Ét. 992). Ne fut plus trompeur.
... J'incommode peut-être (I, Ét. 135).

Mais avec cela je ne répondrois pas de ne point manquer (III, 390,
Impr. 1). Manquer de mémoire.

Votre maître de musique est allé aux champs, et voilà une personne qu'il
envoie à sa place pour vous montrer (IX, 343, Mal. im. II, 11; cf. VIII,
55, Bourg. g. I, 11).

Que les jeunes enfants remontrent aux vieillards (I, Dép. a. 770).

...

Pour vous ôter tout lieu de soupçonner (II, D. Garc. 1042).

Ce Monsieur l'étranger a besoin de repaitre (I, Ét. 1440). De manger.
Femme qui compose en sait plus qu'il ne faut (III, Éc. d. f. 94).

...

Et le poil et l'habit déguisoient grandement (I, Ét. 1362).

Dieu fera pour les siens (I, Dép. a. 973).

M. DIAF. Il vous ordonne sans doute de manger force rôti. ARG. Non,
rien que du bouilli. M. DIAF. Eh! oui.... Il vous ordonne fort prudem-
ment (IX, 376, Mal. im. II, vi).

Un homme... mouchant, toussant, crachant toujours (IX, 429, Mal. im.
Sonner, resonner [du cor] : voy. à ces mots.

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[III, XII).

Et j'ai pour vous trouver rentré par l'autre porte (III, Fách. 248).
ERASTE, après avoir un peu demeuré sans parler (III, Fach, avant le v. 273,

j. de sc.). Cf. IV, 20, Mar. f. 1; V, Mis. 313.

J'ai monté pour vous dire..... (V, Mis. 253).

Un monde près de nous a passé tout du long (IX, F. sav. 1267).

2° Emploi de l'auxiliaire Être.

(Un monde) Est chu tout au travers de notre tourbillon (IX, F. sav. 1268).

Substitution de l'auxilíajrå ÊTRE à l'auxiliaire AVOIR après un pronom réfléchi: voyez la note jointe au vers 968 de l'Éc. d. f.

MARIN. (Je ne sais...) Ce qui s'est pu passer.

Luc. Rien ne s'est pu passer dont il faille être en peine (I, Dép. a. 602 et 683).*.*.

[J]....ne me suis voulu... charger des pièces (IV, Tart. 1774).

...De quelque air que je m'y sois pu prendre (III, Éc. d. f. 968: note). Je veux imiter mon père, et tous ceux de ma race, qui ne se sont jamais voulu marier (IV, 61, Mar. f. vIII).

Dans l'exemple suivant le tour est celui de la langue actuelle :

Un petit impromptu dont le Roi a voulu se faire un divertissement (V, 293, Am. méd. Au lecteur).

Ce damoiseau poli qui s'est venu loger contre moi (VI, 513, G. D. I, 11). Ce Monsieur le Vicomte a bien choisi son monde..., et il s'est allé là servir d'un homme bien chanceux (VI, 539, G. D. II, 1).

-

A remarquer l'exemple suivant, où le passé indéfini est pu, uni à l'infinitit du verbe neutre rester, qu'il modifie et dont il n'est pas séparé par le pronom personnel me, est formé à l'aide de l'auxiliaire de temps être que prendrait le verbe neutre aux temps composés du passé :

[Le]... seul fruit amoureux qui m'en est pu rester (III, Éc. d. f. 1663).

3o Aller, s'en aller, servant à former un futur prochain.

J'y vais de tous mes soins travailler hautement (IX, F. sav. 177).

...

Je m'en vais étre homme à la barbe des gens (ibid. 710).

REMARQUE: Voy. au Lexique les exemples où Pouvoir, Vouloir, Savoir, ne servant qu'à donner à l'expression un certain vague, rendre l'affirmation

moins catégorique, sont des sortes d'auxiliaires de modes.

D. Voix des verbes.

1o Verbes employés activement.

Et je suis pour le Ciel appris à tout souffrir (IV, Tart. 1868 : note)
Pourquoi me criez-vous? (III, Éc. d. f. 1506.)

Il faudroit réver quelque incident pour cela (III, 369, Crit. vII).
J'avois songé une comédie où il y auroit eu... (III, 396, Crit. 1; cf. ibid.
p. 414, au 2 renvoi).

(Ah! je devois) Lui ruer quelque pierre (II. Sgan, 356).

Voy. CONSULTER, CONSENTIR, CONTRIBUER, DÉLIBÉRER, PARJURER, PRÉ

TENDRE.

Voilà mon petit doigt pourtant qui gronde quelque chose (IX, 384, Mal. im. II, vIII).

Grondant une petite chanson entre vos dents (III, 409, Impr. 111: note). Voy. PARLER, l'ÉCHAPPER belle, ÉVACUER, DORMIR sa réfection.

2° Voix passive.

VAL. Si tu meurs, je prétends que ce soit à ma vue.

MASC. Je ne saurois mourir quand je suis regardé (I, Dép. a. 1131).

Les gens de mon minois ne sont point accusés

D'être, grâces à Dieu, ni fourbes, ni rusés (ibid. 12).

Veuillez étre obéi (IX, F. sav. 1596; cf. Fách. Prol. 31).

...

Soyez averti (Qu'il vous cherche) (ibid. 1555).

Enfin, si maintenant ma prudence en est crue... (ibid. 1565).
ALB. Maitre... METAPHR. Maitre est dit « a magister » (ibid. 670).
Que la différence est connue aisément

De toutes ces faveurs qu'on fait avec étude,

A celles où du cœur fait pencher l'habitude! (II, D. Garc. 78.)
Et des grands conquérants les sublimes pensées
Sont aux civilités avec peine abaissées (ibid. 981).
Mais dans le même instant un secret m'est appris,

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