Revue des deux mondes, Volume 23

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1859
 

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Page 192 - Vous vaincre par l'épée et non point par la fièvre. Dormez sur l'herbe verte", et cette nuit, Roland, Je vous éventerai de mon panache blanc. Couchez-vous, et dormez. — Vassal , ton âme est neuve , Dit Roland. Je riais, je faisais une épreuve. Sans m'arrêter et sans me reposer, je puis Combattre quatre jours encore, et quatre nuits. » Le duel reprend. La mort plane, le sang ruisselle. Durandal heurte et suit Closamont; l'étincelle Jaillit de toutes parts sous leurs coups répétés. L'ombre...
Page 193 - C'est mon tour maintenant, et je vais envoyer Chercher un autre estoc pour vous, dit Olivier. Le sabre du géant Sinnagog est à Vienne. C'est, après Durandal, le seul qui vous convienne. Mon père le lui prit alors qu'il le défit. Acceptez-le. » Roland sourit.
Page 830 - Au bout des pics, — touchant le ciel, j'irais la prendre, — et, dimanche, tu l'aurais pendue à ton cou. « Mais, ô la plus belle ! plus je te contemple, — plus, hélas ! je m'éblouis ! ... — Je vis un figuier, une fois, dans mon chemin, — cramponné à la roche nue — contre la grotte de Vaucluse, — si maigre, hélas ! qu'aux lézards gris — donnerait plus d'ombre une touffe de jasmin ! « Vers ses racines, une fois par an, — vient clapoter l'onde voisine ; — et l'arbuste aride,...
Page 188 - Cherchaient ses pieds avec leurs lèvres demi-closes; Un souffle fraternel sortait du lys vermeil; Comme si ce doux être eût été leur pareil, Comme si de ces fleurs, ayant toutes une âme, La plus belle s'était épanouie en femme.
Page 497 - ... l'Autriche a amené les choses à cette extrémité, qu'il faut qu'elle domine jusqu'aux Alpes, ou que l'Italie soit libre jusqu'à l'Adriatique; car, dans ce pays, tout coin de terre demeuré indépendant est un danger pour son pouvoir.
Page 184 - L'aurore apparaissait ; — quelle aurore ? Un abîme D'éblouissement, vaste, — insondable, sublime; Une ardente lueur — de paix et de bonté. C'était aux premiers temps — du globe; et la clarté Brillait sereine au front — du ciel inaccessible...
Page 192 - Ils combattent, versant à flots leur sang vermeil. Le jour entier se passe ainsi. Mais le soleil Baisse vers l'horizon. La nuit vient. — Camarade, Dit Roland, je ne sais, mais je me sens malade. Je ne me soutiens plus, et je voudrais un peu De repos. — Je prétends, avec l'aide de Dieu, Dit le bel Olivier, le sourire à la lèvre, Vous vaincre par l'épce et non point par la fièvre.
Page 269 - Bénavente me charge de l'épée de Sa Majesté, d'un pot de chambre, et d'une lampe que je renverse ordinairement sur mes habits : cela est trop grotesque. Jamais le roi ne se...
Page 191 - Qui coule de leur crâne et dans leurs yeux descend. Soudain, sire Olivier, qu'un coup affreux démasque Voit tomber à la fois son épée et son casque. Main vide et tête nue, et Roland l'œil en feu! L'enfant songe à son père et se tourne vers Dieu.
Page 190 - Eût vu deux pages blonds, roses comme des filles. Hier, c'étaient deux enfants riant à leurs familles , Beaux, charmants; — aujourd'hui, sur ce fatal terrain, C'est le duel effrayant de deux spectres d'airain , Deux fantômes auxquels le démon prête une âme , Deux masques dont les trous laissent voir de la flamme.

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