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dans un autre acte de l'an 1550, on trouve que le comte de Bitche y a été cité.

On ne sait pas assez les circonstances de toutes ces ventes pour en parler avec certitude et pour en rendre compte au public. Louis comte des Deux-Ponts, fils d'Evrard et d'Agnès de Lorraine, épousa en 1530, Anne comtesse Palatine, de laquelle il eut Henneman comte des Deux-Ponts et de Bitche. Celui-ci fut père de Henri comte des Deux-Ponts et de Bitche. En 1408, Henri eut un fils nommé Simon, marié à Elisabeth de Lichtemberg en 1440. Ils eurent de leur mariage, Renaud comte de Bitche et de Lichtemberg, mort en 1531.

son neveu lui succéda. Il eut une fille nommée Marguerite-Louise, qui épousa Philippe comte d'Hanau et lui porta les terres de Bitche et de Lichtemberg. Le comte d'Hanau en fit hommage au duc Charles III, mais en 1571, le même duc réunit la terre de Bitche à son domaine, à cause de la félonie du comte d'Hanau.

L'an 1601 (5), il y eut une reconnais-sance des limites réciproques entre le duc de Lorraine Charles III et le comte des Deux Ponts, sur les limites des terres et seigneuries de Bitche, du comté des Deux-Ponts et des terres de l'abbaye de Hornbach; les commissaires après avoir examiné la position des lieux et entendu les témoins, plantèrent des bornes séparatives des terrains contestés, ce qui fut fait le 12 avril 1601.

En 1378 (1), dans une chevauchée que firent ceux de Varnesberg sur ceux de Bitche, ceux de Bitche les rencontrèrent et les battirent, il y en eut environ quatre-vingt de fait prisonniers et plusieurs nobles En 1606, le même duc Charles III fit bourgeois de Metz y perdirent la vie, son accommodement avec Jean Renhard, comme Perrin Baudoche, le fils de Burti-coate de Hanau, sur certains terrains des gnon Paillat et plusieurs autres.

En 1406 (2), le 22 février, le duc Charles II se ligua avec Henri sire de Blàmont, pour lui aider dans la guerre qu'il avait contre les comtes de Nassau, de Sarwerden et de Salm; Henri lui promit 2,400 vieux florins d'or du Rhin à douze gros l'un, et Charles s'obligea de servir le sire de Blamont contre tous et en particulier contre Jean de Fénétrange.

En 1447, au mois d'avril, le duc de Calabre au nom du duc René Ier, assiégea Bitche et obligea le comté de la Petitepierre de lui en faire hommage.

environs de Bitche, prétendus par ledit comte de Hanau. Les parties convinrent que tout ce qui était du côté de Lichtemberg, de Philisbourg et de Limbourg, devait appartenir audit comte de Hanau, et que tout ce qui était de l'autre côté, appartiendrait au duc de Lorraine, et les deux scigneurs promirent de se donner de bonne foi les titres, lettres et documens qui pouvaient concerner ces lieux auparavan: contestés.

La terre de Bitche fut possédée par lǝ duc Charles III, et ses successeurs. Le bon duc Henri, par son testament du 4 noEn 1443, Vekart et Frédéric de Bitche vembre 1621, donne à son cher fils le étaient dans l'armée du duc Nicolas de Lor-prince de Phalsbourg, la somme de cent raine contre la ville de Metz. En 1525, les mille francs, pour l'assurance de laquellc sujets de Reinart ou Renaud comte de Bit-il lui affecte la terre et seigneurie de che se révoltèrent contre lui, et le duc Bitche.

Antoine permit à René comte des Deux- En 1622 (1), Jean comte palatin des Ponts de les punir exemplairement. Renaud Deux-Ponts, écrit au duc Henri au mois étant décédé en 1531, eut pour succes-d'août, que les Croates et les Cosaques de seur Simon Vecker, qui étant mort sans l'armée de l'archiduc Léopold, ont fait enfans, Jacques comte des Deux-Ponts irruption dans le duché des Deux-Ponts et

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dans la seigneurie de Bitche, où ils pillent commissaire des guerres, trésorier des et désolent tout. troupes, ct les officiers nécessaires à l'administration de l'hôpital.

Le duc Charles IV, quoique dépouillé de ses autres états, investit de ce comté le Les fortifications de cette place encore prince de Vaudémont son fils. Le duc très-imparfaites en 1744, imposèrent ceCharles V son neven, n'ayant pas voulu pendantaux ennemis, qui ayant pénétré dans accepter les articles du traité de Nimégue, | les gorges, vinrent le 5 août faire de grands le roi Louis XIV s'empara de Bitche et la fit abbatis jusqu'à une lieue et demie de Bitbien fortifier. Il en jouit jusqu'en 1698, que che et de Stulzbron, et n'avancèrent pas par l'article XXX du traité des Riswich, plus avant. Bitche comme le reste de la Lorraine, fut rendue au duc Léopold. Les fortifications de la ville et du château furent rasées et il fut arrêté qu'elles ne pourraient être rétablies. Quant au prince de Vaudémont, it a vendu Bitche et ses prétentions au duc Léopold Ier, par un traité de famille passé

entr'eux.

On montre près d'une tuilerie, à une heure et demie de Stulzbron, un rocher sur lequel est gravé une main, et que pour cela on appelle la Main du prince, on croit que c'est en mémoire de ce qui arriva au duc Ferri III, qui dans un combat donné près de là, eut la main emportée, comme on le lit dans les anciens monumens du pays. D'autres veulent qu'un prince de Lorraine fut attaqué près de là, et dévoré par les bêtes, en sorte qu'on n'en retrouva que la main, ce qui n'est point certain.

Depuis la cession de la Lorraine faite à la France en 1737, on a de nouveau travaillé à fortifier la ville de Bitche, comine un poste important de ce côté-là. L'arrêt de la chambre de Metz rendu en 1680, qui avait réuni le comté de Bitche au do- Le village ou le bourg de Katelhausen, maine du roi qui a été cassé par l'article est au pied du rocher sur lequel est IV du traité de Riswich, qui est général; bâtie la forteresse, près d'un étang, d'où et par le XXXI qui est particulier pour la la Horne prend la source, entre des monLorraine. Ainsi les choses ont été rétablies tagnes et des forêts. L'église de Bitche est sur le même pied qu'elles étaient en l'an annexe de Schorbac. Il y a aussi dans la 1670. On peut voir dans le second tome ville, une maison d'Augustins et deux de l'histoire de Lorraine, nouvelle édi-chapelles. tion la généalogie complette des comtes Nous avons parlé de Stulzbron dans un et seigneurs de Bitche, préliminaire, page article particulier. xxx. Voyez aussi l'errata du deuxième t., colonne première.

BLAINVILLE.- Blainville-sur-l'Eau, ou la Grande, petite ville avec titre de marqu isat, sur la Meurthe, au couchant, à une lieue et demie de Lunéville, en latin, Blidonis - Villa. Cure régulière dépen

Le château de Bitche fut autrefois fortifié par le maréchal de Vauban. Ces fortifications furent ensuite démolies; mais depuis 1740, on s'est appliqué avec un soin par-dante de l'abbaye de Béchamp, ordre des ticulier à y faire de nouvelles fortifications; elles sont d'une extrême solidité, fondées sur un roc impénétrable et continu. Outre les bâtimens faits à la surface, il y a des magasins, des casernes et autres ouvrages taillés dans le roc, à l'épreuve des plus fortes bombes. On y a construit des casernes pour les troupes, une belle maison pour le lieutenant-général des armées, qui y commande. Il y a toujours de résidence,

chanoines réguliers de saint Augustin, Cette cure fut donnée à l'abbaye de Béchamp, par Erard seigneur de Vandière, du consentement de Conrade évêque de Toul, en 1292. Patron, saint Jean-Baptiste. Collateur, l'abbé de Béchamp; décimateurs, les dames prêcheresses de Nancy pour les deux tiers et le curé pour l'autre tiers, avec toute la di me du canton nommé de saint Jean.

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Blainville fut entourée de murailles partoire du pays, comme ayant appartenu à M. Antoine de Lénoncourt, primat de un seigneur nommé Begon, qui en fit Nancy. Elle a titre de marquisat et a reçu présent à saint Hydulphe, premier abbé son nom de Blido, qui vivait au douzième et fondateur de Moyenmoutier, qni y étasiècle. blit un prieuré nommé Begon-Celle, conIl est assez souvent parlé de Badani-sacré à la Sainte-Croix, dont il donna le Villa dans les monumens du pays (1): gouvernement à saint Spinule son cher Par exemple, en 836, dans un titre de disciple. Spinule y mourut et son corps fut Saint-Evre, exceptá Babani-Villá, qui porté en cérémonie à Moyenmoutier et fut appartenait à saint Etienne de Toul. Et en enterré au cimetière nommé de saint Gré1071, on donna à l'abbaye de Poussey, goire, où Dieu fit éclater le mérite de son Babain-Villa; mais il ne paraît pas que serviteur par un si grand nombre de mirace soit de Blainville, dont il est parlé cles, que saint Hydulphe craignant que le dans ces endroits, c'est plutôt de Bain-concours extraordinaire du peuple qui ville-aux-Miroirs. accouraient au tombeau de Spinule, ne

La maison de Lenoncourt donna un pe- troublât la solitude et la tranquilité de ses tit établissement aux pères Dominicains à disciples, alla exprès sur la fosse, lui Blainville au XVII° siècle, en même temps commanda par la sainte obéissance qu'il que les MM. de Bassompierre fondaient les lui avait promise, de cesser d'opérer ces minimes à Nancy, et par une espèce d'émerveilles qui pourraient causer quelques mulation, les minimes furent établis à dérangemens et quelques dissipations parmi Serres par M. de Lenoncourt de Serres ses frères. Spinule obéit, et le peuple se en 1588. retira aussi édifié de l'obéissance de SpiOn unit au couvent des pères Domini-nule, que de la grandeur des sentimens cains de Blainville, la chapelle de saint d'Hydulphe. Claude.

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Sur le finage de Blainville on connaît les hermitages de saint Jean-Fontaine et de saint Pancrace.

On ne connaît Begon (1), seigneur de Saint-Blaise ou de Begon-Celle, que par la donation qu'il fit de cette terre à saint Hydulphe, fondateur de l'abbaye de Antoine de Lénoncourt primat de Nancy, Moyenmoutier. L'ancien historien de cette ayant fait l'acquisition de la terre et sei- abbaye dit simplement, qu'un certain gneurie de Blainville et autres, notamment homme nommé Begon, touché du mérite du tiers en la seigneurie de Damelevière, de saint Hydulphe, lui fit part de ses biens fit ériger le tout en marquisat, dont il fit et lui donna le lieu aujourd'hui nommé en l'année 1633, une substitution en fa- Begon-Celle, et cette partie de la Vôge veur des ainés måles de sa maison. que l'on nomme Folcholdi rupes. On croit

BLAISE (SAINT-). Saint-Blaise, petit que ce terrain nommé Folcholdi rupes, village sur la route de Raon-l'Etape à comprenait non seulement le village de Saint Diez, à une demi-lieue de Raon, et Saint-Blaise et les environs, mais encore à deux lieues et demie de Saint-Diez ; à celui de Veisvalle et du Rouau, et celui Saint-Blaise le chemin se fourche et con- où est aujourd'hui la ville de Raon, qui duit du côté du midi à Saint-Diez, et du n'a été bâtie que long-temps depuis ; et côté de l'orient à Moyenmoutier et à Se-les montagnes qui sont au nord de Saint

nones.

Saint-Blaise n'a rien de remarquable en lui-même, mais il est connu dans l'his

(1) Hist. de Lorraine, t. 1, p. 303, et preuv. 1.374 ct 390.

Blaise et de Raon, sur l'une desquelles on a bâti long-temps après, le château de Beau-regard, aujourd'hui en ruine. Le village de Veisvalle ne subsiste plus, et

(1) Hist. M. Mediani. Monast. p. 60, 61, 62, et p. 76, 116 et 107.

Raon a été construit au lieu où était autrefois l'empereur Henri IV de l'an 1111, où il Roüau. Le grand chemin de Lorraine en rappelle une partie du titre de l'an 661, après Alsace, n'était pas où il est aujourd'hui, Salinensi, il met Albensi ou Alvinsi. Il il passait derriére le château de Beau-re-est nommé Albecchova, en 870, dans le gard, et suivant la rivière de Plaine, il partage entre les rois Charles et Louis le passait au pied du Dounon, et allait se rendre à Schirmech et de là à Motzig.

Il y a apparence que les environs de Roüau, ou de Raon et Begon-Celle étaient encore trop aquatiques et trop marécageux pour qu'on y pût passer librement, et que de Veisvalle, on montait la montagne de Saint-Blaise, pour gagner le chemin du val de Saint-Diez.

Germanique. Il porte le titre de Comté de Blámont, dans un titre d'Adalberon, évêque de Metz, de l'an 938, pour l'abbaye de Senones; et dans la charte de l'empereur Henri IV ou V de l'an 1111, on lui donne le nom de Pagus-Albinsis; on cite un autre titre de l'an 962, par lequel Frédéric I" duc de Lorraine et de Bar, reçoit de l'évêque de Metz, l'avocatie de Aujourd'hui, Saint-Blaise est annexe l'abbaye de Senones, et où Oilard comte de la paroisse de Saint-Evre de Moyen- de Blåmont, signe comme témoin. Ce moutier; l'église ou la chapelle du lieu titre ne se trouve point à présent dans est dédiée à Saint-Blaise et le village ne fait l'archive de Senones; mais le père Benoît qu'une communauté avec celle de Moyen-Picart qui le cite, pouvait l'avoir vu moutier.

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ailleurs.

par

BLAMONT: Collégiale de Blámont, Le Blamontois, c'est-à-dire, le comté cháteau de Blámont, pays de Blámontois. ou pays de Blâmont, Albensis-Pagus ou Blàmont est situé à six lieues de Sarre- Albechova, faisait partie du Chaumonbourg, à six lieues de Luneville, à deux tois et s'étendait aux environs de la ville et et demie de Badonviller. Le château est sur territoire de Blåmont; dans un titre de donné la montagne voisine. Le Blamontois a l'an 938, Adalberon évêque de ses coutumes particulières, homologuées Metz, à l'abbaye de Senones, on met Vapar le duc Charles III, le 19 mars 1596. queville dans le comté de Blamont. On ne On les avaient tellement négligées, que les peut sans témérité fixer les limites anciennes praticiens même du lieu les ignoraient. du Blåmontois ou du pays de Blåmont, parce Mais par arrêt du conseil d'état du 22 que les seigneurs ou les comtes de ce pays mars 1743, sur la requête du procureur n'avaient pas un territoire fixe et déterminé général de la cour souveraine, le roi de et qu'ils ont eu un domaine tantôt plus Pologne duc de Lorraine ordonna que ces borné, et tantôt plus étendu. Il parait coutumes seraient suivies dans ledit comté toutefois qu'il s'étendait principalement du en leurs dispositions. Quelques villages du côté de Badonviller et des terres des comtes bailliage de Blåmont sont sous la coutume de Salm, avec lesquels ils ont plus d'une de Lorraine. fois contracté alliance par les mariages, et Blâmont est une très-ancienne ville, qu'ils ont réciproquement possédé des tersituée sur la route de Lunéville à Stras-res et des seigneuries dans l'un et dans l'aubourg, sur la petite rivière de Vezouze, tre comté.

qui prend sa souroe dans les montagnes Si Blåmont était chef d'un doyenné ecde Vôge. Le pays ou comté de Blâmont, clésiastique, on pourrait juger de l'étendue Pagus-Albinsis, en allemand Albechova, de ce comté, par celle du doyenné eccléest connu dans l'antiquité. Il y a appa-siastique : mais n'ayant pas titre de doyenné, rence que c'est Albinsis-Pagus, qui est on ne peut qu'au hasard déterminer la marqué dans le titre de dotation de l'ab- grandeur du comté de Blamont. Nous verbaye de Senones de l'an 661, et qui était rons dans cet article, que la maison de après Salinensis; car dans un diplôme de Blàmont a été fort puissante dans certain

temps, ayant étendu ses branches au loin II son père les avait faites de Jacques dans la châtellenie de Deneuvre et aux en-de Lorraine évêque de Metz, en homvirons. Il est dit dans le titre de fondation magelige et héréditaire de la terre de l'abbaye de Senones, que saint Gon-de Blámont. Thiébaut de Blâmont fit de debert son fondateur avait acquis quelques pareilles reprises; Olry frère de Thiébaut, biens dans le Blamontois in Albensi; je et un autre Olry fils de Thiébaut, en uséne crois pas qu'on puisse l'entendre que rent de même envers George de Bade évêde Petulem Villare, dénommé dans le que de Metz. même titre et de ses dépendances au ban de la Rivière, qui est limitrophe au comté de Blâmont, et où les comtes de Salm et de Blȧmont ont étendu leur domination, de même que sur la Vezouze et le Cornon, sur les abbayes de Haute-Seille et de Saint-Sauveur, les seigneuries de Châtillon et de Turkestein, etc.

Les seigneurs particuliers de Blâmont possédèrent cette terre jusqu'au XII° siè cle (5); alors une fille unique et Kéritière de cette seigneurie, épousa Henri ou Herman comte de Salm, et apporta Blåmont dens la maison de Salm.

Elle a été réunie à la Lorraine par le testament d'Olry de Blâmont évêque de Les seigneurs de Blàmont n'ont pas tou-Toul en 1493 ou 1499, et depuis ce temps jours pris le titre de Comtes; pour l'ordi- les ducs de Lorraine ont repris Blàmont naire ils se sont contentés de la qualité de des évêques de Metz, jusqu'en 1560, que Seigneurs ou Sire de Blámont. M. l'abbé François de Beaucaire évêque de Metz (1), Hugo prémontré (1), et le père Benoit céda la souveraineté des villes de Blåmont capucin (2), ont beaucoup disputé sur le et de Deneuvre, au duc Charles III, à temps auquel les comtes de Biȧmont ont charge de payer audit évêque, vingt mille pris uniformément le titre de comte de francs pour acquitter certains engagemens Blåmont. faits des châtellenies de Baccarat, de Remberviller, de Hombourg et de Saint-Avold. Charles de Lorraine, administrateur dudit évêché, ratifia ce traité la même année, et le chapitre de metz en fit autant l'année suivante.

Le premier soutient qu'on ne peut produire aucun titre avant l'an 1490, où ils se soient nommés Comtes de Blamont; le second prétend au contraire, que depuis 1501 et 1382, ils se sont souvent qualifiés Comtes de Blámont; ce qui est certain, Ces seigneurs particuliers de Blâmont, c'est que depuis ces dates, ils se nomment dont nous avons parlé, furent Ulric de encore fréquemment Sires de Blámont. Turkestein sire de Blàmont, à qui BerNous savons aussi que Jacques de Lorraine tolde évêque de Toul en 1002, donna la qui fut évêque de Metz, depuis 1258 jns-vouerie de Saint-Sauveur en Vôge. Gérard qu'en 1260, acquit le fief de Blåmout, de fils d'Ulric sire da Blåmont, reçut du Fréderic comte de Salm et de Blàmont (3), même évêque, la vouerie de la même abet que depuis ce temps, les comtes de baye, il ne prend point le nom de TurkesBlamont ont repris ce fief des évêques de tein. En 1174, nous trouvons Henri de Metz. En 1291 (4), Henri sire de Blâmont, Blȧmont, et en 1204: Olric ou Ulric de par la médiation de Ferri III duc de Lor- Blâmont, qui étaient sans doute les fils ou raine, fait ses reprises de Bourchard ève-petits-fils d'Ulric et de Gérard ci-devant que de Metz, en la même forme que Ferri nommés.

(1) Hugo ou Balcicourt, let. I, p. 27, 28, et let. 2, p. 8 et 9.

(2) Benoit replique, lettre I, pages 68 et 69. (3) Voyez l'hist.de Lorr. t. II, p, 72, Richer; Senon. 1. 4, c. 3g.

(4) Benoit réplique, let. I, p. 67 et 62.

En 1204, Olry de Blâmont est témoin d'une donation faite à l'église, par le duc de Lorraine Simon II, ce fut vers ce temps(5) Idem. Remarq. part. II, p. 43, Baleicourt lettre I, p. 28.

(1) Benoit réplique, let. I, p.

66.

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