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munauté de Saint-Balmont. Il est du bail- | Frisingue (1) l'appelle, Villam-Regalem liage de Darney et le roi Henri, fils de l'empereur Frédé BONNE-VOYE ET CLAIRE-FON-ric II, y tint une célèbre assemblée contre TAINE, Abbaye de l'ordre de Citeaux l'empereur son père, où se trouvèrent dans le Luxembourg. L'abbaye de plusieurs princes et seigneurs qui favoriBonne-Voye, ordre de Citeaux, située à saient sa révolte. un quart de lieue de Luxembourg, sur le chemin de Thionville (1), a une origine si obscure, qu'on ne peut fixer l'époque de sa fondation. Quelques filles poussées par l'amour de la perfection évangélique, se retirèrent près d'une chapelle qui était érigée en cet endroit, et aux environs de laquelle il y avait quelques cabanes de lépreux, au service desquels elles se dévouèrent. Les comtes de Luxembourg favorisèrent cet établissement et y fondèrent une abbaye de l'ordre de Citeaux.

Pour les lépreux qui étaient près de là, ils les transportèrent à la maladrerie de Pfafenthal, où ils bâtirent une église en l'honneur de saint Pierre martyr de Milan, de l'ordre de saint Dominique.

L'histoire de Citeaux, porte que le monastère de Bonne -Voye fut fondé l'an 1200, sous le gouvernement de Guy II, abbé général de l'ordre. Quelques-uns attribuent l'honneur de cette fondation aux seigneurs de Rodenmacheren, à cause des biens qu'ils y ont légués et parce que quelques-unes des filles de cette maison y font fait profession.

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Boppart est situé dans l'archevêché de Trêves, au cercle électoral du Rhin (2). Elle a été autrefois ville libre et impériale; mais elle fut engagée en 1512, à Baudoin électeur de Trêves, par l'empereur Henri VII son frère. En 1237, elle se soumit volontairement à l'archevêque, et en 1494, elle fut unie à perpétuité à l'électorat de Trêves, sous Jean de Bade qui en était archevêque et électeur. Elle est dans le Hunsruck, au pied d'une colline sur le bord du Rhin, près des monts de Pedernach et sur les frontières du bas comté de Catzenellobagen, à deux milles allemands au-dessous de Saint-Goar, et à cinq de Binghen, en allant vers Coblentz, dont elle est à pareille distance.

En 1497 (3), Boppart se révolta contre Jean de Bade archevêque de Trêves. Les habitans se moquèrent de l'interdit que l'archevêque prononça contre eux, ils créèrent de nouveaux juges et se préparèrent à la guerre. La ville fut assiégée et se rendit après douze jours de siége. Le prélat n'en tira aucune vengeance, et les traita avec une clémence qui fut admirée de tout le mondé.

BOPPART. Boppart, nommée anciennement Bodobriga ou Baudobriga, Nous avons vu en ce pays ci des seiaujourd'hui Bopartem ou Boppardia. Igneurs du nom de Boppart (4), dont il y avait autrefois sous l'empire Romain y a eu deux évêques de Metz, savoir: dans cette ville, un préfet des arbalêtriers Thieri Bayer de Boppart, mort en 1585, Præfectus Militum Ballistariorum (2). et Conrade Bayer de Boppart, qui a siégé Elle est située entre Coblentz et Vosavia, à depuis 1415 jusqu'à 1454. Ces deux préneuf milles de Coblentz et à huit milles de lats firent une très-grande figure dans la Vosavia. Vosavia est Ober-Vesel. Il y Lorraine, et y furent en très-grande conavait anciennement un palais royal à Bop-sidération; ils sortaient d'une maison anpart, et on y voit encore aujourd'hui des cienne et illustre, alliée aux plus grandes ruines magnifiques, qui marquent que c'était un lieu très-considérable; Othon de

(1) Berthol. histoire de Luxemb. tom. 4, p. 429, ann. 1234.

(2) Adrianus Vales. Notit. Callia. Badobriga.

(1) Otho Frising, de gestis. Friderici I,

c. 62.

(2) Baudran, diction. géographique, édition de 1705.

(3) Hist. de Lorr. t. 2, p. 931 et 932.
(4) Meurisse, hist. de Metz, p. 508 et 541.

familles d'Allemagne et singulièrement aux | ville de Boppart avec une armée de 12000 comtes de Créhange; ils portaient d'argent hommes, il y vint avec ses vassaux et ses conà un lion de sable, armé, lampassé, et cou- fédérés, on employa au siége des canons, dont les uns tiraient des boulets de pierre,

ronné d'or.

En 1391, Henri Bayer de Boppart, chevalier, tenait la forteresse d'Albestroff,

Conrade Bayer, portait écartelé au pre- les autres des boulets de fer fondu ; le siége mier et dernier d'argent, à un lion de sa-dura plusieurs jours. La ville fut obligée de ble, armé, lampassé et couronné d'or; au capituler et de se rendre, L'archevêque y second et troisième, de gueules, à un entra à la tête de sa noblesse, ayant son bras dextre de femme, vêtue à l'antique, maréchal qui portait devant lui le grand demi pliée, d'argent, mouvant de la par- étendard de l'état de Trèves. tie sénestre, la grande manche descendant jusqu'au coude, ornée de deux brasselets et le rebord d'or, le premier en la partie dépendante de l'évêque de Metz. Raoul de de l'épaule et l'autre au milieu du premier et du rebord. La main au naturel, ouvrant le pouce et le premier doigt, et y tenant un anneau d'or, au chaton de...... et trois croix pommetées et fichées d'or, mises en triangle, une en chef et deux en pointe. Son père s'appelait Conrade de Bayer, et sa mère Marie de Parroye.

Thierri Bayer de Boppart avait été premièrement évêque de Vorms, d'où il fut transféré à l'évêché de Metz, ayant été sonvent employé à diverses ambassades vers les papes Urbain V et Grégoire XI.

Coucy évêque de cette même église, Ferri évêque de Strasbourg et Charles II duc de Lorraine (1), se liguèrent pour lui faire la guerre.

BOSSERVILLE ou BOCERVILLE, Chartreuse. Bosserville ou Bocerville, chartreuse située sur la Meurthe, à une lieue de Nancy, tirant vers Saint-Nicolas. Ce fut le duc Charles IV qui la fonda en 1632, en voici l'occasion: Melchior la Vallée un de ses aumôniers, et chantre de la collégiale de saint George de Nancy, ayant été arrêté en 1631, dans sa maison Conrade Bayer de Boppart ne fut pas de plaisance à Sainte-Anne, entre Laxou en moindre considération auprès des puis-et Nancy, fut accusé de magie, de sortisances séculières. Il fit divers voyages à lége et libertinage, condamné et exécuté Rome; il fonda quantité d'églises et de au mois de juillet même année; tous ses monastères, et mérita par ses grands ser-biens et en particulier sa maison de Saintevices, le titre de réparateur de l'évêché de Anne, furent confisqués au profit de son Metz. Il fut nommé un des administrateurs altesse, qui les destina dès lors à commenou des régens de Lorraine, pendant l'ab-cer la fondation d'une chartreuse. sence du duc René ler. On peut voir le détail de son histoire dans notre histoire de Lorraine, et dans celle des évêques de Metz.

En 1444, Conrade Bayer commença à bâtir le château de Moyen, chef-lieu d'une des chàtellenies de l'évêque de Metz. Thieri de Boppart commença aussi en 1451, à bâtir le bourg de Baccarat, et y fonda le couvent des Carmes, qui fut achevé par Conrade Bayer son proche parent en 1441. Jean de Bade archevê que de Trèves en 1461 (1), assiégea la

(1) 1461. Honthem, hist. Trevir, t. II, p. 321, 505 et 596.

Il en écrivit au général de cet ordre, qui lui envoya le procureur de la chartreuse de Rhétel proche Sierk, pour accepter cette fondation. Les lettres-patentes en furent expédiées le 19 juillet 1632. On y envoya d'abord sept religieux prêtres et trois frères convers, tirés de la chartreuse du Mont-Dieu, diocèse de Reims qui s'établirent dans la maison nommée de SainteAnne.

Les guerres et la peste qui désolèrent la Lorraine pendant les années 1634 et 1655, obligèrent les chartreux de Sainte-Anne

(1) Vignier, p. 171.

de se retirer au Mont-Dieu, ne laissant fonda une chapelle castrale, et deux cha

que deux frères convers dans la maison de Sainte-Anne.

noines pour la desservir. I fit son testament en 1368, et ordonna à ses exécuteurs testamentaires, de donner aux deux chanoines qu'il y fonda de nouveau, des prébendes de même valeur qu'à ceux qui y étaient déjà établis (1), et pour cet effet, il leur permet de prendre de ses biens à Frémeréville, à Sambumont, à Gironville, et sur le moulin de Bouconville, en

Le duc Charles IV, étant rentré dans ses états en 1661, fit de nouvelles donations aux chartreux, et s'engagea à leur faire bâtir une chartreuse à ses dépens, affectant pour cela une somme de cinquante mille fr. barrois. Enfin en 1666, il leur donna la terre de Bosserville, où ils commencèrent la belle et magnifique chartreuse que l'on suffisance. y voit aujourd'hui. Ce prince étant mort En 1321, Edouard comte de Bar, reçut hors de ses états en 1675, son corps fut en fief du duc Ferri IV, les châteaux de rapporté en Lorraine et enterré sans solen-l'Avant-Garde, Pierre-Fort et Bouconnité à Bosserville en 1717. Le prince ville, à condition que ledit duc Ferri ne Charles-Henri de Vaudémont son fils, donnerait aucun secours au roi de Bohème mort le 14 janvier 1723, y a aussi été contre ledit comte de Bar. inhuué.

treuse.

-

L'église de Bouconville n'était qu'une Bosserville était autrefois une paroisse, annexe de Xivray, et dès l'an 1715, les elle fut supprimée le 21 d'avril 1684, il habitans sollicitaient son érection en cure; n'en reste qu'une chapelle qui sert aux ce qu'ils obtinrent enfin de l'évêque de fermiers et aux domestiques de la char-Verdun, après que le duc Léopold par lettres du 21 juin 1719, eut consenti que BOUCONVILLE. Bouconville, vil- deux chapelles qui dépendaient du châlage du diocèse de Metz, doyenné de teau, fussent unies à la cure de BouconGorze (1); office et prévôté de Boucon-ville. Il y a dans ce licu un petit hôpital ville, dont il est le chef-lieu, recette et de fondation. ducale, avec une chapelle bailliage de Saint-Mihiel, cour souveraine en titre. de Nancy, prévôté royale du bailliage de Saint-Mihiel, unie à celle de Mandre en 1722. Bouconville est à cinq lieues de Pont-à-Mousson, à trois lieues de SaintMihiel; le roi en est seul seigneur.

Il y avait à Bouconville un prieuré fondé vers l'an 1100, par Arnoud religieux convers de l'abbaye de Saint-Vanne de Verdun, sous l'abbé Laurent, qui ayant un fief à Bouconville, y fonda un prieuré qu'il donna à cette abbaye; Arnoud était frère de Richard évêque d'Albane, qui avait été chanoine de Metz, et ensuite avait été élevé à l'épiscopat, en reconnaissance de son attachement fidèle au Saiut-Siége, contre l'anti-pape Clément III.

Il y avait au même lieu un château, où Henri de Bar, seigneur de Pierrefort,

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La prévôté royale fut unie en 1720 (2), à celle de Mandres-aux-quatre-Tours. Elles sont à présent toutes deux supprimées

Dans un titre de Charles-le-Chauve pour l'abbaye de Saint-Mihiel, il est dit, que Bouconville était in Pago-Carmensi, sur le Maid, ou sur le rupt de Maid.

Voyez ci-après CARMOIS.

Il y a près de là un étang considérable d'environ une lieue de circuit, il abonde en Morelles (3), le roi va tous les ans à la chasse de ces oiseaux.

L'on compte à Bouconville environ 40 Habitans.

BOUCQUENOM OU BOUQUEMONT.

La petite ville de Bourquenom, qui est encore fermée de murailles et fortifiée d'anciennes tours, est située à droite de la

(1) Ibidem, P. dexlix.

(2) Benoit, hist. de Toul, p. 73.
(3) Voyez M. Durival, p. 287.

Sare, vis-à-vis du Neuf-Sarwerden-Nas-[mation des biens de l'abbaye de Bouxièressau, deux lieues au-dessous de Fénétrange, aux - Dames, exprimée (2), Capellam à quatre de Sarguemines et six de Bitche. Bodonis-Villæ, dicatam in honore sancti Il y a une église paroissiale, des religieuses Desiderii, et saint Gérard évêque de Toul de la congrégation de Notre-Dame, qui en 968, confirma la même chapelle de obtinrent le 1er mars 1631, la permission Boudonville, consacrée à Saint-Dizier, de s'établir à Boucquenom; ce qui n'a été à la même abbaye de Bouxières-auxconfirmé qu'ensuite des lettres du duc Léo- Dames.

pold, du 29 janvier 1721.

Boudonville subsiste encore aujourd'hui

Le duc Charles IV, avait toléré la con-au-delà de la porte Notre-Dame, sur le fession d'Ausbourg à Boucquenom et à chemin de Nancy à Metz; mais le faubourg Sarwerden. Le dernier ministre Luthérien et l'église de Saint-Dizier ne subsistent abjura à Metz en 1685. Louis XIV avait son quartier général à Boucquenom en 1683.

Cette ville porte d'azur à la bande ondée d'argent, marquant une rivière.

Il y a en ce lieu une prévôté royale, qui ressortit au bailliage de Sarguemines. Les pères jésuites y ont un petit collége fondé par le duc François II, le premier décembre 1630, et rétabli par Louis XIV. Ce collége avait presque cessé d'être fréquenté lorsqu'en 1749 les classes reprirent leur activité. On y enseigne les langues latine, allemande et française. Les jésuites qui tiennent ce collège, sont de la province de Mayence. Boucquenom est du diocèse de Metz.

Voyez SARWERden.

plus, comme nous l'avons dit ; il subsistait encore en 1457, et avait ses seigneurs particuliers. On peut voir ce que nous avons dit sur Nancy et sur le prieuré de Notre-Dame de Nancy. Pour indemniser les particuliers, la plupart bourgeois de Nancy, qui avaient leurs maisons et leurs jardins dans ce faubourg, le duc Charles III leur fit assigner des places entre les terrasses et fortifications de la ville neuve.

BOULANGE. Boulange, village et ancien château à la source de la Fauche, à une demie lieue de Sancy, diocèse de Metz, doyenné de Rombach; la cure est à la nomination des chanoines de la cathédrale de Metz.

Je crois qu'elle est nommée en latin Bollinga, dans les vieux titres.

d'or et d'azur de six pièces.

BOUDONVILLE. - Boudonville. On La maison de Boulange à présent éteinte, nommait autrefois Boudonville ou Saint-était de nom et d'armes, et portait pallé Dizier, un petit village qui était entre la porte de la Craffe, aujourd'hui de Notre- BOULAYOU BOULA OU BOLCHEN.— Dame, et le village de Margéville. Ce Boulay ou Boula, prévôté appartenante à la village de Saint-Dizier qui était comme le Lorraine, située dans la Lorraine Allemanfaubourg de Nancy de ce côté-là, fut ruinè de, diocèse de Metz, entre la Niède et la Sàre, par les ordres du duc Charles III, en 1591 entre Metz et Sare-Louis, à la gauche d'un et 1592, afin de résister à une armée de ruisseau appelé Kalsbach, que la Niède quarante mille allemands, que le roi reçoit par sa droite, à une demi-lieue de Henri III avait fait venir d'Allemagne à là; Boulay est à trois lieues de Bouzonson secours (1). Cette armée d'allemands ville, de Sare-Louis et de Saint-Avold, fut défaite par le duc de Guise, après avoir et à six de Metz. Il y a avec le bailliage, passé le Madon à Pont Saint-Vincent, le recette des finances, hôtel-de-ville, unc 8 septembre 1547. Il est certain qu'en paroisse dans laquelle il y a une primace963, ce licu s'appelait encore Bodonis-rie. Boulay a été autrefois possédée par des Villa. L'empereur Othon, dans la confir- seigneurs fort puissans, qui ont fait la

(1) Hist. de Lorr. t. I, p. 372.

(2) Ibid. p, 381,

guerre à la ville de Mets. Robert de Lor- entr'eux, ni avec leurs troupes. Le sire de raine, fils du duc Simon I", épousa vers Boulay fut fait prisonnier à la journée de l'an 1136, Demonde, fille et héritière d'Oalde, comte de Boulay.

On trouve plusieurs lettres de reprises de Boulay faites par les comtes de Chini, pour ce qu'ils tenaient du duc de Bar à Boulay. La première de ces lettres est de l'an 1216 (1). Le duc Simon 1er qui est mort en 1139, gagna une grande bataille contre les Messins, dans la plaine de Boulay.

En 1386 (2), le seigneur de Boulay, avec les seigneurs Gérard de Blankenheim, le duc de Julliers et le comte de Nassau, défièrent la ville de Metz, et mirent le feu à une grande partie du pays Messin. Après leur retraite, ceux de Metz à leur tour, allèrent faire le dégat autour de Boulay.

En 1387, les Messins se rendirent encore devant Boulay jusqu'à trois fois, sans y rien faire de mémorable, sinon qu'ils y tirèrent plusieurs coups d'artillerie et de bombardes; mais ceux de Boulay leur prirent quinze lances de Soudoyeurs, et entr'autres Bertrand de Varize.

En 1402, le sire de Boulay, accompagné de quelques seigneurs de Metz et de quelques soldats Lorrains, chassa des environs de Metz, certains pillards qui ravageaient les campagnes ; il les prit tous et ne perdit que très-peu de ses gens.

En 1406, le duc Charles II, avait guerre contre les comtes de Nassau, de Sarwerden, de Salm, et le seigneur de Boulay. Pour leur résister, il se ligua avec Henri sire de Blàmont.

la

En 1402, le sire de Boulay avec d'autres grands seigneurs du pays, déclarèrent guerre à ceux de Metz, et en firent plusieurs prisonniers. La guerre recommença en 1405, et comme les bourgeois de la ville de Metz étaient alors en dissension entr'eux, plusieurs citoyens furent faits prisonniers par la mauvaise conduite de leurs chefs, qui ne s'entendaient pas bien

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Bulgnéville, en 1431.

Je ne vois pas que les seigneurs de Boulay aient pris le titre de Comtes. La prévôté et office de Boulay comprend jusqu'à 43, tant bourgs que villages et hameaux. La ville de Boulay relevait autrefois des comtes de Bar, comme on le voit par les lettres de reprises faites aux comtes de Bar, par les comtes de Chini, pour ce qu'ils avaient à Boulay en 1216, etc.

L'an 1501, Gérard de Relanges évêque de Metz, donna ses lettres pour permettre de transférer l'église de Boulay, du château où elle était, en un lieu plus commode, le sixième jour d'après la Trinité 1301. Gérard de Relanges mourut la même année.

En 1502, Elisabeth de Rodemaker, céda au duc de Lorraine, le droit de rachat du château, terre et seigneurie de Boulay et ses dépendances : le duc René en fit le rachat en 1503, et en cette même année il confirma tous les droits, franchises et libertés de ladite ville de Boulay.

En 1408 (1), le 27 de juillet, le seigneur de Boulay nommé Gérard, s'était ligué avec Amé de Sarrebruck, seigneur de Commercy; Amé ayant été fait prisonnier, les confédérés lui donnèrent six mille francs pour lui aider à payer sa rançon, dont il leur donna quittance le 27 juillet 1408.

Le traité d'accommodement est du 28 juillet 1408.

En 1503, René II duc de Lorraine, s'engagea à confirmer aux habitans de Boulay, leurs franchises et libertés, par acte du 12 septembre 1503.

En 1653 (2), Henriette de Lorraine, princesse de Phalsbourg et de Lixim, comtesse de Boulay, baronne d'Apremont, dame de Sampigny, prêta au duc Charles IV son frère, une somme de trois cents mille francs, pour lesquels le duc Charles lui

(1) Aarchives de Lorraine.
Mémoires, mss.

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