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BOURLEMONT ET FREBECOURT.-Bourlémont ou Bolainmont, château situé entre la ville de Neuf-Château et l'abbaye Muraut, dans la paroisse de Frebécourt; cette paroisse a pour patron sainte Colombe, collateur l'abbé de Muraut, ordre

vendit à faculté de rachat, son domaine de à la bande d'argent, chargée de trois coBoulay; la princesse Henriette revendit quilles de sable. parti de ce domaine, aussi à charge de rachat, à dame Magdelaine de Reiffemberg, veuve du seigneur de Pallant, pour la somme de quarante mille deux cents francs; elle vendit avec le domaine de Boulay, les autres terres de Guenekirchen, Helstroff, et Macher et les Marais, dit le Titre, en de Prémontré ; la cure est régulière; décidépendant, mateurs, le prieur de Saint-Jacques du Cette partie du domaine de Boulay ven-Mont, pour un tiers des grosses et menues due par Henriette de Lorraine à Magde-dimes, le titulaire de la chapelle de saint laine de Reiffemberg, a été retirée des Vincent pour un tiers et le curé pour l'autre mains de dame Julienne de Breton de la tiers. Seigneur, M. l'abbé de Bourlémont, Touche, veuve du sieur de la Cour, par bailliage de Chaumont, parlement de Paris, M. le marquis de Custine, gouverneur pour officialité de Vaucouleurs, intendance de lors de la ville de Nancy, et colonel du ré- Champagne. giment des gardes; par retrait féodal obtenu du duc Léopold Ier.

Il y a dans le château de Bourlémont, une chapelle dédiée à saint Vincent, fondée La coutume de Lorraine est suivie à en 1536, par R. P. Claude d'Anglure de Boulay; mais Saint-Avold, la Chambre, Bourlémont, abbé de Muraut, par SaLixim, Erbesing, Dourdhall, Fresbouze, ladin d'Anglure, seigneur de Bourlémont Haute-Vigneule, Hombourg haut et bas, et de Conflans, et par Marguerite de Lil'Hôpital, Macheren, Ebersviller et Val-gnéville son épouse. Patrons, M. l'abbé mont, sont régis par la coutume de l'évêché de Metz.

de Bourlémont et M. l'abbé de Muraut, à l'alternative; le premier est patron laïque Le bailliage de Boulay contient environ et M. l'abbé de Muraut est patron ecclésoixante-quinze villages ou hameaux ; il siastique. Charge: une messe fête et diy a dans Boulay: bailliage, recette des manche et leş mercredis et vendredis. Revefinances, hôtel-de-ville; paroisse du dio-nus: le tiers des grosses et menues dimes cèse de Metz. Le château ayant été cédé de Frebécourt; une maison, un demi aux Récollets Irlandais, ils y ont bâti leur jour de vigne, et douze francs barrois de couvent. Il y a des juifs à Boulay qui y rente. occupent une rue entière et y tiennent

synagogue.

Item, la chapelle de saint Jean au château de Bourlémont. Patron, le seigneur. Revenu, cent vingt francs. Charge: une messe tous les jeudis.

BOULIGNY.- Bouligny, village sous la châtellenie de Stenay. Ce village ne fait qu'une même et scule communauté avec Le château de Bourlémont a donné le celui d'Amermont; diocèse de Verdun, nom à une illustre maison qui est à présent office de Norroy-le-Sec, recette de Briey, éteinte, et qui est entrée dans celle d'Anjuridiction du juge-garde du seigneur, glure par le mariage d'Ogier d'Anglure qui est M. de Rosderés d'Euvesin; bail-avec Jeanne de Bourlémont. Il faut touteliage de Saint-Mihiel, cour souveraine fois qu'il y ait encore eu depuis ce mariage de Nancy. Les dames de sainte Catherine des seigneurs du nom de Bourlémont de Verdun, prennent part dans la dime. puisque le comte de Bourlémont, quoique Il y a dans ces deux villages environ 58 blessé à la bataille de Consarbrik en 1675, habitans. rallia cinq cents fantassins des troupes françaises, et les ramena à Metz tambour battant. Le même comte de Bourlémont

La maison de Bouligny, maison de nom et d'armes, à présent éteinte, portait d'azur

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fut tué au siége de Luxembourg en 1684. ] autres lieux de la dépendance sont régis Voyez l'histoire. par la coutume de Bassigni. Le R. P. Benoît Picard capucin de Cette coutume fut réformée dans le chàToul (1), a donné la généalogie de la mai-teau de la Mothe en 1580, par les états du son de Bourlémont, à l'occasion de Tho- Bassigni, qui s'y étaient assemblés sur mas de Bourlémont évêque de Tonl, une ordonnance du grand-duc Charles III, nommé en 1350, mort en 1350. La du premier octobre de la même année, et maison de Bourlémont portait facé d'argent vérifiée au parlement de Paris en 1585; et de gueule de huit pièces. elle est pour tout le Bassigni ducal. Mais Le château de Bourlémont est situé sur le bailliage de Bourmont étant sous le resune éminence à la gauche de la Marche,sort de la cour souveraine de Lorraine, et entre Neuf-Château au midi et Brixei au le surplus sous celui du parlement de Panord. ris, ces deux cours expliquent les difficulchacune suiBOURMONT, ville, SAINT- THIE-tés de cette loi municipale, BAUT ET HAREVILLE prieurés.— Bour-vant ses principes, ce qui met la différence dans la jurisprudence. mont, ville sur une montagne, à droite de la Meuse, à treize lieues de Nancy, à quatre lieues de Neuf-Château; il y a sé-sénéchaussée, qui avait été transportée à néchaussée et bailliage, hôtel - de - ville, la Mothe, d'où elle revint à Bourmont. maitrise des eaux et forêts, et recette des finances et des bois, avec une collégiale considérable, composée d'un prévôt et de dix chanoines. Cette collégiale fut transférée de la Mothe à Bourmont en 1645, aprés le dernier siége et la démolition de cette forteresse.

Bourmont est chef-lieu d'une ancienne

L'église paroissiale de Bourmont est du diocèse de Toul, dédiée à la Sainte-Vierge dans son Assomption. Patron, le chapitre du lieu, décimateur, le même pour le tout en donnant portion au curé.

Il y a dans l'église paroissiale de Bourmont, cinq chapelles sous l'invocation de saint Florentin, dont le revenu est de trois Thiebaut comte de Bar avait fondé cents francs à chacune. Le roi de Pologne en 1259, un chapitre à la Mothe, de la comme duc de Lorraine en est patron. Les manière que nous l'avons rapporté sous chapelains qui y étaient autrefois au nombre l'article de la Mothe; ce chapitre devait de dix, y faisaient l'office canonial. Charles être composé de treize chanoines, y com-III, par arrêt du 22 juillet 1603, du consentepris le prévôt, qui avait deux prébendes.ment du seigneur évêque, en supprima trois. Il y avait de plus quatre vicaires, deux Robert duc de Bar, en 1362, le 4 mai, chapelains, un maître de musique, un fonda deux chapelles à l'autel de Notreclerc de chapitre, et quatre enfans de

chœur.

Dame, dans l'église collégiale de la Mothe, avec obligation aux chapelains de dire tous Le bailliage de Bourmont est du ressort les jours une messe-haute, et de réciter de la cour souveraine de Lorraine, et l'office de Notre-Dame. Ces deux chapelles renferme environ quarante-cinq villages ont été transférées à Bourmont. Le duc ou hameaux ; il est dans le diocèse de Toul, Léopold par arrêt de son conseil d'état du 15 excepté Colombé, Brevanne, Damblain et décembre 1712, unit à la collégiale de Germainville, qui sont de celui de Lan-Bourmont les chapelles fondées par ses gres. La coutume de Lorraine est suivie prédécesseurs dans l'église de saint Flodans une partie de Mandres-sur-Verre, àrentin de Bourmont, et augmenta par ce Norroy-sur-Verre, à Saulxures-les-Bul-moyen le chapitre d'une prébende. Mais le gnéville, Outrancourt et à Roncourt. Les roi Stanislas en place de cette prébende y a établi deux vicaires par arrêt de son conseil du 9 mars 1753.

(1) Benoît Picard, hist. de Toul, p. 479

On voit dans Bourmont un couvent de

Le doyenné ecclésiastique de Bourmont est composé de trente paroisses, neuf an-religieux de la Sainte-Trinité fondé par nexes, un chapitre, trois prieurés, une M. Erard Maréchal, prêtre et chanoine de commanderie, dix chapelles, un hôpital, Bourmont. Ces religieux obtinrent permisdeux maisons religieuses, et neuf hermitages ou oratoires; les prieurés sont Saint Thiebaut sous Bourmont, Haréville et le Bourg Sainte-Marie, tous trois de l'ordre de Saint Benoît. Saint-Thiébaut est en règle; le bourg Sainte-Marie est en commande, Haréville est aussi en règle.

sion de s'y établir, le 21 décembre 1707. L'église fut bénite le 6 mars 1708. Ils sont obligés d'y enseigner la langue latine.

Les religieuses Annonciades-Célestes y ont été fondées par M. de Malaincourt.

Le prieuré de Sainte-Marie : Je n'ai pu découvrir ni quand, ni par qui il a été Le château et la ville de Bourmont fondé. Le pouillé de Toul du R. P. Benoit étaient ceints d'un mur épais de six pieds met le bourg Sainte-Marie dans le doyenné en certains endroits, et de huit en d'au- de Bourmont, et dit que ce lieu est annexe tres endroits, flanqué de quarante-deux de Romain, que le prieur est seigneur du tours plus élevées que le mur de deux lieu, et que le prieuré, qui est en comtoises et demie, distante l'une de l'autre mande, vaut 1200 livres. de vingt-toises; ses murs étaient défendus par un fossé large et profond, creusé dans le roc. Outre les fossés de la ville, il y en avait un second d'une profondeur prodi-M. de Malaincourt. Patron, M. de Rangieuse, qui entourait le château. Il ne reste aujourd'hui qu'une petite partie des tours et du château, et quelques pans de mu

railles.

La chapelle de saint Nicolas fondée à Bourmont, par les sieurs de Lisle.

La chapelle de la Ste. Famille fondée par

court; charges, une messe tous les lundis,
et quatre pendant l'année.

L'hermitage de Belle-Fontaine.
Annexe: Gonaincourt. Patron, saint
Martin. Mêmes décimateurs.
AFFRANCHISSEMENT DE LA VILLE DE BOUR-
MONT, PAR THIEÉBAUT, comte de Bar,
EN 1248.

EXTRAIT DE LA CHARTRE DE
BOURMONT.

Il y a quelque temps qu'on trouva dans les débris du château, des étuves où il y avait deux bassins faits en rond et en forme de cul de lampe, pavés de petits carreaux semblables à des dés à jouer, de couleurs différentes et d'une dureté pareille à celle du marbre. L'eau y descendait d'une monJe THIEBAUT, Cuens de Bar, fais sçavoir tagne voisine, par des canaux de pierre de taille d'une grosseur prodigieuse. A l'ex-à tous, que je ai mis mon chátel et ma trémité d'une colonne renversée, on trouva ville de Bourmont à franchisse, en telle une petite statue de bronze qui représen- manière que chacuns qui maines en la tait un empereur. On y trouva aussi deux ville, et qui vienra por manoir, doit rendre grands plats d'étain de trois ou quatre à mon ménestrel cinq sols d'entrée, et chapieds de diamètre, dont on fit présent cun an cinq sols d'eschets, à Pasques la Madame royale. moitié, et à la Saint-Remy l'autre, et L'ancienne levée des romains qui va de qui ne payeroit cet eschet dedans lesdits Langres à Toul, est encore sensible auprès termes devant dits, ils rendront autant de Bourmont. Un peu au-dessus de cette d'amande; pleine amande doit douze deville, on voit le village nommé Romain-niers; cops donnés sas sang, doit cinq -Meuse, anciennement statio Roma-sols; cops ò il a sang, quinze sols; pleine norum ad Mosam. Il y a encore un autre pargé doit quatre deniers, et doit rendre village à deux lieues de Bourmont, nommé le dommage à ceux il l'aura fait; li brebis Romain-aux-Bois, statio Romanorum ad doit un denier, le porc deux deniers, li oyes deux deniers, et lo dommage rendre.

sur

nemora.

à

S'aucuns est trouvé de nuit, ò de jor|jots dovroient mour e à mon molin, et s'au en dommage d'autruy, en jardins, en cuns cas advenoit en la ville, ou en banc preys, en champs, en meix, en vignes, il qui ne puet étre trouvé en cette chartre, doit cing sols et lo dommage redre, ò il on se tinroit à l'us et au droit de Viterry. perdra l'oreille; li commis de la ville es- Ors de ces chosses avant dites, les borlira le mair et les eschevins, et quant ils jois sont quittes de totes tailles, de totes seront eslits, ils seront francs au signor et prises, de totes creuvances; fors que du aux borjois. Tant que li plaid sera plains, cens s'ils le doivent; on ne peut rentenir il sera davant le mair et les eschevins; et en celle franchise nul de mes hommes, ne si bataille y est jugée, elle sera déduitte des hommes à mes hommes, si je ne volois; davant le signor, ò davant le sénéchaul, qui vodra éire de la franchisse, il li conet s'ils sont armés et concordés et vint sans vient demorer en châtel, ou en la ville; et coup férir, chascun d'eux doit huit sols et cette franchisse je ai créance à tenir par six deniers; et si les cops donnés et con- mon serment, et le doivent tenir sil qui cordés, et vint sans bataille entr'eux, chas-après moi vinront; en tesmoignage de can doit quinze sols; le vincu en bataille cette chosse, j'ai fait mettre mon scel en cent sols, et le dommage rendre ; li cham-ces lettres, qui furent faite en l'an que le pion lors vincu perdra le pied où le poing. milliaire coroit por mille deux cens quaLi mulete et le larrancin demourant en la rante-huit ans, au mois de septembre, main dn signor, si aucuns delment les fos- | seys de la ville, il doit vingt et cinq sols. Si aucuns borjois se volail partir de la ville, il pora vendre la sienne chosse sans contredit à homme manant en la ville.

Ors ce que s'il vend sa maison et ilenva, il doit de chacun vingt sols douze deniers, et s'il la vend et il ne va, il ne doit rien, et s'il l'avoit donné à son fils ou à sa fille, li remenante seuroit même.

Fausse mesure doit vingt-cinq sols ou le poing.

scélé d'un scel bien ancien, pendant avec un cordon de soie : ledit scel représentant en grand les armes de Bar d'un cotté, les mêmes armes en petit de l'autre, avec une inscription gothique autour, des écussons.

Pour copie collationnée à l'original de la chartre ci-devant transcrite, lequel original est en parchemin sain et entier, par moi secrétaire à l'hôtel-de-ville de Bourmont, soussigné ce 19 mars 1754.

DEHAU, secrétaire.

La maison de Bourmont portait d'or à Totes ces rentes et ces amandes sont une tête arrachée de lion de gucule, lamaproventées fort; li borjois de la ville doi passée de même, dentelée, allumée et vent aller aux cris et aux chevauchées de couronnée d'argent. Les armes de la ville mes quatre chateaux et des chátellenies de Bourmont sont coupées d'azur à la monque j'ai en Bassigni et en Borgonne, et tagne d'or, surmontée d'un alérion d'arque je y envorois, si je les y asquettois à la gent côtoyée d'un soleil d'or et d'une lame renquelle de mon sénéchaul, ou de celui d'argent, et d'argent à deux barbeaux qui y sera par moi et aux miens, et qui adossés d'azur, accompagnés d'une croix ni iroit, et il n'y pooit mettre leur bes-recroisettée, au pied fichée de même. sogne, il pauroit dix sols, et ce ne les se- PRIBURÉ DE ST.-THIKBAUT (1). — Saint mouvant, là où mes cors seuroit en cette terre du Bassigny, y doivent venir deux jors.... Si donque senront aux miens, et s'il poroit avoir et tenir roncins et armures de fer por sa garde et surement, le mair et li eschevins, et il les doit avoir, et seront quittes des cinq sols d'échets; et si j'avois ou asquettois molin en banc, li bor

Thiébaut, petit bourg sur la Meuse, vis-àvis Bourmont, fut fondé avant l'an 1125, puisqu'en cette année, Ricuin, évêque de Toul, confirme la fondation de ce monastère, qui était situé sur un fond appartenant aux religieuses de saint Jean de Laon,

(1) Histoire de Lorraine, t. 2. p. 269.

religieux.

comme dames de Bourmont et de son ter-St. Mihiel, vers l'an 1032; il est aujourritoire. Ces religieuses ayant formé quel-d'hui en règle, mais il n'y demeure aucun ques difficultés sur cette fondation contre Lanzon, abbé de St. Mihiel, les partics L'abbé de St. Mihiel en est collateur. s'en rapportérent à Ricuin, évêque de Le prieuré d'Haréville est réuni par Toul, qui les mit d'accord en assignant bulles apostoliques du 25 août 1749, à aux dames de St. Jean de Laon un cens l'abbaye de St. Mihiel, et le revenu dudit de deux sous Toulois, que les religieux de prieuré doit être partagé, les deux tiers à St. Thiébaut-sous-Bourmont payeraient la Mense Abbatiale, et l'autre tiers à la annuellement au jour de St. Jean-Baptiste Mense Conventuelle de ladite abbaye. à l'abbaye de St. Jean de Laon, occupée Le corps de sains Calixte, pape et maraujourd'hui par les bénédictins de la con-tyr, que l'abbé Nanterre avait apporté de grégatiou de St. Maur. Rome, y fut déposé, et y repose encore

Il parait par le titre de l'évêque Ricuin aujourd'hui. Le duc René II obtint que la que Bourmont, ou comme il l'appelle, meilleure partie du revenu du prieuré fût Bolmont, était alors possédé en fief par uni à la collégiale de la Mothe, aujourHugues, fils de Hugues, comte de Cham-d'hui transférée à Bourmont. pagne, qui le tenait de ses ancêtres. Ceci BOUVIGNI. Bouvigni, petit village nous insinue que cette terre venait aux ou hameau du diocèse de Verdun, office dames de St. Jeau de Laon, par la succes- de Norroy-le-Sec, recette de Briey, jurision de Ste. Salaberge leur fondatrice, diction du juge-garde, des Seigneurs et sœur de Bodon Leudin, évêque de Toul, dames, qui sont M. le marquis de Rennelesquels étaient natifs des environs de Neuf- pou et madame la marquise des Armoises, château, et y avaient une partie de leurs bailliage de St. Mihiel, cour souveraine biens paternels. de Nancy. La paroisse a pour patron St. Martin; l'abbé de Gorze et celui de Chatillon nomment alternativement à la cure, il y a dans ce lieu 6 ou 7 habitans.

La tour ou le donjon de Bourmont fut dans la suite possédée par le duc Ferri IV de Lorraine, qui la donna en fief à Edouard, comte de Bar en 1522 (1), avec les autres fiefs, que Pierre de Bar, oncle d'Edouard, tenait du même duc, entre la Meuse et la Moselle.

La maison de Bouvigni de nom et d'armes, à présent éteinte, sous la chatellenie de Sancy, portait d'argent à trois pals de sable.

En 1256, le pape Grégoire IX confir- BOUXIERES - AUX - DAMES. mant les donations faites par le comte de Bouxières-aux-Dames, abbaye de bénéBar à l'abbaye de Ste. Hond (2), qu'il dictines, aujourd'hui sécularisées et chaavait fondée, fait mention expresse de la noinesses, située sur une hauteur à une Grange de St. Pierre de Lemmont, qu'il lieue de Nancy, au nord, sur la rivière de tenait de la libéralité de Pierre de Bour-Meurthe, ayant au bas le village de Boumont, Gentil-homme (Miles. )

PRIEURE DE HARÉVILLE. Quant au prieuré d'Haréville, il est situé dans le village d'Haréville, à trois lieues de Mirecourt, au diocèse de Toul, sur la Meuse. Seigneur, le duc de Lorraine (3). Le prieuré fut fondé sous Nanterre, abbé de

Histoire de Lorraine, t. 2, p. 578. 2) Histoire de Lorraine, t. 2, p. 478. (3) Histoire de Lorraine, t. 1, p. 563 et 564, preuves, et l. 19, p. 1091.

xieres, diocèse de Toul. L'abbaye fut fondéc en 936 par St. Gauzelin, évêque de Toul, qui y établit pour première abbessc Rotilde, qui avait vécu quelque temps religieuse dans la ville de Verdun, qui amena avec elle à Bouxieres plusieurs filles vertueuses, qui y vécurent dans une grande régularité pendant plusieurs siècles. Elles suivaient la règle de St. Benoit, comme il parait par le titre de leurs fondations, et par une bulle d'Etienne IX de l'an 942.

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