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á Jean d'Armenéville, et qu'en 1504, elle les héritaient au duché, au défaut des fut engagée pour deux mille francs barrois; mâles. et que la même année en 1504, Mahaut Desarmoises, ayant épousé par complaisance, pour ses père et mère, Jean Darmenéville, ou Darméville, seigneur Usufruitier de Cœurs, le duc René II, donna son consentement à ce que ladite Mahaut et ses enfans, jouissent du château de Cœurs, et de ses revenus, comme auparavant.

En 1523, cette seigneurie fut engagée à Jean d'Auviller, pour quatre mille francs, et en 1526, elle fut vendue à Robert de Ville, pour deux mille francs, à faculté de rachat: Voyez Koeurs.

COLMEY, ruisseau. Le ruisseau de Colmey commence au village des Ménils, entre Châté et Mirecourt, passe aux Vaux, ensuite entre le Fassal et Varmonzey, à Dommartin sur Colmey, censc scigncuriale, et joint le Colon au dessus du moulin de Brantigny, à une lieue de Charmes sur Moselle.

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En 1602, Jacques de Tavagni, abbé de St.-Evre de Toul, en vertu de la commission à lui donnée par le duc de Lorraine, accorde à ses sujets de Colombei, d'y tenir marché toutes les semaines tous les mercredis; d'y tenir trois foires, et d'y imposer la taxe au prix des denrées qui s'y vendront, à charge d'en donner le tiers audit duc de Lorraine.

Il y a dans l'église de Colombei, une chapelle de St.-Nicolas, fondée en 1610: charge une messe par semaine.

Alain est annexe de Colombei; l'église est dédiée à St.-Maurice; décimateur l'abbé de St.-Evre pour le tout; office de Gondreville, cour souveraine de Lorraine.

La Chapelle de St.-Nicolas, fondée en 1594, par Dom Nicolas Jobal, religieux et aumonier de l'abbaye de St.-Evre. Collateur l'abbé de St.-Evre, s'il est régulier; charge, deux messes par semaines.

COLOMBEI ET ALAIN. Colom- COLOMBEI ET COINCY, au pays bei, Columbarium, la paroisse est dédiée Messin. Colombei au Pays Messin, sous l'invocation de St.-Maurice; patron, archiprêtré de Noësviller; patron et décil'abbé de St.-Evre, décimateur le même mateur, l'abbé de Senones. Ce lieu est un pour les deux tiers, et le curé pour l'autre très-ancien fonds de l'abbaye de Senotiers; office de Gondreville, cour souvenes, dénommé dans des titres des années raine de Lorraine. Il est à quatre lieues de 1111, 1123, et 1152. Jean, évêque Neuf-Château (1), et est surnommé Co-de Metz, en 1124, en donna la dime lombei aux Belles Femmes, à la différence ou l'église à l'abbé de Senones, du d'un autre Colombei situé à trois lieues de conseutement du Princier, du doyen et Bourmont, et encore un autre dans le Saulnois, et d'un troisième Colombei répondant à Gondreville.

Il est parlé du premier Colombei, dans les anciens titres de l'abbaye de St.-Evre, comme dans le titre de St.-Gauzelin évêque de Toul, de l'an 941, et dans un autre de Charles le Chauve, pour la même abbaye, sous le duc Thiébaut II, en présence d'Othon de Granson, évêque de Toul.

de tout le chapitre de l'église de Metz. Et en 1246, Isabelle, Dame de Craincourt, Vqüeresse de Colombé, et Thierri son fils, Voüé du même lieu, vendirent ce qu'ils y avaient à l'abbaye de Senones.

Et en 1295, Beaudouin abbé de Senones, et le couvent de la même abbaye vendirent tout ce qu'ils avaient à Colombei et à Coincy, à Stevenin le fils, et à Pierson Billerois, à la réserve des dimes grosses et menuës, qu'ils retiennent en leurs mains. Toutefois nous trouvons qu'en 1676, les sieurs Michelet et Rolin, donnèrent leur fil-dénombrement, et reprirent la seigneurie de Colombei de l'abbé de Senones, Dom Joachim Vivin, sçavoir : le sieur Michelet,

La noblesse de Lorraine, s'assembla en 1306 à Colombei, où l'on dressa un acte par lequel les seigneurs déclaraient que la coutume était en Lorraine (1), que les Histoire de Lorraine, p. 348.

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receveur genéral de la ville de Metz, pour | sal à Brantigny, Rugney, Xugney près de la moitié de la terre et seigneurie dudit Savigny, et entre dans le Madon au-dessus Colombei, en baute, moyenne et basse jus- de Xaronval, entre Marainville et Ponttice; et le sieur Rolin ci-devant conseiller sur Madon. et échevin de ladite Ville, le sixième de la dite seigneurie.

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COMMERCY. Prieuré de Breüil, Collégiale de St.-Nicolas. La ville de La paroisse deColombei a pour patron... Commercy ou Commarcy, (1) comme COLOMBEY EN BASSIGNY, Les- elle est nommée dans les anciens monuChoiseul. Colombey en Bassigny Les mens, tire son nom de Marcha que signiChoiseuil, village situé sur le Ru de Fram- fie limité, parce qu'elle se trouve située bar, à trois lieuës au midi de Bourmont, sur la Meuse, qui est une limite entre la diocèse de Langres, office, recette, Séné France et la Lorraine. Dans les tables de chaussée et bailliage de Bourmont, cour de Peutinger, on trouve Fines sur la Meuse souveraine de Nancy. Le roi en est seul entre Nasium et Tullum. Ces limites ou seigneur ; la paroisse a pour patron Saint-Fines peuvent marquer ou Commercy, ou Martin, l'évêque de Langres nomme à la Void, toutes deux sur la Meuse; mais cure; le chapitre de Langres est décima-plutôt Commercy, Marcha et Fines sont ceur pour deux tiers, et le curé pour l'au- synonimes. tre tiers, avec les novales et les dîmes de rapport; il y a une chapelle sous l'invocation de St.-Nicolas; on compte à Co-et du Barrois, n'ayant jamais été unie ni lombey environ cent cinquante habitans.

Commercy est une terre, pour ainsi dire, isolée et indépendante de la Lorraine

incorporée ni à l'une, ni à l'autre, ni juridiciable à leurs Chambres des Comptes. Les lois, coutumes et ordonnances de ces deux duchés n'ont été ni publiées, ni observées dans la terre de Commercy; il a

Il y a dans l'archive de Lorraine un très-grand nombre d'écrits au sujet de Columbey-les-Choiseuil, dont la seigneurie était contestée par divers seigneurs ; Jean, sire de Choiseuil lui donna des char-ses usages, juridictions et justice particutres de franchise au mois d'août 1331, confirmées le même jour par Edouard comte de Bar, et le 12 octobre 1586, par le duc Charles III.

En 1756, on fit construire des halles au lieu de Columbey, et on donna avis au public que l'on y tiendrait des foires trois fois l'année : la première, le mardi d'après la pentecôte; la seconde, le 23 octobre, et la troisième, le second lundi de carême. Les marchés s'y tiennent tous les vendredis de chaque semaine. Les trois premières foires et les marchés de la première année furent francs de tous droits. Les foires et marchés avaient d'abord été établis par Jacques de Tavagny abbé de Saint-Evreles-Toul, en 1602.

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lière; et les charges, tailles et redevances dont ses bourgeois sont attenus, n'ont rien de commun avec les autres sujets des duchés de Lorraine et de Bar; ce qui se peut prouver depuis plus de trois cents

ans.

Aujourd'hui Commercy est le chef-lieu d'une principauté. Office, recette, et bailliage. Cour souveraine de Nancy.

Le bailliage de Commercy comprend en→ viron trente-cinq bourgs, villages ou hameaux. La ville de Commercy, les villages d'Euville et de Lerouville, sont pays de droit écrit. Chonville, Méligni-le-grand, Ménil-la-horgne, la Neuveville-au-Rupt et Ville Issey, suivent la coutume de Vitryle-Français. Les autres lieux de la dépendance, sont régis par les coutumes de

(1) Commerciacun ou Commarcium. L'auteur de la Vie du B. Richard, abbé de SaintVanne, le nomme Commarcium antiquissimum Castrum.

Lorraine et de Saint-Mihiel. La mesure nourriture, jusqu'aumois de novembre 825, est le boisseau ou bichet, celui de froment qu'elle commença à manger à l'ordinaire. pèse environ cinquante livres. Il y avait Le prieuré de Notre-Dame de Breüil autrefois à Commercy un tribunal, appelé proche Commercy fut fondé vers l'an 1090 la Cour des grands Jours. Il fut supprimé et donné à l'abbaye de Molesmes. En par édit du 23 Janvier 1723, quelques 1096 (1), Pibon évêque de Toul, renoujours après la mort du prince de Vaudé-vela et confirma cette donation,

mont.

La terre de Commercy a été possédée anciennement par des seigneurs particuliers. En 967, on connaît les seigneurs de Commercy. On verra ci-après Ricuin, seigneur de Commercy, père de l'évêque de Toul de même nom, mort en 1226.

L'an 1070, après la mort de Gérard d'Alsace, premier duc héréditaire de Lorraine, Thierri son fils et son successeur, qui était encore fort jeune, fut prié par Adalberon, évêque de Metz qui avait eu soin de son éducation, de lui céder la seigneurie de l'abbaye de Bouzonville, qui appartenait à Thierri (1), en échange de Commercy, qui appartenait à l'évêque de

Metz.

et y

ajouta la cure de Commercy (2). En 1124, Ricuin de Commercy, évéque de Toul, confirma la même donation; mais comme l'abbaye de Molesme, à qui ce prieuré et la cure de Commercy sont donnés, était du diocèse de Langres, les évêques de Toul, Pibon et Ricuin, obligent l'abbaye de Molesme de donner, outre les cens ordinaires que chaque paroisse devait à son évêque, à Pibon, six deniers toullois par reconnaissance, et à Ricuin, un cens de six sols.

Il y a beaucoup d'apparence qu'avant la fondation du prieuré de Breuil proche Commercy, il y avait au même endroit des filles dévotes, qui y demeuraient et qui furent ensuite transférées au monastère de (2) Dominium Buosonis Villæ suscepit saint Maur de Verdun (3) où elles contiDux Theodericus Puer parvulus, Gerardi nuèrent à chanter les louanges de saint Filius, qui dùm in curiá Adalberonis Pantaleon. A ces filles, succédèrent des Metensis Episcopi nutriretur, rogavit religieux Bénédictins tirés de l'abbaye de Prosul Puerum, ut sibi commutaret Molesme. Buosonis Villa Cœnobium, pro Castro Commerciaco; quod et fecit, retinens sibi, Posterisque suis, advocatiam loci jure hæreditario.

La paroisse de Commercy est dédiée sous le nom de saint Pataleon, Martyr de Nicomedie. Brunon archevêque de Cologne, ayant été envoyé par l'empereur Mais je ne vois pas que cet échange ait Othon I, demander en mariage à l'empeeu lieu, car les ducs de Lorraine ont tou-reur d'Orient sa fille Theophanie, pour le jours possédé l'abbaye de Bouzonville; et les évêques de Metz sont demeurés seigneurs fonciers de Commercy, comme on le verra par la suite de ce discours (3).

prince Othon II, son fils, l'empereur d'Orient donna par présent à l'archevêque Brunon, le corps de saint Pantaleon Martyr. En la compagnie de Brunon, était le Toutes les chroniques du pays marquent seigneur de Commercy, qui lui demanda sous l'an 825, près la ville ou le village de avec tant d'instance le bras de saint PanCommercy (4), qu'une fille agée de douze taleon, que ce prélat ne put le lui refuser. demeura trois ans sans prendre de Il l'apporta à Commercy et le mit dans (1) Voyez les preuves de l'Histoire de Lorrai'l'église de son château, car alors ComTom. I, pag. 544.

ans,

(2) Act. SS. Aened. sæcul. VI. page 537. (3) 823.

Histoire de Lorraine tom. I, pag. 502.

Preuves

mercy était assez peu de chose.

(1) Act. SS. Bened sæcul iv. pars 1 p. 557.. (2) 1090.-1906.

(3) Histoire de Lorraine. Tom. I, pag. 205. Preuves.

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Quelques années après, Eudes comte par le procès-verbal, signé de la main de de Champagne, vint assiéger le seigneur l'évêque Erric de Lorraine. de Commercy dans son château. Le châ- Dans la même église de Commercy, on teau fut pris et brûlé. Le B. Richard abbé voit un canon de la messe, que l'on tient de saint Vanne de Verdun, qui y était être un présent du cardinal de Retz, qui venu pour tâcher d'appaiser la colère du était seigneur de Commercy, et qui y fit comte, qui voulait tout passer au fil de assez long temps sa demeure, sur la fin de l'épée, ne pût empêcher que le feu ne ga- sa vie. Ce canon consiste en trois morceaux gnât la toiture de l'église, et ne la mit en différens, détachés l'un de l'autre, dont danger d'être bientôt consumée par les les rebords ou les cadres sont de broderie flammes; alors le prêtre qui desservait l'é- en or, au moins d'un pouce de relief; les glise, dit à un soldat d'entrer dans l'église lettres majuscules sont formées en fines et d'en tirer au moins les saintes reliques perles, aussi bien que toutes les paroles qui étaient sur l'autel le soldat entra, de la consécration. Au-dessus se voit un prit les reliques, et les cacha sous sa ca-saint-esprit en forme de colombe; le voile du calice est un tissu d'or tout chargé de

saque.

Un religieux de l'abbé Richard, nommé perles. On y distingue cinq figures ou Gervin, qui y était entré dans le même cinq personnages, celle du milieu est le dessein, prit à part le soldat, lui présenta père éternel, à un coin saint Augustin, au de l'argent, et obtint les reliques qui étaient second sainte Catherine, au troisième sainte enveloppées dans un cuir; on y trouva le Marguerite, au quatrième saint Henri, au bras de saint Pantaleon avec son inscrip- bas dans le milieu, est représenté la natition on le fit reconnaître par le prêtre vité de notre Sauveur ; le tout travaillé si chapelain, et l'abbé Richard l'emporta proprement et si délicatement, qu'on les dans son abbaye, et le fit enchasser. prendrait pour des peintures.

Si l'on veut voir les différentes translations des reliques dè saint Pantalaéon, on peut consulter les bollandistes au vingt-sept de juillet.

L'église paroissiale de Commercy, demeura sans aucune relique de saint Pantaléon son patron, jusqu'en l'an 1600 ou 1601, que le prince Erric de Lorraine, évêque de Verdun et abbé de saint Vanne, Il y a dans la paroisse de Commercy, en donna une partie au R. P. Claude Ri-les chapelles: 1° de l'annonciation, à la quechier, prieur de l'abbaye de Saint collation de MM. de Rosselange, fondée Evre-les-Toul, natif de Commercy, qui en fit présent à l'église paroissiale dudit lieu, et la fit enfermer dans un vase de vermeil, avec cette inseription:

D. O. M.

en 1502, 2o de saint Sébastien, dont le prieur de Breuil est collateur; cette chapelle est hors de la ville, sur le chemin de Bar, fondée en 1600; 3° celle de sainte Anne, sur le chemin de Vignot, dont les Frater Claudius Riquechier Commer-chanoines ont l'administration. cianus, Sacræ Theologia Doctor, et Dans la collégiale il y a, 1° la chapelle Abbatic sancti Apri Prior, Reliquias de damoiselle Agnès; collateur, le damoiBeati Pantaleonis Martyris, sibi ab seau de Commercy. Ilustrissimo Principe, et Reverendissimo Episcopato Virdunensi, D.D. Errico à Lotharingia concessas, hoc vasculo recondit, et Ecclesiæ Commercianæ eidem Martyri sacræ, donat anno 1601.

Ces reliques, sont un os de la main avec un fragment du crâne, de la largeur d'un pouce ; le tout reconnu authentique

2o Denx chapelles de St. Christophe. 3. La chapelle de l'annonciation, fondée avant 1357.

Les religieux de Breuil, sont collateurs de l'église paroissiale de Commercy, qui originairement n'était qu'annexe de Lérouville. Les mêmes religieux sont décimateurs pour cinq parties, le chapitre pour une,

le sieur Durand pour deux, à cause du par les seigneurs de Commercy (1), aux fief de Valdec, le sieur de Gourcy, sei-évêques de Metz, comme on le verra cigneur de Droitaumont, pour les deux autres. On peut voir le pouillé du diocèse de Toul, par le R. P. Benoît Picart.

Les capucins furent reçus à Commercy en 1704. Les urselines vers le même temps. L'hôpital est sous la direction des bourgeois; il était autrefois placé derrière la halle vers l'orient, à présent il est placé à l'entrée de l'avenue à l'occident de la ville. Il a été rebâti et doté par le prince de Vaudémont en 1709.

après.

La terre et seigneurie de Commercy entra dans la maison de Sarrebruche par le mariage de Simon IV, comte de Sarbruche, fils de Maheu de Sarbruche, et d'Amé de Mont-faucon.

Ce Simon IV, comte de Sarbruche, descendait de Renaut Ier du nom, comte de Bar, mort en 1140, qui eut plusieurs enfans; entre autre, Etiennette de Bar, qui épousa en 1140, Hugeus III du nom, Le titre prieural de Breuil est aujour-saigneur de Broyes, de château Villain et d'hui éteint et uni à la congrégation de St. de Commercy. Vanne, qui y entretient une communauté de sept ou huit religieux. Nous avons vû, que Ricuin évêque de Toul (1), confirma en 1124, la donation faite au prieuré de Breuil, de l'église de Commercy, par Leucade, qu'on dit avoir été de la maison d'Apremont, laquelle fut enterrée avec Ricuin son mari, et l'évêque son fils, dans l'abbaye de saint Mansuy.

De ce Mariage sortit Simon de Broyes, seigneur de Commercy, qui fut père d'Elisabeth de Broyes, sa fille unique et son héritière, qui épousa Simon IV de Sarbruche, dont nous venons de parler, lequel en 1277, reçut l'investiture de la seigneurie de Commercy, des mains de Laurent évêque de Metz.

C'est de ce Simon que sont venus les Ricuin, seigneur de Commercy, donna comtes de Sarbruche, seigneurs en partie à l'église de Toul, en considération de son de Commercy, dont les noms paraissent si fils, une partie de la seigneurie de Com-souvent dans l'histoire de Lorraine. Cette mercy; savoir: la moitié du château, la maison qui est très-illustre et très-ancienne, moitié de la rivière de Meuse avec la pê-tire son nom de la ville de Sarbruche siche, les villages de Méligny, Vaux, Saulx, tuée sur la Sarre, sur le chemin de Metz à Relouville, Pont, Chonville, Fontoy, Francfort et à Trèves, fort différente d'une Morville, Tantonville, Maceronville, Gi-autre ville de Sarbruch ou Sarbourg, sironville; ce qui fut agréé par la sœur de tuée aussi sur la Sarre et sur le chemin de Ricuin. Metz à Strasbourg (2).

Les villages de Morville et de Maceronville ne subsistent plus; ils étaient situés l'un entre Vignot et Euville, et l'autre entre Vignot et Boncour. Les évêques de Toul possédaient encore quelque chose à Commercy en l'an 1408; je ne sais si Ricuin reprenait le château de Commercy de l'évêque de Metz, je n'en trouve rien dans les monumens qui sont venus à ma connaissance.

Mais je sais que, depuis ce temps, on trouve plusieurs foi et hommage rendus

(1) Benoît Picart, hist. de Toul, p. 4oret

suivantes.

Ea 1186 (3), Simon de Sarbruche, seigneur de Commercy, fonda la collégiale sous l'invocation de la Sainte-Vierge et de saint Nicolas dans la même ville, et dans la partie du château ou du bourg qui lui appartenait, pour onze chanoines et un prévôt. Pierre de Brixei, évêque de Toul, confirma cette fondation, et dans ses lettres

(1) Anselme, hist. généalog. des grands de la couronne de France.

(2) Voyez ce que j'ai dit de la ville de Sarbruche en traitant de la généalogie de la maison de Sarebruche.

(3) 1186. Histoire de Lorraine t. 2, p. cccxcv. Preuves.

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