Images de page
PDF
ePub

il expliqua au long les biens, franchises et ou de Brunes, qui commandait au siége, privilèges que leur accorda ledit Simon. Il ayant par dehors fait frapper la plus paraît que ces chanoines vivaient en com-grande partie du château, en sorte qu'il munauté, de même que la plupart des ne restait qu'à mettre le feu pour accaautres chanoines du pays : le même évêque bler les assiégés sous les ruines (1), donne auxdits chanoines les églises de somma Henri de sortir pour parBadonville, Malaumont, Chonville et St.-lementer; il sortit lui quatrième, et ayant Aubin, à la prière de Gobert, seigneur vu de ses yeux le danger dont il était med'Apremont, à qui ces églises apparte- nacé, dit à Barthelemi: certainement vous naient par la concession de l'évêque de avez bonne cause, ce que fait en avez, Toul. Il leur donna aussi la léproserie de vient de grande gentillesse ; si, nous renSaint-Aubin, et défend d'y introduire à dons à votre volonté ; là les print messire l'avenir d'autres lépreux. Barthelemy comme ses prisonniers, et les fit lors hors de la tour partir, et uns et autres, et leurs biens aussi, et puis fit bouter le feu à la mine. Si ardirent les étançons, et puis quand ils furent ars, la tour qui était mallement grosse, s'oùvrit et se partit en deux, et renversa d'autre part.

Il donne aux chanoines de Commercy, le droit et l'exemption de communauté, et défend d'introduire jamais parmi eux une autre sorte d'habillement. On y voit le sceau de Mathieu, avoué de Commercy et de plusieurs autres personnes; le fondateur se réserve le droit de confirmer le prévôt élu par le chapitre, et accorde au prévôt et aux chanoines, le droit de nommer aux prébendes, lorsqu'elles viendront à vaquer.

Simon de Sarbruche en 1324, du consentement de Maheu d'Apremont sa femme, et de Jean leur fils, affranchit ses sujets de la terre de Commercy, moyennant certaines redevances, et certaines servitudes, qu'ils lui devront payer chaque année; au lieu qu'auparavant il prenait dans ce lieu, à sa volonté, le haut et le bas, le plus et le moins. Simon eut pour fils, Gautier de Sarbruche.

Robert de Sarbruche (1), relevait de l'évêque de Metz pour cette partie de ia terre de Commercy_qu'il tenait : car en 1248, la veuve de Gautier de Commercy, Gautier et Henri ses fils, rendent leurs foi et hommage à Jacques de Lorraine évêque de Metz, pour le fief de Commercy, et ses dépendances.

On raconte que Henri de Vaux, ou Henri Lenoir, chevalier Champenois (2), était assiégé dans le château de Commercy par les anglais Barthelémi de Bonnes

[blocks in formation]

Ceci arriva l'an 1359. Il paraît par le récit de Froissart, que ce château était près de Commercy, et appartenait à l'archevêque de Reims. Or, je ne connais aux environs de Commercy, aucun château appartenant à l'archevêque de Reims ; aussi M. Marlot, dans son histoire de Reims, a fort bien fait voir qu'en cet endroit, il ne s'agit pas de Commercy, mais de Cormicy, en latin, Culmisiacum, Terre appartenant à l'archevêque de Reims; ce que j'ai jugé à propos de rapporter ici, pour précautionner ceux qui liront Froissart et Michel de Montagne, qui rapportent ce fait, où ils lisent tous deux Commercy au lieu de Cormicy.

En 1549(2), Jean, comte de Sarbruche, et seigneur de Commercy, donna à l'abbaye de St.-Avold la chapelle de Varandes, et l'érigea en prieuré pour un prieur et deux religieux prêtres.

En 1552 (3) Jean, comte de Sarbruche et seigneur de Commercy, et Giles de Bar son épouse, et Simon de Sarbruche, che

[blocks in formation]

valier, sire de Commercy, reconnaissent france du roi de France, parce qu'à e avoir vu, lu, tenu les lettres de Jean de Sar- pouvait se rendre à Paris pour y faire ses bruche et de Giles de Bar, son épouse, de hommages.

l'an 1349, dont on vient de parler, et les L'année suivante 1585, Philippe de Saravoir confirmées et agréées. bruche rendit ses foi et hommage à Charles Et en 1376, Jean de Sarbruche, sei-VI, roi de France, comme je l'ai déjà regneur de Commercy et de Venizé, donne marqué, mais seulement pour la terre commission à son cousin Erard Danglure, pleine sise en la chátellenie et scigneurie et à Gérard de Cirière, de faire en son nom de Commercy, où est réservé le château et ses reprises du donjon de Commercy et de ville de Commercy, les villes de Breuil, les ce qui en dépend, auprès du seigneur halles, les foires et marchés de Lérouville, évêque de Metz, de qui tout cela relève. La-et ce qui en est tenu par les seigneurs de dite reprise fut faite en 1377.

Le même comteJean de Sarbruche, bouteillier de France, fit ses reprises de la pleine terre, en la seigneurie de Commercy, auprès du roi Charles VI, le 7 décembre 1380, et son fils Philippe de Nassau les fit en 1385.

Le même Jean de Sarbruche, seigneur de Commercy, fit son testament en 1380, par lequel il ordonne, s'il meurt en France, ou en pays romain (où l'on parle roman ou français), que son corps soit enterré à Commercy, en la chapelle de saint Nicolas;et s'il meurt en Allemagne, il choisit sa sépulture dans le chœur de l'abbaye du Val deCossenges, où ses pères et mères sont inhumés. Il veut que le jour de son décès, à la dernière messe, qui sera de requiem, on mène, à l'offrande seulement, deux chevaux, sur l'un desquels sera monté un homme armé de ses armes, heaumes, flavel, en la manière usitée dans ces cérémonies, et ce cheval sera couvert d'un drap orné de ses armes. Le second cheval ne sera pas couvert, mais celui qui le montera, portera la bannière de sa maison; les deux chevaux seront offerts à l'église, et on y mettra le prix pour les racheter et en donner la valeur à l'église.

Depuis Jean de Sarbruche, les seigneurs de Commercy, pour la part de Sarbruche, font leurs reprises des rois de France et des évêques de Metz. En 1383, Philippe, comte de Nassau de Sarbruche, fit ses reprises de Thieri, évêque de Metz, pour la seigneurie de Commercy.

Et en 1384, il prit des lettres de souf

Châlons.

Les halles de Commercy, où se tiennent les foires et marchés, sont situées hors des anciens murs de Commercy, et forment à présent une des principales parties de cette ville.

La paroisse du village de Lérouville, située à une lieu de Commercy, sur la Meuse, au septentrion, passe pour être la mère— église de Commercy.

Il paraît, par ce qu'on vient de dire, que les seigneurs de Châlons tenaient quelque chose dans ce qu'on appelle la terre pleine de Commercy.

En 1595, Raoul de Couci, évêque de Metz, donna ses lettres de Gagierre, des fiefs d'Apremont et de Commercy, à Henri, fils aîné du duc de Bar, pour la somme de dix-huit cents francs d'or, le 21 janvier Henri de Bar, reconnaît que le même 1395. Et le premier février 1395, le même évêque de Metz a droit de rachat sur les nant la somme de huit cents francs de fiefs d'Apremont et de Commercy, moyen

bon or.

En 1400, Emeri de Sarbruche, [sieur de Commercy, fit ses reprises auprès du même Raoul de Couci pour la seigneurie de Commercy, en ce qui concerne la part de Sarbruche.

Et en 1408, Amě de Sarbruche, seigneur en partie de Commercy, reprend de Philippe de Ville, évêque de Toul, ce que ses prédécesseurs avaient repris des évêques de Toul, savoir : une rue à Commercy. Fait le 15 août 1408.

Henri, comte de Bar, et Pierre, seigneur, au sujet des fortifications des deux chấ de Brixei, ne voyaient qu'avec chagrin les teaux de Commercy. Dans la suite les seiterres de Commercy, d'Aulnoy et de Pagney-gneurs du château bas de Commercy, fusur-Meuse, soumises à l'évêque de Toul. Ils rent connus sous le nom de seigneurs de empêchèrent Thomas de Belrain, d'en ye- Commercy, en la part de Sarbruche, et nir faire ses reprises et hommages à Eudes ceux du château haut simplement seigneurs de Sorcy, évêque de Toul; celui-ci entre- ou damoiseaux de Commercy, souverains prit de s'en venger par les armes; mais d'Euville. ses gens furent battus auprès de Void, par les troupes du comte de Bar. Ce prince fit ensuite brûler sept ou huit villages du temporel de l'évêque, qui de son côté usa de représailles (1); mais comme la partie n'était pas égale, il fut obligé d'avoir recours à Mathieu II, duc de Lorraine, et à Conrade, évêque de Metz, auxquels Henri VII (2), roi des romains, se joignit, et fit bruche. défense au comte de Bar d'inquiéter l'é- En 1440, le même Robert de Sarbruche vêque Eudes, qu'il appelle prince de l'em-fit hommage au roi pour sa ville et château pire.

Anciennement il n'y avait qu'un seul château à Commercy, qui est celui qu'on appelle aujourd'hui le château haut. Dans la suite cette seigneurie ayant été partagée, Philippe, comte de Nassau-Sarbruche, Simon et Amé ou Amédée de Sarbruche, frères, seigneurs de Commercy, eurent ensemble de grandes difficultés sur ce que, par les conditions dudit partage, il était dit que Philippe pourrait faire un donjon à Commercy, mais non pas un château, ni plus grandes forteresses que ses ayeux n'y en avaient eu. Au préjudice de cet accord, ledit comte ne se contentant pas d'une grande et notable tour, qui pouvait bien passer pour donjon, fit faire une vaste clôture avec de grands et hauts murs et des tours comme pour une forteresse. Les deux frères, Simon et Amé, lui firent signifier de démolir ces murs, avec défense d'en élever de nouveaux; enfin ces différens furent terminés le samedi avant Noël, 1384, et il fut arrêté que les choses demeureraient en l'état où elles se trouvaient.

Il y eut encore un accord de l'an 1403,

(1) Benoit, hist. de Toul, p. 440. (2) Henri, fils de Frédéric II fut fait roi de Germanie, ou roi des Romains, en 1219.

Dans les temps qui ont suivi, on vit diverses reprises des seigneurs de Commercy auprès du roi de France. Par exemple, en 1437, Robert de Sarbruche fit hommage au roi Charles VII des terres qu'il tenait en la châtellenie de Commercy hors la ville et le château de Commercy, c'est-à-dire pour le château bas et la part de Sar

de Commercy, en punition des pilleries, incendies, sacrilèges, violences et autres excès commis par lui sur les terres de sa Majesté, comme il est plus amplement porté par les lettres d'abolition et de pardon accordées audit comte de Sarbruche, lequel en cette occasion livra les clefs du château et de la ville de Commercy au bailli de Chaumont, qui les reçut au nom du roi, le 1" de mars 1440.

Et en 1444, ledit Robert de Sarbruche fait hommage-lige au roi pour la moitié de sa terre, ville et château bas de Commercy, c'est-à-dire de la moitié de cette ville qui relève de la France. Fait le dernier janvier 1444 ou 1445, avant Pâques.

Robert de Sarebruche, fils du précédent, fait encore hommage au roi de la ville et château de Commercy, entre lcs mains de Guillaume de Luxembourg, le 27 décembre 1473.

Tout cela prouve que la partie de la seigneurie ou de la part de Sarbruche à Commercy, relevait de la France; en même temps on voit qu'elle relevait aussi de l'évêque de Metz, de celui de Toul, et assez long-temps après, du duc de Lorraine, car jusqu'ici je n'ai pas remarqué que les ducs de Lorraine ayent eu aucune part dans la seigneurie de Commercy.

Mais le 9 août 1408, Amé de Sarbruche, seigneur de Commercy et de Venizé, ayant été fait prisonnier par le duc Charles II, le samedi devant le dimanche lætare, ou la mi-carême, en 1406 ou 1407, avant Pâques, à la journée près de Condé-sur-Moselle, fut mis en liberté en 1408, à condition de faire hommage au duc et de lui promettre de n'être jamais contre lui en fait d'armes, ni ouvertement ni tacitement, ni contre l'évêque et la ville de Metz; le dit hommage rachetable pour la somme de neuf mille francs de bon or au coin du roi, payables en la ville de Nancy, six mois après qu'il en aurait été requis par ledit duc ou par son certain message.

revenu de deux cents livres, ni qu'il ait fait hommage au roi Charles VII.

Ainsi ledit seigneur et les siens, depuis ce temps, ont toujours joui dans leurs terres de tous les droits de souveraineté comme auparavant ; tellement, qu'en 1517, quoique la terre de Commercy fut alors tenue par indivis avec le duc de Lorraine, le seigneur de Sarbruche nomma pour présider de sa part aux Grands-Jours qui se tiennent à Commercy, conjointement avec le sieur Nicolas Mus, avocat du roi à Châlons, et de la part du duc de Lorraine avec messire Gillet Riquechier, doyen en l'église collégiale dudit Commercy, dans lesquels Grands-Jours on rendit plusieurs La suite fera voir que les évêques de sentences, et on vuida plusieurs appellaMetz ont encore, depuis ce temps, exercé tions, qui ont été exécutées, et sont pasle droit d'hommage sur la terre de Com-sées en choses jugées.

mercy.

J'ai en main un mémoire manuscrit composé après l'an 1621, pour montrer que les seigneurs de Commercy ont été affranchis de l'hommage qu'ils devaient à un évêque de cette église, qu'ils en ont été affranchis par un évêque nommé Thiery ou Raoul, vers l'an 1201, et que depuis ce temps ils ont joui paisiblement et sans trouble ni interruption, des droits de souveraineté dans cette terre et ses dépendances : et qu'encore qu'ils ayent fait hommage au roi, cela n'a pas empêché qu'ils n'ayent usé en qualité de seigneurs de Commercy et d'Apremont, de tous les droits de regale. Il avance que cette exemption de rendre hommage à l'évêque de Metz, a été autorisée par l'empepereur et par la chambre impériale, à la poursuite et diligence dudit sieur évêque

de Metz.

[ocr errors]

L'auteur du mémoire soutient, qu'en matières féodales, les reprises n'attribuent autre chose au seigneur feodal, sinon le service fidel, que celui qui reprend, promet de lui faire ou faire faire en juste et raisonnable querelle, et non autrement; ensorte que le roi recevant l'hommage du seigneur de Commercy, lui a permis de continuer de jouir de ses terres et seigneuries de Commercy, en telles franchises libertés, droits et prérogatives que lui et ses prédécesseurs avaient accoutumé d'en jouir. Et est la copie desdites lettres contenues au Cartulaire, où sont écrites les Chartres de Commercy, dit l'auteur du mémoire.

[ocr errors]

Enfin l'arrêt donné pour le prieuré de Breuil-les-Commercy au conseil privé du roi en 1621, contre le feu sieur président de Guerpont, par lequel, la cause et les Il dit, qu'environ l'an 1404, le roi parties avaient été renvoyées à Commercy Charles VII étant à Nancy, engagea Robert pour y être vidées, nonobstant un arrêt de Sarbruche à lui faire hommage de main obtenu au Grand Conseil par ledit sieur et de bouche de la seigneurie de Commer- de Guerpont, qui le maintenait en possescy, à condition que le roi donnerait à Ro- sion dudit prieuré de Breuil; témoigne bert une pension de deux cents livrées de assez que le roi et ses gens ont reconnu terre ou de deux cents livres de revenus lesdits seigneurs de Commercy pour souaffectée sur certaines terres dans le Pertois; verains dudit lieu. Ledit arrêt servant de mais qu'on ne trouve pas que ni ledit Ro- confirmation et d'approbation à ladite soubert de Sarbruche ait jamais été payé de ce veraineté.

C'est le précis de cet écrit. Il aurait été Raimond de Trubal, Chevalier, Suviker à souhaiter qu'il désignât d'une manière de Sickergen, Henri Bayer, Volf Mecser, plus précise les circonstances de cette pré- Herbiche de Durinchem, Paulus de Wentendue décharge de l'hommage accordée stein, Guerard de Linange, Esbe Lezel, en 1201, à un seigneur de Commercy, Hanneman Hozner, George Herter, Jean par un évêque de Metz, nommé Thierri Tronchet de Harthusen, Henri Vecke de ou Raoul. Mersin, Jean Volf Laser de d'Aldorf, Obrecht Heilt, Jehan, Landelk et plusieurs autres, au nombre de septante-cinq personnes.

ce nom,

Car nous n'avons aucune connaissance par l'histoire, d'un évêque de Metz, de en ce temps-là, qui soit entré en guerre avec les trois comtes; qu'ils l'ayent Plusieurs parens et amis de ces seigneurs, fait prisonnier, et qu'il ait été tiré de leurs se présentèrent à saint Mihiel, devant le mains par les seigneurs de Commercy; et dit cardinal de Bar, pour convenir de la ce qui renverse tout ce système, c'est que rançon des prisonniers, et il fut convenu depuis l'an 1201, on trouve plusieurs re- 1° qu'on payera audit Amé de Sarbruche, prises de la terre de Commercy, faites par pour ladite rançon ving-cinq mille écus: les seigneurs dudit lieu, auprès des évêques pour les frais de la guerre quatre mille de Metz; comme il paraît par ce que nous huit cens écus, pour le droit des commis avons dit jusqu'ici, et ce qu'on dira cy-et des gardes cent écus, pour la poudre après. Quant aux droits de regale et de à canon qu'ils gâtèrent et jettèrent quand souveraineté exercés à Commercy par les seigneurs Damoiseaux de ce lieu, la chose est indubitable; et nous avons donné des preuves d'annoblissement, et d'autres gràces accordées par les seigneurs Damoiseaux de Commercy. On peut voir ce que nous avons dit de la Généalogie des seigneurs de Commercy; ils se sont qualifiés souve-payé dans la ville du Pont-à-Mousson, et rains d'Euville jusqu'à ces derniers temps. Fuville est un petit village, à une lieue de Commercy vers le midi.

seaux,

Mais cela ne regarde que les Damoiseigneurs du Château - Haut de Commercy. Quant à ceux du Château-Bas et de la part de Sarbruche, ils n'ont pas annobli, que je sache, mais ils ont fait la guerre et la paix de leur autorité, comme vrais seigneurs Regaliens.

En 1409, plusieurs Allemans ayant été vaincus et faits prisonniers en la ville de Hames, par Amé de Sarbruche, seigneur de Commercy, comme aidant du comte de Sarverden son ennemi; Louis cardinal de Bar, Edouard marquis du Pont, et Jean de Bar seigneur du Puisoye, s'emploient pour procurer la délivrance de ces seigneurs prisonniers, savoir de Laudemont de Lichtemberg, Fridiric de Bitches, comte des Deux-Ponts, chantre de Strasbourg,

ils pensèrent se sauver, cent écus; en tout trente mille écus; dont lesdits prisonniers demeurèrent chargés de vingt-six mille six cens écus, et M. le duc de Bar à payer le surplus, qui est de trois mille quatre cents écus, le tout en bonne monnaye au prix d'un écu d'or, au coin du roi; et sera

donneront pour répondans, des princes et des seigneurs de nom, lesquels enverront leurs otages à Strasbourg, jusqu'à l'entière satisfaction au comte de Sarbruche. Fait au château de Cœurs le vingt-cinq mai 1011.

En 1415, Aimé de Sarbruche, seigneur de Commercy, gouverneur du duché de Bar, fait défier Robert, comte de Varneisberg, par le conseil de Richard Desarmoi

ses

maréchal du duché de Bar.

Álliance entre Edouard, duc de Bar, Philippe, comte de Nassau et Sarbruche, faite en 1615, contre le duc de Lorraine, par laquelle ledit comte s'oblige de fournir au duc de Bar, cent lances, qui seront mises en garnison ès forteresses du duc, en Roman Pays, ou en Allemagne, où besoin serait, moyennant la somme de six mille francs, à douze gros de Metz le franc, que le duc payera au comte en cas de guerre, et lui restituera toutes les per

« PrécédentContinuer »