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les et dommages des prises d'hommes, ou Les ducs de Lorraine et de Bar, en 1424, de chevaux ou autres choses pendant la ou leurs gens, ayant pris cent quinze homguerre, et ledit duc de Bar sera tenu d'en- mes de guerre sur le comte de Sarbruche, tretenir deux cents lances en ses forteresses seigneur de Commercy en partie (1), ledit plus prochaines des fontières de Lorraine, seigneur de Commercy, demanda ausdits et la rançon des prisonniers se partagera ducs qu'il leur plût les mettre en liberté, par moitié, etc. Fait audit saint-Mihiel, ce qu'il obtint, à condition qu'ils prometvingt-sept juillet 1415. traient sur leurs sermens, de ne jamais

Paix entre le duc Charles II, de Lor-porter les armes contr'eux, etc. raine (1), comme Mainbourg de son fils En 1425, Il y avait différent entre Guille duc de Bar, René d'Anjou, et le comte laume de Châtillon, et Robert de SarbruRobert de Sarbruehe, faite à Apremont le che, au sujet de leurs prétentions réciproneuf juin 1422, par les commissaires du ques sur la seigneurie de Commercy (2). duc, savoir: Jean d'Haussonville maréchal de Lorraine, Ferri de Ludres, et Errard du Châtelet; par laquelle paix il est convenu que dudit jour toutes les guerres et voies de fait, cesseraient entre les parties, et que la demande que le comte Robert faisait au cardinal de Bar, d'une obligation de cent francs, sur la prevôté de saint Mihiel, serait ajustée par arbitres.

En 1422, la duc de Bar, oblige le comte Robert de Sarbruche, à devenir son homme et vassal (2), en lui donnant deux cents livres de rente annuelle; et ce comte s'engage à le servir envers et contre tous, excepté le roi de France, le Dauphin, M. d'Orléans, son frère, le sire de Préau, le sire de St.-Georges, le sire de Rodemach, le sire deChâteau-Vilain et la ville de Metz; et de sa part ledit cardinal, promet son secours audit comte, contre tous, excepté le roi, M. le dauphin, leroi de Sicile, ses frères, M. d'Orléans et son frère.

En 1423, il y avait guerre entre le duc de Lorraine, et le comte de Sarbruche (3); le duc de Bourgogne, s'entremit et fit la paix sous ces conditions; que le comte de Sarbruche ne fera de sa vie aucune guerre au duc de Lorraine, ni à celui de Bar, à moins que le duc de Bourgogne, ne défiât l'un ou l'autre de ces deux ducs, ou que le roi de France ne leur fit la guerre, auquel cas il serait obligé comme vassal du roi, de prendre son parti.

(1) Le 9 juin 1422,
(2) Le 27 septembre 1422.
(3) 1423.

Le duc de Lorraine et le comte de Vaudémont, ennuyés des guerres et des maux que le seigneur de Commercy, de la part de Sarbruche faisait journellement à leurs sujets, s'engagèrent mutuellement à lui faire la guerre, à ruiner et démolir sa ville et sa forteresse, etc. Le dix-huit septembre 1433, à Vezelize (3).

En 1434, les ducs de Lorraine et de Luxembourg (4); et ceux de la cité de Metz, ayant mis le siége devant Commercy, le comte de Richemont, connétable de France, et l'archevêque de Reims, pair et chancelier de France, s'avancèrent jusqu'à Bar-le-Duc pour terminer cette guerre; elle le fut sous ces conditions; que le comte de Sarbruche ne fera de sa vie dommage de ses places de Commercy, audit duc, madame la duchesse, M. de SaintPaul, leurs pays, sujets, fiefs et arrièresfiefs, excepté le comté de Vaudémont, terre et le comté de Ligni, contre lesquels il y a guerre, ni aussi sur M. de Luxembourg, les évêques de Metz, Toul et Verdun, le comte de Salm, les cités de Metz et de Toul, l'abbé de Gorze, le sieur Huë d'Autel, leurs terres et pays. Le trente octobre 1434.

la

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appartenir en la seigneurie dudit Commercy, moyennant la somme de quarante deux mille vieux florins dudit Rhin, ayant

écus, et à laisser son fils aîné Aimé de Sarbruche, en ôtage dans le château de Sorcy, sous la garde de Thomas de Dugui; le tout sous le bon plaisir du connétable cours aux changes de Mayence et de Francde France. Robert fut ensuite mis en li-fort. berté à la prière du connétable, sous certaines conditions, et en quittant tout ce qui lui était dû, ou ce qu'il prétendait contre le duc de Lorraine.

Et si Mr l'évêque de Metz, voulait dire que ledit château et partie de la ville, fussent de son évêché, en ce cas, le vendeur lui assignera sur son propre héritage, autant comme il serait trouvé qu'il en devrait tenir de lui au-dit Commercy, en fief et hommage. Le gouvernement de cette nouvelle acquisition fut donné au Damoi

René Ier duc de Lorraine, roi de Sicile (1), étant absent et occupé au recouvrement d'une partie de son royaume de Sicile, voulut engager Robert de Sarbruche son cousin, à demeurer en paix et à ne pas at-seau Jacques de Savigny. taquer ses duchés de Lorraine et de Bar, En 1463, Jean comte de Nassau-Saret à devenir son homme féodal et son vas-bruche, consent que le duc de Lorraine sal; c'est pourquoi il lui donne trois cents reprenne possession des château et ville de livres de rente, à prendre sur certaines Bérus, engagés audit comte pour sureté terres, pour lesquelles Robert lui doit de la vente de la terre de Commercy, en rendre foi et hommage; de plus, René lui payant encore six cents florins d'or. lui quitte cinq mille vieux florins du Rhin, En 1470 (1), Jacques d'Haraucourt, qu'il lui devait du reste de sa rançon; en Jean Wisse, Jean seigneur de Créange, outre l'acquitte de la somme de trois mille et plusieurs autres, se rendent cautions vieux florins du Rhin, qu'il devait à l'évê-solidaires du duc de Lorraine, envers que de Metz et à Robert de Baudricourt, Jean, comte de Nassau, pour la somme et lui restitue la troisième partie de la terre de quatre mille neuf cent soixante florins, de Pierrepont. Fait au château de Com-monnaie des quatre électeurs du Rhin, mercy, le 4 novembre 1458. La même pour la vente de la terre de Guémonde, année, les deux princes s'engagèrent par en échange de celle de Commercy avec traité, à aller ensemble à la conquête du ledit duc. royaume de Naples.

En 1443 (2), le trois février, Jean comte de Nassau-Sarbruche, vendit au prince Louis, fils de René Ier roi de Sicile, marquis du Pont, lieutenant des duchés de Lorraine et de Bar, son château et forteresse de Commercy avec les fossés, murailles, tours et pourpris; la moitié de la ville fermée dudit Commercy, des murs, tours, fossés, fortifications, appartenances, ban et finage, par indivis avec son cousin Robert de Sarbruche, fils d'Amé de Sarbruche, seigneur dudit Commercy en partie, toute la ville de Vignot, devant Commercy, et tout le droit qui peut lui (1) 1438. (2) Février 1443. Le château bas, ou la part de Sarbruche, le titre est dans l'archive de Lorraine.

En 1472 (2), le 5 juillet à Marseille, le le duc René II, en considératiou des bons services que lui a rendu son cher et féal conseiller et chambellan, Nicolas de MontFort, comte de Champobasse, au royaume d'Italie, lui donna la ville, château, terre et seigneurie de Commercy, de la part de Sarbruche au duché de Bar, pour sa vie seulement; Philippe de Lenoncourt, grand écuyer de Lorraine, le mit en possession le trente septembre 1472; mais dans la suite le même seigneur de Mont-Fort ayant rendu de nouveaux services au même duc, René lui donna de nouveau la même terre pour lui et ses enfans mâles, sans en rien retenir, sinon la souveraineté, et les foi et hommage, qu'il déclare avoir reçus

(1) 1470.
(2) 1472.

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dudit comte. Donné à Marseille, le cinq quoique par la permission du feu roi René, juillet 1472. le château et seigneurie de Commercy lui eût été assigné pour douaire de trois cents livres de rente, sur les saliñes de ChâteauSalins; le duc Antoine lui aurait assigné dix-huit cent francs sa vie durante, sur lesdites salines afin de faire rentrer à son domaine ladite seigneurie de Commercy.

Après la victoire remportée par le même René II, sur Charles le Hardi, duc de Bourgogne, en 1476, ce prince confirma le don qu'il avait fait audit Campobasse, de la partie qui lui appartenait à Commercy, avec cette clause expresse, qu'au défaut d'Hoirs procrées en légitime mariage, cette terre retournerait à la maison de Lorraine.

En 1530 (1), la duchesse René, épouse du duc Antoine, désirant réunir à son domaine la terre de Kœurs, possédée par En même temps René donna la terre de Jacques de Villeneuve, gouverneur du Chatenoy, à Gerard d'Aviller, son conseil- marquis du Pont leur fils, céda du conler et écuyer d'écurie, qui y fit de grandes sentement dudit duc Antoine, audit de réparations, et des augmentations consi-Villeneuve, la seigneurie de Sarbruche à dérables au château.

Après la mort du comte Nicolas de Campobasse, ledit Daviller fut pourvu de la terre et seigneurie de Commercy, dite la seigneurie de Sarbruche, le quinze juin 1487, et rendit au même duc la terre de Chatenoy, qu'il en avait reçue quelques années auparavant.

Commercy, ainsi qu'elle était ci-devant tenue par Gérard d'Aviller moyennant que ledit de Villeneuve se déportât de toutes ses prétentions sur le château et sur la seigneurie de Kours. Fait le dix-neuf août 1530.

En 1540 (2), les officiers du roi ayant renouvelé leurs poursuites contre le duc Antoine, au sujet de l'hommage de Commercy, ce prince fit lever en la chancellerie de Vic, tous les actes qui démontraient que Commercy relevait de l'évêché de Metz, et non pas du roi.

Le 2 décembre 1520 (1), Octavien de Montfort, gentilhomme de la maison du roi, fils de Jean de Montfort, et petit-fils de Nicolas de Montfort, sieur de Campobasse, se présenta par François Cathaut, son procureur, au duc Antoine, et lui demanda qu'en conséquence de la donation faite à son aïeul, en 1472, de la terre de Commercy, il le reçût à foi et hom-le siége de Commercy, et l'emporta le qua

mage.

Le procureur-général s'y opposa, sur ce que le duc René II l'avait retiré pour une somme d'argent; cependant le duc Antoine transigea avec lui, le dix-neuf novembre 1520, pour deux mille livres, et sur cela Octavien fit sa renonciation.

René I (2), retira Commercy des mains de Campobasse, et le vendit à René II pour sureté de son pays, et pour le prix de douze mille écus,le dix août 1408.

En 1527 (3), Catherine d'Haraucourt, veuve de Gérard d'Aviller, déclare

que,

(1). 1520. Archive de Lorr. Layette, Com

merce.

(2). Ibidem. (3). 1527.

En 1544 (3), l'empereur Charles V, ou plutôt son armée, commandée par Ferdinand de Gonzague, vice-roi de Sicile,fit

torzième jour de juin, après quelque résistance. De là, l'armée marcha contre Saint-Dizier, et au retour de cette expédition au mois d'octobre de la même année 1544, l'armée étant rentrée dans Commercy, le feu fut mis au château bas, et se commuuniqua au château haut, à l'église paroissiale, à celle des chanoines et à toute la ville; où l'incendie causa un très grand dommage; le château bas fut rebâti d'assez bonne heure par Jean et Charles d'Ures, mais le château haut demeura assez longtemps sans réparations.

Je lis dans des mémoires du temps que (1). 1530.

(2) 1540.

(3) 1544.

le château haut de Commercy ayant été Commercy, c'est-à-dire de la partie qui assiégé, l'un des fils de Rance qui y com- relève de la France. mandait, fit brûler la ville et le château d'en bas; ce qui n'empêcha pas que le château d'en haut ne fût pris le quatorze juin, après trois jours d'attaque, et après que le canon y eut fait brêche; la garnison fut faite prisonnière de guerre. Sur ce pied là, et pour concilier ces deux récits, il faut reconnaître deux incendies de Commercy, l'une au mois de juin, et l'autre au mois d'octobre de la même année 1544.

Il y avait une troisième partie de Commercy, qui relevait de l'évêque de Toul, et nous avons la reprise d'Amé de Sarbruche, qui reprend de Philippe de Ville, évêque de Toul, le quinze août en 1400, ce que ses prédécesseurs avaient repris de lui, c'est-à-dire une rue à Commercy vers le château bas.

La quatrième seigneurie de Commercy, nommée aujourd'hui la part de Sarbruche, ou du château bas, vient du partage qui fut fait vers l'an 1589, entre Philippe comte de Nassau-Sarbruche, et ses deux frères, Simon et Amé, ou Amedée de Sarbruche; par ce partage il avait été dit que Philippe pourrait faire un donjon dans sa part de Commercy. Il ne se contenta pas d'un donjon ou d'une tour, il y joignit des murs et des tours à une vaste enceinte de murailles, ce qui causa entre les frères une espèce de guerre qui fut terminée par accord, le samedi d'avant Noël 1589. Ily

Pour bien entendre tout ceci, il est bon de remarquer que dans la ville et seigneurie de Commercy, il y avait comme quatre seigneuries différentes: la première était celle de l'évêque de Metz, qui, comme on l'a vu ci-devant, avait offert au jeune duc Thierri de Lorraine, de faire l'échange de sa seigneurie de Commercy, contre celle de Bouzonville, qui appartenait à l'évêque de Metz; mais cet échange n'eut point d'exécution, et l'évêque de Metz exerça encore depuis ce temps quelques droits de souveraineté, comme on l'a vu sous les an-eut encore un autre accord en 1403, les nées 1248, 1377, 1388 et 1400.

Il y a apparence que cette partie de Commercy, qui relevait de l'évêque de Metz, était celle du château haut, qui est plus ancien que tout le reste, et dont la part de Sarbruche et du château bas, viennent originairement.

murs et la tour subsistèrent, aussi bien que le château bas, que nous avons vu sur pied possédé par les seigneurs Desarmoises, jusqu'à ces dernières années qu'on l'a fait démolir.

On a vu ci-devant que Ricuin, seigneur de Commercy, avait donné, vers l'an 1120, La seconde seigneurie était celle du roi (1) à l'église de Toul, en considération de de France, désignée dans les lettres de re-son fils, évêque de cette même église, la prises des années 1580, 1385 et 1387, moitié de la seigneurie de Commercy, ce sous le nom de Terre pleine, sise en la qui fut confirmé par Alberon, archevêque chatellenie et seigneurie de Commercy, où de Tréves, en 1149 (2). La rue que les l'on excepte et réserve le château et ville évêques de Toul possédaient encore à de Commercy, les villes de Breuil, les hal- Commercy en 1408, était un reste de cet les, foires, marchés, et Rélouville, ce qui ancien domaine donné par Ricuin. en est tenu des seigneurs de Châlons.

Mais en 1440, Robert de Sarbruche, seigneur de Commercy, ayant été obligé en punition deses excès, de faire hommage au roi, des ville et châteaux de Commercy, il les reprit de Sa Majesté, et dans des lettres du dernier janvier 1444, c'est-à-dire 1445, selon notre manière de compter, il lui fit hommage des ville et châteaux de

Pour revenir à la suite de notre histoire des seigneurs de Commercy (3), nous remarquerons qu'après le décès de Jacques de Villeneuve, à qui la seigneurie de Commercy, dite la part de Sarbruche, avait été cédée en 1530, Philippe d'Anneville, sa (1) Benoit, Hist. de Toul, p. 405. (2) Idem, p. xcIn des Preuves. (3) Mémoires Mss. du temps.

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De Charles de Silly et de sa femme, Philippe de Sarbruche, descendaient en droite ligne masculine, François de Silly, damoiseau de Commercy, mort sans postérité devant la Rochelle, et Antoine de Silly, son frère, mort sans enfans mâles.

après son retour d'Italie et de Paris, vint demeurer à Commercy, dont il vendit la propriété au duc Charles IV, que ce prince acquetta pour son fils le comte Charles Henri de Vaudémont; le cardinal de Retz

veuve, se remaria à Claude de Beauveau de Sandocourt; et après la mort de ladite Philippe d'Anneville, Claude de Beauveau, son mari, prétendit une somme de dix mille francs barrois qui lui furent accordées par le duc de Lorraine, pour avoir achevé les bâtimens que Jacques de Villeneuve Sa fille aînée, Françoise-Marguerite, avait commencés au château de Commercy. apporta Commercy à la maison de Gondy, Je lis dans les mêmes mémoires manus- ayant épousé Philippe-Emmanuel de Goncrits, que les mêmes princes de Lorraine dy, comte de Joigny; dont le fils Jeaneurent la charité de faire nourrir et élever François-Paul de Gondy, cardinal de Retz, à leurs frais Antoinette de Villeneuve, orpheline de Jacques de Villeneuve, et lui firent épouser Jean d'Urres, seigneur de Thissieres en Dauphiné, lequel, au moyen de ce mariage, devint seigneur de la moitié de la seigneurie de Commercy, dite de Sar-s'en réserva l'usufruit pendant sa vie. bruche, par indivis avec Philippe de la Roche-Guion, et en fit les foi et hommage au duc Charles III, le 27 août 1546, ou à Christine de Dannemark, sa mère, régente. Philippe, comte de Nassau-Sarbruche, tant pour lui que pour ses deux frères Adolphe et Jean, rendit ses devoirs de vassal à Robert de Lenoncourt, évêque de Metz, en 1551. Les trois frères moururent sans postérité et eurent pour héritier Albert, comte de Nassau-Veilbourg, qui descendait du comte Philippe, frère du comte de Nassau-Sarbruche.

Le cinqoctobre 1592, Antoine de Silly, comte de la Rochepot, damoiseau de Commercy, seigneur souverain d'Euville, déclare que, comme il a plu au duc de Lorraine, Charles III, de lui accorder et remettre le château haut de Commercy, appartenant à son neveu, le comte de la Roche-Guyon et à lui, il promet audit seigneur duc, que de sa part il ne lui sera fait guerre par ceux dudit château, ni à ceux de son parti, etc. Ceci fut fait pendant les troubles de la ligue; car pendant le même temps, le seigneur Jean d'Ures, seigneur La seigneurie du Château haut de Com-de Thissières (1) était seigneur du château mercy (1) vint, par droit de succession, des bas, et de la part de Sarbruche, comme il comtes de Nassau-Sarbruche, à la maison se voit par les lettres de l'an 1581. de Silly, laquelle avait eu, par le mariage Cette partie de Sarbruche est entrée dans de Charles de Silly, seigneur de la Roche-la maison Desarmoises par le mariage de Guion, avec Philippe de Sarbruche, fille Dorothée d'Urres de Thissières, qui épousa ainée de Robert de Sarbruche, damoiseau de Commercy, comte de Roucy et de Braine, tout ce qui appartenait dans la seigneurie de Commercy à l'ancienne maison de Sar

bruche.

Jean Desarmoises, seigneur de Jaulny. Enfin cette portion de seigneurie, appartenant à la maison Desarmoises, fut acquise par Charles-Henri, prince de Vaudémont,

(2) Dans le supplément de Moreri, imprimé Charles de Silly fut damoiseau de Com- en 1749, Tome II, on lit la généalogie de la mercy, par sa femme qui avait deux sœurs; maison d'Urres, en Dauphiné. Dans cette géla plus âgée, nommée Catherine, fut eom-nealogie il n'est pas fait mention de Jean tesse de Roucy, et Guillemette, la plus jeune, fut comtesse de Braine.

Antoinette de Larban. Mais dans le même ard'Urres de Thissières, qui épousa en 1543, ticle il est dit que M. l'abbé Pithon-curt, détaillera les branches au nombre de quinze ou

(1) Longuerue, description de la France, environ, dans son troisième volume de l'histoire partie 2, p. 330.

de la noblesse des maisons, que je n'ai point vu.

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