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au comté de Bourgogne, surprit la ville donné pour otage par le duc Ferri II, à de Conflans, y ayant fait entrer un jour Thiébaut comte de Bar, pour la somme de de marché, ses gens par huit, et par dix, cent marcs. au nombre d'environ six cents hommes. Ils rançonnèrent la ville à quinze cents écus, et enlevèrent tout ce qu'ils jugèrent à propos; ledit Bâtard fut ensuite ajourné au parlement de Dol, et condamné à tout rendre.

Giles de Cons, eut pour fils Jacques de Cons, qui rendit en 1218, à l'évêque de Verdun, Hatton-Château et la châtellenie de Sampigny.

Le même Jacques de Cons se déclara vassal du comte Valeran (de Limbourg) en 1217, et promit que son château de Bettange lui serait ouvert toutes et quantes fois il le requererait; il donna pour caution de sa promesse, Théodore de Fontoy, Arnoù de Roden-Macheren, Errard de Maisenbrung, Jean d'Ottenge et Thierri de Thionville.

Ce ne fut qu'en 1561, le vingt-cinq février, que François de Beaucaire, évêque de Metz, céda au duc Charles III de Lorraine, les châtellenies de Conflans en Jarnisi et de Condé-sur-Moselle, déchargées de tous droits de rachat, et autres, que les évêques de Metz y voulaient prétendre; le tout sous la condition que cet Il avait épousé Marie.... dont il eut.... abandonnement serait agrée par le pape. Jean de Cons, qui épousa Poince, et en La paroisse de Conflans a pour patron eut une fille nommée Jacquette, qui épousa saint Martin; l'abbé de saint Nicolas-des- Renau de Neu-Chatel de Varize, père de Prés de Verdun, nomme à la cure, et est Jean de Neu-Chatel et de Varize, qui obdécimateur pour les deux tiers, contre les tint un jugement à son avantage pour jésuites du Pont-à-Mousson pour l'autre Cons, et un fils nommé Bertrand de Vatiers; le roi est décimateur pour les deux rize, père de Marguerite de Varize, matiers de la menue dime, et le curé pour riée à Valtrin d'Epiual, de laquelle il eut l'autre. Le roi est seul seigneur de Conflans. Les fossés et les restes du château, aujourd'hui ruiné, sont à présent laissés a Cens. Il y a dans Conflans environ soixante-huit habitans.

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Clément d'Epinal, qui épousa Jeanne de Pouilly, et en eut Gerard d'Epinal, qui épousa Armangay, ou Ermengarde de Malberg; et il en eut deux filles, savoir: 1° Claude, mariée à Thiébaut de Custine, Marguerite, mariée à Robert de Housse, lesquelles deux sœurs héritèrent de trois quarts dans la seigneurie de Cons, l'autre quart appartenant aux sieurs de La Haye; et depuis, Gerard de Housse, fils de Thiébaut, vendit sa part à Martin de Custine, son cousin; c'est ce que dit M, Husson Lécoffois, sous Coms.

En 1295, Jean Cons et sa femme, vendent au comte de Huilman, le château de Mirevaul, Corp. de Plom. supplément tome I, part. I; page 159.

Le samedi d'après la saint Remy, 1342, le duc Raoul vendit Cons à Gerardin de Cons pour deux mille cent florins d'or petits (1), le florin à douze gros et le louis d'or pour livre vieux gros, avec faculté de

(1) 1342, 9 avril.

rachat, pour lui et les siens pendant trois

ans.

En 1495, Guillaume d'Augy, seigneur de Cons, fut fait gouverneur et prevôt de Longwy (2).

du nom de Baronie, avant l'érection du
marquisat faite en 1719; et de cette baro-
nie dépendait la Grand-Ville, Ugny, Tel-
lancourt, les censes de Cussémont, Cu-
la Caure et des Converts, appartenantes
mont et Praucourt, ensemble les censes de
aux religieux d'Orval, qui étaient juridi-
ciables à cette ancienne baronie.

En 1718, le vingt-quatre décembre, il

La Grand-Ville est du diocèse de Tréves, juridiction du juge des seigneurs, recette et bailliage d'Etain, cour souveraine de Nancy. Il y a dans la Grand-Ville environ quatre-vingts habitans, presque plut au duc Léopold, vendre au sieur Nitous drapiers. colas-François marquis de Lamberti et Le château d'aujourd'hui a été bàti par dudit Cons, les terres et seigneuries de les Gustines; l'ancien château qui était au-Pierrepont, Beuveille, Doncourt et Ham, trefois entre Cons et Montigni, a été démoli, et il n'en reste aucun vestige.

Voici un mémoire qui m'a été communiqué sur Cons la Grand-Ville.

Cons, autrement la Grand-Ville, est située à une lieue de Longwy, en tirant du côté de Longuyon, c'est un marquisat érigé depuis 1719.

en quoi le tout puisse consister, dépendant de son domaine, ensemble ce qui pouvait aussi lui appartenir dans les seigneuries de Cons, Viller-la-Chèvre, la Grand -Ville, Ugny, Tellancourt et Cuttry, moyennant une somme de cent mille livres payée comptant. Contrat en fut passé par-devant maître Fallois, tabellion à Nancy, ledit jour Ce village est séparé en deux par la ri-par M. Lefèvre, procureur général de la vière de la Chiers, qui passe au midi. A chambre des comptes, en vertu d'un poucent toises plus bas, proche Montigny, voir a lui adressé par le duc Léopold. village dépendant de la prevôté de Villerla-Montagne, se trouve à la pointe d'une montagne, la place d'un ancien château ruiné appellé Cons, qui était environné de fossés de trois côtés, la rivière de la Chiers passant au pied de l'autre côté; par ses ruines on reconnaît que ce château était fort; on en voit encore les anciens fondemens; mais cette place est à présent en nature de bois, et de haute futaye; où était la cour dudit château, on voit une fontaine dont la source est assez considé rable; les sieurs de Lamberti en font conduire les eaux dans la cour de leur château de la Grand-Ville.

Du château de Cons réuni actuellement au château de la Grand-Ville, relèvent plusieurs vassaux qui font foi et hommage au seigneur dudit Cons la Grand-Ville, pour les seigneuries qu'ils tiennent dudit château de Cons, qui sont les grand et petit Failly, Flabéville, et les seize seigneurs de Villerla-Chèvre, qui est à un quart d'heure du château de Cons. Ce château était illustré (2) Archive de Lorraine, Layette.

Il plut au même duc, de joindre ces
seigneuries et droits domaniaux, à ceux de
la baronnie de Cons et à ceux de la Grand-
Ville, et en ériger un marquisat.

Les patentes en furent expédiées au
mois de février 1714, par lesquelles il fut
permis à M. de Lamberti de créer un pré-
vôt, procureur-fiscal, un ou plusieurs no-
taires et d'autres officiers nécessaires pour
l'administration de la justice. Permis en
outre, audit sieur de Lamberti d'acquérir
d'autres terres pour les joindre audit mar-
quisat, et ne serait tenu à obtenir d'autre
| permission, sinon que toutes les terres
le contrat d'acquisition, dans chacun des
qu'il pourrait acquêter, d'en faire publier
bailliages d'où dépendront ces terres ac-
quêtées, à l'issue des audiences.

Depuis ce temps, on lui céda encore le
retrait de la seigneurie de Frénois-la-Mon-
tagne, à charge de rembourser au sieur
Prévôt de Ditrick, une somme de sept
mille francs; il acquêta encore en 1736,
part que M. Jean Antoine, baron d'Elz,
seigneur d'Ottange, avait dans la seigneu-

la

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rie de Chenière, par indivis avec M. de Dans le même lieu et à la porte du châLamberti, qui est de onze portions; sept,teau, l'abbaye de St-Hubert en Ardenne moyennant une somme de trente-huit mille possède un prieuré assez considérable, livres. tant en maisons, moulin, fours-bannaux, Au mois d'avril suivant 1719, M. Ni-terre et prés contigus audit prieuré, qu'en colas-François, marquis de Lamberti et bois et rivières. L'abbé qui est curé primidudit Cons la Grand -Ville, fournit son tif, a droit de célébrer aux fêtes solenneldénombrement à la chambre des comptes les, et nomme à la cure en tout temps; le ' de Bar; après avoir examiné tous les ti- curé est à portion congrue. Le prieur est tres, il fut blámé et ordonné que toutes seigneur foncier de la rue Chacorelle. Ceux les nominations des cures ainsi cédées dans qui vendent des biens, sont obligés de les villages vendus, seraient dans la suite payer le droit de lots et vente, quiest l'onze, réservées au duc Léopold. et à lui appartient la totalité des dimes du ban. La principale porte et entrée du chȧteau et dudit prieuré appartient à l'abbaye de saint Hubert; le prieuré est désservi par un religieux de cette abhaye, qui en est administrateur.

M. de Lamberti mourut en 1740. Le château de la Grand-ville est situé presque au milieu d'un endroit élevé sur une petite éminence; les murailles d'une hauteur extraordinaire, le haut en carreaux de pierre de taille. Le chateau est presque carré ; à l'extrémité du côté de Lonwy, il y a deux tours, une à chaque coin, aussi bâties en carreaux, dont l'une sert de logement au chapelain, et l'autre de prison civile et criminelle.

Au dedans du château on voit une arcade ou galerie voûtée proche la chapelle castrale; il s'y trouve près de cent cinquante armoiries au-dessus, toutes différentes l'une de l'autre, ce qui prouve que ce château est très ancien, et appartenait à de grands seigneurs.

A côté de cette arcade est la chapelle castrale, où l'on dit une messe tous les jours. Le chapelain est nommé par le seigneur, présenté au suffragant de Trèves. Le bénéfice de cette chapelle peut valoir environ six cents livres aucours de France, assignés sur plusieurs constitutions, données par Madame Marguerite de Custine, lorsqu'elle vivait, abbesse de Bouxières, et le revenu de la location d'une maison située à Grand-ville, à la rue de Longwy; dans ces six cents livres de revenu, le chapelain est obligé de payer annuellement à deux pauvres enfans, natifs de Grandville, à chacun soixante livres, au cours de France, pour les aider à payer leurs pensions, lorsqu'ils étudient au collége de Luxembourg.

CONTREXÉVILLE. - Contrexéville est un village du diocèse de Toul, situé dans le bailliage de Darney, à la source de la Verre ou Vair, à quatre lieues de Neufchâteau, à trois de Darney, et à une lieue de Bulgnéville. La paroisse a saint Evre pour patron. Le prieur de Relanges nomme à la cure. Décimateurs, le curé pour le tiers de la grosse et menue dime; les religieux de Pareid et de Flabémont ont les deux autres tiers. Seigneur, M. le comte Dessalles; cour souveraine de Lorraine. Il y a dans l'église la chapelle de Notre-Dame de consolation, dont M. l'évêque de Toul est collateur. Elle est char gée de quinze messes. Le poulié de Caillier donne un tiers de la dîme aux seigneurs de Dombâle.

On trouve un titre de 1276 (1), le dimanche après la S. Remi, par lequel Hugues chevalier de Dampierre déclare qu'encore que le duc Ferri lui ait permis de vendre Contrexéville, néanmoins après ladite vente il restera toujours son hommelige, à cause de Vitel et de Dombrot. Scellé du sceau de Richard de Dampierre son frère, deux barbeaux qui se regardent, posés en long.

(1) Archives de Lorr. Layette Princes de Vaudémont.

4.

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1

avec ces eaux, en observant exactement les phénomènes qui se sont offerts, qui se sont succédés, et qu'il a réitérés dans tous les cas, pour constater les faits par des opérations répétées.

Ce savant médecin, après bien des ex

Ce qui rend Contrexéville plus recommandable, sont les eaux minérales qui s'y trouvent, et dont l'efficacité pour la guérison de plusieurs maladies a été éprouvée avec succès depuis quelques années. Contrexéville par sa situation, forme une espèce de vallon, commandé par deux mon-périences, a reconnu qu'elles contiennent tagnes, couvertes d'une terre de même nature que tout le finage. L'une de ces montagnes est au couchant, l'autre est au midi. Des anciens du lieu prétendent qu'elles renferment du cuivre.

un sel acide particulier, et une petite portion de sel alkali minéral volatil, unis et liés avec une substance bitumineuse et une substance savonneuse; qu'elles contiennent un léger safran de mars, qui se tient aisément en dissolution dans ce liquide. Il résulte encore que le bitume qu'elles renferment, est de la nature du pétrole blanc; son odeur le manifeste : enfin qu'il est difficile d'en extraire les sels qui lui sont unis.

Vers le milieu du village, au pied d'une maison, sort une source abondante, qui donne naissance à la rivière de Verre, laquelle se partage en deux branches. L'une coule au pied de la montagne qui est au couchant; l'autre traverse le village qui est Quant aux vertus des eaux de Contreau midi, et reçoit les eaux de plusieurs xéville, M. Bagard nous apprend que ces fontaines, en sorte que depuis la source de caux en général sont très favorables aux cette rivière, qui coule à l'orient, Contre- maladies des nerfs, par l'action de leurs xéville est une presqu'île, environnée parties pétroliques, balsamiques et savond'eau de part et d'autre. C'est au centre neuses. Par la même raison elles détergent de cette île, au milieu d'un jardin-verger, et consolident les ulcérations internes et que se trouve au couchant du village la fon-externes. Il ajoute qu'elles sont utiles pour taine minérale qui est éloignée de l'une et de l'autre montagne d'environ 80 toises.

Son bassin a huit pieds de diamètre. Il est d'une figure angulaire. L'eau sort avec abondance de l'angle qui est au midi. Elle coule avec précipitation de l'autre angle, qui est à l'orient. Le fond du bassin est une terre glaise, de couleur d'ardoise, et d'une odeur bitumineuse ou sulfureuse, et comme approchant de l'odeur de la poudre à canon. De cette glaise dissoute dans l'eau ordinaire, il s'en échappe bientôt une huile blanche qui nage à la surface. Les plantes qui environnent les sources sont considérablement chargées de rouille ocrée.

M. Bagard, premier médecin ordinaire du roi de Pologne, président et doyen du collége royal des médecins de Nancy, s'est appliqué avec beaucoup de soin à examiner les substances qui constituent essentiellement la nature des eaux minérales de Contrexéville. Il a employé pour cela les procédés de l'évaporation, de la distillation, et les mélanges de différens corps

prévenir les retours de la goutte en rétablissant la souplesse des nerfs et des parties membraneuses, desséchées par l'humeur de cette maladie; qu'elles sont surtout souveraines dans les maladies des reins, des uretères, de la vessie et de l'urètre; telles que la pierre, la gravelle, les glaires, les suppurations, les ulcères de ces parties, et les carnosites de l'urètre. Il rapporte ensuite des exemples de guérison de ces sortes de maladies, mais notamment de la pierre et de la gravelle.

Un garçon de Contrexéville, âgé de quatorze ans, qui jettait tous les jours des pierres grosses comme des pois et quelquefois comme des lentilles, a été parfaitement soulagé de ses douleurs, et entièrement guéri de sa maladie par les eaux de Contrexéville, et n'en a eu aucun ressentiment depuis douze ans. Un nommé Joseph Hilaire du même village, âgé de vingt ans, a jetté trois pierres, grosses chacune comme une fève, pendant qu'il but les eaux, et fut guéri en 1755. Dans la même année une fille de

la Ronillie proche Crainviller, tourmentée des douleurs de la gravelle, a été parfaite ment guérie par l'usage de ces eaux. M. Bagard rapporte encore d'autres exemples de la vertu de ces eaux dans un mémoire lu dans la séance publique de la société royale des sciences et des arts de Nancy, le 10 janvier 1760. C'est de ce savant et curieux mémoire que nous avons tiré tout ce que nous avons dit des eaux minérales de Contrexévile.

curé de Corcieux, quarante livres de beurre et douze fromages. J'ai fait ailleurs un article de Gérard-mer.

Gerbépol est aussi annexe de Corcieux, d'où dépendent environ quarante censes ou fermes, et huit ou dix hameaux. La Houssière et Martinpré, dépendent aussi de la paroisse de Corcieux.

Il y a une belle maison seigneuriale, appartenant à un gentilhomme nommé M. de Fléville.

J'ai remarqué dans la paroisse, sur un des vitraux à droite, le portrait de M. Laurent Pillard, ou Pilladins, chanoine de saint Diez, auteur du poème de la intitulé Rusticiados,

sous le règne du bon duc Antoine, én 1525. Laurent Pillard était chanoine de St-Diez, et curé de Corcieux, selon l'abus de ce temps là.

CONTRISSON.-Contrisson, village du diocèse de Toul, Barrois mouyant, situé entre l'Ornain et la Saulx, à trois lieues de Bar, bailliage de la même ville, présidial de Châlons, parlement de Paris. M. guerre des paysans, Colin de Contrisson a la justice moyenne et basse sur ses sujets. La paroisse a pour patron saint Quentin. L'abbé de Jendeures nomme à la cnre, qui est régulière, possédée par un chanoine régulier prémontré. Décimateurs, l'abbaye de Jendeures pour un tiers, le chapitre de S. Maxe de Bar pour un dix-huitième, M. de Contrisson pour sept trente-sixièmes, le chapitre de saint Pierre pour un neuvième, le curé de Mognéville pour un trente-sixième, et MM. Chanot et le Vasseur. avec mademoiselle de Thionville, pour un trente-sixième; le curé a les novales. Il y a environ cent trente-cinq habitans.

pour

donne En 1312, le duc Ferri IV, douaire à Isabelle d'Autriche, son épouse, Corcieux, Anould, et le château de Spitzemberg.

CORNY.-Corny, Corneium, village du diocèse de Metz, près la Moselle, sur le chemin de Pont-à-Mousson à Metz, office, recette et bailliage de Pont-à-Mousson, cour souveraine de Nancy, juridiction du juge-garde des seigneurs. La paroisse a pour patron saint Martin; l'abbesse de CORCIEUX.-Corcieux, Curticula, sainte Marie de Metz, nomme à la cure, et gros bourg, dont la paroisse a pour patron perçoit toute la grosse dime; le curé a la la Sainte Vierge en son Assomption, les menue et les novales. Il y a dans Corny, dames de Remiremont ont la collation de deux cent trente-sept ou deux cent trentela cure, qui est au concours dans les mois huit habitans. On y voit une espèce de châréservés au pape. La grosse dime appar-teau ou maison forte, qui a assez d'appatient pour la moitié au chapitre de Remire-rence. Corny est voisin de Joui auxArches. mont, contre le curé pour l'autre moitié, avec la totalité de la menue dime. Le Bouvrot du curé consiste en deux ou trois fauchées de prés, et sept jours de terre. Chaque moulin du ban de Corcieux, doit au curé uu pain le lendemain de Noël; le marguillier lui doit vingt-huit livres de beurre, deux chapons, deux pains blancs, deux pintes de vin, et le curé est obligé de lui donner à diner,

Gérard-mer, est annexe de Corcieux. Les habitans de Gérard-mer doivent au

En 1262, Henri comte de Salm, et Henri comte de Vaudémont, reconnaissent que Henri de Blàmont a donné à Thiébaut comte de Bar, le fief de Corny, celui Joui, tenu par Philippe de Ragecourt, et celui de Marly, tenu par Mathieu de la Chambre.

en

En 1263, Thiébaut, comte de Bar, reconnaissance de ce que Henri de Blàmont lui a cédé les fiefs de Corny, Joui et Marly, promet donner à Henri de Salm, tout ce qu'il a en fief de Ragecourt.

En 1328 et 1334, Renaud de Rage

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