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dans le Limousin, et y embrassa la vic monastique; Solignac, Solemniacum, avait été fondé depuis peu par saint Eloy, évêque de Noyon.

Croix; le maire devait un past de douze sols de petits forts: tous les portériens doivent assister aux plaids-annaux, trois fois l'an, savoir: vingt-un jours après Noel, vingt-un jours après Pâques, et à la saint Saint Remacle s'y distingua si fort par Remi, sous peine de cinq sols d'amende. l'éclat de ses vertus, que saint Martin l'en Toutes amendes de fonds et de la Roye nomma abbé, et Sigebert, roi d'Austrasie, sont à l'abbesse, et sont toutes faites par informé de son mérite extraordinaire, le ses hommes; le maire de madame a tous fit venir à sa cour (1) et l'employa dans la les ans un plaid à la huitaine de la saint fondation du monastère de Cugnon dont Remi, et chaque portérien lui doit un de- nous parlons ici. Il lui donna pour panier : tout portérien, quelque part qu'il de-trons saint Pierre, apôtre, les saints Paul meure, doit deux fois l'an la file ou la et Jean et les autres martyrs, avec un terfaucile au Vayn et au Tremois, et trois rain de l'étendue de trois lieues, et quelques fois l'an la charrue en carême. L'abbesse autres biens pour la nourriture et l'entredoit à ceux qui lui font corvées en carême tien d'une communauté. Ce monastère est un pain et deux deniers, et en Verserat et aujourd'hui réduit en simple prieuré (2), au Vayn, du pain blanc. Elle a encore situé sur la rivière de Semois. On y voit sur trois maisons et trois granges, quinze encore la cellule de saint Remacle, creusée sols de cens, lesdites maisons appelées dans le roc, où ce saint vaquait à la prière, d'ancienneté la Dame de la Croix, sises et cette cellule est fréquentée par un grand en la ruelle dite de Villers, etc. Ces droits concours de peuple, qui y implore l'interou servitudes furent reconnues le 12 mai cession de saint Remacle. Nous parlerons 1433, à la Croix même dans les plaids-ci-après des abbayes de Stavelot et de Malannaux, tenus par dame Isabelle de Ran-médy, que le saint fonda dans la suite, dek abbesse de sainte Glossinde, accompagnée de Catherine Layne, Marguerite de Varise et Isabelle d'Ex, religieuses de son monastère, en présence de l'abbé de Saint-Mihiel.

CRUNE (LA). La rivière de CRUNE, en latin Cruna, prend sa source à un village de même nom, dans le bailliage de Villers-la-Montagne; et laissant Arrancy à gauche, joint la Chiers à Longuyon.

CUGNON.-Le monastère de Cugnon, situé entre Bouillon et Chiny, sur la rivière de Semois, en latin Monasterium, seu casa Congidoni super fluvium Sesmarum, fut fondé en 648, par saint Remacle, aidé des libéralités de saint Sigebert, roi d'Austrasie.

Saint Remacle était né en Aquitaine de parcns nobles et puissans; il fut dès son bas âge confié à l'éducation de saint Sulpice, évêque de Bourges, qui lui inspira le mépris du monde et l'amour des biens éternels; Remacle, pénétré de ces sentimens, se rendit au monastère de Solignac

On connait dans le Luxembourg une ancienne maison de Cugnon, qui portait d'argent à la face de sinople, accompagnée en chefs de trois merlettes de sable, et en pointe d'une rose de gueules, feuillée de sinople.

au

CUMINIÈRES.-Cuminières (3), village au diocèse de Verdun, fut échangé au septième siècle avec celui de Parroye, profit des clercs qui habitaient alors l'église de Saint-Vanne (4). Il y a même assez d'apparence que c'est Cuminières qui est nommé Commenia par l'historien Berthaire et qu'il dit avoir été donné à l'église de Verdun, par le roi Childebert, En 1375, Iolande de Flandre, duchesse de Bar, fut obligée de céder au roi Charles V (5) les châteaux de Clermont, de Vienne et de Cuminières, pour sortir de la grosse tour

Annales Benedict., t. 1, p. 403.
Hariger, cap. 14.
(3) Hist. de Verdun,
102.
(4) Ibid., p. 78 et 134.
(5) Ibid., P. 351, 389 et 390.

p.

de Verdun ; charge, tine messe chaque ven dredi; ses revenus sont assez considérables; on peut voir le pouillé de Toul.

La métairie ou Chapelle de Saint-Evre, entre Dagonville et Liniere, dépendante de la commanderie de Reul, ordre de Malthe: les censiers sont paroissiens de Dagonville. Annexe, Linière; l'église est dédiée sous

de Sens où elle était renfermée. Le château de Cuminières à deux lienes de Verdun, fut démoli par ceux de Verdun, en 1439 (1). Ce château était alors possédé par messire Jean d'Argiers, chevalier, qui s'en servait pour molester ceux de Verdun. Ceci fut fait vers le 25 mai, pendant les fêtes de la Pentecôte. Le roi Charles VII s'engagea d'indem-l'invocation de l'assomption de Notreniser le lieu de Cuminières des pertes qu'il avait faites durant cette guerre contre les Verdunois.

La maison de Cuminières portait d'or à la barre d'azur, surmonté de trois annelets d'or.

CUSTINE. Voyez Condé-sur-Moselle.

D.

Dame; le curé y a la dîme de quatre jours de terre. Seigneur, le duc de Bar.

L'histoire de l'abbaye de Saint-Mihiel nous apprend qu'il y a eu anciennement à DAGONVILLE (1), une maison de l'ordre militaire des templiers. Cette abbaye eut une contestation qui dura très-long-temps, avec les templiers de la maison de saint Evre de Dagonville, touchant les sujets respectifs. Elle ne fut terminée qu'en 1284. SAINT-DAGOBERT DE STENAY.L'affaire avait été portée à Rome. Le pape Voyez Stenay et Monfay. délégua des commissaires sur les lieux. Ce DAGONVILLE, Le pape Pascal furent Odon évêque de Toul, et Royer II, en 1106, confirmant les biens de abbé de Trois-Fontaines, qui, du consenl'abbaye de Saint-Mihiel, nomme Ec- tement des parties, décidèrent que les clesiam Dagonis villæ cum decimis, Da- templiers donneraient annuellement au cégonville est un village chef-lieu de la ba-lérier de l'abbaye, dix setiers de méteil, ronnie et de la prévôté de ce nom; office autant de froment et d'avoine; que ceux-ci recette et bailliage de Bar, présidial de ne seraient point recherchés pour tous les Châlons, parlement de Paris. La paroisse a acquêts qu'ils pourraient faire à Dagonpour patron saint Martin; le chapitre de ville. Les témoins de cet accord sont : Ligni nomme à la cure; décimateur, le Thieri archidiacre, Garin de Festenville, chapitre de Ligni pour deux cinquièmes; Gauthier abbé de Jovillier et Pierre chape

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deux

lain de Courcelles.

les bénédictins de Saint-Mihiel pour cinquièmes à prendre dans les trois quarts, En 1260 (2), Jacques de Villaine les menues dîmes leur appartiennent aussi chevalier, déclare avoir acquis de monsei sur les trois quarts des dimes ecclésiasti- gneur Aubert de Livière, cinq ménages ques; le chapelain de la chapelle Sainte-d'hommes de corps à Dagonville, qu'il Croix pour un trente-deuxième ; les héritiers de M. Lepaige pour un quarantième; M. Paris de Monmartel, seigneur du lieu, pour un díxième, et la fabrique pour un huitème.

tient du comte de Bar; et comme il n'a point de sceau, il prie le seigneur d'Apremont d'y apposer le sien, où est une croix. En 1406, N. d'Apremont et Jeanne de Triconville sa femme, vendent au comte Il y a à Dagonville environ cinquante de Ligny et de Saint-Pol, ce qu'ils avaient habitans et deux maisons seigneuriales. à Dagonville, à eux échu por la mort de Dans l'église paroissiale est la chapelle Ferri de Triconville, frère de ladite de la Sainte-Croix, fondée par Edme Jeanne. Guillot, ou M. Mesguillot, écolatre de (1) Hist. de Lorr., t. 2. p. 234, Preuves,

(1) Hist. de l'abbaye de Saint-Mihiel, p. 156. (2) Archives de Lorraine, Layette, Bar, Nicey,

Dagonville est du diocèse de Toul, si-là une lieue et demie de Morhange, quatre tué sur la rivière d'Aire, à trois lieues de de Dieuze. Bar, quatre de Commercy. Cette terre a été érigée en baronnie, en faveur de M. Paris le 2 mars 1730.

--

2 Dalhem, village du marquisat de Fauquemont, du bailliage de Boulay, évêché de Metz, souveraineté de Lorraine; le château est ruiné.

DAINVILLE - AUX - FORGES. Dainville-aux-Forges, à une lieue et demie 3o Dalhem, village à trois lieues et demie de Gondrecourt, village du diocèse de de Thionville, répondant à Bouzonville, Toul, partie Lorraine et partie Champa- diocèse de Metz, souveraineté de Lorraine. gne. Le roi de Pologne est seul seigneur 4° Dalhem, petite ville des Pays-Bas, de la première, qui est de l'office et de la située dans le Limbourg Hollandais, aux prévôté de Gondrecourt; recette de Bour-confins de l'Espagnol, environ à trois lieues wont, bailliage de saint Thiébaut, préside Liége et de Maestrich. Les Français la dial de Châlons, parlement de Paris. prirent en 1672 et en démolirent les forti

fications. Elle est capitale d'un comté qui a eu ses comtes particuliers; d'où vient

M. le marquis de Marmier, est seigneur de la partie de la Champagne, et y a son juge-garde. Le duc Léopold avait donné qu'encore aujourd'hui les flamands l'ap juge-garde. Le duc Léopold avait donné pellent Gravendal, c'est-à-dire la Vallée le 29 août 1721, la part qu'il a dans des Comtes. Elle dépend à présent de la Dainville, à M. le marquis de Marmier, à république des Provinces-Unies, titre d'acensement, et s'en réservant le 5 Dalhem, petite ville, capitale du domaine; mais en la même année, sur les duché de ce nom, sur la rivière de Bervine, remontrances de ses gens d'affaires, il ré- à deux grandes lieues de Liége. La seigneuvoqua cette donation, qui n'avait été ac-rie ou comté de Dalhem a eu ses seigneurs cordée que sous faculté de rachat, ad libi-particuliers il y a plus de six cents ans. tum, en lui remboursant les frais qu'il au- Henri V, duc de Brabant, ayant attaqué rait faits à l'occasion de cette concession. cette place, la prit et l'unit à son duché en La paroisse de Dainville-aux-Forges est 1259. Dalhem était alors un comté possécommune aux deux parties, et a pour pa-dé par le comte de Hoestad, neveu de tron, saint Valère. L'abbé de Morimont Conrad, archevêque de Cologne, Alberic, nomme à la cure; les décimateurs sont sous l'an 1240, dit qu'encorc que la paix M. l'évêque de Toul comme abbé de Vaux, pour un tiers; l'abbé de Muraut pour un sixième, et le curé du lieu, qui est un religieux prémontré des Vaux, pour un tiers dans la dime non novale. M. le marquis de Marmier y a une forge et un château, Il y a dans la partie du Barrois, 44 ou 45 habitans. Le pouillé de Toul diffère un peu de ce que nous avons dit sur les dîmes de Dainville.

eût été faite entre l'archevêque de Cologne, le duc de Brabant et ses alliés, le duc de Brabant refusa de rendre Dalhem, qu'il avait conquise auparavant,

Dalhem aujourd'hui n'est qu'une bourgade (1), qu'on a laissée, par le traité de 1661, aux états généraux, avec six villages qui en dépendent; mais on a cédé à la couronne d'Espagne douze autres villages de la dépendance de Dalhem, enLa chapelle de Notre-Dame de Ché-tr'autres Foucon-le-Comte, qui était la récourt, construite sur le ban de Dainville, dépend de cette paroisse..

DALHEM. Nous connaissons plusieurs lieux du nom de Dalem.

1° Dalhem, village, mi-partie avec l'évêché de Metz, du comté de Morhange, évêché de Metz, souveraineté de Lorraine;

sidence des anciens comtes de Dalhem. On voit encore à Dalhem un ancien château.

6° Dalhem, dans le pays de Luxembourg, du diocèse de Trêves, lieu remarquable par

(1) Longuerue, description de la France, partie 2, page 121. Voyez la Martiniere.

quantité d'antiquités qui s'y trouvent. On et la plupart des orientaux ; et qu'ils écri

y

voit en particulier une panthère avec un vaient aussi de la manière que les grecs c'est-à-dire collier; cet animal était consacré à Bacchus. nommaient boustropledos,

On y voit aussi un caveau voûté de qu'ils traçaient leurs lignes, comme les craye (ou peut-être de plâtre), et au-de-bœufs tirent leurs sillons, retournant d'un dans, une urne haute de trois pieds et sillon à l'autre à l'alternative. Il est certain remplie de cendres ; quelques lampes sé- que les grecs ont quelquefois écrit de cette pulcrales et un monument avec cette ins-sorte; mais ce n'a jamais été parmi eux un cription à rebours: usage général.

M. D.

.CNUFEDEALOINAMREG AINAMREG

VIV.

C'est-à-dire, DIS MANIBUS. Germania, Germaniolæ defunctæ, viva ou vivens. Germaniola y est représentée assise et les cheveux retroussés et liés dans une espèce de bourse, son père en robe, appuyé sur un oreiller, sa femme ou un domestique entre lui et sa fille, et à côté une cruche à

deux anses.

Pour les gaulois, je puis ajouter aux preuves du savant écrivain que j'ai cité, que parmi les inscriptions qui se trouvent dans le pays de Trêves et le Luxembourg, et qui sont rapportées dans le Luxemburgica romana (1), manuscrit du révérend père Alexandre Vithem, jésuite, il y a peut-être plus de vingt exemples d'inscriptions romaines écrites de droite à gauche, et quelquefois revenant de gauche à droite dans la deuxième ligne. Dans le même pays on trouve quelques inscriptions sépulcrales toutes grecques (2), du temps de Théodose le jeune et d'Honorius. On peut ajouter à ces preuves plusieurs médailles des empereurs du haut empire, dont la lé— gende commence de droite à gauche, contre l'usage ordinaire, qui commence les

Les autres antiques du eamp de Dalhem sont aussi fort remarquables. Dans des souterrains, on voit un pavé long de quarante pieds sur dix de largeur, construit de petits cailloux pointus, enduits de ciment et de chaux; un fragment de bain carré, une infinité de têts de pots cassés, avec diverses figures de divinités payennes, entr'-inscriptions latines de gauche à droite. autres de Junon, soutenue dans les airs et entourée de son Iris; aux deux côtés sont Ganimède et Cupidon, avec le nom du potier. VICTOR F., c'est-à-dire Victor

l'a fait.

On voit de plus à Dalhem, quantité de tuiles brisées, des murs en terre de six à sept pieds d'épaisseur, des pierres sépnl-à crales, des médailles; on remarque la même chose dans les villages voisins Aspelt, Filstorff et Mondorff.

A l'occasion de l'inscription de Dalhem, écrite à rebours, nous dirons ici (1) que le révérend père dom Jacques-Martin, qui a savamment écrit sur la religion des anciens gaulois, a prétendu que ces peuples anciennement se servaient de caractères grecs, et qu'ils écrivaient de la droite à la gauche, comme font encore aujourd'hui les hébreux

(2) Religion des Gaulois, tome 2, livre 3, p. 52 et 53.

Le nom de Dalhem signifie une maison dans le Val, d'où vient ce grand nombre de lieux nommés Dalhem dans ce pays. On veut que les Dalmates y aient campé pendant long-temps, ce qui parait trèsfabuleux; mais on ne peut guères douter que les Romains n'aient eu un campement Dalhem, dans le Luxembourg. Les restes d'antiquités qui s'y voient encore aujourd'hui, en sont une bonne preuve.

Dalhem fut donné en 996, à l'abbaye de saint Maximin de Tréves, par Berthe, veuve du comte Volemare (3). Dalhem était situé in pago Moselensi, in comitatu valdelvinga, cui Gislebertus Comes processe vedetur. C'était une terre très-considéra

(1) Ibid., pages 77, 238, 282, 289, 297, 315, 337, 427, 434, 507, 569.

(2) Pages 244 et 245.

(3) Hist. de Lorr. tome 1, page 397.

ble, située dans le pays de Mosellane, dans le comté de Vaudrevange.

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et

mont, cour souveraine de Nancy. La paroisse a pour patron, apparemment saint Benigne Martyr; l'évêque de Langres. nomme à la cure; les décimateurs, sont le curé, le seigneur du lieu et l'abbé de Morimont.

Ce lieu fut érigé en baronnie, avec prévoté le vingt-neuf avril 1720. Champigneules en Bassigni y fut uni le vingt-huit

Il y a un couvent de Récollets, un château au seigneur, et cent soixante-quatorze ou cent quatre-vingts habitans.

DAM OU DANN. Le village de Dam ou Dann, ci-devant Lorraine, fut acquis par la maison de Lorraine des comtes de Lutzelbourg en 1611, cédé à la France. Il y a un château commencé, et les matériaux sont sur place. On voit sur le ban de ce village, une source nommée la Bonne-Fontaine. Sui- novembre 1736. vant une ancienne tradition, ses eaux, qui sont très-légères et apéritives, passaient pour être un excellent fébrifuge; depuis elles ont été négligées, jusqu'en 1715, que DAME-LEVIÈRE ET CHARMOIS.les régimens de Foix, Alsace infanterie, Dame-Levière, en latin Domna-libaria, et Germinon cavalerie, formant la garnison de Phaltzbourg, ayant imaginé d'en de Lorraine, est la patronne de l'église de parce que sainte Libaire, première martyre faire usage pour arrêter un flux de sang ce lieu. Dame-Levière est située sur la contagieux, dont ils étaient attaqués, ils Meurthe, à une lieue et demie de Lunéville, s'en trouvèrent si promptement soulagés et guéris, qu'en reconnaissance, les soldats du bailliage de Rosières. Il y a deux châen descendant vers Rosières; elle dépend firent construire près la fontaine, une pe-teaux et une maison-fief, appelée le Chatite chapelle, devenue dans la suite trèsfameuses par les pélerinages, et par les cures que les eaux opèrent tous les jours. Il ya quelques années que cette chapelle a été rebȧtie: on y a joint une habitation très - logeable pour deux hermites. Les offrandes qui sont très-abondantes, sont employées à son entretien, et à une rente annuelle de trois cents livres pour un vicaire, établi depuis deux ans à la paroisse de Phaltzbourg, qui est chargé de venir dire la messe tous les samedis et jours de fêtes de la Vierge.

Dann est à une demi-lieue au nord de Phaltzbourg, du diocèse de Strasbourg, de la prévôté de Phaltzbourg; parlement de Metz.

l'abbaye de Belchamp, par Mathieu évê-
pon. La cure de ce bourg fut donnée à
que de Toul en 1203. Collateur l'abbé de
Belchap, et décimateur pour les deux
tiers de la dime; le curé l'autre
pour
tiers de la grosse dime, et la totalité de la
menue. Le bouvrot du curé est de neuf

paires, d'un jour et demi de vignes, quatre
chariot de foin. Seigneur M. de la Chaus-
fauchées de Prés, une chenevière et un
sée, pour les deux tiers; le marquis de
Lenoncourt, pour l'autre tiers. Cour sou-
veraine de Lorraine; l'abbé de Belchamp
est haut justicier sous le toit de deux mai-
sons à Dame-Levière, et sous le toit de
trois maisons à Charmois, qui est une dé-
pendance de Dame-Levière.

A Dame-Levière il y a une chapelle de Nôtre-Dame et de saint Didier, fondée par Didier de Dame-Levière, écuyer et conseiller d'état en 1458. Collateur, M. le marquis de Lenoncourt; revenus, huit paires; charge deux messes par semaine.

DAMBLAIN. - Damblain, bourg sur un ruisseau, à une lieue de l'abbaye de Morimont, à deux de la Marche et de Bourmont, chef-lieu de la baronnie et prevôté de ce nom, dont M. le baron du Bois de Riocourt, conseiller d'état, etc, est seul seigneur, haut, moyen et bas jusA Charmois Charmeiacum, il y a une ticier; diocèse de Langres, juridiction du chapelle sous l'invocation de sainte Barbe; prevót, office, recette et bailliage de Bour-seigneurs, le comte d'Haussonville, pour

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