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trois quarts, et le marquis de Lenoncourt, pendans de l'abbaye de Cluny. On ignore pour l'autre quart. Dans le titre de confir- le nom, de ses fondateurs et l'année de sa mation de l'abbaye de Belchamp, donnée fondation. Il y avait ordinairement dans ce par Hillin archevêque de Trèves en 1157, monastère six religieux avec un prieur; un il est porté que cette al-baye possédait (1) des religieux avait titre de sacriste, avec Alodium de Charmeiaco, Ecclesiam de un fixe particulier, qui consistait en deux Domna-libaria, cum altari et decimis. boisseaux et demi de blé froment sur le La Maison de Dame-Levière, ancienne moulin; douze septiers qui lui étaient chevalerie, portait d'or, à la bande de payés par les fermiers; huit autres septiers, gueules, brisée d'une étoile d'or, posée un pré d'une fauchée et deux francs barrois. vers le chef. Il est obligé d'acquitter les messes dont le

Le prieur, tandis que le bénéfice était en règle, devait faire l'aumône générale tous les dimanches aux pauvres du lieu, et tous les jours aux pauvres passans. Il est remarqué qu'en 1286, 'ce prieuré était chargé de nonante livres tournois pour le service de la Terre-Sainte, laquelle taxe n'ayant pas été payée, le prieuré fat mis en interdit, comme le rapportèrent les visiteurs réguliers qui en firent la visite en 1287. On n'y put faire la visite en 1290, à cause de la guerre qui recommença entre l'évêque de Metz et le duc de Lorraine.

DAME-MARIE, sur la Saux en Bar-prieuré est chargé. rois. Dame-Marie, village sur la ri– vière de Saux; diocèse de Toul, dans le Barrois, à trois ou quatre lieues de Ligni au nord, et à pareille distance de Joinville au midi, sur le chemin de Bar à Clermont et Montigni; office et prévôté de Ligni, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. La dime se lève différemment selon les cantons; l'abbé de Jovillier et le prieur du lieu sont principaux décimateurs. L'église paroissiale est dédiée sous le titre de l'annonciation de la Sainte-Vierge; le prieur de Dame-Marie en est collateur et décimateur; le curé est à pension; seigneurs, le roi, comme comte de Ligni, a la haute justice; le prieur a la moyenne et la basse; l'office se fait dans l'église du prieuré, ce prieuré est possédé en commande; les seigneurs de Ligni en ont eu l'avocatie et l'ont souvent étrange- DAMVILLER.-Damviller, Damvillement vexé, jusque-là, qu'en 1335, les re-rium, petite ville du duché de Luxemligieux de Dame-Marie furent obligés de bourg, enclavée dans la Lorraine, entre cesser l'office divin et de faire citer le même Verdun et Mont-Médy, environ à quatre seigneur de Ligni à Paris, pour le con-lieues de l'une et de l'autre. Damviller traindre à les laisser en repos. Ils avaient était autrefois fortifiée; l'empereur Charmême sollicité un interdit général sur tout les V, voyant qu'elle était avantageusele diocèse de Toul, pour l'y contraindre.ment située dans un lieu marécageux, la C'est ce qu'on lit dans les mémoires ma- fit fortifier en 1528. Les Français la prirent nuscrits qui m'ont été communiqués de sous le roi Henri II; ils la restituèrent à la l'abbaye de Cluny. maison d'Autriche (1), et à la couronné

Du prieuré de Dame-Marie dépendent sept fermes ou métairies: Vaudel, Malmaison, Beauregard, Colleron, etc., situées sur le finage de Montier-sur-Saulx. II y a dans Dame-Marie environ soixantedix habitans.

la

Le prieuré dont nous parlons ici subsis-d'Espagne, par le traité de Catau-Camtait dès avant l'an 1095, puisqu'il se trouve bresis en 1559. Le roi Louis XIII, dénommé dans une bulle du pape Urbain-prit en 1637, mais elle fut absolument II de cette année, parmi les bénéfices dé–

(1) Hist. de Lorr. tome 2, page 351

(1) Longuerue, description de la France, 2o partie, p. 113.

cédée à la France, par la paix des Pyré-reur Venceslas, un rescrit impérial, par

nées en 1659. Louis XIV en augmenta les fortifications, ce qui ne l'empêcha pas de la faire démolir en 1673.

Damviller ne fait aucune figure dans la haute antiquité.

Le 12 juin 1330, Jean, roi de Bohême et le comte de Luxembourg, fit un accord avec Edouard comte de Bar, au sujet de la fortification de Damviller; ledit comte de Bar s'oblige de ne pas empêcher que le comte de Luxembourg ne continue à fortifier Damviller ou autre lieu de ses terres qu'il jugera a propos, à condition que ledit comte de Luxembourg n'apportera aucun empêchement à ce que le comte de Bar pourrait faire dans son propre pays.

lequel Venceslas réunit à l'empire, la juridiction temporelle, et les droits régaliens accordés par ses prédécesseurs aux évêques de Verdun, cassant tous les traités passés entre les évêques et le corps de la ville; et ce décret fut publié à Verdun, par Huet d'Autel, sénéchal du duché de Luxem bourg. Tout cela ne fut terminé qu'en 1595, par un accord que l'on peut voir dans l'histoire de Verdun, page 360.

Damviller est chef-lieu d'une prévôté, qui était anciennement du duché de Luxemi bourg; il est à présent à la France, qu en a fait démolir les murailles. St.-Maurice est patron de l'église paroissiale, qui est à la nomination de l'abbé de Mettloch, au diocèse de Trèves.

Beatrix de Bourbon, reine-douairière de Jean, roi de Bohême et comte de LuxemBohême, faisait sa résidence à Damviller bourg (1), ayant épousé en 1334, Béatrix en 1559. Elle se donna de grands mouve- de Bourbon, fille du duc de ce nom; il lui mens pour procurer la paix entre le duc donna entr'autres choses, les châteaux, de Luxembourg son fils, et Iolande de villes et prévôtés d'Arlon, de Boulogne, de Flandre comtesse de Bar (1). La même Marville, de Saint-Maxe et Damviller. Il Béatrix vivement piquée de ce que le cha-paraît que cette princesse faisait sa demeure pitre de Verdun avait refusé de recevoir ordinaire à Damviller (2), puisqu'en 1558, pour évêque Rolin de Rodemach son elle donna son agrément à la vente de parent, qui avait été nommé à l'évêché de quelques seigneuries que le comte son mari Verdun, par Urbain VI, demanda des fit à l'évêque de Verdun. troupes à l'empereur, pour désoler l'évêché et le chapitre de Verdun. Cette princesse s'était fortifiée dans la forteresse de Damviller, d'où elle faisait faire des courses continuelles sur les terres de l'église de Verdun; elle accordait sa protection à des scélérats, qui abusaient de son nom pour commettre les plus grands désordres. Le à l'empire. bailli de Laon en ayant enlevé un des plus On raconte ainsi l'origine et la dénomiméchans, et l'ayant fait pendre à Mont-nation de la ville de DAMVILLER : Vers l'an faucon, Béatrix ne mit plus de bornes à sa colère, et fit enlever tous les bestiaux, les grains et les autres revenus du chapitre, pour les vendre à son profit; elle donna même permission à ses soldats de vivre à discrétion dans tous les villages appartenans aux chanoines.

Ces hostilités continuèrent jusqu'après l'an 1389, que Béatrix obtint de l'empe

(1) Hist. de Verdun, p. 344 et 357.

Damviller qui appartenait originairement aux évêques de Verdun, était possédé en partie par l'empereur, comme duc de Luxembourg (3), sous Nicolas Psaume, évêque de Verdun en 1549; et ce prélat en demandait alors la restitution, ou qu'on lui diminuât d'autant, les cotes qu'il devait

1350, il y avait dans cette contrée deux
châteaux, l'un nommé Mureau et l'autre
Castelet, situés tous deux sur une monta
gne, au-dessus du village de Licey. Les
seigneurs de ces deux châteaux, puissans
pour lors, se faisaient une guerre perpé-
tuelle, et tyrannisaient les habitans des en-
virons, et principalement les religieux bé-
(r) Hist. de Luxemb., t. 6, P. 116.
(2) Hist. de Verdun, p. 344.
(3) Hist. de Verdan, p. 436 et 437.

nédictins d'un prieuré fondé dans l'endroit d'un greffier, de trois huissiers, de trois

procureurs et de trois notaires.

Le corps de l'hôtel-de-ville est composé d'un maire royal en titre, d'un lieutenant de maire, de deux échevins et d'un greffier. L'élection de ces qautre officiers se fait annuellement le premier janvier, par les suffrages de trois habitans choisis pour cet effet, dans une assemblée générale de la ville. Ces officiers sont chargés de l'administration des biens et revenus de la ville, et jugent des amendes champêtres des villages d'Estraye, Réville et Varville, qui composent la mairie de Damviller. Cette ville est du diocèse de Trêves.

même où est aujourd'hui Damviller. Le prieur de ce monastère, originaire du village de Villers, dont il portait le nom, se plaignit de ces désordres au comte de Chiny qui était souverain du pays, et qui s'était rendu sur les lieux. Le comte ayant mandé ces deux seigneurs, leur fit promettre de vivre en paix à l'avenir; mais à peine fut-il parti que leur haine se renouvela avec plus d'aigreur qu'auparavant, et contre leurs vassaux et contre le monastère. Le prieur ne pouvant plus résister à leurs incursions continuelles, se rendit secrètement à Chiny, et obtint du comte un nouvel emplacement DARNEY, Le chapitre de Darney et pour l'habitation de ses religieux. Quelque le prieuré de Relanges. Darney, petite temps après, le comte de Chiny fit bâtir ville située assez près de la source de la une citadelle à l'endroit ou était l'ancien Saône au-dessus de Montureux, est du prieuré, à laquelle il donna le nom du diocèse de Besançon, avec un ancien chàprieur il y mit une forte garnison, et teau, et titre de bailliage, contenant trente ayant ensuite contraint par force les sei- villages ou hameaux: Darney, Bonviller, gneurs de Mureau et de Castelet d'aban- Belrupt, les verreries et granges, Martindonner le pays, il s'empara de leurs biens, velle, Regnieville, Ameuvelle, Oriville qu'il réunit à son domaine. L'empereur et la côte de Saint-Antoine, sont du dioCharles-Quint en 1526, augmenta consi- cèse de Besançon ; le reste est de celui de dérablement cette citadelle et en fit une, Toul.

ville, qu'il fortifia de murs, de fossés et Le nom de Darney, Darneium, comme

de bastions cette sureté attira un grand, il est nommé dans les pouillés, vient appanombre d'étrangers qui s'y habituèrent, remment du nom Darnus, qui dans les et cette ville a été dans la suite fort peu-écrivains de basse latinité, signifie un plée. banquier, un changeur; ce qui dérive du Les religieux du prieuré ont été transfé- grec, Danos, d'où vient Danistes ou Darés à l'abbaye de Metloch, près Sar-Louis.nista, un banquier. Il y a encore d'autres. L'abbé de Metloch nomme encore à la cure lieux nommés Darney en Lorraine et en de Damviller, de même qu'à celles de Ré- France, comme Darney-aux-Chênes et ville, Estraye et Varville. Darnieule (1).

En 1308, Thiébaut II duc de Lorraine, La prévôté de Damviller a été créée par fonda à Darney une collégiale de 15 chaédit du mois de novembre 1661. Elle ressortit nuement au parlement de Metz, même noines séculiers sous l'invocation de saint pour les cas présidiaux, l'attribution n'en Nicolas, auxquels il assigna des revenus considérables, tant à Darney, qu'à Bleurayant été faite a aucun présidial. Elle est régie par la coutume de Luxembourg. Le ville, à Belrupt, à Dombale, à Dommarterritoire produit des grains de toutes es tin, à Valois, etc. C'était proprement la pèces. Il est arrosé par la petite rivière de chapelle castrale de Darney. Le duc se ré

Loison.

La juridiction est composée d'un prévôt juge royal et de police, d'un substitut,

(1) Darnus, fæenerator. Papias: Danus (Danos) foenus, lucrum, Græcè, quod rustice, Daraus, sive fænerator, vel fenus dicitur.

Du Cange Glossar, voce, Darnus.

serve, et à ses hoirs ducs de Lorraine, la collation des prébendes desdits chanoines, mais il leur laisse l'élection libre de leur doyen. Il leur accorde le pouvoir d'acquetter dans ses états, des biens en fonds de terre, jusqu'à la valeur de deux cents livres de rente. Chaque chanoine sera tenu de faire chaque année, treize semaines de stages: ils feront serment de fidélité au duc de Lorraine, dans six mois après leurs installations. Le titre de fondation est du mois de novembre 1308 (1). Il y a appa-son armée, son avant-garde vint devant le rence que le duc Thiébaut II faisait sa ré- château de Darney, tenu par le bâtard de sidence ordinaire à Darney. Le duc Ferri Vergi, qui rendit cette place qu'il tenait du IV, frère de Thiébaut, donna Darney roi René II. au prince Maheu son frère, en 1316, en place de ce qui lui avenait de sa mère İsabelle de Rumigni.

y dire deux messes par jour, avec notes, et y faire l'aumône générale trois fois la semaine. Ce prieuré est aujourd'hui en commande, il est d'un revenu considérable.

Les aventuriers nommés écorcheurs dans la chronique du pays (1), prirent la forteressse de Darney, le huitième jour d'oc- · tobre 1443.

Et l'année suivante 1444 (2), le roi Charles VII étant entré en Lorraine avec

En 1444, le bâtard de Thuilières s'était emparé du château de Darney, et l'avait fait fortifier de là il faisait des courses en

Le chapitre ayant perdu beaucoup de Lorraine et où il pouvait, prenant et pilses biens, les prébendes avaient été rédui-lant partout, sans s'informer si l'on était tes à cinq, par déclaration du duc Léo-ami ou ennemi. pold, du 12 juin 1708. Mais le prieuré de Relanges ayant été uni à ce chapitre par Benoit XIII, en 1725, et lettres-patentes de Léopold de l'année suivante, il sera dans la suite composé du prévôt et de neuf cha

noines.

Le roi de Sicile, René II, pria le roi Charles VII, de l'en faire sortir; et à son refus, les deux rois se rendirent devant Darney, en firent le siége, et obligèrent le bâtard de se rendre. Les troupes françaises voulaient qu'on leur abandonnât la place au pillage; mais le roi n'y voulut pas consentir, disant que Darney appartenant au roi René son cousin, il ne souffrirait pas

Il y a à Darney, des récollets, un hôpi-sentir, tal, des sœurs de la charité et un hôtel de ville; il y avait autrefois des arbalêtriers. Relanges est du diocèse de Toul, et le qu'on lui causât ni déplaisir ni dommage. Ce bâtard de Thuilières, s'était apparem→ prieuré de l'ordre de Cluny. Il fut fondé ment jeté après le bâtard de Vergi, dans ce vers l'an 1040, par Ricuin de Darney, du consentement de sa femme, nommée Lan-les l'eut prit à son entrée en Lorraine, aự château de Darney, depuis que le roi Charcède, et confirmé par le pape Léon IX, commencement de la campagne de cette

en 1049.

même année.

Ce prieuré est mis dans le catalogue des En 1477, Geoffroi de Bassompierre, fut monastères de Cluny (2), par le pape Gré-fait gouverneur de Darney, et le vingt mai goire VII en 1076. Il n'est donc pas vrai 1509, le même Geoffroi de Bassompierre qu'il ait été fondé au treizième siècle, par fit recevoir son fils Christophe, en surviThierry de Lorraine, seigneur du Châte-vance au gouvernement de Darney. C'était let (5). Thierry peut y avoir fait quelque donc alors une forteresse de conséquence. bien; mais il était fondé long-temps avant lui. Il devait y avoir dans ce prieuré, six religieux avec le prieur, et l'on devait

(1) Hist de Lorr., t. 2, p. 558. (2) Bullarium Cluniac, p. 12.

(3) Benoit, Pouillé de Toul, t. 1, p. 339.

Le duc Charles de Bourgogne, étant entré en Lorraine en 1476, s'avança vers Mirecourt, Darney, Bulgnéville, le Neuf(1) Histoire de Lorraine, tome 2, P. COLUM Preuves.

(2) Hist. de Lorr., t. 2, p. 832

Château et Chatenoy (1); qui toutes se rendirent sans résistance.

la totalité des menues. Seigneur, le baron de Darniculle; bailliage de Vôges, doyenné de Jarcey. Darnieulle est situé sur le ruisseau d'Anière, vis-à-vis Epinal,

La maison de Darnieule, ancienne chevalerie de Lorraine, portait d'or à une contrebande de gueules, chargée de trois alérions d'argent. Jean de Pillelipille, fils

Le douze décembre 1527, René de Beauvau, conseiller et chambellan du duc de Lorraine, fut fait capitaine de Darney. En 1589, la châtellenie de Darney fut engagée au sieur de Saint Balmont, pour cinquante mille francs. En 1594, la même châtellenie fut enga-naturel du duc Charles II, et d'Alizon du gée à M. de Viange.

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May, est le chef de la maison de Darnieulle; cette seigneurie passa à la maison de Beaufort de Gelnoncourt par concession du duc Charles III, en 1592.

Pendant les grandes guerres de Lorraine en 1656 (2), le duc Charles IV, envoya ses troupes prendre leurs quartiers d'hiver en Lorraine; elles surprirent le château de Pour le nom de Darniculle, il parait Moyen, celui de Darney et quelques autres que c'est le diminutif de Darney, Dar places. Mais comme ces troupes commet-neium; voyez ci-devant Darney, taient de grands désordres dans le pays, DASBOURG ои DAESBOURG, nomsans faire distinction du François ou du mé communément DABO. — Dæsberg, Lorrain, la France envoya dans la Lor-ou Dæsbourg, ou Dasbourg, appelé vulraine, le duc de Longueville, qui les ré-gairement Dabo, est un ancien château prima, et réprit les places dont ils s'étaient ayant titre de comté, et chef de plusieurs emparés. villages qui en dépendent. Il est situé dans Enfin en 1656 (5), le château de Dar-la basse Alsace, frontière de Lorraine, ney fut démoli, de même que celui d'Al- dans les montagnes de Vôges, ayant le berstorf; il fallut acheter à ce prix la neu-prieuré de saint Quirin au couchant, la tralité que le roi Louis XIII, accorda ville de Saverne et l'abbaye de Marmoutier pour les villes de Remiremont, d'Epinal, à l'orient, et les villes de Phalzbourg et de d'Arches, de Bruyères et de Dampierres. Sarbourg au nord. S'il est vrai comme on Comme Darney est du diocèse de Besan- le tient communément, qu'il y ait eu auçon, le bon duc Henri II, obtint en 1614.trefois sur le Dabo un camp des Romains, qu'on établirait une officialité à Darney (4), il faut que la route qui passe aujourd'hui pour y vider les contestations de cette à Sarbourg et à Phalzbourg, ait autrefois contrée, qui allaient en première instance passé auprès du Dabo; car les Romains à la cour ecclésiastique de Besançon. Fer-plaçaient leurs camps sur les grandes roudinand de Longwi de Rie archevêque de tes, pour les garder contre les irruptions Besançon, ne se rendit pas difficile pour des ennemis, et pour la sûreté des voyacet établissement, et le pape Paul V, le geurs. confirma.

Dæsbourg, ou Dabo, est situé sur un DARNIEULLE. - Darnieulle, village rocher escarpé presque de tous côtés : on répondant à Dompaire, en latin Darno-y voit encore les ruines du château qui fut lium, Darnieulle ou Darneil, du diocèse détruit en 1676, par ordre de la France. de Toul; patron saint Maurice; colla- Il y a aussi un petit prieuré sous le nom teur, l'abbé de Chaumousay; décimateur, le même pour la moitié de la grosse dime, et le curé pour l'autre moitié, avec

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du pape Léon IX, qui était la chapelle du château, situé auprès de Walsché. On croit que le pape Léon IX, reçut le baptême dans cette chapelle, et qu'il nâquit au château de Dabo; mais il nous paraît plus croyable qu'il nàquit au château d'Egesheim, qui appartenait à son père,

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