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vicaire de cette paroisse rendrait aux chanoi- | ledit Carle de Lunéville en fasse hommage nes réguliers de Lunéville la même obéis-au seigneur de Blâmont.

sance qu'il rendait aux abbés de Senones: On trouve des dénombremens de fief de que le vicaire venant à mourir, les chanoi- [S. Evre en 1464, en 1471, en 1544,1612, nes présenteraient à l'abbé de Senones celui 1644. Depuis l'union des deux villages de qu'ils auraient choisi pour vicaire, et que le S. Evre et de Deuxville, les deux seigneudit abbé l'introduirait dans la cure, sauf ries se sont unies et confondues. La maile droit accoutumé de l'église de Senones. son de Lénoncourt en eût une partie, et Nos cum ecclesiastico more introducemus, l'autre passa à la maison de Haraucourt, salvo nobis usu consuetudinario ecclesiæ qui, suivant toutes apparences, eut les nostræ ; ce qui semble insinuer que l'ab-droits des comtes de Blâmont avant la réubaye exerçait sur cette cure une juridiction nion de ce comté au duché de Lorraine. Il quasi-épiscopale, quoiqu'elle fût située au est certain que ces deux maisons ont posmilieu du diocèse de Toul. Le contrat sédé long-temps par indivis le village de ajouté que pour affermir plus étroitement Deuxville dans son état d'union avec celui la charité et l'union entre les deux monas- de S. Evre, et que les propriétaires qui tères, ceux de Senones accordent à ceux ont suivi, ont été reçus à faire leurs foi et de Lunéville la jouissance de tout ce qui hommage sur ce pied-là. pourra leur revenir de bénéfice de cette cure,

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tandis que cet engagement durera et réciproquement ceux de Lunéville s'obligent à recevoir et à traiter dans leur maison ceux de Senones qui iront dans ces quartiers pour les affaires de leur monastère. La lettre d'engagement est souscrite par les abbés de Senones, de Beaupré, de Lunéville et par quelques religieux des deux communautés.

L'abbaye de Senones racheta dans la suite la cure de St.-Evre. On trouve un titre de l'an 1360, par lequel il paraît que l'abbé de Senones possédait les dîmes grosses et menues dans le finage de S. Evre.

La partie appartenant à la maison de Lénoncourt passa à M. de Pullenoy, qui acheta aussi le fief, dont la maison est située à Deuxville, dans la partie qui formait le village portant autrefois le nom de S. Evre. Il acheta en outre la moitié d'un gagnage, appelé terre de Luce, l'autre moitié appartenant à mademoiselle d'Armancourt, en 1649.

En 1620, le duc Henri acheta la portion de seigneurie qui appartenait à la maison de Haraucourt, et la donna au prince de Phaltzbourg, lequel en 1623, la rendit au duc Henri, pour avoir les étangs de Bissoncourt. Charles IV ayant emprunté en 1631 du sieur Janin une somme, alors considérable, lui vendit, à faculté de rachat, cette partie de seigneurie de Deuxville, avec d'autres biens.

On voit par d'anciens titres que le fief de S. Evre était un arrière-fief, qui relevait des comtes de Blamont. En 1320, Henri comte de Blamont, consentit que Gérardin de Lunéville écuyer, fasse reprise. Les biens du sieur de Pullenoy furent du duc de Lorraine pour la maison forte après sa mort partagés en 1631, entre ses qu'il faisait construire à S. Evre. Aupara- enfans, au nombre de six. Le troisième vant, c'est-à-dire, en 1510, Simon sire lot tomba à dame Barbe de Pullenoy veuve de Paroy fait savoir à tous, que comme il de M. de Haraucourt, comprenant la part a vendu à perpétuité à noble homme Henri que ledit sieur de Pullenoy avait à Deuxsire de Blâmont le fief et hommage que ville, et le fief de S. Evre. La maison de ce M. Carle de Lunéville chevalier tenait de fief était ruinée depuis long-temps. Le ferlui en la ville de S. Evre, en celle de Vi-mier résidait à Deuxville. Ce fief passa à huviller et de leurs bans, il consent que un de Haraucourt, qui le donna aux pères jésuites du noviciat de Nanci, en entrant dans la compagnie.

(1) Archiv. de Lorr.

La partie de la seigneurie de Deuxville, |port. Les seigneurs de Deuxville en tidont on vient de parler. passa à M. de raient les droits. Les cris de la fête s'y faiMitry, qui la vendit le 13 décembre 1700, saient au devant à leur nom, et ils perceau sieur Lebrun de Lunéville. Madame vaient les amendes sur toutes les terres du des Plassons fille du vendeur se présenta fief.

la cour.

lon à S. Evre, M. le baron de Schak en prit occasion de demander à M. de Lombillon de lui vendre ce fief. Il y consentit, et reçut en contr'échange la seigneurie d'Abocourt auprès de Nomeny. Le contrat d'échange est de 1724.

au retrait; et pour y parvenir, elle em- Comme S. A. R. Léopold I s'arrêtait prunta les deniers de M. Jean-Charles le quelquefois, en allant ou revenant de la Prudhomme, frère de M. le comte de Vi-chasse, dans la maison de M. de Lombiltrimont. Il y eut à ce sujet procès porté à Le sieur Lebrun succomba. Jean-Charles le Prudhomme ayant été tué au siége de Landau peu de temps après, et ses biens échus à ses frères, la dame des Plassons, qui demeurait à Paris, vendit par procuration le 3 avril 1705, la même moitié de Deuxville à M. le comte de Fontenoy, qui en fit, tant pour lui que pour M. de Vitrimont, les reprises le 22 avril 1704. La famille avait déjà l'autre moitié, vendue, à faculté de rachat par le duc Charles IV, de manière que le tout fut réuni par la vente faite par la dame des Plassons. Cette terre par les partages réglés par le père, tomba dans son entier à M. de Vitrimont, qui en est le possesseur ac

Nous avons dit ci-devant que l'église de S. Evre avait été transférée à Deuxville en 1713. En cette année, on rebâtit de fond en comble l'église paroissiale de S. Evre de Deuxville, et on abolit l'église de Notre-Dame de Laoustre dudit Deuxville. Il y eut transaction passée entre le R. P. D. Alliot, pour lors abbé de Senones, M. Vinain curé dudit Deuxville, mort chanoine de la cathédrale de Toul, et M. le Primat de Nanci, au sujet de la réédifica→ tuel. tion de l'église de S. Evre dudit Deuxville. Quant au fief de S. Evre, les pères jé-M. le Primat consentit que celle de Nosuites l'échangèrent le 25 novembre 1670, | tre-Dame de Laoustre fut abolie, et queavec le sieur Dollot, lequel donna en les paroissiens de cette paroisse occupascontr'échange différentes choses et de l'ar-sent l'église de S. Evre; qu'il n'y aurait gent. Le sieur Dollot avait épousé en se- que le curé qui serait nommé par l'abbaye condes noces la demoiselle Jean-Maire, de Senones pour les deux paroisses, mais› tante de M. de Lombillon. Le fief de que les bancs et finages demeureraient touS. Evre fut décrété sur la succession aban-jours séparés comme d'ancienneté. Cette donnée du sieur Dollot en 1699. Il fut transaction fut sous signatures privées. adjugé à M. de Lombillon le 16 juin DIEPPE.-Dieppe, village du diocèse 1703. de Verdun, chef-lieu d'une prévôté de cet La maison førte était pour lors totale- évêché. St. Pierre et St. Paul_sont les pament détruite ; l'église fut même abandon-trons de l'église paroissiale. La cure est à née pendant quelque temps. Une personne la nomination de l'abbé de Saint-Paul de de piété avait fait construire dans le lieu Verdun. Il a pour annexe Hareignes, une chapelle, qui fut une église succur- dont l'église est du titre de Saint-Michel; sale, où tous les habitans de Deuxville al-elle fut donnée au treizième siècle à Olri, laient au service, n'y ayant point de curé abbé de Saint-Paul, par Albert de Hirgis, à celle de Notre-Dame de Laoustre. Le vil- évêque de Verdun. Dieppe est du bailliage lage se grossissant, on répara l'église de de cette ville et chef-lieu de quelques vilS. Evre, qui était plus spacieuse. Le ser- lages ou hameaux. vice s'y faisait fêtes et dimanches. Il y DIETZ.-Dietz, comté d'Allemagne, avait une espèce de petite foire ou rap-situé entre l'archevêché de Trèves, les

nom, qui se jette dans la Meuse à quelque distance de là. L'église paroissiale est dédiée sous l'invocation de S. Jean-Baptiste. La cure est du patronage de l'abbaye de S. Paul de Verdun.

seigneuries d'Isthen et Virbaden et le bas | Dieuve, en latin Diva-Villa, village du comté de Catzenelnbogen.La ville de Dietz, diocèse de Verdun, situé dans une belle nommée autrefois Dietthesse (1), est située plaine, sur une petite rivière du même dans un pays fort agréable sur la rivière de Lohon ou Lohana, dans laquelle tombe la rivière d'Aars, assez près de là. On voit dans la ville deDietz deux espèces de roches, sur chacune desquelles est bâti un fort; dans le fond, au milieu de ces roches l'on Le village de Dieue est très ancien. voyait autrefois une collégiale bâtie et fon-L'auteur de l'histoire de la translation des dée par Gérard, comte de Dietz, surnom- reliques de S. Firmin évêque de Verdun, mé l'ancien, qui mourut en 1343 et fut enterré dans l'église de cette collégiale, près la sacristie.

Le comte Gérard et sa femme Elisabeth remirent à Boëmond de Varnesberg, ou de Vanenberg archevêque de Trèves (2) cette église qu'ils avaient fondée avec tous ses biens, le priant de la prendre sous sa protection, afin que les chanoines qui la desservaient, pussent paisiblement y faire leur office (5), et posséder ce qui avait été destiné pour leur entretien et nourriture.

qui se fit en 964 (1), raconte que la chasse de ce saint fut d'abord portée en procession par toutes les principales rues de Verdun, de là on la conduisit à deux lieues de cette ville, au village de Dieue, où était marquée la première station, où il se fit plusieurs miracles. De Dieue clle fut portée par des clercs à Bilée.

La terre de Dieue était autrefois du do maine temporel de l'évêché de Verdun. (2) Hugues de Bar, évêque de cette ville, pour soutenir les guerres qu'il eut contre On assure que les chanoines de Salz du les seigneurs qui attaquaient les terres de comté de Molsberg s'étaient retirés dans son église, se vit contraint d'en engager cette collégiale de Dietz, pour y vivre ou d'en vendre plusieurs; par exemple, il plus tranquillement et en plus grande as-engagea à Ferri de Paroy les rentes et resurance; mais ces chanoines ayant em-venus des seigneuries haute et basse des brassé les nouvelles erreurs de Luther, ont bans et finages de Dieue et de Genécourt. été chassés du lieu, et dépouillés de leurs biens, qui sont aujourd'hui possédés par les princes de Nassau.

Adolphe, comte de Nassau, acquit ce comté de Dietz en épousant Gothe, fille unique et héritière de Gérard, comte de Dictz, dont il n'eut qu'une fille qui épousa Godefroi, baron d'Eppstein, et les comtes de Nassau partagèrent ensuite ce même comté.

Bertel, dans son histoire deLuxembourg, rapporte que le prince François de Lorraine, évêque de Verdun (5), acheta pour un nommé Pierre d'Eischen, natif d'Arlon, qu'il affectionnait, le château de Dieuesur-Meuse, de George-Frideric du Hautoy, chevalier, seigneur de Nubécourt, pour le donner à Eischen.

Nous apprenons de Flodoard (4), que les reliques de S. Baudri furent déposées dans l'église du village de Dieue, qui était alors sous le titre de S. Martin, et qu'il s'y fit plusieurs miracles dans le lieu où les paysans plantèrent depuis une croix.

Mais la transaction faite en 1557, entre les Landgraves de Hesse et les comtes de Nassau, touchant le comté de Catzenelnbogen, ceux-ci acquirent l'autre moitié du comté de Dietz, qui avait passé de la mai- Il y avait jadis un château près du vilson d'Eppstein en celle de Catzenelnbogen.lage de Dieue, qui appartenait aux évêDIEUE-SUR-MEUSE. Dieuc ou

(1) Audiffret, géograph. tom. 3.
(2) De Honthem, t. 1. pag. 823.
(3) Masinus metropol. Trev. miss.

(1) Histoire de Verdun, page 42.
(2) Ibidem, page 344, note A.
(3) Pag. 524.

(4) Flodoard. Hist. Rem. 1. 4. c. 47.

ques de Verdun, qui fut démoli sous Louis XIII.

ques et S. Philippe, etc. Ces lettres sont du 28 avril 1581.

Il y a près de ce lieu une papeterie sur En 1463, le duc René II unit au prieule ruisseau qui prend sa source à une pe-ré de Dieu-en-Souvienne les trois chapeltite lieue de là. Elle est près de la chaus-les fondées au château de Loupi, avec sée qui va de Verdun à S. Mihiel. tous leurs revenus, à charge par les reliDIEU-EN-SOUVIENNE, prieuré.-gieux de dire une messe basse tous les Dieu-en-Souvienne, prieuré de l'ordre de jours audit château, d'ajouter un reliSt-Augustin, ou de Ste-Geneviève, ou du gieux de plus par dessus leur nombre orVal des écoliers, est bâti entre les bois dans dinaire, et de célébrer tous les ans l'anniune solitude, à une demi-lieue de Loupi-versaire du seigneur Raoul de Louppy, le-Château à trois lieues de Bar; ce prieuré fondateur de ces trois chapelles. est en commande et de la dépendance de DIEU-LEWARD ou DIEU-LOUla paroisse de Loupi. Le roi en est colla-VARD.-Dieu-Leward, en latin Dei-Custeur. Il y a dans ce lieu l'église du prieuré, todia, est un bourg situé à une bonne lieue nommée l'église de Neuville, dédiée à S. de Pont-à-Mousson, au midi sur la MoRemi; le prieur de Dieu-en-Souvienne selle; il dépend du temporel de l'évêque partage les dimes de Loupi-le-Château de Verdun qui y a un château, et pour le avec le chapitre de S. Maxe de Bar, le spirituel, il dépend de l'évêque de Toul. curé du lieu et l'abbaye de l'Isle en Barrois.

Dieu-leward est chef-lieu d'une prévôté; il y a beaucoup d'apparence que ce lieu s'est accru des débris de la ville de Scarpone, aujourd'hui Charpaigne, qui n'en est séparée que par la Moselle. On peut voir dans Ammien Marcellin lib. xxvII. chap. II l'affaire des Allemands qui furent battus près de Scarpone, l'an de J.-C. 366. Voyez aussi ci-après Scarpone.

Nous ignorons l'époque de la fondation de ce prieuré. On croit que les seigneurs de Louppy en sont les fondateurs; ils ont fait en différens temps beaucoup de bien à ce monastère. En 1342, Raoul seigneur de Louppy fonda en ce prieuré trois messes par semaine ; l'une du S. Esprit, qui devait se dire à l'autel de sainte Catherine, ou à un Le Château de Dieu-leward est situé sur autre, à son choix; une, de la sainte Vier- une éminence qui domine sur le chemin de ge, et la troisième, des Morts; il fonda Nancy au Pont-à-Mousson et à Metz; au aussi son anniversaire pour être célébré pied du rocher sur lequel le château est après sa mort, et celui de Marie de Con- bâti, se voyent des sources très-abondantes, flans son épouse: Outre qu'ils sont déjà qu'on croit venir d'une petite rivière qui tenus, ajoute-t-il, de faire ceux de Geo-se perd en terre, environ à deux lieues de froi seigneur de Boursault son père, de là. Ce château est aujourd'hui en assez Raoul seigneur de Louppy son oncle, et mauvais état et mal fortifié, mais son asde dame Isabelle de Bazincourt dame de siette le rend encore considérable; autreBoursault sa mère, il lègue pour cela les fois il l'était beaucoup puisque vers l'an héritages, bois et terrages de la Heycourt, 980, (1) le roi Lothaire voulant s'empa-s'en réservant la garde, la justice haute et rer de la Lorraine, la comtesse Matilde basse et la grurie. s'opposa vigoureusement à sa résolution Le même Raoul de Louppy donna en-et ordonna à ses gens qui défendaient les core au prieuré de Dieu-en-Souvienne forteresses de Hatton-Châtel et de Scartrente livres de terre sur les rentes de Re--pone, dont elle était maîtresse du chef de vigny, à charge que le prieur ferait célé-Geoffroi son mari, comte de Verdun, de brer tous les jours une messe pour lui à lui résister, ce qu'ils firent de manière l'autel de sainte Catherine, qu'il avait fon

dée; de faire son obit le jour de S. Jac

(1) Gerbert, epist. 47.

qu'elle arrêta Lothaire, et rendit ses efforts inutiles.

dres; il prit de même la tour de Thiécourt et le château de Vatimont qu'il ruina jusqu'aux fondemens.

Je suis persuadé que la Forteresse de Scarpone dont parle Gerbert, n'est autre L'histoire de Luxembourg porte, que que le château de Dieu-leward, qui est vers l'an 1115 (1), les Messins et ceux de situé sur le chemin qui conduit à Metz, Verdun étant entrés en guerre, l'animosicapitale alors de la Lorraine, et sur le té fut telle de part et d'autre, que tout ce bord de la Moselle; car Scarpone et Dieu- qu'ils rencontraient était aussitôt arrêté, leward ne formaient en ce temps-là qu'une mis en prison ou tué. Ceux de Metz irriville, comme ils ne forment encore prétés de ces violentes entreprises, levèrent sent qu'une communauté. De plus, Scar- des troupes, assiégèrent le château de pone a toujours été située sur le bord Dieu-leward, le prirent et le rasèrent. oriental de la Moselle, et on ne voit pas qu'il y ait jamais eu de château ni de forte resse en ce lieu-là.

En 1318 (2), la division se mit entre les bourgeois de Verdun et leur évêque, qui était alors Henri d'Apremont, qui commenDu temps de Richard de Grand-prey ça à siéger en 1312. Cette discorde alla si évêque de Verdun qui siégea depuis 1107 loin, que ceux des bourgeois qui étaient jusqu'en 1113 (1), les habitans de Dieu- demeurés attachés au parti du prélat et leward ayant pris un bourgeois de Metz, qui se trouvèrent les plus forts, appuyés le tinrent en prison pendant quelque temps. de leur évêque et de Gobert seigneur d'ALes Messins pour s'en venger, vinrent as-premont son frère, chassèrent les autres siéger le château de Dieu-leward, le pri-hors de la ville.

geois de Verdun qui étaient opposés à l'évêque, alla assiéger le château de Dieulewart, et en renversa les murs.

rent et le rasèrent; l'évêque Richard le Le comte de Bar qui soutenait les bourrétablit, et cita en sa présence Renaud, fils de Thierri qui était comte de ce quartier-là, pour le punir de n'avoir pas secouru son château; Renaud n'ayant pas comparu, l'évêque assembla ses vassaux et ôta le comté à Renaud, pour le donner à Guillaume, comte de Luxembourg, qui lui parut plus puissant et plus propre à le défendre.

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De là il alla assiéger Sampigni, où l'évêque de Verdun et son frère s'étaient retirés pour le défendre; mais Gautier de Chatillon, connétable de France, obligea le comte de se retirer et d'abandonner l'entreprise.

Ce comte Renaud, fils de Thierri, était En 1411 (3), Jean de Sarbruche, évêapparemment Renaud, fils de Thierri que de Verdun, engagea au Duc de Bar comte de Bar; Renaud demeurait sans le château et châtellenfe de Dieu-leward doute au château de Monçon, et était avec tous ses revenus, et ordonna à tous très à portée de secourir Dieu-leward, ses sujets dépendans de cette seigneurie s'il l'avait voulu. L'historien de Verdun de lui rendre service et obéissance et de lui

ajoute que l'évêque Richard pour attacher prêter serment de fidélité comme à leur le comte Villaume à ses intérêts, lui enseigneur. On ne marque pas la somme gagea les terres de Stenay et de Mousay pour laquelle cette châtellenie était enpour la somme de deux cents livres.

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gagée.

En 1483 (4), le 6 de février, le duc René II fit abattre les châteaux de Dieu

(1) Hist. Luxemb. apud Benoit hist. de Toul 65.

page

(2) Continuat. Nangii. Adan. 1318.
(3) Hist. de Verdun, p. 31. Preuv.

Croniq. mss. de Jean Aubrin, 1483.

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