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maticien, il fut beaucoup question des coup augmenté et il a été possédé par des perles de la Vologne; on en pêcha un seigneurs particuliers qui sont fondateurs grand nombre que l'on apporta à Lunéville du prieuré de St.-Don, ou Dodon, ou pour en examiner la nature et l'origine. Il Donat, qui était ci-devant près la grande me fit l'honneur de me dire qu'il croyait route de Dombasle à Lunéville. que c'était des espèces de bézoards, qui se On croit que St. Don, ou Dodon, ou formaient dans le corps de ces poissons, Donat, patron du prieuré de ce nom, fut comme il s'en forme dans le corps et dans martyrisé par les Vandales, sur la rivière l'estomac d'autres animaux. Je ne sache pas de Meurthe, à peu près au lieu où était siqu'il ait rien écrit sur cette matière. tué ce prieuré; le temps de son martyr est Mais nos anciens historiens lorrains re-inconnu. Les Vandales se répandirent dans lèvent ce pays par les singularités qui s'y fles Gaules au cinquième siècle. On controuvent, comme les mines d'or et d'argent serve ses reliques dans une châsse de bois dans les montagnes de Vôge, les pierres doré, en l'abbaye de St.- Mansuy. Ce d'azur à Vaudrevanges, les perles dans la prieuré et sa dépendance furent donnés à Vologne, etc. l'abbaye de St.-Mansuy et ensuite unis à la DÖMBASLE. —Dombasle, Domnus-collégiale de St.-George de Nancy. Le Basoļus, village à une demi-lieue de St-prieuré est aujourd'hui entièrement ruiné. Nicolas, sur la route de Lunéville. Le patron Quant aux fondateurs de ce prieuré, de l'église est saint Basle (1). La cure, qui voici ce qu'on en lit dans une charte de dépend originairement du prieuré de St.- Ricuin, évêque de Toul. Il dit que l'idric Don, est unie, de même que le prieuré, de Dombasle, avec son fils Théodoric, et à la collégiale de Saint-George de Nancy; Ide, matrone vénérable, avec son fils mais le prieuré de Varengéville étant uni Haimon, ont donné à Theodemare, abbé à l'église primatiale de la même ville, le de Saint-Mansuy, l'église de Saint-Don ou chapitre de la primatiale tire la dime des Dodon, qu'ils ont bâtie dans leur propre terres ensemencées par les treize maisons alœuf. Que Pibon, évêque de Toul, préde Dombasle, qu'on nomme maisons de décesseur de Ricuin, en avait consacré St. Gorgon, parce que St. Gorgon est l'église, et avait béni le cimetière, et en patron de l'abbaye de Gorze et du prieuré avait agrandi le circuit qui auparavant de Varengéville. était trop resserré. Il ajoute que Haimon et Theoderic Baudus de Dombasle, prédécesseurs de ceux dont on a parlé, y avaient ajouté quelques biens, mais il paraît que Vidric et Ide de Dombasle en étaient les principaux fondateurs et bien

Dès l'an 752 (2), le roi Pepin, à la prière de Crodegand, évêque de Metz, donna à l'abbaye de Gorze six familles qu'il avait à Dombasle, avec l'église, la dîme et la totalité de ce lieu in Pago iniensi (ou plutôt Seginensi ou Portensi) et in comi-faiteurs. tatu Scarponensi, in villa quae Domno-bu- En 1147, Henri de Lorraine, évêque silla vocatur, mansos sex et ecclesiam cum de Toul, raconte la chose dans un plus decimatione et omni integritate ejusdem villæ.

Il parait qu'alors Dombasle était assez peu de chose; dans la suite il s'est beau

(1) Saint Basle, Basolus, était un solitaire qui a vécu dans le territoire de Reims, vers Louvoy et Sillery, au sixième siècle, sous le règne de Childeric, on en fait la fête le 26 novembre.

(2) Hist. de Lorr., t. 1, p. 273, Preuves.

grand détail. Il dit que saint. Don ayant souffert le martyr sur la rivière de Meurthe, assez près du grand chemin, par la main des Vandales, on lui donna la sépulture au même lieu ; qu'il se fit plusieurs guérisons miraculeuses à son tombeau; qu'une femme pieuse y ayant recouvré la vue, y érigea une petite chapelle qui y subsista jusqu'au temps de Thierri de Dombasle, homme illustre, qui la rétablit

en un état plus décent et la fit consacrer | Dombasle, chevalier. Voyez la généalogie par Pibon, évêque de Toul, (qui a gou- de la maison de Salm. verné cette église depuis l'an 1070 jusqu'en 1107).

L'on voyait à Dombasle deux châteaux, l'un nommé Lamotte et l'autre Florainville. La petite rivière de Sanon se jette dans la Meurthe, un peu au-dessous de Dombasle. La chapelle de Notre-Dame de pitié, fondée en 1520, et ci-devant dans l'église paroissiale, est à présent transférée au château, depuis l'an 1674 elle est à la collation du seigneur, chargée de quatre messes par semaine, elle est presbytérale et le chapelain possède un revenu considérable. On

Vers le même temps, les seigneurs de Dombasle offrirent cette église à Théomare, célèbre abbé de Saint-Mansuy de Toul, le priant de la prendre sous sa direction et de lui donner les biens que son abbaye possédait à Dombasle; ce qu'il agréa, et ajouta à ce prieuré ce qui avait été donné à son abbaye au même lieu, par des personnes pieuses et puissantes, et en particulier tout le terrain qui s'étendait depuis y connaît aussi une chapelle de l'assomle ban de Saint-Pierre (ou de St. Mansuy), jusqu'à celui de Saint-Gorgon de Varengéville. De plus, Vidric et Thierri de Dombasle, son fils, y firent des donations considérables, et en particulier ce qui leur appartenait dans l'église de Dombasle, en dîmes et en offrandes.

ption, dont le chapitre de St.-George est collateur. On y voyait, il y a quelques années, un hermitage aujourd'hui détruit. Cet hermitage était contigu à la chapelle du prieuré de Saint-Don; l'un et l'autre. ont été détruits de nos jours.

Je parlerai de Varengéville sous l'article de Saint-Nicolas.

Il y avait aussi dans Dombasle une seigneurie nommée la seigneurie des Armoises (1), qui fut possédée par Claude des Armoises, bailli de l'évêché de Toul, et ensuite par Michel Lataxe, qui vendit la moitié de cette seigneurie au duc de Lorraine en 1585.

Une veuve nommée Ida, après la mort de son mari Drogon, du consentement de ses deux fils Haimon et Rodulphe, lui fit aussi donation de quelques fonds de terre; on nomme au même endroit Ide, religieuse de Remiremont, fille de la même Ida, qui lui donna deux gerbes de revenu, dont elle se retint l'usufruit pendant sa vie. On fait aussi mention de Gérard de Vitrimont, Dès l'an 1050 ou 1052 (2), l'abbaye de de Leucarde sa femme, et de leurs fils Bleurville possédait un fief à Dombasle. Heriman et Barthelemi; parmi les bienfai- La maison de Dombasle, comme desteurs de l'église de Saint-Don, on ajoute cendante de celle de Blåmont, portait de Ermentrude, sœur de Haimon et femme sable à deux saumons adossés d'argent de Conon, et Mathilde, sœur du même l'écu semé de croix recroisetées, au pied Haimon, et Varin son fils, et Hugues, fiché d'argent. La maison de Dombasle est fils de Conon (ce dernier se fit moine ap-fondue dans celle de Lucy; Henri de Domparemment à Saint-Mansuy), tous bien- basle ayant épousé Béatrix du Chatelet, faiteurs de cette église. On y remarque que Haimon était alors sur le point de partir pour le voyage de Jérusalem en 1147. La terre et seigneurie de Dombasle passa dans la maison de Salm apparemment par quelque mariage; car en 1225, Ferri de Blámont et sa femme Dame de Dom-la dernière de cette maison. basle, sont dénommés dans un titre de Senones, et en 1235, Henri de Dombasle, frère du comte de Salm, et en 1290, Jean de Dombasle, écuyer, fils de Henri de

en eut Errard, qui épousa Marguerite de Nancy, et en eut Jean, qui épousa en premières noces Marguerite de Fléville, et en secondes, Jeanne de Marchéville, et en eut Marguerite, mariée à Jean de Lucy, auquel elle apporta Dombasle en 1420, c'est

Lucy est un village sur la Niède françai

(1) 1585, 22 Mai Archives de Lorr.
(2) Hist de Lorr., t. 1, p. 428. et 445.

se, répondant à Amance, du diocèse de diocèse de Toul, bailliage de Blamont, Metz, de l'archiprêtré de Morhange. La cure est à la nomination de l'abbé de saint Martin devant Metz, à présent à la primatiale de Nancy.

La maison de Lucy portait d'argent à trois lions de sable, 5, 1, armés, lampassés, allumés et couronnés d'or.

L'abbaye de Domèvre, jouit des droits quasi-épiscopaux dans quelques paroisses de sa dépendance; mais M. de Camilly évêque de Toul, en vertu d'un arrêt du conseil du roi Louis XIV, est rentré dans la jouissance de sa juridiction épiscopale, sur les paroisses qui sont du domaine de Vari de Lucy ou Lucey, seigneur de la France, savoir: Harboué, Cirey, le Dombasle, prieur commandataire de Fla-Val, qui est le lieu où était ci-devant l'abvigny, protonotaire apostolique, se signala baye de Bon-Moutier, Bodonis monasteau seizième siècle, par ses charités et libérium, dont nous avons parlé dans son ralités envers les pauvres ses sujets. Il article, et qui ayant été ravagée par les fonda deux bourses au collège de la Mar-guerres, a été transportée à Domèvre en che à Paris, pour y entretenir deux enfans 1569, où elle subsiste aujourd'hui avec à l'étude, huit ans durant ; ces enfans de-beaucoup d'éclat; le roi Stanislas ayant vaient être choisis de Dombasle ou de Ro-fait unir la manse abbatiale de Domèvre sières aux Salines : de plus, il donna des sommes considérables pour aider à marier chaque année cinq filles pauvres; enfin il donna au chapitre de Remiremont, une somme de 3,300 francs barrois, pour acheter une rente de cent francs barrois, qui devait être distribuée à six pauvres en- La seigneurie de Domèvre relevait aufans, pour les faire instruire ou apprendre trefois de l'évêque de Metz (1), comme il un métier, et les mettre en état de gagner parait par un contrat d'engagement fait par leur vie le reste de leurs jours; on devait par Raoul de Coucy, évêque de Metz, donner quinze francs par an pour chacun Charles III, duc de Lorraine; de la de ces six enfans, à choisir dans les villa-moitié de son château de Remberviller, ges de Dombasle, Crevi, Grandvezin, Flavigny, Antlup, Hudiviller, Lucy, Vaulthimont. Vari de Lucy pour assurer ces fondations, les fit approuver et autoriser par le duc Charles III par ses lettres du 25 janvier 1564.

DOMBROT voyez BOUSEY.
DOME (LE) prieuré, voy. LA FAUCHE.
DOMEVRE, voyez BON-MOUTIER.
DOMEVRE. — Il y a plusieurs lieux en
Lorraine qui portent ce nom,

au généralat de la congrégation de saint Sauveur, à perpétuité, par bulles du mois de janvier 1748, autorisées par lettres du même roi, du 24 février 1749, elle sera par conséquent élective et régulière dans toute la suite des temps.

à

Domèvre, et autres lieux contenus dans ledit contrat, pour la somme de quatre mille francs d'or, à faculté de rachat perpétuel, en date du 2 mars 1595.

Le même Raoul de Coucy engagea encore au même duc Charles III, la moitié de son château de Remberviller, Domèvre, Beure et autres lieux, pour une rente de deux cents francs d'or, le 20 septembre 1597. En 1419, le 12 octobre, Androuin d'Oriocourt, reprit de George, évêque Celui dont nous voulons parler ici, est élu de Metz, Marlatour, Domèvre et d'ausitué sur le chemin de Lunéville à Blâtres terres. Voyez SAINT SAUVEUR ou Bonmont, à une lieue de cette dernière ville,

MOUTIER.

sur la rivière de Vezouze; la paroisse est En 710, le 15 octobre, le roi Louis III dédiée sous le nom de saint Evre, évêque dans un diplôme, dont l'original se conde Toul, à la nomination de l'abbé de Do-serve en l'abbaye de saint Maximin de mèvre, desservie par un religieux de l'or-Trèves, témoigna que son père, le roi dre de saint Augustin, de la congrégation (1) Arrêt de réunion du 23 décembre 1680, réformée de saint Sauveur en Lorraine; page 209.

Arnoü, ayant donné à un seigneur nommé Lorraine lui a cédé la moitié du ban de Hildeman, une partie de la seigneurie de Domjevin et de Laufrebonne, et que, de Domèvre, cet Hildeman fut accusé auprès ce qu'il pourra acquérir de Henri son nedu roi Louis, fils du roi Arnoû, d'avoir veu, par droit ou autrement, le duc en anticipé sur le terrain qui ne lui apparte- aura la moitié, et lui l'autre. En 1329 nait pas; Louis confisqua ce qu'avait pos- les habitans de Domjevin se mirent sous la sédé Hildeman, et le donna à Batfride et protection et sauvegarde de la duchesse de Renaud, c'est-à-dire toute la seigneurie de Lorraine, Isabelle d'Autriche et du duc Domèvre avec l'église, les champs, les Raoul son fils, moyennant deux sols tourprés, les eaux, les serfs de l'un et l'autre nois que chaque feu devait leur payer par sexe. V. Honthem hist. Trevir. t. 1, p. an. Henri comte de Blâmont, de qui le 259. D'où vient cet original à saint Maxi- village dépendait, y donna son consentemin? apparemment que la seigneurie de ment. Les mêmes habitans renouvelèrent Domèvre lui fut cédée dans la suite, et à le traité de sauvegarde en 1384, avec Jean la fin fut donnée à St. Sauveur, par Ber- duc de Lorraine, à charge par chacun tholde évêque de Toul, qui transféra l'ab-habitant, d'un resal d'avoine, mesure de baye de Bonmoutier à St. Sauveur, vers Lunéville, avec une geline (une poule); et la femme veuve un demi resal et une geline.

l'an 1009 ou 1010.

On connaît dans le Diocèse de Toul, plusieurs villages du nom de Domèvre, et qui ont saint Evre ou Aper, évêque de Toul, pour leur patron, ce qui fait voir la grande réputation de ce saint, et l'étendue de son culte.

DOMMARIE près de Vézelise, THOREY, ESTREVAL.-Dommarie, village dans le comté de Vaudémont près Vézelize, diocèse de Toul. L'église de Dommarie est dédiée à Notre-Dame dans sa nativité. DOMÈVRE-Sur-d'Urbion, village du ban Patron, le chapitre de Bouxières-aux-Dade Bayécourt, à trois lieues de Bruyères, mes; Décimateurs, ledit chapitre pour une et demie de Chaté. les deux tiers, et le curé pour l'autre. DOMÉVRE, village à trois lieues de Pont-Seigneur, le roi. Bailliage et comté de à-Mousson et de Toul, deux de Mandre- Vaudémont. aux-quatre-Tours.

DOMÈVRE-Sur-Avière, village à une lieue et demi d'Epinal, deux de Châté, traversé l'Avière.

par

Annexe, Thorey, Patron, saint Laurent; mêmes décimateurs et seigneurs. On m'a écrit il y a quelque temps (1), que l'on voit au cimetière de Thorey, sur une DOMÈVRE-SOUS-Montfort, village à une tombe, un dragon volant, gravé, avec ses lieue de Mirecourt, dans la baronnie de quatre pattes, que l'on croit par tradition Fresnel. avoir été tué par un nommé Virion, dont DOMÈVRE OU DOM-EPVRE, église cham-la famille subsiste encore à Thorey, et que pêtre ; paroissiale de Vaxy et de Gerbé

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ce dragon avait quatorze à quinze pieds de longueur. Ce Virion est décédé en 1608.

Au voisinage et dans la dépendance du village de Dommarie, est situé le village d'Estreval sur le Mâdon, à une lieue de Vézelize, où il y a un vieux chateau appartenant anciennement à la maison de Gournay. Cette terre fut vendue a Ignace de Gournay, qui la revendit à M. le prince de Craon, qui la fit ériger en comté, sous

(1) M. Baillet avoeat à Lunéville en 1750.

le nom de Gournay, le 12 septembre était bâti sur le ban de Dommartin, dont 1724; mais cette terre a repris ou con- la cure appartenait à son abbaye. Heriservé son ancien nom d'Estreval, et est man évêque de Metz, et Pibon évêque de aujourd'hui possédée par les héritiers de Toul, convinrent que Sophie ferait donM. Tervenu, ci-devant conseiller d'état.ner à Hodierne un certain cens annuel pour Les décimateurs de ce lieu sont, le chapi- indemnité. Après quoi l'église fut dédiée et tre de Bouxières-aux-Dames, celui de cédée à l'abbaye de St.-Mihiel. Vaudémont, et le curé d'Estreval, chacun pour un tiers.

Le R. P. Benoit Picart, dans son pouillé de Toul (1), parle en plus d'un endroit de l'abbaye d'Estreval, aujourd'hui ruinée. Je n'en ai aucune connaissance.

L'évêque Pibon en 1076, accorda à la prière de la princesse Sophie, qu'à l'avenir, le prieuré de Laitre serait exempt, non seulement des redevances qu'il devait à l'évêque de Toul, mais aussi de toute dépendance de l'église de Dommartin, Depuis environ deux ans, on a décou- dont il dépendait autrefois. Le duc Thierri, vert dans le château d'Estreval, une grotte aïeul de Sophie, avait racheté ceux d'A– souterraine, dans laquelle il y a une statue mance de leur soumission à la cure de de pierre, posée sur un piedestal, haut Dommartin, en accordant au curé de ce d'environ un pied et demi. La statue est dernier village, la moitié des dîmes d'Amutilée et sans tête, montée à califour-mance; et comme le peuple d'Amance chon sur un bélier. Elle est nue depuis le était si farouche que nul archidiacre, nul nombril jusqu'à la tête. On voit près de doyen n'osait entrer dans leur village pour là une espèce de bouteille ou de bourse. y faire ses fonctions, l'évêque Bertholde Les uns ont pris cette statue pour un Bacchus, et d'autres pour un Mercure ; ce dernier sentiment nous paraît le plus croyable, la montagne de Vaudémont au pied de laquelle est Estreval, à la distance d'une demi-lieue, étant indubitablement consacrée à Mercure, dès le temps les plus reculés.

les avait obligé de porter tous les ans leurs offrandes à Dommartin; ensuite il leur ordonna de se trouver au synode au même lieu; enfin, à la prière du duc Théodoric, il les exempta de toute juridiction de la cure de Dommartin. C'est l'état où l'évêque Pibon les trouva, et où il les confirma. Aujourd'hui, Dommartin et Laitresous-Amance, sont regardés comme annexe dudit lieu.

DOMMARTIN-SOUS-AMANCE. Dommartin, village à une lieue et demie de Nancy, situé sous Amance. Dominartin La paroisse est dédiée à St. Martin. Le était anciennement la mère église d'Aman- curé a un fixé de quatre paires et un chace, de Laitre, de Lay, d'Eulmont, de pon. Les bénédictins de Saint-Mihiel, à Blanzey et de Séchamp; aujourd'hui il ne cause de leur prieuré d'Amance, prennent passe plus que pour annexe d'Amance. une part dans les dimes de ces deux villaMais dès l'an 1076 (2), ces villages étaient ges. Nous avons fait un article particulier affranchis depuis long-temps de la dépen- d'Amance, et un autre de Laitre-sousdance de Dommartin. Cette cure de Dommartin, appartenait originairement à l'abbaye de de sainte Glossinde de Metz; et comme la princesse Sophie voulut faire consacrer l'église du prieuré de Laitresous-Amance, qu'elle avait fondé, Hodierne, abbesse de sainte Glossinde, s'y opposa, disant que ce prieuré de Laitre

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Amance.

Il y avait autrefois une léproserie à Laitre-sous-Amance.

DOMMARTIN, près la ville de Toul. Dommartin, village à l'orient de la ville de Toul, au-delà de la Moselle ; patron, saint Martin; décimateurs, le chapitre de la cathédrale; c'est un ancien fond de cette église, spécifié dans un diplôme du roi Arnoù de l'an 894. Ecclesiam Domni

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