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celles de Luxembourg, en 1250. Voyez droite à gauche, s'avançant presque insenHistoire de Luxembourg, tome 5, pages siblement vers l'église de la paroisse, qui est située sur une monticule, où l'on

64 et 65.

ils se

Le jour de la Pentecôte on voit arri-monte au moins par quarante degrés. Ils ver de la paroisse de Vexweiller, distante les montent toujours en dansant, et font d'Epternach d'environ huit à neuf lieues, trois fois le tour de cette église; les habitans qui se sont autrefois obligés rendent après à l'église de l'abbaye, où par vœu à visiter le tombeau de saint ils font aussi trois tours devant le portail; Villibrod, patron de l'abbaye. Ces bonnes puis ils entrent dans l'église, font le tour gens arrivent sur le soir à la ville en pro- du grand autel, reviennent au milieu cession, et en chantant des hymnes, le de la nef, se jettent à genoux, cessent de clergé en latin, et le peuple en allemand, danser, entonnent le Regina Cæli. On à l'alternative. Ils entrent ainsi dans la abaisse insensiblement une grande couville, visitent les églises, et y font leurs ronne de cuivre doré, chargée de cierges ; offrandes, ils battent des mains, et ainsi finit la procession, qui dure plus de deux heures.

Le lendemain, à sept heures du matin, ils se rassemblent hors de la ville, et au- L'abbaye leur doit distribuer une assez delà du pont de la petite rivière de Soure grande quantité de pain et de vin ; et réciou Sure, où leur curé leur fait un discours proquement les habitans de ces villages pour les exhorter à pratiquer en esprit de doivent au monastère, un certain nombre piété et avec zèle et dévotion ce pénible de mesures de grains. Toute cette cérémoexercice, voué par leurs pères, et usité nie se fait avec une gravité et une dévotion parmi eux depuis tant de siècles. Puis très-édifiantes. On a vu des personnes trèsles hommes (car les femmes n'ont point peu dévotes, qui étant allées à ce spectacle, de part à cette procession) se rangent seulement pour en railler et s'en divertir, trois à trois, ou quatre à quatre, comme en ont été touchées jusqu'aux larmes, tant des soldats qui sont en marche. Il sont la foi et la ferveur de ces peuples se fait ainsi divisés par troupes de douze ou sentir dans ce pieux exercice. La même quinze. Entre chaque bande il y a quel-chose se pratique par les mêmes peuples ques joueurs d'instrumens, assemblés de dans l'abbaye de Prum, le vendredi, lentous les environs, pour les animer et demain de l'ascension de notre Sauveur. les soutenir, Les paysans sont d'ordinaire On ignore l'époque de l'origine de au nombre de quatre ou cinq cents, et les cette prcession (1); mais il est certain joueurs d'instrumens assemblés de tous qu'elle est très-ancienne. Henri de Fisting les environs, au nombre d'environ ou Vinstingen, archevêque de Trèves, soixante ou quatre-vingts. Ils jouent cer- étant à Epternach au mois de novembre tains branles ou chants graves et anti-1272, accorda quarante jours d'indulgenques, qu'ils répètent toujours sans va- ce à tous ceux qui feraient leur pélerinage rier depuis tant d'années, et continuent à S. Villibrod le lendemain de la Pentecôte pendant tout le temps que dure la pro- et pendant toute l'octave. cession.

On voit encore à Epternach, la seconde fête de la pentecôte, une autre cérémonie remarquable. Les habitans des paroisses de Bikendorff et de Zephren, distantes de cinq à six lieues d'Eptérnach, se rendent dans la ville en procession et en chantant,

Aussitôt que les joueurs d'instrumens ont commencé, on voit ces bonnes gens se mettre en mouvement, et danser avec un air de simplicité, de dévotion et de zèle, qui touche les plus insensibles. Ils tiennent leurs chapeaux et leurs chapelets à deux mains, et se remuent, non (1) Brouver. Annal. Trevir., tome II, pages en rond, mais de gauche à droite et del 161 et 162.

comme les danseurs dont on vient de parler. | dit la vie à Crecy, en 1346 (1). Le roi Ils visitent les églises, font leurs prières Charles de Luxembourg, son fils, résolut et leurs offrandes. Le lendemain ils se ras- d'accomplir le pieux dessein de son père, semblent dans l'église de l'abbaye, et y et donna ses lettres à Prague, en date du commencent leur procession de très-grand vingt-un avril 1548, par lesquelles il matin. Elle se fait, non en dansant, mais déclare qu'étant informé que le roi son en chantant de toutes leurs forces. Ils s'ar- père avait eu dessein de fonder à Epterrêtent à chaque pas, et font leurs prières nach un monastère sous l'invocation de la en chantant, en sorte qu'ils sont plus de sainte Vierge, de sainte Claire et de saint trois heures pour faire le chemin de l'église Jean-Baptiste, pour une abbesse et trentede l'abbaye à celle de la paroisse, qui n'en deux religieuses, il confirme et approuve est pas bien éloignée. la dotation et construction de ce nouveau Il y a dans l'abbaye d'Epternach, plu- religieuses y aient la libre élection d'une monastère, et ordonne qu'à l'avenir les sieus beaux et anciens manuscrits, entre abbesse, et qu'elle puissent y établir les autres, un très-ancien calendrier ou marty- officiers capables d'en remplir les charges; rologe, qui a été apporté d'Angleterre par avec la permission de recevoir les donasaint Villibrod, fondateur de cette abbaye, tions qu'on y pourra faire, et d'admettre décédé en 741. Dans ce manuscrit j'ai lu à profession celles qui désireront s'y conces mots, que je crois écrits de la main de sacrer à Dieu. Il donna pour dote à ce ce saint: In nomine Domini, Clemens Villibrodus, anno DCXC, ab incarna d'Osveiller, d'Erentzen, de Bollendorff, nouveau monastère, les quatre mairies tione Christi, veniebat ultrà mare in Fran- d'Irzel; avec tous leurs domaines et déciam ; et in Dei nomine anno DCXCV, pendances, avec pouvoir d'y faire bâtir ab incarnatione Domini, quamvis indignus fuit ordinatus in Roma ab apostolico viro tairies, d'acquérir à titre de vente, pour leurs usages, moulins, censes et méD. Sergio papa, nunc verò in Dei nomi- d'échanges, d'engagères, de loyer et de ne, agens annum DCCXXVIII, ab incarnatione D. N. J. C. in Dei nomine toutes autres manières, des biens féodaux dépendans de son royaume de Bohême, feliciter. C'est ce même manuscrit qui est cité par les Bollandistes, sous le nom du les posséder en toute propriété. Enfin il et de son comté de Luxembourg, pour martyrologe d'Epternach, et qui est appa- accorde audit monastère, aux abbesses et remment le martyrologe connu sous le nom de St. Jerome. Saint Villibrod reçut lesionnaires, et à tout ce qui leur apparreligieuses, domestiques, fermiers et man

nom de Clément au lieu de celui de Villibrod, au jour de son ordination par le pape Serge, en 691.

tient, les mêmes libertés, priviléges et immunités, graces, faveurs et exceptions, que les empereurs et les rois, ses prédéClaristes d'Epternach. Le monastère cesseurs, ont accordés aux ecclésiastiques, des religieuses Claristes, vulgairement aux monastères, aux lieux saints et aux nommées Urbanistes, de la ville d'Ep- personnes du même ordre; de plus, il ternach, dans le Luxembourg, fut fondé exempte les abbesse et religieuses et leurs en 1348, par Charles de Luxembourg, serviteurs, de toutes exactions, voitures, roi de Bohême et des Romains, et comte tailles, tonlieux, péages, chevauchées, de Luxembourg. Jean-l'Aveugle, comte indictions, corvées, pensions ordinaires de Luxembourg, tué dans la bataille de et extraordinaires, servitudes, etc., Crécy, avait formé le dessein de fonder exempte même le procureur dudit moun monastère à Epternach; il en avait même jeté quelques fondemens, et commencé quelques bâtimens, lorsqu'il per-vantes.

(1) Hist. de Luxemb., t. 6, p. 192 et sui

nastère, de tous les droits et services que l'embouchure du ruisseau dans la rivière les autres habitans du comté de Luxem-d'Aire.

bourg sont obligés de payer. Tel est le Erize-la-Grande, est annexe de Chauprivilége que l'empereur Charles de Luxem-mont-sur-Aire, diocèse de Verdun, ofbourg, accorda à ce nouvel établissement, fice, recette et bailliage de Bar, présien 1348.

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dial de Châlons, parlement de Paris. L'église est dédiée à St. Martin; l'abbé de saint Paul de Verdun, est décimateur pour deux tiers, et le curé pour l'autre tiers. Il y a encore d'autres décimateurs particuliers pour certaines contrées. Il y a dans le lieu environ cinquante habitans, et trois maisons de distinction, celle de M. le chevalier de Bouvet, celle de M. de Saillet, et celle de madame Jobart. ERIZE-LA-PETITE. Erize-la-Petite est aussi annexe et ban de Chaumont

Et comme l'étendue extraordinaire de ces priviléges, donna lieu de douter aux abbé et religieux de l'ancienne abbaye d'Epternach, que les religieuses ne voulussent dans la suite s'arroger des droits contraires à ceux de l'abbaye, comme il arriva en effet, dans plus d'une occasion les mêmes abbé et religieux, eurent_recours au même empereur Charles IV pour le prier d'expliquer ses intentions, et de daigner les maintenir dans leurs anciens priviléges. Ce prince se rendit à sur-Aire, office, recette et bailliage de leurs prières, par un acte signé de Co-Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris, diocèse de Verdun ; l'église du lieu logne, le treize des calendes de mars 1349, par lequel il déclare que son in- est absolument abandonnée. L'abbé de saint Paul de Verdun y est décimateur tention n'a pas été de donner aucune atteinte à leurs biens, droits et priviléges, pour les deux tiers, et le curé pour l'autre. Il y a dans ce lieu environ trente et qu'il entend que leurs procureurs, habitans, une maison à M. de Burnetirent les tailles comme d'ancienneté sur leurs sujets, et qu'ils jouissent de leurs court, dans laquelle il y a une chapelle.

droits anciens et accoutumés.

ERIVAL, voyez REMIREMONT. ERIZE-LA-GRANDE. Erize-laGrande, en latin Ericia; je crois que c'est Erize qui est nommée Ervia, dans l'imprimé de la bulle de Pascal II, de l'an 1106, qui confirme les biens de l'abbaye de saint Mihiel, et qu'au lieu d'Ervia, qui ne signifie rien, il faut lire Ericia, que les quatre villages du nom d'Erize, dont nous allons parler, tirent leurs noms du ruisseau sur lequel ils sont situés, et que le nom ancien de ce ruisseau, était Aricius, ou Ericius, ou Ericia, aujourd'hui Esruile, comme qui dirait petit Esri, ou Ezruse, qui se jette dans la rivière d'Aire, un peu plus bas que la quatrième Erize.

Erize-Saint-Dizier est à la source de ce ruisseau; Erize-la-Brûlée, un peu au-dessous, Erize-la-Grande au-dessous, et Erize-la-Petite, près

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encore

ERIZE-SAINT-DIZIER, OU FRAN. QUEMONT.-Erize-Saint-Dizier, village du diocèse de Toul, prévôté de Franquemont, office, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. La paroisse a pour patron, St. Didier, ou St. Dizier, évêque de Cahors. L'archidiacre de Rinel, nomme à la cure. Les décimateurs sont les bénédictins de saint Mihiel, pour cinq douzièmes, le curé pour un tiers, et divers autres décimateurs qu'on peut voir dans le pouillé de Toul, pour le reste. Il y a dans ce lieu environ quarante habitans.

Franquemont est une cense dépendante d'Erize-Saint- Dizier. M. Mombeliard de Franquemont, y possède une belle maison, dans laquelle il y a une chapelle ; droit de foire et marché. C'est apparemment ce qu'on appelait auparavant, le fief des clercs de Paris.

ERIZE-LA-BRULÉE. — Erize-laBrûlée, village du diocèse de Toul, de

ou

la dépendance de la châtellenie de Pierre-du sceau de Guy, évêque de Châlonsfitte, office de Pierrefitte, recette et bail-sur-l r-Marne, qui fut élu en 1142, liage de Bar, parlement de París. La pa-1143, et mourut en 1147, ainsi on ne roisse a pour patron, saint Mansuy. peut reculer cette fondation, au-delà de L'archidiacre de Rinel nomme à la cure; l'an 1147 (1). Il est certain qu'elle suble chapitre de la Magdeleine de Verdun, est décimateur pour le tout. Le curé a un préciput considérable sur la dime. Il y a environ soixante-cinq habitans dans ce

lieu.

sistait dès l'an 1150, puisqu'en cette année, Henri, évêque de Toul, dans le diocèse duquel elle est située, nomme Pierre Vénérable, abbé d'Escurey, et confirme à son abbaye les dîmes que lui cédait Hogues de Gondrecourt.

Nicolas Psaume, évêque de Verdun, comme vice- légat et député de Charles En 1155, le même Henri, évêque de de Lorraine, cardinal légat du pape, Toul, confirme à l'abbé Simon, le lieu approuva la vente et cession faite par le de la fontaine, au ban de saint Martin, chapitre de la Magdeleine de Verdun, de finage de Buzey; cette donation faite par tout ce qu'ils avaient à Erize-la-Brûlée, Gui de Joinville, et Rousse sa femme, et au ban de Fremaiville, diocèse de fille d'Else de Montfort.

Verdun, appartenances et dépendances, En 1159, le même Henri, évêque de moyennant la somme de sept mille cinq Toul, agrée la donation que Hugues cents francs, monnaie de Bar, que les sieurs de Ligni avait faite à l'église d'Escurey, doyen et chanoines, reconnaissent avoir de ce qu'il possédait à Montier-surreçue outre cela, le duc de Lorraine Saulx. leur a cédé tout ce qu'il avait dans la moitié des grosses et menues dimes de Gifecourt, et la somme de quatre mille livres, pour acheter héritages au profit de ladite église.

En 1188, Simon de Commercy donne à l'abbaye d'Escurey la terre de Frosley.

En 1292, le roi Philippe - le - Bel agréa et confirma les biens de l'abbaye.

Les seigneurs temporels, sont M. le En 1315, Ancel de Joinville et sa chevalier du Chatelet, pour un quart et femme, firent bâtir une chapelle dans un quaranta-huitième; M. le comte de leur château de Montier-sur-Saulx, et Franquemont l'est pour le sur-plus. La en donnèrent la desserte à l'abbaye, avec justice y est rendue au nom de l'un et un petit terrage qui rapporte cent trentede l'autre, divisément, pendant un temps neuf livres de Lorraine, s'obligèrent aussi proportionné à ce que chacun d'eux, a de donner à dîner au religieux qui y irait dans la seigneurie. Il y a dans la paroisse, dire la messe; cette dernière charge de la chapelle de Notre-Dame, fondée par la part des seigneurs, ne s'acquitte pas, Pierre Pillot, prébendier de la maison et les religieux disent les trois messes, Dieu de Toul. La collation en appartient dont la fondation est chargée, dans leur aux Pillot de Trondes; revenus, cent église. francs; charges, deux messes par se- Il y a une ancienne tradition, qui veut que l'abbaye d'Escurey, fut d'abord établie

maine.

ESCUREY, ou ECUREY. Abbaye. à Joinville. -L'abbaye d'Escurey ou Ecurey, située L'expression du nom de l'évêque de sur la rivière de Saulx-en-Barrois, fut Châlons, dans le charte de fondation, ne fondée par Geoffroi III, seigneur de Join-l'insinuerait-elle pas? n'en trouverait-on ville, avec le consentement de Geoffroi, pas encore une sorte de preuve, dans le son fils; la chartre de fondation n'est point datée, non plus que quantité d'autres cccxxiii. V. Galliana Christiana, (1) Voyez histoire de Lorraine, t. 2, page chartres anciennes; mais elle est scellée page 880.

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tome 9,

grand emplacement que l'abbaye avait, et a que la communauté prétend lui apparteencore audit lieu ? etdans le nom d'Escurey,nir.

que retient encore aujourd'hui le faubourg

Les villages d'Essey, de Maiseray, et de Joinville, bâti sur le terrain de l'abbaye; de Bouconville, ne font qu'une scule et enfin dans les restes d'un ancien et vaste communauté. Maizeray est un hameau, bâtiment, qui se voyent sur ce qui en reste où il y a une chapelle dédiée à Saint Già l'abbaye. brien.

Du temps de Geoffroi, premier sénéchal Etienne de Bar évêque de Metz (1), de Champagne, il n'y avait à Joinville donna aux religieux de saint Remi de que le château, sur la hauteur, environ-Reims, la terre de Maizeray, qui est du né de maisons; le terrain donné à l'ab- diocèse de Toul. Ces religieux y transférèbaye, était dans le bas sur la rivière ; il a rent le corps de saint Gibrien, qui repopu se faire qu'à l'occasion de la charge de sait dans leur église. La chapelle où ce St. sénéchal, la ville se serait augmentée et reposait à Maizeray, fut donnée à Philippe rapprochée des religieux, qui auraient de Gueldres, duchesse de Lorraine, et au demandé au seigneur un autre emplacement, et qu'il les aurait transférés à une demi-lieue près de son château de Montier

sur-Saulx

monastère des Claristes du Pont-à-Mous— son, où elle s'était retirée; cette princesse fit donner le patronage de cette chapelle à l'abbé de sainte Claire du Pont-à-Mous

son.

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ESPENCE (1) rivière.- La rivière Jeanne d'Ures de Thissières, dame de d'Espence prend sa source aux frontières de Champagne et de Comté, et va se perCommercy, à la persuation de dom Antoidre dans la Saône à Châtillon. ne de Menna, chartreux, son confesseur fonda à perpétuité dans cette chapelle, une ESSEY-EN-VOIVRE et Saint-Gibrien. messe, fêtes et dimanches, et chaque ven-Essey-en-Voivre, village du diocèse de dredi de l'année, et le jour du patron, en Toul, office et prévôté de Mandre-aux-reconnaissance de la guérison qu'elle avait Quatre-Tours, recette de Saint-Mihiel, obtenue par l'intercession de ce saint. bailliage de Pont-à-Mousson; cour souve- Elle donna pour cette fondation, cent quaraine de Nancy. La paroisse a pour patron rante francs barrois, à prendre sur l'hôpital saint Martin. L'abbé de Saint Mihiel nom- de Saint Mihiel, et voulut que la nominame à la cure. Lorsqu'on érigea saint Léo-tion de la chapelle appartint au prieur pold de Nancy en abbaye, et que les ab-claustral de Saint Mihiel, ce qui fut conbés de Lorraine démembrèrent, chacun eu firmé par M. Maillane, évêque de Toul, particulier, quelque fond de leur mense, en 1616.

pour augmenter le revenu de cette nouvelle Saint Gibrien repose donc à Maizeray. abbaye, l'abbé de S. Mihiel lui donna Es-Il y a un grand concours de pélerins et sey-en-Voivre, et depuis ce temps, les bé- de marchands à Saint Gibrien, le jour de nédictins de Nancy, sont décimateurs d'Es-sa fête. Le revenu de la fondation vaut au sey-en-Voivre, et l'abbé de saint Léopold moins quatre cents livres. Il faut voir le prétend nommer à la cure. pouillé de Toul, supplément, page 367, Dans un titre de l'an 944, pour l'ab- où il y a des particularités qui ne sont pas baye de Saint Mihiel, Essey est nommé ici. Il y a dans l'église paroissiale d'Essey, Aciarum ou Aciacensis. Il paraît par un une chapelle de Notre-Dame, et de saint titre de l'an 1289, que le curé était sei-Nicolas gneur foncier de tout le bourg. Il y a à ges. Essey un château qui appartient à Madame la marquise du Hautois. Il y a aussi une espèce de fort, autour de l'église,

fondée "

par

les sieurs de Vidran

Item une chapelle de Ste. Catherine; patron, le sieur de St. Baussant.

(1) Hist. de Lorr., t. 2. p. 83.

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