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Item la chapelle de saint Michel, pa-trons, la famille des Gérard et Husson d'Essey.

En 1262 (1), Vichard de Passavant vendit à Gobert sire d'Apremont, tout ce que lui, Renaud de Bourmont et Sibille sa femme, sœur dudit Vichard, possédaient à Essey-en-Voivre, pour 800 livres de provénisiens. Ladite vente fut corfirmée par Gilles de Sorey, évêque de Toul. En 1258, Varin de Nonsart reconnait tenir du seigneur d'Apremont, la vouerie d'Essey. Thiebaut comte de Bar et Geofroi sire d'Apremont, affranchirent en 1289, leurs sujets d'Essey, et les soumirent à la loi de Beaumont.

Geofroi d'Apremont engagea en 1556, ce qu'il possédait à Essey et à Maizeris ou Maizeray, à Jean Beaudoche citain de Metz, pour 500 florins d'or. Geofroi d'Apremont retira ensuite de Jean Baudoche son engagère, et vendit Essey à Olry de Fénétrange en 1563.

En 1524, Jean de Sarrebruche, seigneur de Morley et Gilles sa femme, vendirent à Collin de Sampigny et à Isabelle sa femme, une rente de cent livres, à prendre sur la moitié de Tonlieu et du four d'Essey.

Amé ou Auchier abbé de S. Mihiel (1), engagea à sa tante, madame Aliénor de Poitiers, dame de Pierrefort, veuve de Pierre de Bar, pour trois années, ce que son abbaye possédait à Essey-en-Voivre, à Saint-Baussan et autres lieux dénommés dans l'acte, qui est du 25 février 1348, pour la somme de quatre cents florins, du coin du roi de France. Il prie madame Marie de Blois, duchesse de Lorraine, dame Yolande de Flandre, comtesse de Bar, et Henri évêque de Verdun, desquels ces choses meuvent, de consentir à cette engagère

En 1337 (2), Henri IV comte de Bar et Charles duc de Luxembourg, s'assemblèrent à Essey-en-Voivre pour terminer entre eux à l'amiable, les différens qu'avait occasionnés la garde de la ville de Verdun, que ces deux princes se disputaient. Le traité d'accommodement fut fait et signé au même lieu, le vendredi après la St. Nicolas, en présence de Valeran de Luxembourg seigneur de Ligny, d'Ancel de Joinville, de Jean de Berward, sénéchal du comté de Luxembourg, et d'Arnoù d'Arlon.

ESSEY-LES-NANCY.- Essey les Nancy (5), au-delà et à l'orient de la riIl parait par le cartulaire de l'abbaye vière de Meurthe, nommé en latin Aciaca de Saint Mihiel, qu'au troisième siècle villa, et Aciacum, dans le Saintois, dans l'abbé et les religieux de ce monastère, un titre de l'an 965, en faveur de l'abbaye étaient curés primitifs d'Essey. En 1215 de Bouxières-aux-Dames, à laquelle un (2), l'abbé Drogon et ses religieux eurent nommé Frambert, donna des terres, des une difficulté avec le curé d'Essey au sujet prés, des vignes et des serfs, pour ses des deux tiers des offrandes des trois fêtes deux filles Emma et Tinetrada, qui solemnelles de Noel, Paques et la Pente-apparemment étaient religieuses à Bouxiècôte, touchant les menues dimes et les aumones. Le curé prétendait que tout lui avait été donné, sa vie durant, par l'abbé et les religieux. L'affaire fut terminée par Odon, chantre de la cathédrale de Toul, qui condamna le curé à payer une certaine redevance au monastère.

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res.

La paroisse d'Essey a pour patron, saint George, et est à la collation de l'abbé de saint Vanne de Verdun. La dîme se partage par parties égales, entre l'abbé de Gorze, les bénédictins de Flavigny, et le curé. Seigneur, M. de Beauvau; cour souveraine de Nancy.

(1) Layette Bouconville.

(2) Histoire de Luxembourg, tome VI, page 113.

(5) Hist de Lorr., t. 1, p. 372.

Annexe, Tomblaine; patron, S. Pierre; | nomme à la cure. Estain est une ville trèsseigneur, M. de Beauvau; décimateurs, les ancienne, qui appartenait à des seigneurs

mêmes qu'à Essey.

L'ermitage de Ste. Geneviève est sur la paroisse d'Essey.

L'ermitage de Stc. Marguerite est sur le ban de Tomblaine.

Dans l'église d'Essey il y a : 1° la cha pelle des trois Rois, dont le service a été transféré à la chapelle castrale de Fléville; charges, quatre messes par semaine.

2o La chapelle de S. Nicolas, chargée de

trente messes par an.

5° La chapelle de Ste. Croix, chargée de deux messes par semaine.

4° La chapelle de S. Sébastien ; collateur, le curé.

5o La chapelle de S. Côme et S. Damien; charges, une messe par semaine.

6 La chapelle de S. Jérôme, érigée en 1581; collateur, le seigneur.

particuliers, avant le huitième siècle. Elle fut donnée par saint Ludvin ou Leodin, archevêque de Trèves en 706, à l'abbaye de S. Euchaire de la même ville, aujour d'hui connue sous le nom d'abbaye de St. Mathias; cette abbaye céda la ville d'Estain à l'église de la Madeleine de Verdun, en échange de la ville de Macheren, par acte passé en 1221 ou 1222.

On lit dans Bertaire, historien de Verdun, que Magtigisile et Hechiac son épouse, oncle et tante de Berthalame évêque de Verdun, donnèrent libéralement à cette église, les seigneuries d'Estain, de Tilli, de Casse-Pierre et de Fromesy. Mais ou cette donation n'eut point son exécution, ou Estain fut depuis cédée à l'évêque de Trèves.

Bertalame évêque de Verdun, a siégé

7o La chapelle de l'Annonciation; col-depuis 710 jusqu'en 715, et Ludvin arlateur, le seigneur du lieu. L'hôpital.....

chevêque de Trèves, depuis l'an 698 ou environ, jusque vers l'an 712, ainsi ces ESTAIN. — Estain, en latin Stagnum deux prélats étaient contemporains. Il est (1), à cause de sa situation près de deux très-malaisé de concilier les dates de la congrands étangs, est à huit lieues de Metz, cession d'Estain à l'église de Verdun, par trois de Conflans en Jarnisy; elle est ré-Magtigisile, oncle de l'évêque Bertalame, putée capitale de la Voivre, et située sur avec la donation de la même terre, la rivière d'Orne qu'elle a au couchant, à saint Euchaire de Trèves, par saint Ludtrois lieues de Verdun, dans le diocèse vin, en 706. duquel elle se trouve; le roi en est seul Dans le dispositif de l'arrêt de réunion seigneur. Il y a bailliage, hôtel de ville de la ville d'Estain, à l'église de Verdun, qui a la police, un bureau de recette et un du neuf décembre 1680, on produisit la siége de maîtrise. Au bailliage d'Estain, donation faite de la ville d'Estain, par saint ressortissent les prévôtés d'Estain, de Lon- Ludvin archevêque de Trèves, à l'abbaye guyon, d'Arrancy, de Villers-la-Montagne, de saint Euchaire, située au faubourg de Cons-la-grand-Ville, qui est un marqui-la ville de Trèves, le premier février de sat érigée en 1718. Le ban de Buzy, réuni au bailliage de Nancy, en dépendait aussi

autrefois.

Il y a un couvent de capucins.

Il y avait aussi autrefois un hôpital, dont les Antonistes de Bar possèdent les biens.

La paroisse est dédiée à saint Martin. Le chapitre de la Madeleine de Verdun,

(1) Hist. de Verdun, p. 166 et cxxxiii.

l'an douzième du roi Childebert, c'est-àdire, l'an 587 de J.-C. Autre donation du mois de mai 1221, par Jacques abbé de saint Euchaire, du consentement de sa communauté, à l'église de sainte MadeIcine de Verdun, de la terre d'Estain, avec toutes ses dépendances. Echange fait par Jacques abbé de saint Euchaire, de la ville d'Estain, en 1222, contre la ville de Ma-cheren, dépendante de l'église de sainte Madeleine de Verdun, à qui la ville d'Es

tain est délaissée pour en jouir en perpé- mettre Estain, si non à ses successeurs, tuité; ledit échange confirmé et agréé par comtes de Bar ou de Briey. Mais comme Théodoric archevêque de Trèves, et son le chapitre se plaignait d'avoir été lésé chapitre et par Rodolphe prévôt, Guil-dans ce traité, le comte en fit un autre laume doyen et tout le chapitre de Trèves, en 1222.

en 1228 , par lequel il donna à ces chanoines, une plus grande indemnité; et depuis ce temps les comtes de Bar en ont toujours joui, jusqu'à l'union du Barrois à la Lorraine, en 1420.

En 1389, les villages de Rouvre, Banchere, les Champs et Sarri, tous quatre sous le bailliage d'Estain, vers le bourg et château de Conflans (1), furent vendus par moitié à un citoyen de Metz, par un nommé Jean d'Apremont, qui déclara par le contrat, de les tenir en fief de l'évêque de Verdun, et des dues de Luxembourg et de Bar.

Voici comme l'auteur de l'histoire (de Verdun (1), arrange tout cela. Sous le gouvernement d'Amalbert évêque de Verdun, cette église perdit les terres de Tilli, d'Estain, de Merle, de Casse-Pierre et quelques autres. L'évêque saint Maldavée les fit restituer à son église, qui par son crédit les conserva sous le régne de Pépinle-Bref, et de Charlemagne; mais les officiers de Charles Martel, à qui ces terres avaient été données pendant les guerres contre les Sarasins, firent revivre leurs prétentions après la mort de saint Malda- Le bailliage d'Estain est composé d'envée (vers l'an 777). Ce fut dans cette con- viron soixante villages ou hameaux. Il est joncture que les religieux de saint Euchaire entièrement du diocèse de Verdun; deux de Trèves, produisirent la donation qui coutumes le régissent; celle de Lorraine leur avait été faite par l'archevêque Lud-est suivie au ban de Buzi, à Bouzonvillevin, de la terre d'Estain, et qu'ils vinrent sur - Orne, Brainville, Ollei, Parfonà bout de faire casser celle qui avait été rup, Paxe, Dompierre-en-Voivre et faite à l'église de Verdun, par Magtigisile. Jandelize; celle de saint Mihiel, dans les De tout cela il résulte que la terre d'Es-autres lieux du même bailliage. tain avait été donnée presqu'en même temps par Magtigisile, par saint Ludvin et par Charles-Martel; ce qui n'est pas facile à

croire.

Estain était une des quatre prévotés du duché de Bar, qui étaient Saint-Mihiel, Trognon, la Chaussée et Estain; aujourd'hui l'on compte jusqu'à quinze prévôOn ajoute que l'abbaye de saint Eu-tés dans le Barrois - non - Mouvant. Le chaire de Trèves, échangea la seigneurie baillage d'Estain seul, comprend les préd'Estain en 1222, contre la terre de Ma-vôtés d'Estain, Viller-la-Montagne, Loncheren, au profit de la Madeleine de Ver- guyon et Arrancy. dun, et que quelques années après lé Pendant la détention du duc René ler, domaine d'Estain fut transféré au comte qui était prisonnier du duc de Bourgogne, de Bar, par une transaction passée en les garnisons de Saint-Mihiel et d'Estam 1224, entre les chanoines de la Magde- faisaient des courses sur les terres du chaleine de Verdun, et ledit comte de Bar; pitre de Verdun, pillant et rançonnant par laquelle la propriété de la ville d'Es-tous ses sujets (2). Les chanoines euxtain et de ses dépendances', fut cédée au mêmes ne pouvaient sortir de la ville, comte de Bar; les chanoines ne se réser- sans s'exposer au danger d'être arrêtés. vant que le patronage de l'église, les dimes, les terrages ou champarts, avec un droit d'usage dans les bois, et à charge que le comte de Bar ne pourrait trans-

(1) Hist. de Verdun, p. 132.

Estain souffrit encore davantage pendant les guerres de la Lorraine (3). Sous le règne du duc Charles IV, la guerre, la (1) Histoire de Verdun, p. 89. Preuves. (2) Histoire de Verdun, p. 580, 381. Histoire de Verdun, p. 519.

peste, la famine, réduisirent tout le pays | Stirpiacus. On a conjecturé que ce lieu dans une espèce de désert affreux; le peu était dans le Saintois, entre Crepey et Gerd'hommes qui avaient échappé à tant de miny, et qu'il y avait là un palais royal, maux, étaient obligés de s'atteler à la dont il ne reste aucun vestige. On a une charrue, pour cultiver quelque peu de charte de Louis-le-Gros, pour l'église de terre, afin d'avoir de quoi substiter. Saint-Evre de Toul, datée de ce lieu l'an Le roi Henri IV étant venu à Verdun, 1884. On pourrait croire que de Stirpiacus le neuf mars 1603, il s'y tint une assem-on a formé le nom de Crepey. Mais Creblée pour terminer les contestations qui per appartenait à l'abbaye de Saint-Evre étaient entre les officiers du roi et les ma- dès l'an 836 (1), comme il paraît par un gistrats de Verdun, qui y exerçaient la titre de l'évêque Frotaire, qui en fait menjuridiction ordinaire. Ce fut alors que le tion sous le nom de Basilica in Crepiaco, roi accorda au R. P. Cotton, recteur de comme d'un ancien fond de l'abbaye de la maison des jésuites de Verdun, une Saint-Evre; et dans le diplôme de Charlesexplication favorable sur l'exécution de le-Gros de l'an 884, rapporté dans la dil'arrêt du parlemeut de Paris, qui défen-plomatique, liv. 6, p. 553, daté de Stirdait aux Français d'envoyer leurs enfans piacus, ou Stirpiacum, il est fait mention aux colléges des jésuites. expresse de Basilica da Crepeia, comme L'église paroissiale d'Estain est dédiée d'un ancien fond appartenant à St.-Evre, sous l'invocation de saint Martin. Le car-comme il lui appartient encore aujourd'hui. dinal Huïn, qui était natif de ce lieu, et Au reste on n'a aucune certitude de la poqui avait été chanoine de la cathédrale de sition de Stirpiacus en cet endroit-là, et Verdun, fit bâtir le chœur de l'église il est certain qu'il est fort différent de d'Estain, y choisit sa sépulture, y donna Crepey.

des fonds considérables pour l'entretenir; Je trouve sur la carte géographique Eset l'on voit encore son chapeau de cardi-trepy, près la jonction de l'Orne et de la nal suspendu au milieu de ce choeur, qui rivière de Saulx. D'autres cartes mettent est d'une structure des plus magnifiques, Estrepy environ une lieue au-dessous de et couvert de lames de plomb avec figures. cette jonction. Stirpiacus était une maison Ce cardinal envoya exprès de Rome, un royale sous les rois de la seconde race. architecte et des ouvriers pour exécuter cet ouvrage. Il mourut en 1455.

Il y a dans cette église, une chapelle sous le titre de la sainte Trinité, dont la collation appartient à l'Hôtel-de-Ville.

Une autre chapelle, sous l'invocation de saint Louis et de saint Antoine, fondée depuis peu, par madame la marquise Desarmoises de Spincourt, qui s'en est réservé la collation et à ceux de sa maison en ligne directe, et en cas d'extinction, à l'Hôtel-de-Ville.

Enfin, une troisième chapelle dans le cimetière, dite la chapelle du Charnier, où l'on dit la messe tous les vendredis. M. Thierri de Languinberg, en est collateur. Il y a dans Estain, environ 550

habitans.

ESTREPY ou CREPEY.-Estrepy,

Es années 1430, 1452, 1433, 1434 et 1435, Charles de Cervoles, seigneur d'Estrepy, de Ligne et de Syone, était en guerre contre le duc de Bar, dans son château d'Estrepy qui était très considérable. Ce seigneur fut battu et fait prisonnier par les gens du duc de Lorraine et de Bar, en 1432, et sa paix fut faite en cette année. Mais en 1434 et 1435, le siége de la forteresse d'Estrepy fut formé par Ferri de Savigni, maréchal de Bar, et messire René de Roys, seigneur de la Suze et d'Oleron, lieutenant du roi. Estrepy fut rendu par M. Charles de Cervoles à des conditions très avantageuses. Il sortit de la place avec tous ses gens, chevaux, harnois, argent monnayé et non monnayé, et tous les hommes et les

(1) Hist. de Lorr., t. 1, p. 302.

femmes qui s'y trouvèrent. On y laissa cabinet de médailles, et une bibliothèque toute l'artillerie, poudre, salpêtre, arba- estimée cinquante mille livres, que le lêtes, eic. et ledit de Cervoles se chargea prieur de l'Etanche a été obligé de vendre de payer la somme de mille florins du Rhin, pour raison d'économie. de remettre au duc tous les papiers qui Le pélerinage de l'église de Benoiteétaient dans ce château, et de donner en vaux, célèbre dans tout le pays, et dédiée ôtage, pour assurance de ses promesses, à la sainte Vierge, dépend de l'abbaye Claude son fils, qui demeura en prison à de l'Etanche, et les religieux prémontrés Bar-le-Duc, où sa mère promit de demeu-qui la desservent, ne font qu'une comrer aussi long-temps que son fils y serait prisonnier. Fait le 28 août 1435.

munauté avec celle de l'Etanche; cette abbaye et Benoitevaux sont situés dans Par le traité passé le 15 novembre 1455, l'évêché de Verdun. L'Etanche est a deux entre le duc de Bar et Charles de Cervoles, lieues de la ville de Saint-Mihiel. seigneur d'Estrepy et de Ligne, il est porté ETANCHE (L'), abbaye de filles de qu'après le siége et la prise de ladite forte-l'ordre de Citeaux.-L'Etanche, abbaye resse d'Estrepy, elle avait été démolie, à de filles de l'ordre de Citeaux, diocèse cause des maux et dommages que ledit de Toul, située entre la ville, de Neufd'Estrepy avait fait sur le pays du Barrois. château, Chatenoy et le Chatelet, fut ESTREVAL. Voyez DOMMARIE. fondée vers l'an 1148, par le duc MaETANCHE (1'), Abbaye de l'ordre thieu Ier, fils de Simon Ier, duc de Lorde Prémontré, et Benoitevaux. Cette raine, et de la duchesse Adelaïde, laquelle abbaye qui est la première fille de celle s'était retirée en l'abbaye du Tart, autrede Belle-valle en Argonne, fut fondée vers fois près de Dijon, aujourd'hui transferée l'an 1138, ou 1140, partie par Alberon dans cette ville, et y vécut en grande de Chiny, évêque de Verdun, et partie édification avec sa fille Agathe; sa seconde Bertrand et Albert-le-Loup, son ne-fille nommée Berthe fut renvoyée en Lorveu, seigneurs de Faveroles, qui est le raine pour y fonder l'abbaye de l'Etannom primitif du fond de cette abbaye. che, dont nous parlons ici. Elle y ameEn changeant d'état elle changea de nom, na avec elle quelques religieuses de et prit celui de l'Etanche, en latin Sta-l'abbaye du Tart, où elle avait fait prognum, à cause des étangs qni en sont fession, avec la duchesse sa mère. Le proches. Elle avait autrefois au voisinage lieu où est située l'abbaye de l'Etanche en un lieu nommé Crissen, un monastère se nommait auparavant la Vallée du Duc; de filles, de l'ordre de Prémontré, qui on lui donna ensuite le nom de l'Etanne subsiste plus; mais le lieu où il était, che, à cause des étangs qui sont aux porte encore à présent le nom de Buisson environs. des Dames.

par

La première abbesse de ce monastère est nommée Mabille dans le catalogue qui nous a été communiqué; ce qui fait conjecturer que la princesse Berthe s'en retourna au Tart, après avoir fondé l'abbaye de l'Etanche, ou qu'elle y mourut bientôt après son arrivée. Les dames de l'Etanche ne sont pas aujourd'hui cloitrées.

Cette abbaye es aujourd'hui la plus modique en revenu de tout l'ordre, elle possède à peine la moitié des biens de sa fondation. M. l'abbé Dominique Callot, célèbre par sa science dans la chimic, et dans l'art héraldique, est mort abbé de cette abbaye en 1684, et M. Edmond Maclot, aussi célèbre par sa piété et par ses écrits, est mort abbé du même mo- ETIVAL ou ESTIVAL, abbaye. — nastère en 1711. Enfin le dernier abbé L'abbaye d'Etival, en latin Stivàgium ou de la même maison, Jean-François-Stivavium, doit son origine, si l'on en croit Joseph Boucart, y a ramassé un beau les monumens de l'église de Toul, à Saint

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