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état souverain, en assurant au duc Nicolas François son frère et à ses enfans, la succession au duché de Lorraine; étant un démembrement considérable des états de Lorraine, ne fut pas apparemment du goût du prince Charles V, qui était alors à Vienne, ni des autres princes de la maison de Lorraine car cette cession ne fut ratifiée par eux, qu'en l'année 1675, après la mort de Charles IV.

mari, dont elle n'eut que deux filles : Barbe et Magdeleine; Barbe épousa Nicolas, comte de Moërs et de Sarverden, et peut-être en secondes noces Jean IV, comte de Salm; Magdeleine fut femme de Ferdinand de Neubourg et de Neu-chatel, seigneur de Merney, selon le titre de la fondation de Fénétranges; mais selon les généalogistes, elle épousa Ferdinand de Neu-chatel, seigneur de Montagu, qui Depuis le retour du duc Léopold, le est apparemment le même que Ferdinand prince Henri de Vaudémont a renoncé à de Neubourg, seigneur de Merney, comtoutes ces terres, en faveur de la maison me il est dénommé dans la fondation de la régnante, depuis la mort du prince Tho-susdite collégiale.

mas de Vaudémont, sou fils et son héritier. Ferdinand de Neuf-chatel eut une fille Au reste, la ville de Fénétranges en nommée Marguerite, qui épousa en 1478, elle-même est assez peu considérable, et Henri fils aîné d'Osvalde de Thierstein. ne relève plus aujourd'hui des évêques de Metz, qui ont négligé de soutenir le droit d'hommage qu'ils y avaient exercé pendant long-temps, comme nous l'avons vu. Dans le titre de la fondation de la collégiale de Fénétranges, Béatrix dit expressément que messire Jean de Fénétranges, maréchal de Lorraine et du Barrois, était son beau-père; mais elle ne dit pas le nom de son mari.

Nous connaissons un Jean de Fénétranges, maréchal de Lorraine et du Barrois, viyant en 1456 ou 1463 (1), qui avait deux filles, Barbe et Magdeleine. Il maria Barbe au comte de Sarverden, qui se nommait le duc de Palfegroffen, ou comte de Palatinat; c'est ce que dit la chronique de Lorraine sous l'an 1463. Elle ne nous dit pas à qui Magdeleine de Féné tranges fut mariée; mais Béatrix sa mère dit qu'elle épousa Ferdinand de Neubourg seigneur de Mernay.

Le bon duc Antoine avait donné Fénétranges, à Jean comte de Salm, pour lui et pour ses hoirs, tant mâles que femelles, excepté la souveraineté, le ressort, l'hommage et la fidélité, l'ouverture et entrée issue et saillie, forte et faible; par traité du quinze mars 1534. Quatre-vingt-dix ans après, Charles-Alexandre de Croy, étant venu demander au bon duc Henri la gratification de ses réserves, Henri la lui accorda pour lui, Ernest de Croy son frère, et leurs descendans måles et femelles, par lettres du 1er mai 1619, et cela sans considérer les suites de cette donation, qui dérogeaient aux principaux articles de celle faite par le duc Antoine.

Avant le traité d'échange conclu le 2 décembre 1751, par lequel le roi est demeuré seul maître de Fénétranges et de ses dépendances, et S. A. S. monseigneur le prince de Salm, du Val de Senones et du Val de Celles, et de ce qui est en deça de la petite rivière de Plaine : avant ce traité dis-je, l'ancien bailliage de Fénétranges était composé d'officiers du roi et du prince de Salm; les appels se relevaient au buffet Pour concilier tout ceci, il faut recon- ou tribunal supérieur, composé de quatre naître deux Jean de Fénétranges, tous commissaires, trois du roi et un du prince deux maréchaux de Lorraine, l'un beau- de Salm, et de la partie publique pour les père de Béatrix d'Ogéviller, et l'autre son deux. Il fut établi à Nancy, après que le (1) Chronique de Lorr, t, 2, hist. de Lor-prince de Vaudémont, à qui Charles IV

Les généalogistes donnent pour mari à Barbe de Fénétranges, Jean IV du nom, comte de Salm, auquel elle apporta la moitié de la terre de Fénétranges.

raine XXV.

avait donné cette terre, en eut fait la ces→、

sion au duc Léopold, qui n'entra néan- ! moins en possession, qu'à la mort du prince de Vaudémont.

Quant au val de Senones et aux autres lieux cédés à M. le prince de Salm, par le traité du 21 décembre 1751, les causes étaient portées en première instance, à Badonviller, par-devant les juges de commune juridiction, et allaient par appel aux deux juges communs, souverains et de dernier ressort, lesquels étaient nommés, l'un par le duc de Lorraine et l'autre par prince de Salm.

le

Seigneurs de la maison de Fénétranges, recueillis de différens titres, tirés des archives de Lorraine.

En 1297, Jean de Fénétranges. En 1313, Arnoù, seigneur de Fénétranges.

En 1324, Jean de Fénétranges, mari d'Adelaide de Lichtemberg.

En 1327, 1328, 1330, 1334 et 1336, Henri de Fénétranges, neveu de Godefroi de Linange.

En 1558, Jean de Fénétranges.

En 1382, Olry, seigneur de Fénétranges et de Fauquemont, fait son testament où il rappelle son cher fils damoiseau de Fénétranges, décédé et enterré à Villers près Boulay, et sa fille Claire, non mariée, et Valburge de Fénétranges, épouse de Henri de Blâmont.

En 1387, 1390, 1396, 1397, 1399, Jean de Fénétranges.

En 1414, 1417, 1420, 1427, Jean de Fénétranges.

En 1424. Marguerite de Fénétranges, veuve de Harman, comte de Deux-Ponts, seigneur de Bitche; Simon de Fénétranges son neveu, fils cadet de Fénétranges son

frère.

En 1427, 1428, 1429, 1452, Burkard de Fénétranges, Simon, Jean et ses deux fils Burkard et Simon.

En 1452, Mathieu de Fénétranges.
En 1440, 1441, Simon de Fénétranges.
En 1449, Arnoult de Fénétranges.
En 1468, Jean de Fénétranges, époux
de Béatrix d'Ogeviller.

En 1472, Pierre, bâtard de Fénétran

En 1340, Jean Burkard et Ölry de Fé-ges, Arnoù de Fénétranges, frère de Jean nétranges, qui épousa en 1315, Marie fille de Fénétranges.

de Geofroi d'Apremont.

En 1344, Hugues et Frideric.

En 1347, Hugues, fils de Jean de Fénétranges.

En 1351, Jean de Fénétranges.
En 1355, Henry-le-Vieux, seigneur de
Fénétranges.

En 1355, 1558, 1560, 1365, Burkard, frère d'Olry de Fénétranges, sa femme est Marguerite de Lonec ou de Fauquemont.

En 1475, Simon de Fénétranges.

En 1474, Jean de Fénétranges.
En 1479, Madeleine, femme de Ferdi-
nand de Neufchâteau et fille de Jean de
Fénétranges.

En 1480, Jacob de Fénétranges, Simon
Guillaume, Renaud et Michel, båtards.
En 1482, Jeanne de Sierk, veuve de
Fénétranges.

En 1481, 1482, 1485, Jean de Fénétranges, père de Marguerite et de Ma

En 1361, Hugelman de Fénétranges. En 1362, Valburge, dame de Féné-deleine. trange, mère de .... Sarverden et ayeule d'Agnès, fille de Henri de Sarverden.

En 1370, Hugues de Fénétranges, abbé de Gorze.

En 1370, Olry de Fénétranges et de Fauquemont. Il était en guerre avec Pierre de Bar en 1370, 1377, 1381; il est voué d'Alsace et fait son testament en 1382. En 1373, 1574, 1382, Blanchefleur de Fénétranges.

En 1580, 1581, Jacob de Fénétranges.

En 1482, 1494, Jean de Fénétranges, archidiacre de Trèves, frère de Catherine.

En 1469, Guillaume de Fénétranges, frère de Jean de Fénétranges, oncle de Marguerite de Fénétranges.

En 1478, Simon de Fénétranges.

En 1484, Henri d'Haraucourt, seigneur de Fénétranges et de Brandebourg.

En 1469, Béatrix d'Ogeviller, mère de Magdeleine de Fénétranges.

En 1469, Barbe de Fénétranges, femme

à Nicolas, comte de Moërs et de Sar-Nomeny, pour la somme de 5,000 R., de verden. laquelle les receveurs dudit marquisat ont

En 1495, Marguerite de Fénétranges et toujours depuis payé la rente aux chade Brandebourg. noines, tant que le chapitre a subsisté. On peut voir ci-après Ogéviller. Les chanoines n'auraient pu vendre lesRemarques fournies sur la fondation de la dits droits et biens, si ils ne leur avaient collégiale de Saint-Pierre de Fénétran-appartenus et s'ils n'en avaient eu la posges, l'origine de ses biens et les révo-session. Car lesdits chanoines n'ont pour lutions arrivées par le lutheranisme à cela jamais eu d'autres titres que la bulle cette fondation. d'Alexandre III, la susdite lettre d'acquêt et les lettres de fondation et confirmation de leur collégiale.

En 1118, le village de Donnelay, la collation de la cure et les dimes de ce lieu avec celles de Lay, la seigneurie de Vintrimont, la collation de la cure et les dimes d'Abaucourt, la collation de la cure de Vintrange et les dimes du même endroit, avec celle de Vallerange et de Lohr, proche d'Insviller, appartenaient à l'abbaye de Neuviller-en-Alsace.

En 1461, Jean et Béatrix, seigneur et dame de Fénétranges, achetèrent et payèrent comptant tous les susdits biens et droits.

En 1475, ladite dame Béatrix, veuve pour lors, et avec ses deux gendres, Nicolas, comte de Moërs et Sarverden, et Ferdinand de Neubourg fondèrent la collégiale de Fénétranges, et pour cela donnèrent et abandonnèrent tous les biens et droits cidessus nommés, avec la lettre dudit acquêt en original.

Depuis ladite année 1475 jusqu'en 1565, les chanoines de cette collégiale ont joui desdits biens et droits sans aucun trouble, ce qui est vérifié par Wilhelm Enice et Mathis Dreyssen, hauts officiers des seigneurs de Fénétranges.

En 1567, les chanoines qui s'étaient retirés en leur village de Donnelay, la cure dudit Donnelay étant vacante par la mort du sieur Théodoric Fabric, un de leur confrère qu'ils avaient auparavant nommé comme collateur à ladite cure, parcequ'elle avait été incorporée en leur dite collégiale de Fénétranges par l'acte de fondation, nommèrent le sieur Pierre Bigotius.

En 1571, le cardinal de Guise assigna le village de Donnelay aux chanoines errans pour y faire leur service et résidence, unit et incorpora de nouveau ladite cure à la collégiale, et érigea même l'église de Donnelay en collégiale (suppresso nomine parochiali), à condition qu'ils y entretiendraient un vicaire qu'ils nommeraient de leur corps, ou un autre prêtre séculier auquel ils donneraient pension raisonnable. Le tout conformément audit acte de fondation, et à ce qui s'était toujours pratiqué avant leur expulsion.

En 1572, les hauts officiers de Rhingraffes, qui s'étaient rendus l'uthériens, Mais en ladite année 1565, les chanoines leur envoyèrent une déclaration de toutes de Fénétranges furent chassés par les sei- les rentes et revenus dont jouissaient lesgneurs du lieu, qui avaient embrassé le lu- dits chanoines séant audit Donnelay, dans theranisme, comme il est vérifié par une laquelle la seigneurie, les dimes, étangs et requête à ce sujet, présentée à monsei-autres biens dudit Donnelay sont spécifiés; gneur de Dompmartin, cooseigneur de ces officiers s'appelaient Jean Valhauset et Fénétranges, par les chanoines, le 13 juil- Théobald Emich. let de la même année, et par les réponses y faites.

En 1580, le 26 décembre, les chanoines séants à Donnelay, par ordre du cardinal En 1560, les chanoines vendirent à réa-de Guise, légat du pape, renouvelèrent chat, à la cour de Vintrimont, les dimes, leurs statuts, et déclarèrent comme ils d'Abaucourt et la collation de la cure de ce avaient toujours été observés lorsqu'ils rélieu, au duc de Vaudémont, marquis de sidaient encore à Fénétranges, dans les

quels sont spécifiés une partie de leurs nouvelles cures, savoir: un à Fénétranges, rentes et biens à eux appartenants, où sont un à Mithers et le troisième à Lohr, et le dénommés les dimes et les étangs dudit doyen dudit chapitre, séant audit DonneDonnelay, les rentes provenant de la vente lay, eut pour sa part la cure dudit Donnedes dimes et cure d'Abaucourt, dimes de lay, et ledit Charles-Philippe distribua Vallerange et Vintrange, admodiées en ensuite les biens du chapitre entre ces quatre argent; ce qui se prouve par le bail des di- nouveaux curés, auparavant chanoines de mes de Vallerange. Donnelay, comme s'en suit et conformément à la répartition en faite, savoir : Au curé de Donnelay, les grosses et me

En 1584, le 4 janvier, les biens, rentes et revenus de ladite collégiale de Fénétranges furent divisés entre les seigneurs de Fé-nues dimes, la seigneurie dudit lieu, avec nétranges, savoir entre Charles-Philippe les dépendances, cy, etc. de Croy et Diane de Dompmartin, son épouse, catholiques, d'une part; et les comtes Ottho et Friedrich les Rhingraffes, luthériens, d'autre ; en cette manière, savoir :

Au curé de Fénétranges, les dimes du village de Lay.

Au curé de Mithers, le gagnage seigneurial de Donnelay.

Au curé de Lohr, les dimes de ValleQue lesdits Charles-Philippe et Diane range, etc., et le reste comme il est plus son épouse, cèdent et abandonnent auxdits amplement porté par ce partage, avant leRhingraffes les droits qu'ils ont à l'église quel le curé de Donnelay n'avait que la

collégiale et autres églises de la sei- portion congrue. gneurie, avec les cures et dimes des cu- Les choses sont demeurées en cet état, rés des villages de la seigneurie de Fé-jusqu'en l'an 1667, que M. le prince de nétranges, et permis auxdits Rhingraffes Vaudémont, étant devenu seigneur de d'établir des ministres en la place des cha- Fénétranges, fit expédier des lettres pour noines et des curés, tant dans la ville que le rétablissement de ladite collégiale, dans les villages, lesquels jouiraient des avec injonction de poursuivre les détenbiens dont jouissaient les ecclésiastiques; à teurs des biens d'icelle, et les contraindre condition que ledit Charles-Philippe de- à leur restitution, déclarant nulles toutes meurerait seul maître du château de Féné-les dispositions ou traités faits au préjudice tranges, et qu'à l'égard des biens de ladite dudit chapitre. collégiale, lesdits Rhingraffes demeureraient En 1682, ledit seigneur prince de maîtres de ceux qui sont situées en la ba- Vaudémont, nomma un doyen et deux ronie dudit Fénétranges, et ledit Charles-chanoines, à ladite collégiale. Philippe et son épouse maîtres de disposer Et en 1683, les doyens et chanoines, de ceux qui sont en Lorraine.

En 1594, ledit Charles-Philippe de Croy présenta requête à Charles, cardinal de Lorraine, alors évêque de Metz, pour pouvoir faire de nouvelles cures et établir de nouveaux curés, où il avait cédé les anciennes églises et les biens curiaux auxdits Rhingraffes pour les ministres luthériens. Il y fit construire de nouvelles églises, mais qu'il devait doter de ses propres biens, et bàtir à ses frais, ce qui fut exécuté ainsi ensuite.

En 1602, il envoya trois chanoines qui restaient audit Donnelay en trois de ces

commencèrent à interpeller les détenteurs desdits biens, à les restituer, et en déguerpir; en sorte que le curé de Lhor, fut obligé d'abandonner ce que le ci-devant partage lui avait donné des biens de la collégiale, et de les rendre à la masse du chapitre; ceux de Mitters et de Fénétranges firent de même; mais celui de Donnelay n'ayant voulu abandonner ni rendre au chapitre ce qu'il avait eu dans ledit partage; il fut condamné par un arrêt du parlement de Metz, du vingtneuf juillet 1694, d'abandonner la seigneurie dudit Donnelay au chapitre; par

cet arrêt le partage est cassé et annulé, d'abord s'établir à Ferrières-sous-Chalioutre qu'il l'était déjà par les lettres sus-gni, dans un terrain stérile et pierreux; dites du seigneur prince de Vaudémont, mais y ayant commencé un petit moct par les sentences rendues contre les nastère, les habitans du lieu ne voulucurés de Lohr et Mitters.

rent pas les y souffrir, et les contraignirent de chercher une solitude plus tranquille et plus éloignée du monde. Le duc Mathieu I ayant su leur des sein, leur offrit un vallon fort sauvage nommé alors Amé-leu, ou Amerlieu, et aujourd'hui Clair-lieu, dans les bois de

NOTA. Que par cet arrêt le curé de Donnelay, n'a été condamné qu'au déguerpissement de la seigneurie dudit lieu, et droits seigneuriaux; mais qu'il a conservé encore la jouissance et détention des dimes, et autres biens appartenans au chapitre de Fénétranges, mentionnés Haye, où ils bâtirent le monastère, qui subsiste encore à présent.

audit partage.

FERRIERES.-Ferrières, Ferrariæ,

Nous ne connaissons aujourd'hui aucun village du diocèse de Toul, à une lieue lieu nommé Ferrières-sous-Chaligny ; car de Rosières-aux-Salines, répondant au- Ferrières dont nous venons de parler, dit Rosières. L'église a pour patron, St. en est éloigné d'environ trois lieues : ce Remi. La paroisse est composée de pourrait être Sexey-aux-Forges, village quatre villages, savoir: Villé, Coiviller, près Chaligni, sur la Moselle. Ses forges Tonnois et Ferrières. Ce lieu tire son peuvent être désignées sous le nom de nom des mines de fer, ferrariæ fodina. Ferrariæ fodina, ou Ferrariæ simpleLes P. P. Minimes de Metz sont patrons ment. En 1176 Rosières n'était ni si de la cure de Ferrières, en vertu de grand, ni si renommé qu'il l'est aujour– l'union faite de cette paroisse à leur d'hui. Chaligni l'était davantage. On a couvent de Metz, par le pape Clément donc pu dire alors que Ferrières près VII à l'instance du cardinal Charles de Rosières était sous Chaligni. Lorraine, légat à latere, le 25 juillet 1604 et confirmée par Paul V en 1605. Décimateurs, les mêmes Minimes pour les deux tiers des grosses et menues dimes, et le curé pour l'autre tiers, les novales et le rapportage. Il y a outre cela quelqu'autre détail pour les dimes Une autre maison de Fiquémont, poret les charges respectives de quatre vil-tant les mêmes armes, dont les seigneurs lages, qu'on peut voir plus au long dans sont seigneurs de Malatour, ou Marletourle pouillé du diocèse de Toul, tom. 1 en- -Voivre. pag. 146, 147. Bailliage de Rosières, cour souveraine de Lorraine.

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FIQUÉMONT. —Fiquémont. Hameau à deux lieues de Briey, n'est remarquable que par la maison de Fiquémont, fort connue en Lorraine. Elle portait d'or à trois pals de gueules, abaissés, surmontés d'un loup passant de sable.

Une autre maison de Fiquémont, portant les mêmes armes, dont les ancêtres ont été et sont encore seigneurs de Montier, et de Parroye.

Flabay

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FLABAY ou FLABA. prieuré sur la paroisse de Heippe, proche Souilly, au diocèse de Verdun, vers le Nord. On assure que Flaba servit de retraite aux premiers chrétiens du diocèse de Verdun, (1) dans le temps des per

(1) Hist. de Verdun, pages 13, 15, 20, 21 et 22.

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