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brement de la paroisse de Hado, qui est chapitre de Remiremont: Un ruisseau qui

une ancienne église.

Il y a aussi à Arches un hôpital ancien et bien fondé, érigé en faveur des pauvres

passans.

ARCHES-SUR-MOSELLE, Au Val de Metz. Arcs, ou Arches, (Villa de Arcubus) sur la Moselle, de l'archiprêtré de Vaux, dont la cure est à la présentation de l'abbesse de Sainte Glossinde de Metz. Ce lieu tire apparemment son nom des arcades, qui soutenaient le grand aqueduc qui conduisait les eaux de Gorze par Arcs, à Jouy-aux-Arches, qui est à l'orient de la Moselle, comme Arcs est au couchant de la même rivière. Il est souvent parlé d'Arcs dans notre histoire, et ce lieu, qui se trouve au voisinage de la ville de Metz, a souvent été exposé aux insultes et aux violences des coureurs, qui faisaient le dégat dans le val de Metz.

En 892, le roi Arnoû accorda ce village aux chanoines de Saint-Arnoû de Metz, car les bénédictins n'y furent introduits par l'évêque Adalberon qu'en 941. Il leur accorde les dix familles qui lui appartenaient en propre à Arcs, situé dans la comté de Metz, ou de Scarpone.

Gratien de Guerre, un des officiers du duc René II, fit en 1480, une course sur les terres de Metz. Les villages d'Arcs, Ancy, Scie et Chatel-sous-Saint-Germain, étaient alors éngagés aux seigneurs de Metz; Gratien les alla brûler. Un des officiers de l'armée de ce commandant, vint secrètement à Metz, et promit aux gouverneurs de cette ville de leur livrer Gratien. Ils rassemblèrent promptement quatre mille hommes, et se mirent en campage. Mais quand ils arrivèrent près de Damviller, comme ils faisaient rafraichir leurs troupes, ils furent subitement attaqués et mis en déroute: On attribua ce mauvais succès au traitre, qui avait engagé les Messeins dans cette entreprise. Il fut arrêté et écartelé.

ARCHETTES.--Le village d'Archettes, est près d'Arches sur la Moselle; l'église a pour titulaire saint Léger: patron, le

la traverse, en fait deux parties; celle qui est du côté de Remiremont, est du bailliage de Remiremont. Et celle qui regarde Épinal, est du bailliage d'Epinal.

ARENTELE, ou SAINTE-HÉLÈNE, ou ARGENTELE, ou ARGENTIÈRE.-Arentele, nommée aujourd'hui Sainte-Hélène, village du diocèse de Toul, tire son nom d'un ruisseau nommé Arentele (1), qui passe dans ce village, et se jette dans la Mortagne, près de Remberviller. Ce ruisseau s'appelait autrefois Argentile; mais depuis long-temps le peuple du pays le nomme Arentele. Saint Diey étant sorti de Nevers, où il était évêque, pour chercher Dieu dans quelque solitude où il fut inconnu, vint d'abord à Romont avec deux disciples qui l'avaient suivi, où il fit son premier miracle, en agrandissant une poutre, que les ouvriers ne pouvaient placer sur une nouvelle maison, que le seigneur dudit lieu faisait bâtir. Delà, saint Déodat, ou saint Diey, s'avança vers un lieu nommé aujourd'hui SainteHélène, anciennement Argentele, à cause d'un ruisseau de ce nom qui y coule.

Saint-Diey déjà fatigué du voyage, résolut de s'y arrêter, et commença même à y jetter les fondemens d'un monastère. Mais les habitans du lieu craignant que le serviteur de Dieu ne se rendit à la longue maître du terrein qu'ils possédaient, l'obligèrent à quitter son entreprise; et à se retirer en Alsace, d'où enfin il vint au val de Galilée, où il bâtit le fameux monastère de Jointure, aujourd'hui nommé Saint--Diey.

Pour revenir à Arentele, ce ruisseau prend sa source au-dessus de Bruyères, passe par Granville, Pierrepont, l'Etang, puis vient à Sainte-Hélène et à Saint-Gorgon, et va tomber dans la Mortagne à Remberviller. Arentele, aujourd'hui SteHélène, est annexe de Saint-Gorgon; l'église de Sainte-Hélène a pour patron Saint-- Georges; décimatrice, l'abbesse

(1) Bolland, tom. 3, 29. Junïi, pag. 833.

d'Épinal pour les deux tiers des grosses et aux portes de Luxembourg; partie par menues dimes, le chapitre de Saint-Diey les pères de l'abbaye de St-Hubert, et prend un quart dans lesdits deux tiers, par les pères jésuites de Luxembourg. le curé prend l'autre tiers, avec quelque Heureusement le R. P. Vilteme dans ses diminution que le chapitre de Saint-Diey Luxemburgica, en a fait dessiner la meil– y perçoit. La haute justice appartient au leure partie, avec des explications savantes roi (1); la seigneurie est à l'abbesse d'Épi- de sa façon. J'en ai fait tirer une copie nal et au chapitre de Saint-Diey, et à la sur l'exemplaire de M. l'abbé de SaintSonrière de Remiremont; il est parlé Maximin, pour notre bibliothèque de d'Arentele dans un titre de l'abbaye d'Epi- Senones. nal de l'an 1003.

Tout le monde sait que la déesse Diane, De Arentela octo Mansos. ou la Lune, était honorée d'un culte Dans un titre de l'abbaye de Saint-particulier dans les Ardennes; la statue Pierre aux Nonnains de Metz (2), l'empe reur Othon en 960, confirma cette abbaye in Comitatu Calmomensi Villam Argentera dictam. Argentele est dans le Chau

montais.

ARLON.-Arlon, ville du duché de Luxembourg, nommée en latin Arelaunum ou Orelaunum, située à l'occident et à cinq lieues de Luxembourg, et au nord à deux lieues de Stavelo, au diocèse de Tréves.

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Arlon est très-ancien; l'itinéraire d'Æthicus le place entre Ivoy, Époissius et Eptérnach Andetanacum, à mi-chemin de Metz à Trêves. Il est nommé simplement Arlon dans le partage fait en 870, entre les deux rois Louis et Charles. Arlon a titre de marquisat dans un titre de l'an 1210, Henri, duc de Limbourg, se qualifie marquis d'Arlon. Cependant ordinairement on ne donne à Arlon que le titre de comté, et il n'est pas qualifié autrement dans un titre de l'an 1052. Arlon est bâti

sur une montagne autrefois bien fortifiée; aujourd'hui ses murs et ses fortifications sont rasées, et il n'y en reste plus aucun vestige.

d'Ivoy; le saint Stilite Wifilaïc la renversa colossale de cette déesse n'était pas loin au péril de sa vie. Le peuple d'Arlon est persuadé encore aujourd'hui, que la Lunc avait un autel particulier dans leur ville; ils dérivent le nom d'Arlon, d'Ara Lunæ, antel de la Lune, et on montre dans l'église des pères capucins d'Arlon, un autel dédié à la Ste.-Vierge, sous le nom de Notre-Dame d'Arlon, célèbre le par concours des fidèles, qui croyent que le culte de la Ste.-Vierge y a succédé à celui de Diane, ou de la Lune. L'autel en

question est quarré et haut d'environ un pied: On voit sur les quatre faces des bas-reliefs profanes, mais qui n'ont nul rapport particulier à la déesse Diane. Sur la première face, est une basterne, ou chevaux; un homme assis, un cocher et chariot à deux roues, trainé par quatre un valet, à pied, qui les précède. La deuxième face représente un sacrifice of fert aux dieux Larres par six voyageurs. La déesse Vesta. La quatrième représente un troisième est un autre sacrifice fait à la trépied, une prêtresse, et un prêtre qui agite la prêtresse; deux hommes, chargés de présens, avec un domestique.

Cette ville était anciennement remplie de statues et de bas-reliefs antiques, dont Vierge, on lit des vers qui marquent le Sur l'autel érigé à l'honneur de la Ste.la plupart ont été enlevés et transportés ailleurs; partie par le comte de Mansfeld,raculeuse. Voici les deux premiers de ces respect des peuples pour cette Vierge mipour en orner les beaux jardins qu'il avait

(1) Hist. de Lorr., t. 1, p. 565. Preuves.

(2) Ibidem, p. 367.

vers:

Ara fuit Lunge, quæ nunc est Ara Mariæ
Virginis intacta symbola Luna refert,etc.
La ville d'Arlon, sup la fin de la déca-

comté de Luxembourg, par Thiéri archevêque de Trêves, en 1223, en faveur de Valeran II, fils de Henri IV, comte de Luxembourg; il n'y avait qu'une partie du comté d'Arlon qui relevât de l'archevêque de Trêves, mais depuis 1346, il en releva tout entier.

dence de l'empire romain, et vers l'an 408, Arlon est un fief de l'archevêque de fut fermée de murailles, et au lieu du nom Trêves (1); il fut uni à perpétuité au de Vicus, qu'on lui donnait auparavant, Oralunum Vicus, on lui donna le nom de Castellum, château. On y mit une garnison composée de soldats appelés Leti Lingones, de même qu'à celle du château de Luxembourg; mais la garnison d'Ivoy était composée de soldats nommés Leti Assi. Ces Leti étaient originaires des pays septentrionaux, auxquels on donna des terres à cultiver dans les Gaules.

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ARNOALDE (SAINT-). Nous avons parlé assez au long au premier tome de l'histoire de Lorraine, t. 1, 1. 8, c. 49, Les fortifications d'Arlon furent démo- p. 365 et 366, de Saint Arnoalde évêque lies en 1671, vers le même temps, que de Metz, qu'on dit être père de saint Arpar les ordres de la France, on démolit nould, et fondateur de l'abbaye de Lonce qui restait de châteaux en Lorraine. On geville, ou Glandières; tout ce qu'on en trouva alors dans la terre des pierres tail-sait de certain, se réduit à assez peu de lées de diverses sortes, des fragmens d'ar- chose : il est fort incertain qu'il soit père chitraves, de piliers, des frises, des dé de saint Arnould, et encore plus douteux bris de statues, des médailles des empereurs qu'il ait fondé l'abbaye de Longeville proNéron, Domitien, et des empereurs sui-che Saint-Avold. Mais il est indubitable vans. On y remarque diverses inscriptions qu'on voit près de la ville ou le bourg de sépulchrales, une entr'autres dédiée à Sarbruck, une église collégiale sous le Jupiter, et au génie du lieu; genio loci: nom de saint Arnoalde. La collégiale est ailleurs on y voyait une danse de femmes supprimée apparemment par les dernières nues, et de garçons qui dansent, ayant hérésies, mais l'église subsiste encore auen main des Crotales, ou des espèces de jourd'hui. Elle est grande et belle, et sitambours de basque. On peut voir l'explication de ces figures dans le P. Bertholet, qui a copié une bonne partie de ce qu'en a dit le P. Vilteme son confrère,

On connaît une autre ville d'Arlon, Arelaunum, avec une forêt du même nom, située dans le diocèse de Rouen, pas loin de l'abbaye de Fontenelle; on peut voir ce qu'en dit M. Adrien Valois, sous le titre Arelaunum, dans sa notice des Gaules.

tuée sur le bord de la Sâre, à une demi lieue au-dessus de la ville de Sarbruck. Cette église porte encore aujourd'hui le nom de saint Arnoalde, et a servi longtemps d'église paroissiale aux villages des environs; à présent les luthériens en sont les maîtres; à côté de l'église au midi, on voit encore les restes d'un ancien cloître, bâti à l'antique sans voûte.

On a un titre d'Ademare évêque de Les carmes furent établis à Arlon, l'an Metz, de l'an 857 (1), qui porte, que 1291, les magistrats de cette ville ayant Bollon officier de Lothaire, roi de Loracheté pour bátir un couvent à ces reli-raine, s'étant emparé de la terre de Mergieux, un terrain dans leur ville, qui fut kingen, située sur la Sâre, Ademare en confirmé par Boëmond archevêque de porta ses plaintes au roi, et lui présenta la Trêves, au mois de février 1291. Če cou-charte originale de la donation de Mervent a produit un grand nombre d'excel-kingen, faite par le roi Théodebert, lens religieux et d'habiles prédicateurs. l'évêque Arnoalde. Le prélat ajoute, L'archevêque leur permit d'avoir une cloche, et un cimetière pour leur sépulture, et leur ordonna d'observer les sentences d'excommunication, d'interdit et de susde même que ses autres sujets.

penses,

à

(1) Honthem. Hist. Trévir. t. 1. p. 699. t, 2. 147. ann. 134. vide not. ibid. et p. 148. et 172, 346 et 421.

(1) Benoit Picard, hist. ms. de Metz, liv 3, c. 5.

qu'Arnoalde y avait établi une commu- de septembre, et fut enterrée dans l'église

nauté de clercs, sous la juridiction de l'évêque de Metz, qu'il y avait été enterré, que dans la suite cette église avait pris le nom d'Arnoalde son fondateur. Ce Théodebert, qui donna le terre de Merkingen à Arnoalde, est Théodebert II, auquel St. Grégoire-le-Grand écrivit en 596, pour lui recommander les missionnaires qu'il envoyait dans la Grande-Bretagne, Théo

de l'abbaye, devant l'autel de St. Nicolas.

Arastein a été dépouillée de la plupart de ses grands biens, par les seigneurs du voisinage, qui embrassèrent les erreurs de Luther. On peut voir tout cela dans un plus grand détail, aux annales des prémontrés, de même que la liste des abbés d'Arstein.

ARRANCY.-Arrancy, ville ou bourg debert mourut l'an 612. à quatre lieues d'Etain, trois de Longwy, ARNSTEIN. Arnstein, abbaye de une de Longuyon, bailliage de Briey, l'ordre des prémontrés, située sur le con-cour souveraine de Nancy; le roi en est fluant de la rivière de Lohna, et du ruis-seul seigneur, haut et moyen; l'abbesse de seau d'Aura, à un mille au-dessus de Saint-Pierre de Metz, a la justice fonCoblentz, sur une haute montagne, où cière, et nomme à la cure. Ce lieu avec était auparavant le château d'Arnsthein, Marville avait été assez long-temps conou de la Roche de l'Aigle. Cette abbaye testé, entre le duc de Lorraine et le roi fut fondée en 1139, par B. Louis, comte d'Espagne, à cause de son duché de d'Arnstein, et par Gude de Bonnburch Luxembourg. Le vendredi d'après la son épouse, qui donnèrent tous leurs biens saint Nicolas 1538, Henri comte de Bar, qui étaient fort grands, à ce monastère, reprit la moitié de Marville et d'Arrancy, et et y firent venir de l'abbaye de la Gráce le quart de Conflans. Arrancy fut enfin cédé de Dieu, fondée depuis quelques années au duc deLorraine, avec les villages en dépenpar un seigneur de Saxe, nommé Othon, dant, ensuite d'une commission donnée predouze religieux clercs, et autant de con- mièrement en 1601,et ensuite renouvelée par vers pour le peupler. Ce nouveau monas-les princes ci-dessus nommés, et intéressés tère est du diocèse de Trèves, et de la dans l'affaire, en 1603 à des commissaires circairie de Vestphalie. On en peut voir nommés par les princes; lesquels coml'histoire et la liste des abbés, au tome pre-missaires du consentement des parties, mier des annales des prémontrés page 202. adjugèrent Marville au roi d'Espagne, ou Le premier abbé d'Arnstein, fut Gode- au duché de Luxembourg; et Arrancy et froi qui avait été écolâtre de l'église mé- ses dépendances, au duc de Lorraine. On tropolitaine de Magdebourg, et disciple peut voir les pièces dans nos preuves de immédiat de saint Norbert; il mourut en l'histoire de Lorraine, sous l'an 1603. 1151, dans l'abbaye de Vatgatz, comme il alloit au chapitre général de Prémontré. Le pieux fondateur et la comtesse sa femme embrassèrent la profession religieuse(1); le comte dans le monastère même, Le château d'Arrancy à souffert quelet la comtesse dans un oratoire construit à ques siéges, il est à présent ruiné. côté de la montagne, où elle se renferma, On dit qu'Agiulphe ou Aigulphe évêque vivant d'une manière très-austère et très-de Metz, procura par la faveur de Théoretirée, écoutant la parole de Dieu par une petite fenêtre qu'elle y avait ménagée. Elle y mourut saintement le 16 des calendes

(1) Vie de Honthem. Hist. Trévir. tome 1, p. 575.

Arrancy est du diocèse de Trêves; il y a un hôpital fondé en 1213, par Valeran de Montjoie, prévôt du lieu, pour douze pauvres.

debert roi d'Austrasie, la terre d'Arrancy à l'abbaye de Saint-Pierre de Metz; cette terre vint ensuite à l'évêque de Metz, et on lit que Bertrand évêque de cette église, mort en 1211, la retira des mains du comte de Limbourg qui s'en était emparé

bourg, à qui elle était engagée pour une somme de sept cents livres. Voyez ci-après Marville.

(1), on plutôt des mains du comte d'As-mery, qu'il tenait d'eux, leur assigne seize cents livres de rente sur la terre d'Usseldange, qu'il tiendra a l'avenir en fief d'eux aux lieu et place d'Arry et de Tremery.

ARRIANCE.

Arriance, village du

diocèse de Metz, à cinq lieues au midi de En 1585, Robert duc de Bar (1) échanBoulay, entre la Nied-Française et la Nied-gea avec Thiebaut Bataille citain de Metz, Allemande, bailliage de Boulay, cour la moitié de ce qu'il avait à Arry sur Mosouveraine de Lorraine. selle, et en ses trois villes sous son

Le chapitre de l'église cathédrale de château de Mousson, savoir: Norroy, Metz acheta au quinzième siècle la sei-Soixon et Haymeville-aux-Ménils, contre gneurie d'Arriance avec toutes ses dépen- la moitié de ce que Thiebaut Bataille avait dances de Henri de Varnesperg et de en la ville de Hat près Nonsart, et en la Marguerite sa femme, pour le prix de ville d'Ollée près d'Etain. deux cents florins d'or du Rhin. Le contrat fut passé le 7 mars 1457.

ARSCHOT. Arschot. On conjecture qu'Arschot était une très-ancienne maiARRY.-Arry, Arrium, village du dio- son royale des rois d'Austrasie, et qu'en cèse de Metz, deux lieues au nord de Pont-à- 762, le roi Pépin y donna son diplôme Mousson, à gauche de la Moselle. La pa- pour la fondation du monastère de Prum roisse a pour patron saint Arnould. Les (2). L'original porte actum Trisgodros bénédictins de saint Arnould de Metz nom-Villá publicá, qui pourrait bien être ment à la cure, et sont décimateurs. Les Arisgode ou Areschot, qui n'est pas héritiers de M. Regnier ont part dans la seigneurie avec le roi. L'abbesse de Sainte Marie de Metz a une justice foncière sur son ban. Il y a en ce lieu environ cent habitans, un fief appelé ban Saint-Pierre, pour moitié aux héritiers de M. Regnier, qui y ont un château et maison forte.

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Nous apprenons d'un diplôme de l'empereur Fréderic, de l'an 1204, que saint Papole évêque de Metz, vers l'an 608, fonda près la porte Serpenoise, au midi de la ville de Metz un établissement pour des bénédictins Ecossais, disciples de saint Colomban, à qui il donna snr son patrimoine cent journanx de terre, avec les dimes de cinq villages, peu éloignés du monastère, nommément celles d'Arry. Telle fut l'origine de l'abbaye de SaintSymphorien de Metz.

loin de Prum; mais la ville d'Arschot, que nous connaissons, est sur la rivière de Demer, à trois lieues de Louvain, et à quatres de Malines. Il est certain que vers le commencement du XIII siècle (3) ce n'était qu'un village, et on peut croire que la plupart des portes, des fossés et des remparts, furent faits avant Godefroi de Virzon, puisqu'un diplôme de 1283 règle les frauchises d'Arschot. Mais les murailles et les portes d'aujourd'hui sont plus récentes, puisqu'en 1557, Jean d'Aricourt, seigneur d'Arschot en Brabant, accorde à cette ville certaines immunités, en considération des dépenses et des travaux que les bourgeois avaient faits pour fortifier leur ville.

Les palais des ducs d'Arschot, où les vassaux font leurs hommages, fut bàti En 1557, Jean de Boulay et d'Ussel- par Antoine de Croy. La collégiale fut dange (2), en considération de ce que fondée en 1462, par Antoine de Croy et Jean Burcard et Olry de Fénétrange frères, par Marguerite de Lorraine sa femme. ses neveux, avaient renoncé en sa faveur aux fief et seigneurie d'Arry et de Tre

(1) Hist. de Lorr. tom. 1, p. 65 et 66. Preuv. (2) Archives de Lorr. Layette, Fénétrange.

8) Hoyette, fiefs et dénonabremens divers.

Honthem. hist. Trévir. t. 1, p. 28, et Kart. Rer. Francii. 24. H. 65.

(3) Dictionnaire géographi. dela Martinière.

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