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pour l'autre. Il y a cinquante-sept ou cin- En 1291 le mercredi avant la sainf quante-huit habitans. Martin d'hiver; Henri de Forbach qui FORBACH. Bourg, avec titre de s'était ligué avec Bouchard évêque de Metz, Comté, situé entre Sarguemines et Saar- contre le duc Ferri de Lorraine, en oblouis, dans la Lorraine allemande, à qua- tint sa grace, à condition qu'il ferait tre lieues de saint Avold, de Sarguemines comme ces prédécesseurs, hommage de et de Saarlouis, à sept de Deux-ponts sa terre audit duc. Archives de Lorraine et à une de Sarbrick Nassau, souverai-Layette, Forbach, et histoire de Lorneté de Lorraine, diocèse de Metz, bail-raine page DXXXVI, Preuves, tome 2. liage de Sarguemines.

En 1298 Geofroi comte de Forbach, Forbach fut érigé en comté le 13 août et Agnès son épouse, donnèrent à l'ab1718 en faveur du sieur Henning, baron baye de Wadegasse, quelques dimes, en de Stralenheim. La dame de Forbach a la paroisse de Putelanges, et en 1316 ils sa demeure dans un château situé sur une y ajoutèrent encore quelques autres biens. petite éminence, tout près du bourg. Le comte Geofroi mourut en 1316 le 15 L'ancien château qui était sur la montagne des calendes de juin, et fut enterré à de Forbach est détruit, et fait aujour-Wadegasse, où l'on voit son épitaphe en d'hui partie du bourg, qui ne contient ces termes.

Domini.

dans son enceinte, qu'une rue assez lon-Hic jacet Dominus Jofridus, comes de gue, ayant à ses deux extrémités, deux Forbach, qui obiit anno portes. La collation de la cure appartient M. CCCXVI in die xv calendas julii. à la dame de Forbach.

En 1357 traité de paix fut fait entre Ademare évêque de Metz, Iolande de Flandres, comtesse de Bar, Edouard son fils, et la cité de Metz, d'une part; et Marie de Blois, gouvernante de la Lorraine, le duc Jean son fils, le comte de Deuxponts, et celui de Sarbruche, les sieurs de Fénétranges et de Forbach, d'autre. Archives de Lorraine, Layette, traités de paix.

Voici les lieux qui composent ce comté, savoir: Forbach et la cense de Ditzviller, Altzing et Zinzing, Beren, Cadeborn et Halling ban séparé, Etzling, Gaubiving, Kerbach, OEtting, la petite Rosselle, et la scirie de Schaff-bach, Schnecken et la cense de Stiring, Speicheren, et la Verrerie-sophie. Il y a deux moulins sur le ban. La comtesse Mathilde fit de grands biens au monastère de saint Vanne, et on lit En 1359 nous trouvons Jean seigneur dans l'histoire des évêques de Verdun (1), de Forbach, chevalier, témoin avec pluque Godefroi son mari donna à la même sieurs autres grands seigneurs, de la paix abbaye Boracum atque Forbacum: For-faite entre Ademare évêque de Metz, la bach et Borrac, Borrac est apparemment duchesse de Lorraine et la duchesse de Bérus, nommé autrement Beaurain ou Bar, toutes deux régentes pour leur fils. Bérain; ces donations se faisaient en considération du comte Frideric, frère du comte Frideric, qui s'était fait religieux dans l'abbaye de saint Vanne. Je ne sais combien de temps Forbach demeura au pouvoir de cette abbaye; mais dès l'an 1291 on trouve dans les archives de Lor- Forbach fut une des villes assignées pour raine, des lettres qui prouvent que dès douaire à la duchesse Marguerite de Balors Forbach relevait les ducs de Lor-vière, épouse du duc Charles II; elle y raine.

En 1393 Ennemand de Forbach engage ce qu'il tient en la seigneurie de Forbach, au profit de Peters de Rapsweiller, chevalier, avec la permission de Charles II qui se réserve le rachat, en tel droit que ledit Ennemand y devait.

renonça en 1431, et se contenta de la chatellenie d'Einville et de la moitié de disant que Forbach

(1) Hist. de Lorraine, t. 1, p. 203. Preuves. Dieuze et de Lindres,

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était trop exposé aux dangers et aux trou-tesse du Rhin, de Daun et de Kirberg; ils bles de la guerre. eurent de leur mariage Adelaide de Sierk, En 1436, le 21 février, à Bar, René I mariée à Haman, comte de Linange d'Aset Isabelle, sa femme, donnent à Arnoud bourg, à qui elle apporta, entr'autres seide Sierk la seigneurie de Forbach, en re-gneuries, la totalité de celle de Forbach. connaissance de ce qu'il avait suivi le duc Charles II en son expédition en Lombardie, en France et ailleurs, et en considération de ce qu'il avait fait plusieurs voyages en Flandres, en Brabant, ete, et pour la li-seigneur de Forbach. Etant décédé à Forberté dudit duc René I.

Ils eurent deux filles, Elisabetz et Valpurge qui partagèrent Forbach par moitié. Ces deux moitiés vinrent à Jean III de Hohenfels, qui se trouvait en 1602, pour le tout,

bach la même année, sans enfant, ses petis cousins les comtes Louis I de Linange et Jean-Jacques d'Eberstein, petits-fils de Jacques de Daun, héritèrent de lui par revêtement de la ligne d'Adelaïde de Sierk, provenant originairement de la souche commune d'Adelaïde.

En 1450, ou environ, René I et Isabelle, sa femme, engagèrent à Arnoud de Sierk, sieur de Montelet, la seigneurie de Forbach pour deux mille vieux florins da Rhin; quelque temps après ils la lui abandonnèrent pour lui et ses successeurs; de quoi Arnoud fait ses reprises sans date. En 1612, le 28 octobre, Louis, comte L'original est scellé. L'empereur Charles V de Linange, et Jean-Jacques, comte d'Ecampa à Forbach en 1552, allant assiéger berstein', reprennent Forbach du duc Metz. Henri.

En 1612, dénombrement donné par Louis, comte de Linange, et Jean-Jacques, comte d'Eberstein, au duc Henri de ce qu'il tient en fief de lui et au lieu de Forbach. Titre en allemand du vingt-huitième jour du mois d'octobre de l'an 1612, et scellé de deux sceaux en cire vermeille.

En 1590, le 12 février, Wirrich, seigneur de Créanges reprend de S. A. le duc de Lorraine, Dorfweiller, Hembourg-surKandel, Ebendorff, Kedingen, le douzième au ban de Rumilly, le prieuré d'Aube, le douzième au ban de Chaucy, Courcelles, Frecourt, Landonville, Peplingen, Bingen, Fullingen, le ban de Brouchen, Forbach, Rode-sur-la-Såre, le quart en tous les villages qui se partagent entre les comtes de Salm, de Sayne et lui, en la seigneurie de Sierk; le château de Mengen, à présent Bartorf, la moitié du village de Mittel sur la Moselle, du château de Berg et du vil-et basse. lage de Fauquemont.

En 1592, lettres reversales fais par Jean de Henselff, sieur de Ripolttzkirch, au duc Charles III, à cause de la seigneurie et terre de Forbach qu'il tient de lui en fief. Du cinquième jour du mois d'octobre de l'an 1592, scellée en cire vermeille et encroutée de cire verte.

En 1632, le 16 novembre, CharlesAugens et Guillaume-Léopold, fils mineurs du marquis de Baden, reprennent par procureur la seigneurie de Forbach, celle de Boachen et de Bolchen, sur la rivière de Blisse, en toute justice, haute, moyenne

En 1665, le 6 août, Charles Massu, prévôt de Blamont, comme procureur de demoiselles Esther et Sibille de Linange, et de Philippe, comte de Linange, frère desdites demoiselles, reprennent Forbach, l'arrière fief de Larcsmingen et le château de Verdenstein, savoir: la moitié pour Philippe et l'autre moitié pour lesdites deEn 1609, le grand duc Charles III ren-moiselles, provenant de la succession de dit un arrêt en son conseil, par lequel il Jean-Louis, comte de Linange, décédé paraît qu'Arnoud de Sierk, premier pro- le 28 avril dernier. priétaire de la seigneurie de Forbach, selon la lettre d'investiture produite en original, de l'année 1456, avait épousé Eve, com

FORCELLES.-Il y a deux villages de Forcelles, tous deux à une lieue de Vézelize. Le premier nommé Forcelles-Saint

Gorgon et l'autre Forcelles-sous-Gugney. Jà Foug les ruines d'un château autrefois considérable, situé sur la montagne. Le nom de Foug vient du latin Fagus, un foug, un hêtre; Alberic l'écrit Fau.

La paroisse de Forcelles a pour patron St. Gorgon, le chapitre de Vaudémont nomme à la cure qui est unie à ce chapitre; ledit chapitre a les deux tiers et un sixième dans les dîmes, le curé prend l'autre sixième avec un fixe de trois paires et demie de re

seaux.

Dépend Quevilloncourt, hameau. La maison de Forcelles porte de sable à neuf trèfles d'argent, 4, 3 et 2.

Je trouve, sous l'an 1105, Fagum in Lersi valle, je crois que c'est Foug sur le chemin de Toul à Void.

Il est parlé de Faho, ou Fao in pago Bedensi, dans un titre donné à l'abbaye de Gorze en 770 (1), par Angelrame. évêque de Metz, et dans un diplôme de FORGES.-Forges, bourg situé sur la Louis, fils de Louis roi de Germanie, Meuse, entre Verdun au midi et Dun au Villam quæ vocatur Fao, in pago Bedennord, chef d'un doyenné composé de treize si, in comitatu Liebaldi (2): je crois que paroisses (1), sans compter les annexes et c'est Foug à une lieue de Toul qui est in les hameaux. Saint Martin est le patron de pago Bedensi, dans le pays de Void. Il y l'église; un abbé de Saint-Paul de Verdun a un ou deux autres pays de Void vers le en céda autrefois le patronage au chapitre Luxembourg; c'est le canton de Bidbourg de la cathédrale, pour s'exempter d'un ou de Bicdebourg, mais on ne connaît paste qui était dû aux chanoines; ainsi le point de Faho dans ce pays-là. La paroisse chapitre de la cathédrale présente à la cure. de Fao, ou Faux, ou Foug, dont nous Il paraît, par la bulle d'Alexandre III qui parlons ici, était autrefois à la nomination confirma l'établissement de l'abbaye de St.-de l'abbé de Gorze (3). Il y avait un prieuré Paul, qu'en 1179 il n'y avait à Forges auquel Bertrand, évêque de Metz, le 21 qu'une simple chapelle et que la mère-église mai 1210, donua sept sols et six deniers, était à Cumenières. à charge de faire son anniversaire. Ce pricuForges est de la prévôté des Montignons ré était apparemment la paroisse du lieu. et du bailliage de Varennes. Mais je crois que ce dernier prieuré de FOUCHECOURT.--Fouchécourt, Fou- Faux appartenait plutôt à l'abbaye de St.checuria ou Falconis curia, village, an- Arnoû. Ce Faux ou Fao est un lieu qui nexe d'Ainvelle, diocèse de Besançon; donne son nom au Val de Faux. Il y a M. le marquis du Châtelet et M. le marquis Faux-St.-Etienne et Faux-St.-Pierre, de Balogne en sont seigneurs haut-justi- qui ne sont qu'une communauté dépenciers, et la justice y est exercée par leur dante de Condé-sur-Moselle. juge-garde; juridiction du juge-garde, of- Foug est du Barrois non mouvant, bailfice de la Marche, recette de Bourmont, liage de Commercy, cour souveraine de bailliage de St.-Thiébaut, présidial de Lorraine. L'église paroissiale est dédiée à Langres, parlement de Paris; il y a dans St. Etienne; le patronage appartenait aule lieu une église sous l'invocation de saint trefois, comme on l'a dit, à l'abbaye de Valbert et un prieuré dont le prieur est seul Gorze; mais il fut cédé, en 1263, par un décimateur sur tout le finage. Il y a cin- abbé, au chapitre de Brixei, et cette cesquante-neuf ou soixante habitans. sion fut confirmée par Gilles, évêque de FOUG.Foug est un bourg ou une, Toul, ès années 1264, 1265. Ce chapitre petite ville anciennement fermée de murailles, chef-lieu ci-devant de la prévoté et office du même nom, à deux lieues de Toul, quatre de Commercy, deux de Vaucouleurs, bailliage de Commercy. On voit (1) Hist. de Verdun, p. 126.

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ayant été supprimé par un décret de M. de Bissi, évêque de Toul, le 2 juillet 1699,'

(1) Histoire de Lorraine, tome 1, page

¡ Preuves.

Meurisse, P. 176. (3) Idem, p. 457.

285.

le droit de patronage est retourné aux évê-| sa disgrâce et de son absence pour bâtir ques de Toul, ou à leur séminaire, qui cette forteresse. en jouissent aujourd'hui.

Foug a pour annexe la Neuveville, dont le patron est saint Nicolas. La Neuveville ne faisait anciennement qu'une communauté avec Foug; elle en fut séparée par l'autorité de Robert, duc de Bar, en1414, sous le nom de la Petite-Foug, ce qui fut cause qu'en 1434 on en fit deux paroisses. On dit qu'il y avait autrefois à Foug, un palais du duc de Bar au lieu où est aujourd'hui la chapelle appelée Fauconnières.

Dès l'an 1232, le duc Mathieu II, successseur de Thiebaut II, assiégea le château de Foug, mais il fut obligé d'en lever le siége, et ses troupes furent battues dans leur retraite.

Robert due de Bar, ayant été fait prisonnier à la bataille de Ligni, en 1368 (1), demeura en prison à Metz, jusqu'en 1370, qu'il fit son accommodement par la médiation du duc de Lorraine, qui se rendit caution d'une somme de soixante mille florins, pour laquelle le duc de Bar lui engagea la ville et le château de Foug.

Henri II, comte de Bar (1), qui a gouverné ce duché depuis 1214 jusqu'en 1239, båtit le château de Foug en 1218, sur la montagne au pied de laquelle est situé le En 1299, l'empereur Albert et le roi bourg du même nom (2). On dit qu'il se Philippe-le-Bel, étant convenu d'une servit pour la construction de cet édifice entrevue qui devait se faire à Vaucouleurs; des matériaux de l'ancien palais de Savo-Philippe-le-Bel s'avança jusqu'à Foug, à nières qui était dans la plaine voisine. une lieue de Toul, et Albert en ayant été *Gérard de Vaudémont, évêque de Toul, informe, lui députa aussitôt Vicfort, arécrivit à ce prince pour le prier de renon-chevêque de Cologne, pour lui faire com-' cer à cette entreprise, lui remontrant que pliment.

les évêques de Toul, ses prédécesseurs, Le contrat de Mariage entre René d'Anavaient autrefois employé tout leur crédit jou et Isabelle de Lorraine, fille de Charpour empêcher qu'on ne construisit des les III duc de Lorraine, fut conclu au châforteresses si près de leur ville épiscopale.teau de Foug et passé au même lieu, le 20 Que Foug n'étant qu'à une bonne lieue de de mars 1418 ou 1419, suivant notre maToul, la garnison de Foug, sous prétexte nière de compter, Pâques étant cette année que Toul est terre d'empire, ne manque-le 27 de Mars. rait pas d'insulter les marchands de Toul qui tiraient leurs marchandises du royaume de France, Il conclut en le menaçant d'en écrire à l'empereur et au roi de France, et de le frapper d'excommunication, s'il persiste dans sa résolution; mais le comte de Bar se mit peu en peine de ses menaces et exécuta son entreprise. Alberic met la fondation du château de Foug en 1218.

Après la défaite de Charles-le-Hardi, duc de Bourgogne, arrivée devant Nancy en 1477, Olivier de la Marche son méde cin, fut mené prisonnier à Foug avec beaucoup d'autres.

Le bourg de Foug a souffert extraordinairem at pendant les guerres de Lorraine, sous le règne du duc Charles IV. II était presqu'entièrement ruiné, lorsqu'en On croit que ce château fut bâti princi-1635 ou 1634, le roi Louis XIII en fit palement pour tenir en bride le duc de Lor- démolir le château, de même que la pluraine Thiebaut I, qui avait été fait prison-part des autres châteaux de Lorraine. nier à Amance, et qui était alors détenu La dime de la paroisse de Foug, apen Allemagne: Le comte de Bar profita de partient à divers particuliers de Nancy et

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de Toul.

Dans l'église paroissiale il y a trois cha

(1) Histoire de Lorr., t. 2, p. 562.

pelles: 1° celle de saint Maur, fondée en seau nommé Frambar, a sa source au 1305, par Aubertin d'Ourches, prévôt dessus de l'abbaye de Morimont, à une

de Foug; M. l'évêque de Toul en est collateur, 2° Celle de saint George, dont la collation appartient encore audit seigneur évêque. 3o La chapelle de S. Eloy. Item un Hôpital.

Il y a à Fong, environ cent quatre-vingt quinze habitans.

FOUGEROL (Le ru de).- La source du ru de Fougerol, est au prieuré d'Hérival: il passe à Laitre chef-lieu de Val-d'Ajol, à la Battelieule et entre en Comté, où il joint la Semouze.

FRAIZE. Fraize, nom d'un ban et communauté considérables, dont la Costelle est le chef-lieu et la paroisse, à trois lieucs de Saint-Diez, sur les ruisseaux de Fraize et du Valtin, branches de la Meurthe. Le ban de Fraize est composé de la! Costelle chef-lieu et paroisse et où il y a foires et marchés, Belrepaire, les Aulnes, Clairegoutte, Nazéville, Sarupt, Plainfaing, Noirgoutte, Habaurupt, Rudeling et partie du ban de Saint-Diez. Tous ces lieux sont du bailliage et district ecclé siastique de St.-Dicz,

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demi-lieue de la Marche en Barrois, il entre au bailliage de Bourmont, passe à Colombey-les-Choiseul, à Brevanne, et se jette dans la Meuse unc lieue au-dessous.

FRAMONT, antiquités de la montagne de Dounon, près Framont.- Sur les frontières de la Lorraine et de l'Alsace, à l'extrémité du territoire de l'abbaye de Senones à l'orient, est une très-haute montague, marquée dans les cartes géographiques sous le nom allemand de Gros-thaun ou de Grand-Dounon, par opposition à une autre montagne voisine, et qui est marquée sous le nom allemand de Kleinthaun, Petit-Dounon; on sait qu'en ancien gaulois, Dounon ou Dunum signifie une hauteur.

La montagne dont nous parlons, passe pour la plus haute qui soit dans les Vosges; elle est située à six lieues de Molsheim qui est à son orient, et à six lieues de Raon l'Etape, qui est à son couchant; à six lieues de Ste.-Marie-aux-Mines, qui est à son midi, et à six lieues de Sarbourg qui est à son sep

tentrion.

De la même montagne ou des environs, sortent trois rivières ; la Plaine du côté du couchant et se décharge dans la Meurthe, près Raon l'Etape. La Sâre tire sa source à un jet de pierre de la première, et tombe dans la Moselle près Consarbrick, à une

Jean Herguel, surnommé Herculanus, chanoine de Saint-Diez, était natif de Plainfaing, village du ban de Fraize. Il a composé en latin l'histoire de l'église de Saint-Diez, et la vie d'Antoine duc de Lorraine. Ces deux ouvrages ont été réimprimés dans les preuves de la nouvelle l:is-bonné lieue au-dessus de Trèves; enfin le toire de Lorraine. Jean Herguel est mort en 1572. Sa famille subsiste encore au village de Plainfaing."

Les seigneurs de Ribaupierre (1) ont possédé anciennement la seigneurie du ban de Fraize, dont ils faisaient hommage aux ducs de Lorraine. Henri de Ribaupierre seigneur de Hohennée, en considération des grands bienfaits qu'il avait reçus de Raoul duc de Lorraine, lui céda en 1342, tout ce qu'il avait au ban de Fraize, pour en jouir après son décès.

FRAMBAR (LE) ruisseau.

Le

(1) Archiv. de Lorr. Layette, Alsace,

ruisseau de Framont ou Grand-Fontaine, sort du côté du midi et tombe dans la Brusche à la Broque.

Les mathématiciens qui furent envoyés il y a quelques années par le roi Louis XV, pour mesurer la longueur de la terre, trouvèrent que le Dounon était élevé au-dessus de la surface ordinaire de la terre ou de la mer, de quatre cents toises, à quatre pieds de roi l'une.

Environ à une lieue du gros Dounon du côté du midi, se voyent les forges de ruis-Framont, qui ont fait donner quelquefois à ces montagues, le nom de Montagnes de Framont; on a même prétendu que Pha

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