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C'est ce que je trouve dans la Martinière, dit au même Simonin, ce qu'il avait à dictionnaire Géographique. Arschot.

noces

Marguerite de Lorraine était fille aînée, non du duc Antoine, mais d'Antoine comte de Vaudémont, et de Marie d'Harcourt. Antoine de Croy, sire de Croy et de Renty, mort en 1475, avait épousé en premières Marie de Roubais, fille de Jean seigneur d'Herzèle, et d'Agnès de Lannoy; il prit une seconde alliance avec Marguerite de Lorraine, dame d'Arschot et de Bierbek, fille aînée d'Antoine, comte de Vaudémont, et de Marie d'Harcourt, dont il eut Philippe, qui épousa Jacqueline de Luxembourg, fille de Louis, comte de Saint-Paul, connétable de France, et de Jeanne de Bar sa première femme.

Courbesault et Ohéville, excepté la forte→ resse, bâtie hors des bois de Ohéville, dite Bertran-Wevre. Fait l'an 1298. Par cette vente, la terre d'Athienville passa dans la maison de Damelevière. En 1309, Jeannette femme de Ferrion de Vy écuyer, Huard fils de dame Agnès et Reinier de Damelevière, comparsonnier avec ladite dame Jeannette, exécuteur du testament dudit Ferrion et tuteur de Huard et Isabelle enfans du même Ferrion, dé→ clarent que les enfans doivent avoir leur part dans la forte maison d'Athienville avec Simon de Damelevière; mais que la chose n'étant d'aucun profit auxdits mineurs, par le conseil de Henri de Herbéviller chevalier, d'Isabelle

sa

Il est parlé de la duchesse d'Arschot, assez souvent dans l'histoire de Lorraine. femme, de Thiebaut de Liécourt, qui Arschot a été érigé en duché par l'em- sont les plus prochains amis charnels pereur Charles V, en faveur de Philippe desdits enfans, de Pierre de Rosières père de Croy, II du nom, dont l'empereur de ladite dame Jeannette, etc., ils consenCharles V se servit en différentes occasions. tent que la susdite maison forte d'AthienIl mourut en 1549, il avait épousé en se- ville avec ses dépendances, demeure entiè condes noces Anne de Lorraine, veuve rement à Simon de Damelevière, lequel de René de Châlons, prince d'Orange, et en récompense leur cède la part qu'il fille d'Antoine duc de Lorraine, laquelle avait au moulin d'Athienville et d'autres mourut en 1568. Il en eut un fils pos- biens. thume, nommé Philippe, tige des marquis d'Havré.

ATHIENVILLE. Athienville ou Atthienville, village, deux lieues et demie au nord de Lunéville, à trois lieues de Château-Salins, diocèse de Metz bailliage de Lunéville.

En 1517, Colin d'Aumécourt, fils d'Androuin d'Aumécourt écuyer, reconnaît en présence de Reinier de Damele vière, qu'il est devenu homme-lige du duc de Lorraine, de ce qu'il tient en la maison forte d'Athienville.

Ferrion de Vy écuyer, déclare en 1347, qu'il tient de madame la duchesse de Lorraine tout ce qu'il possède à Athienville.

On trouve une maison noble, du nom d'Athienville, qui subsistait au treizième siècle et qui n'existe plus (1). Renaud d'Athienville reconnaît en 1296, devoir à ATHUS. Athus, Athusium, village Simonin de Damelevière, cent quarante à droite de la Chiers, une lieue et demie livres de petits tournois et dix livres de au-dessus de Longwi, à deux de Villerstoulois, pour laquelle somme il lui engage la-Montagne, diocèse de Trêves, bailliage le tiers de ce qu'il a à Athienville et Cour-de Villers-la-Montagne, parlement de besault, excepté la forteresse qu'il se ré-Nancy. M. de Reffemberg en est seigneur. serve. Cette vente fut passée pardevant Le lieu renferme environ trente habitans. Ferri duc de Lorraine. Le même Renaud d'Athienville écuyer, deux ans après ven

(1) Archives de Lorraine, Layette Amance.

Athus est situé au pied de la montagne appelée Titelberg. On y a trouvé d'anciens monumens, sur lesquels la charrue passe, et dont on a négligé la recherche.

ATTIGNY ET DROITE - VAL. il est composé de deux communautés et Attigny, village sur la Saône, du diocèse seigneuries; l'une répondant au comté de de Toul, seigneur, S. A. R. de Lorraine, Ligny, office et prévôté de Ligny, recette bailliage de Vôge, répondant à Darney, et bailliage de Bar, présidial de Châlons, cour souveraine de Lorraine; la paroisse parlement de Paris.

est dédiée sous l'invocation de Notre- L'autre seigneurie dépend de la seiDame en sa Nativité: collateur le prieur gneurie de Commercy, office, recette de Relange, décimateurs, le même prieur prévôté et baillage de Commercy, cour pour les deux tiers et la curé pour l'autre souveraine de Nancy; le roi est seul seitiers. Il y a un hermitage nommé de gneur de l'une et de l'autre, la paroisse a Notre-Dame de Pitié. pour patron saint Aubin, évêque d'Angers. Le pouillé de Toul porte, que la cure est unie au chapitre de Commercy, mais que le prince de Commercy en est patron. Mais M. de Maillet dit, que le chapitre de Commercy nomme à la oure qui lui est unie, ce qui est plus probable.

Il y a un prieuré ci-devant Abbaye de l'ordre de Citeaux, nommé Droite-Val, dont l'abbé de Citeaux, est patron. Il est éloigné d'Attigny d'une demi lieué, situé dans une prairie au pied de deux montagnes couvertes de bois. Ce prieuré est en règle, et possédé par un religieux de Citeaux.

Les décimateurs sont : le chapitre de Commercy pour un quart dans les grosses Droite-Val fait partie des communautés dimes et toutes les novales, la chapelle de des Verreries et des Granges; cette com-saint Michel, érigée dans la paroisse de munauté des Verreries et des Granges n'a Ligny, pour un quart; l'abbé de Saintpoint de chef-lieu fixe; il varie et suit la Mihiel pour un huitième ; le titulaire d'une demeure des maires et des syndics annuels; chapelle érigée dans l'église de saint Max elle est composée des hameaux de Cou- de Bar, pour un autre huitième et le chaumont, Grange-aux-Bois, Grange- commandeur de Marbotte, pour l'autre Rouge, Grange-Velotte ou brûlée, Grif-quart; les menues dimes se partagent entre fon, le Prenous, le Torchon, de la Hatte, les bénédictins de Saint-Mihiel, le chamanufacture d'acier,de vingt et une censes, pelain de saint Michel de Ligny, le chatreize verreries, dont quelques-unes ne pitre de Commercy et le commandeur de travaillent plus, d'une forge et de quatre Marbotte. Il y a dix ou douze habitans de moulins, la plupart sous la paroisse d'At-la communauté et seigneurie de Ligny, et tigny, quelques-unes sous eelle de Belrupt; environ cent de la communauté et seigneu il y a en tout dans ces granges et verrerie de Commercy. riés, cent quatre-vingt feux (1). Le duc Ferri III, battit Laurent évêque de Metz à Commercy, fondant la collégiale de la Attigny et le fit prisonnier en 1272. même ville, lui donna entr'autres choses, AUBIEY. — Aubiey, prieuré de l'or- tout ce qui lui appartenait dans les églises dre de saint Augustin, dépendant du de Chonville et de Saint-Aubin, dont prieuré d'Hérival, est situé à une demi-les curés voulurent bien résigner leurs lieue de Châté, à gauche de la Moselle, cures auxdits chanoines, Le même Simon, communauté de Nomexy, diocèse de Toul, seigneur de Commercy, ordonne que le prébailliage de Châté sur Moselle, parlement vôt des chanoines de Commercy, de Nancy.

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En 1186 (1), Simon, seigneur de

ait

sous sa conduite et gouvernement spirituel, les lépreux de Commercy et leur famille, et qu'il les pourvoie d'un chapelain, du consentement de ses confrères; il le charge aussi de la grange (1) Hist. de Lorraine, t. II, p. cccrc, iv.

prés Saint-Aubin, où il y avait des lé- année, Nicolas Jacques écuyer, prévót d'Amermont, à cause de Madeleine Guyot sa femme, donna aussi le dénombrement de tout ce qu'il avait en fief du duc de Calabre en la vouerie d'Auboué.

preux, et veut que cette grange et ses dépendances appartiennent aux chanoines, mais sans servitude de la part des lépreux. Ces sortes de léproseries étaient alors assez communes dans ce pays, comme nous l'avons montré ailleurs. Depuis qu'on a trouvé le moyen de guérir la lèpre et les maladies vénériennes, les léproseries ont été réunies aux hôpitaux ordinaires des lieux. Saint-Aubin est à la source de l'Aire, il est le seul village du bailliage de Bar, qui soit sous la chambre des comptes de Lorraine.

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En 1580, Simon François seigneur de Saulny, Clouange, et Auboué en partie gruyer et receveur de Briey, fait reprise du duc de Lorraine, de ce qu'il tient en la seigneurie d'Auboué. Sa veuve Barbe Bigin en fit de même en 1585. L'acte est signé de Bertrand l'Escuyer.

AUGER (SAINT-) Ou SAINT-AUGIER, Hermitage. A une lieu d'Épinal vers

-

La léproserie de Saint-Aubin a eu son l'orient, est une cense avec la chapelle de directeur et ses revenus séparés, jusqu'à Saint-Auger ou Augier, à la source ce que M. le prince de Vaudémont, der-d'un ruisseau, appelé par corruption saint nier mort, fit venir cette léproserie et ses Ougie, qui passe à Deyviller, à Juxey et revenus à l'hôpital de Commercy; en sorte à Dognéville, et va se décharger dans la qu'aujourd'hui on ne sait plus où cette Moselle, à trois lieues de sa source, vers léproserie était située. le nord. AUBOUÉ. Auboué, village sur Cette chapelle ou hermitage ayant été l'Orne, à une lieue de Briey, séparé en brûlé durant les guerres de la Lorraine au deux par un ruisseau qui s'y joint à la siècle dernier (1), on résolut en 1644, de rivière, diocèse de Metz, de l'archi-prêtré transférer dans l'église de l'abbaye de d'Hatrise. La paroisse qui est à Coinville, saint Goeric d'Epinal, les reliques de a pour patron saint Jean-Baptiste. M. l'é- saint Augier, qui étaient conservées dans vêque de Metz et l'abbesse de sainte Glos-le presbytère de l'hermitage dans un sinde de Metz, nomment alternativement tombeau de pierre, où l'on lisait.... à la cure. Décimateurs, la même abbesse Benoit, Saint-Augier.... et Saint Bepour deux tiers et le curé pour l'autre noit. Ce tombeau était placé le long de la tiers. Le roi est seul haut et moyen justi- muraille, ayant de longueur environ cinq cier et l'abbesse de sainte Glossinde, dame pieds, épais d'un pied et demi, taillé en foncière; bailliage de Briey, cour souve-forme de cercueil, un peu relevé au-desraine de Nancy. Il y a environ cinquante sus, posé sur quatre piliers, hauts d'enhabitans. viron un pied et demi; le couvercle était solidement cramponné, et attaché avec le cercueil de pierre.

La seigneurie et vouerie d'Auboué appartenaient ci-devant à la famille de l'Escuyer (1). Jean de Gorcy écuyer, archer Le 27 juin 1644, on fit solemnellement du corps du duc de Calabre, demeurant à et en présence d'un très-grand nombre de Longuion, donna en 1536, son dénom-personnes l'ouverture de ce tombeau; et brement de ce qu'il possédait à Auboué, à l'on y trouva des ossemens enveloppés cause de Marguerite l'Escuyer sa femme, dans une nappe d'autel, et par-dessus un et comme procureur du noble Gérard écrit en parchemin, gâté aux deux extrél'Escuyer, aussi écuyer et protonotaire de mités, tout semblable à celui qu'avait fait l'évêque de Metz', son beau-frère, et aussi Françoise d'Aubonne ci-devant chanoicomme tuteur testamentaire de Didier et nesse d'Epinal, qui porte que vingt-quaAgnès Douche, enfans mineurs. La même tre, tant évêques qu'archevêques, ont

(1) Archives de Lorraine. Layette, Briey.

(1) Histoire de Lorr. t. II, p. 5. Preuves. Note M.

octroyé des indulgences à l'hermitage de même lieu audit prieuré, avec pouvoir d'y Saint-Augier, le tout confirmé par Jean établir un vicaire pour le desservir. de Sierk évêque de Toul, mort en 1307. Etienne de Bar évêque de Metz conLe même billet contenait qu'en 1515, firma cette donnation en 1150, et depuis les mêmes ossemens furent visités par la fondation les religieuv de saint SymphoChristophe évêque de Christopole, suffra- rien ont continué, en qualité de curés gant de Hugues des Hazards évêque de primitifs de la paroisse d'Augny, d'y faire Toul, dont on trouva aussi le procès-ver-toutes les fonctions dans l'église paroissiale bal du 5 mai 1315, dans le tombeau de le jour de saint Jean-Baptiste. saint Augier, avec la collecte du même En 1610, les prieurs et religieux de saint Augier, nommé Agericus. saint Symphorien obtinrent en cour de On célèbre la fête de saint Augier à Rome, l'union et incorporation du prieuré Epinal, le premier décembre. Un manus- d'Augny, avec tous ses droits et revenus crit intitulé: Histoire de la vie admirable au vestiaire de leur abbaye. Les bulles du grand saint Goeric roi d'Aquitaine, sont datées du 3 des nones de décemetc., écrit par un prêtre d'Epinal,, qui bre 1611. avait assisté à la translation de ce saint, faite en 1644, dit qu'avant cette époque on lisait autour du tombeau de saint Augier, à travers plusieurs effaçures, qu'il avait été de l'ordre de saint Benoît. Tout ceci est tiré du procès-verbal de la trans-paroisse de Failly, à une lieue de Metz. lation de saint Augier, faite en 1644.

Quelques-uns ont conjecturé que ce saint Augier est le même que saint Airy évêque de Verdun. La conformité du mot latin, Agericus, semble favoriser cette conjecture, mais le tombeau qui se voit en la chapelle de saint Augier, est une preuve indubitable que ce saint Augier avait été enterré en ce même lieu, et n'est point du tout saint Airy de Verdun, qu'on dit avoir été enterré dans un oratoire, qui était dans la maison de son père

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Le village d'Augny est situé dans une plaine, au pied de la côte Châtel-saintBlaise, à une demi-lieue de Jouy-aux-Arches, et une et demie de Metz. Il y a encore Augny-sous-Grimont, cense de la

AULNOY. Aulnoy, Alnetum, tire son nom d'Alnus, l'aulne, arbres qui sont communs dans ce pays ; d'où viennent tant de village du nom d'Aulnoy ou Aunoy, ou les Aunées. Sans sortir de Lor

raine nous avons :

Aulnoy, village du diocèse de Toul, office de Foug, baronnie et prévôté de Beaufremont, recette et bailliage de St.Mihiel, cour souveraine de Nancy. La paroisse a pour patron saint Paul en sa conversion. L'abbé de saint-Evre nomme à la cure, et est décimateur, avec l'abbesse AUGER (le Ru d'). — Le ru d'Auger de l'Etanche, le prieur de saint Jacquesà sa source vers le bourg de Bulgnéville,du-Mont, les Pères bénédictins de Chàteau bailliage de Bourmont, passe à Médonnoy et le curé pour un tiers des grosses ville, Jainvelotte et entre dans le Mouzon dimes, et toute la menue, etc. Il y a dans au-dessous de Pontpierre, bailliage de ce licu 50 à 52 habitans. Neufchâteau.

AUGNY..

Aulnoy-sous-Vertusey, village annexe Augny village dans l'ile de Vertusey, diocèse de Toul, office de de Metz, appartenant à l'abbaye de saint Foug. L'église a pour patron saint Gorgon; Symphorien. Il y avait autrefois au même le chapitre de la cathédrale de Toul, prélieu un prieuré sous l'invocation de saint sente à la cure pendant six mois, elle est Jean-Baptiste, fondé en 1066, par Adal-au concours pendant les six autres mois ; beron III, évêque de Metz, et donné par suivant l'alternative du concordat Germale même prélat à Richer abbé de saint nique. Aulnoy, annexe de Vertusey, a Symphorien. I incorpora la cure du pour patron saint Sébastien, cour souve

raine de Lorraine ; les dîmes de Vertusey | chevalier, son conseiller et maître d'hôtel, et d'Aulnoy se partagent entre la cathédrale pour en jouir en titre de fief. Mais depuis, de Toul, les religieux de Saint-Mihiel, ces trente florins ayant été confisqués au l'abbé de Rengeval et les seigneurs d'Aul- profit du roi Réné sur le sieur d'Aunoy, noy. Il y a un château ou fief. qui était mort en Bourgogne, faute de de La terre d'Aunoy fut affranchie et sou-voirs et de services, le roi René en fit mise à la loi de Beaumont au mois de don à son fils le comte de Vaudémont, qui septembre 1502 (1), par Isabelle dame de venait d'acquérir la terre d'Ancerville du Kieuraing et d'Apremont et Gobert son seigneur de Rodemach. Cette cession est fils accompagnèrent en 1305, le chapitre du 31 janvier 1466. de l'église de Toul aux terrages d'Aunoy et Vertuzey.

En 4557, Geofroi sire d'Apremont et de Dun, assigna à sa fille, femme d'Olry de Fénétrange, trois cents livres de terre à prendre sur plusieurs terres de son domaine, entre autres sur Aunoy et Vertuzey.

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AULNOY, village du Barrois, diocèse de Toul, office, Prévôté et baronnie d'Anserville, présidial de Châlons, parlement de Paris, le roi en est seul seigneur. M. le marquis de Choiseul-Stainville, jouit des droits utiles et honorifiques. La paroisse a pour patron saint Martin; l'archidiacre de Rennel nomme à la cure; le curé prend un cinquième dans la grosse et menue dime; un tiers dans la contrée des Essarts. Le commandeur de Braux prend le surplus, sur quoi il rend au chapitre de la cathé drale de Toul, vingt-cinq muids, moitié blé et moitié avoine, mesure de Bar; il y a dans Aulnoy 95 ou 96 habitans. Dépend Buisson-sur-Saulx.

Robert duc de Bar avait acquis trente florins, valant vingt-sept francs et demi, sur le domaine d'Aunoy (1), des héritiers de Chevignon Bernefroy, lequel les avait acquis de Barthelémi de Norroy, auquel feu Eudes de Grancey et Yolande de Bar sa femme les avait donnés à titre de rachat de trois cents vieux petits florins de Florence, que ledit de Norroy, à la prière des susdites Eudes de Grancey et Yolande, rétrocéda à Jean comte de Salm, auquel ils les devaient. Le même duc Robert donna en 1399, ces trente florins à Jean d'Aunoy

(1) Archives de Lorr. Layette, Apreniont.

AULNOY, village de la dépendance de Nommeny, appartient aujourd'hui à l'abbaye de saint Léopold de Nancy, pour la cession qui lui en a été faite par l'abbaye de Longeville. Diocèse de Metz. Il y a un fief et un moulin sur le ban de Delme.

Aulnoy, autrefois village considérable, incendié pendant les guerres civiles, à présent hameau, dépendant de la paroisse de Fresne. Ce hameau situé dans la plaine de Voivre, sur un ruisseau, dépend de la seigneurie et prévoté de Fresne, l'une de celles qui composent le temporel de l'évêché de Verdun, sous le ressort du bailliage de cette ville et du même diocèse. Il y a en ce lieu un fief séparé.

Aulnoy, village de Frêne, chef-lieu de chatellenie de Frêne, dans le bailliage de l'évêché de Verdun, ayant titre de mar→ quisat de Frêne, d'où dépendent 18 ou 19 villages.

AULÖGE. Auloge, prieuré sitné aux environs de Cologne, fut donné à l'abbaye de saint Arnould de Metz par Théodoric évêque de Verdun, vers l'an 1050, sous l'abbé Vallon ou Willaume mort vers l'an 1080. L'évêque Thierri dans le titre de donation, dit qu'il l'a faite en considération de l'extrême affection qu'il portait audit abbé Varlon, et en reconnaissance des grands et fidèles services qu'il avait rendus aux églises de son diocèse. Il consent que cet abbé établisse en ce lieu une communauté de religieux, et qu'il y puisse bâtir une autre église paroissiale. Ce prieuré ne subsiste plus dans la dépendance de saiut Arnould.

(1) Archiv. de Lorr. Layette, Ancerville.

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