Images de page
PDF
ePub

autres personnes ecclésiastiques, sous règne de l'empereur Henri V ou IV.

le the, quia sa source au Valtin au midi, et qui coule dans tout le val de St. Diey.

On entretenait d'ordinaire à Froville, un prieur, un sacristain, et deux religieux, dont l'un y était à cause de l'union du prieuré de Ste. Marie du Bois, qui y avait été faite au commencement du quatorzième siècle, par Bertrand abbé de Cluni. Dans la suite le prieuré de Froville, fut uni à celui de Relanges; ce prieuré est en commande, et à la nomination de A. l'abbé de Cluni.

1

Prieuré de Ste. Marie du Bois.

Le val de St.-Diey est situé entre les abbayes exemptes de Scnones, Moyenmoutier, Etival, et les diocèses de Toul, de Basle et de Strasbourg.

L'église de St.-Diey jouit du droit de l'exemption de la juridiction des évêques, et a son territoire séparé où elle exerce les droits quasi épiscopaux; sa juridiction s'étend non seulement sur les paroisses qui sont dans le val de S.-Diey ou de Galilée ; mais aussi sur quelques paroisses situées dans le diocèse de Toul, comme saint Remiremont, etc.

Le prieuré de sainte Marie du Bois, de Nemore, ou de Bosco, était habité par un prieur et un religieux, en 1266; mais Les paroisses du Val sont au nombre de il fut uni au prieuré de Relanges, au douze ou quatorze, avec leurs annexes; commencement du quatorzième siècle, par tout le Val de Galilée est partagé en deux Bertrand abbé de Cluni. Les visiteurs qui parties, l'une nommée le Ban du Duc, firent la visite de Notre-Dame du Bois, l'autre le Ban du Chapitre, ayant leurs en 1532 marquent que ce prieuré avait juridictions temporelles, séparées : tout le été entièrement ruiné par les Luthériens Val de Saint-Diey est de la souveraineté et leurs sectateurs; ce pricuré est situé de Lorraine, bailliage de Saint-Diey, cour environ à trois lieues de Relanges, vers souveraine de Nancy. Le chapitre a sa jusle midi. Il est surprenant que dès l'antice et ses officiers particuliers. Le bailliage 1532 les Luthériens aient détruit le prieuré est divisé en cinquante-cinq communautés; de Notre-Dame, puisqu'on n'a jamais mais il y en a de fort étendues, et le tout souffert ces hérétiques en Lorraine. C'est fait environ cent soixante villages ou haapparemment quelques troupes de soldats meaux. Le siége où le chapitre exerce sa huguenots aventuriers, qui s'étaient jetés justice, est nommé la Pierre Hardie, et dans le pays, et y commirent ce dé-est tenu par un gradué pour les terres du sordre.

FIUMENIL. Voyez MAGNEVILLE.

-

G.

GALILÉE, (VAL DE) ou VAL DE ST.-DIÉ. Galilée, val. La ville et l'église insigne de St. Diey, sont situées dans le Val de Galilée, dans le pays et comté de Chaumontois. St. Diey, ou Dieudonné, après avoir parcouru diverses contrées de l'Alsace, s'arrêta au Val de Galilée, où il batit son abbaye au lieu nommé Jointures, Junctura, à cause de la jonction du ruisseau de Robache, qui descend de la montagne et coule dans le vallon, qui est au couchant septentrional de la ville, et tombe dans la Meur

chapitre, en première instance, et ressortit au Buffet. L'hôtel-de-ville est composé des officiers du roi et du chapitre. Le bailliage de Saint-Diey, s'étend non seulement sur tout le Val, mais aussi sur le Val de Sainte-Marie, le Val de Lièvre et SaintHypolite, pour ce qui relève de la Lorraine.

Le Val de Galilée est un pays de montagnes, où il y a quantité de vallons agréables et fertiles, et arrosé d'une infinité de sources, qui produisent des ruisseaux qui donnent la fécondité aux terres et aux prairies. On y remarque les anciens châteaux de Spissemberg et de Clermont, etc. Il y avait autrefois dans la ville de Saint-Diey, un palais qui a servi de demeure à quelques duchesses de Lorraine : comme à Catheri

ne de Lorraine, fille du duc Charles II, et épouse de Jacques marquis de Bade, à Isabelle d'Autriche, et à Christine de Danemarck.

On peut voir ce que nous avons dit sur la ville de Saint-Diey, dans son article particulier.

GARDE (LA). La Garde, châtellenie de l'évêché de Metz, dépendante pour le temporel et pour le spirituel de cet évêché,

GENICOURT. Genicourt, village d'évêché, dont M. l'évêque de Verdun est seul seigneur; il y a un château qui est du Barrois, dont M. de Rouvroi, conseiller d'état, premier président de la cour souveraine de Lorraine, est seigneur, haut, moyen et bas justicier. Ce château est da diocèse de Verdun, office, recettte et bailliage de S.-Mihiel, cour souveraine de Nancy; il n'y a qu'un portier, un berger et un vigneron.

GEORGE (SAINT). La baronie de

Thierri Bayer de Boppart, qui fut évêque de Metz, depuis 1365 jusqu'en 1383, Saint-George, est située entre Gondreracheta le château de la Garde, qui change au nord, Chatillon au midi, Turavait été engagé par quelqu'un de ses pré-kestein à l'orient, Blàmont et Rechicourt décesseurs (1). à l'occident. Cette baronie de Saint GeorAdemare de Montil évêque de Metz, de ge est du diocèse de Metz, et du temporel puis l'an 1327 jusqu'en 1361, bâtit la for- de l'évêque de cette ville. Les lieux dépenteresse de la Garde, fit fermer de bonnes dans de cette baronie, sont : Saint-George murailles les villes de Nomeny et de Saint-château, Petimont, village enclavé dans Avold, et acheta la tour que l'avoué de Chatillon, Sainte-Agathe château, RicheBaccarat avait fait bâtir à l'entrée du châ-val village, Habitz hameau, Rouges-Rupt teau de Baccarat, qui appartenait aussi à hameau, Bertrambois village, Hattigai vill'évêque de Metz (2). lage, Landange village.

La paroisse est dédiée à S. Martin. Patron, l'abbé de Salival; cure régulière administrée par un R. P. prémontré, sous le titre de prieur.

Les évêques de Metz, en vertu du traité de Munster, reconnaissent le roi pour souverain de cette châtellenie, et des autres qui dépendent de leur évêché. Mais pour les villes ou villages qui dépendaient de ces châtellenies, elles ont été ou cédées, ou acquises aux ducs de Lorraine, depuis le milieu du XVe siècle.

Le duc Léopold donna la baronie de Saint-George, le Ban-le-Moine, et Turkenstein, à M. le prince de BeauvauCraon, en 17.....

GELLAMONT. Voyez DIEU-LOUARD. GERARD-MER ou GIRAUMEY. Gerard-Mer ou Giraumey, village près d'un lac du même nom, situé au-dessous des lacs de Longemer et de Retournemer, sur la Vologne, et à la source de cette rivière; ce village est annexe de Corcieux; les patrons de l'église sont S.Gérard et S. Les dépendances de la Garde, sont: la Barthelémy; il y a un vicaire résident. Le Garde, Jambrotte hameau, Martincourt chapitre de Remiremont est collateur de et deux moulins, Kirchange et le moulin la cure de Corcieux; prévôté d'Arches, village, Layr, Ötmange hameau, Lom-bailliage de Remiremont, cour souveraine barde et Fricourt, hameaux, Omeray de Nancy.

village, Brardenay village, Maizières Gérard-Mer tire son nom d'un officier village, Haucourt cense, Helleicourt, du due Gérard d'Alsace, qui se retira sur fief, le Toupet fief, Xousse hameau, le lac de Gérard-Mer, et y bâtit un oraVaucourt village, le Void de Lexat ha-toire qui s'est tellement accru, qu'il forme meau, Vehò village, Xures et le prieuré de Xures.

(1) Meurisse, hist. de Metz, p. 527. (2) Idem. p. 5or et 502.

à présent un gros lieu, où l'on voit environ sept cents feux; outre le village il y a plusieurs granges, cinq moulins et deux scieries.

Le principal commerce de Gérard-Mer, connaissons Vautier, prince de la maison consiste en fromages qu'on nomme Giraude Lorraine, qui ayant épousé Agnès més, et qui sont en estime dans le pays. d'Haraucourt, à cause de sa beauté extraorOn y fait aussi grand nombre de ces boî-dinaire, fut pourvu de la seigneurie de tes de sapin, rondes et oblongues, et en particulier, de celles où l'on met les dragées de Verdun: les habitans de ce lieu ont un talent particulier pour ces sortes d'ouvrages.

Gerbéviller; et on trouve son nom en cette qualité, dans des lettres des années 1135, 1142, 1154, où l'on parle de sa femme, de ses fils et de ses filles. Le nom de sa femThierri et Guillaume, qui se fit chevalier me est Agnès, ses frères sont Raimbaud, du temple. Son fils est Frideric de Gerbéviller, dénommé dans un titre de l'an 1135, et sa fille nommée Ioatte. Vautier de Gerbéviller était fils du duc Simon Ier, On trouve à Gérard-Mer, certaines ca-et fut enterré à Beaupré avec la comtesse il mourut apparemment avant l'an 1179, vernes dans lesquelles il y a de la glace son épouse. dans les plus grandes chaleurs de l'été, et point du tout pendant l'hiver.

Entre Martin-Prey et Gérard-Mer, on voit un pont sur la Vologne, qui a de longueur, environ vingt-cinq ou trente pieds, d'une seule arche de pierres de taille, si solide, qu'on le croit un ouvrage des Romains.

[ocr errors]

L'ancienne maison de Gerbéviller (1)`', aujourd'hui éteinte, portait de gueules à deux barres, adossés d'argent, semés de croix pommetées, au pied fiché d'argent ; la terre fut érigée en marquisat par le duc Henri II.

La maison de Tornielle, porte de les à l'écusson d'or, chargé d'un aigle imgueupérial, à deux têtes de sable; ledit écusson entouré de deux courges ou de deux massues d'or.

GERBEVILLER. Gerbéviller, Gerbéviller, en latin, Gilberti villare, est un gros bourg ou petite ville, située sur la rivière de Mortagne, à deux lieues de Lunéville, dans un vallon assez serré, où l'on voit un château avec de grands jardins. Ce lieu est ancien, et nous lisons dans l'histoire de Lorraine, qu'en 1179 (1), il y eut une transaction passée entre le duc Simon II et son frère Frideric de Bitche, par la médiation de Philippe de Lorraine, comte de Flandres, par laquelle le duc Simon s'oblige à donner à son frère Frideric de Bitche, le château du fief de Gilbert-Viller, pour acquitter les cent livres qu'il devait assigner en fonds de terre, audit prince Frideric, ou Ferri de Bitche. Celui-ci céda le château de Gerbéviller à son fils Philippe, qui vivait en 1197 et encore en 1235. Il avait épousé Agnès de Salm, fille unique et héritière de Mathilde de Hombourg, fondatrice de l'abbaye de Salival. Il est dénommé avec sa femme La seigneurie de Gerbéviller passa de Agnès, et sa fille Jeannette ou Joatte, la maison de Philippe de Lorraine, seidans des titres de Saint-Diey et de Beau-gneur de Gerbéviller, dans celle de Wisse, pré. Il eut apparemment un fils de son qui la posséda pendant long-temps. Ensuite nom, dénommé en un titre de l'an 1282. Avant Philippe de Gerbéviller, nous

(1) Histoire de Lorr., tome 2, preuves, p. ccclxxxiii.

Le terre de Gerbéviller a aujourd'hui titre de marquisat (2); mais anciennement elle était une simple baronnie. Si l'on s'en rapporte à l'épitaphe du prince Vautier de Lorraine dont on vient de parler, il faudra dire que cette terre est venue à la maison de Lorraine, par le mariage du duc Simon Ir avec Adeline, fille de Gérard comte de Kerford, seigneur et baron de Gerbéviller, qui trépassa l'an 1149, le douze de Mars. Voyez l'histoire de Lorraine, t. II, prélimin. p. xxx111 seconde édition.

page

(1) Benoit, pouillé de Toul, t, 3, suppl.. 364. (2) Hist. de Lorr., t. 2, seconde édit., p. XXXII. Prélimin

elle passa dans la maison de Deuilly et du Saint Sévère de Trèves et saint GerChatelet, par le mariage de Hue du Cha- main d'Auxerre, passèrent donc au village telet, avec Madeleine Wisse de Cerbévil-de Travia, aujourd'hui nommé Saintler, dont il eut Pierre du Chatelet, qui Germain sur Meuse, qui était situé sur épousa Bonne de Bandoche, qui fut mère le grand chemin de Nais à Toul; on y bảd'Olry du Chatelet, qui épousa Jeanne tit une abbaye royale, qui fut ruinée on ne Scépaud, qui fut mère de Claude du Cha-sait précisément en quelle année. J'ai telet, mort en 1589: ses sœurs, Claude, 'parlé plus au long de cette ancienne route, Christine et Anne du Chatelet, héritèrent dans la dissertation sur les grands chemins de ses grands biens et fondèrent les carmes de Lorraine, suivant les mémoires qui de Gerbéviller. m'ont été fournis par M. de Marasse, curé dudit St.-Germain.

Anne du Chatelet (1), épousa le comte de Tórnielle, et par ce mariage, la terre L'empereur Louis-le-Bégue, confirme de Gerbéviller est entrée dans la maison de à Arnalde évêque de Toul (1), les abbayes Tornielle, qui l'a possédée jusqu'aujourde saint Evre, de saint Germain et de saint d'hui, qu'elle est entrée dans la maison de Lambertie.

f

Martin, qui avaient été autrefois données ou confirmées audit Arnalde, par l'empeL'église paroissiale de Gerbéviller a reur Lothaire, et son fils du même nom, pour patron St. Pierre et St. Urbain. et par l'empereur Charles-le-Chauve, père Collateur, le chapitre de St. George, à du roi Louis-le-Bègue; mais qui lui cause du prieuré de St. Urbain, dépen- avaient été ôtées par le roi Lothaire, et dant originairement de l'abbaye de saint ensuite restituées. L'acte est de l'an 878; je Urbain en Champagne, diocèse de Châ- ne trouve plus rien touchant l'abbaye de lons; uni aujourd'hui au chapitre de St. Saint-Germain, depuis ce temps-là. Elle George de Nancy, et à présent à la pri- n'est point rappelée dans la bulle du pape matiale (2). Léon IX, de l'an 1051, qui fait le dénombrement des autres abbayes qui appartenaient alors à l'église de Toul; ce qui peut faire conjecturer que dès lors elle ne

II y a à Gerbéviller un couvent de carmes déchaux, fondés par Christine du Chatelet, le 19 février 1628, et une maison de religieuses de la congrégation, éta-subsistait plus, et que les revenus en étaient blie en 1672.

unis à l'abbaye de S. Evre et le titre abbatial supprimé (2).

GERMAIN SUR MEUSE (SAINT) ET SAVONIERES. Saint-Germain sur Savonières, lieu autrefois célèbre, et Meuse, village à une licue de Foug, mi- où il y avait un palais-royal, et où l'on a parti pour la souveraineté, entre la Cham- tenu quelques conciles, l'un en 856 et pagne et la Lorraine. Diocèse de Toul. l'autre en 862. Savonières est aujourd'hui Patron de l'église, saint Germain d'Au- entièrement abandonné, et on n'y voit xerre. On croit avec raison que ce lieu a plus aucun vestige de ville ni de village. pris le nom de Saint-Germain, à cause du Il y restait encore une église il y a 50 ans ; passage de ce saint évêque, lorsqu'il alla mais à présent elle est démolie comme tout en Angleterre, avec saint Sévère archevê- le reste. Savonières était autrefois la mère que de Trèves en 447, pour combattre les église de S. Germain, et S. Michel en était Pélagiens. Il faut bien distinguer ce se-patron; à présent la paroisse est transférée cond voyage du premier, que saint Ger- à St.-Germain. main fit en Angleterre avec saint Loup, en 429.

[merged small][ocr errors][merged small]

(1) Hist. de Lorr., t. 1, p. 313, 314, preuves et 1026.

(2) Benoît, histoire de Toul, pages CXXvii

et cxxviii.

On peut voir ce que nous disons sur Sa-pes étrangères, étant prêtes à en venir aux vonières, dans son article. mains, Roger évêque de Toul, les mit d'accord en 1234. Les chroniques du temps, parlent au long de cette guerre et des personnages divers, que le duc de Lorraine et le comte de Bar firent dans tout ce temps.

GERMAIN (LE CHATEAU SAINT-), près la ville de Metz. Saint-Germain, est un château situé sur une montagne, au nord de la ville de Metz. Jean d'Apremont évêque de Metz, étant entré en guerre avec les Messins; ceux-ci obligèrent l'évêque Il y avait aussi autrefois sur cette monet le paraige de Porte-Seille, qui avait tagne, un prieuré dédié à St.-Germain pris son parti, de sortir de la ville, sans en et dépendant de l'abbaye de St. Vincent de rien emporter, ayant seulement leurs bâ-Metz. Le pape Alexandre III, en 1177, tons à leurs mains, et de se retirer au châ- permit à l'abbé de saint Vincent, d'y enteau Saint-Germain, où ils furent inconti-voyer des religieux pour le desservir, à nent assiégés; mais l'évêque Jean d'Apre-cause du grand nombre de miracles qui mont ayant rassemblé ses sujets et vassaux, s'y faisaient. demanda aux seigneurs ses parens et ses

amis, un prompt secours, par le moyen duquel il fit lever le siége (1). Cette guerre dura trois ou quatre ans, et causa de grands désordres dans le pays (2).

GERMINI, annexe de Crépey. Voyez CREPEY.

On voit encore dans des monumens du seizième siècle, ès annnées 1570, 1571, 1580, 1581 et 1583, etc., que les seigneurs du château de Gérolsek étaient regardés comme feudataires du duc de Lorraine.

GEROLSEK. Gérolsek est un château situé en Alsace, sur une montagne au-dessus de la ville de Saverne, et de L'histoire de Jean d'Apremont porte que l'abbaye de Moyenmoutier. Ce château. a ce prélat avait fortifié le château de Saint- donné son nom à une maison autrefois Germain (3), qu'il fut obligé avec les siens puissante en Alsace, et qui n'a rapport et ceux qui lui étaient attachés, de sortir à notre histoire, que parce que ces seide la ville et de se retirer dans cette forte-gneurs étaient feudataires des ducs de resse; que les citoyens de Metz, démolirent Lorraine, comme il parait par plusieurs les maisons de ceux qui l'avaient suivis, pièces conservées aux Archives de Loret confisquèrent tous leurs biens. L'évêque raine. voyant que les armes spirituelles, l'interdit et l'excommunication ne les toucheraient point, appela à son secours le duc de Lorraine et le comte de Bar; mais ces princes ayant reçu de l'argent des Messins, se joignirent à eux pour assiéger le château de Saint-Germain. Jean d'Apremont fut donc obligé de recourir à des seigneurs d'Allemagne, au comte de Dasbourg et à celui d'Eurestein, et à d'autres seigneurs qui lui amenèrent un grand secours de bonnes troupes. Etant arrivés au bord de la Moselle, qui était alors assez enflée, l'évêque les engagea à passer la rivière et à s'a-Baptiste. vancer vers le château. Ceux qui y étaient assiégés, en sortirent, et les deux armées des assiégés et des assiégeans avec les trou

[blocks in formation]

[ocr errors]

GIBAUMEY. Gibaumey, Gibaumeix ou Gibaumés, Gibbomanus, village du diocèse de Toul, annexe d'Uruffe ; bailliage de Commercy, à quatre lieues de cette ville, une de Vaucouleurs, cour souveraine de Nancy. Il y a dans ce lieu une église sous l'invocation de saint Jean

GIBRIEN (SAINT-), voyez ESSEY-ENVOIVRE.

GIRAUVILLIERS. Girauvilliers, Gerardi-villare, village du diocèse de Toul, à deux lieues de Gondrecourt et de Vaucouleurs, Barrois mouvant, bailde la Marche, présidial de Châlons, par~

« PrécédentContinuer »