Images de page
PDF
ePub

baye de Senones, en 661; c'est le seul Blange, Hampont, d'Alheim, Burtonvillage dont le nom soit exprimé dans cet court, Benestrof, Baronville, Reching, ancien titre, sous le nom de Petulum-vil- Guermanges. lare. Il est encore rappelé dans les années 1152, 1164; l'abbaye y possédait une maison franche, dont on voit encore les ruines, et divers autres droits. Il y a à Betonville une chapelle dédiée à saint Urbain dont le revenu est de cinq ou six jours de

terre.

[ocr errors]

Je trouve une lettre de René I roi de Sicile, duc d'Anjou et de Lorraine (1), de 1444, par laquelle il promet à Conrad Bayer de Boppart évêque de Metz, qu'il nomme son compère et son ami, sur son honneur et sur sa foi; qu'en confiant à Jacques de Clermont lieutenant et ayant Hablainville est à une lieue et demie de la garde des gens d'armes et de traits veBadonviller, et à quatre et demie de Lu- nant de Normandie sous le sire de la néville. Seigneur et souverain, le roi. Les Varenne sénéchal d'Anjou, la ville et le seigneurs d'Ogéviller, ont les deux tiers château d'Haboudange, l'un et l'autre lui de la seigneurie. Bailliage de Lunéville. seront rendus, quinze jours après la saint HABOUDANGES OU HOBLINGEN.-Jean prochaine, et huit jours après qu'il Haboudanges, ou Gabundange, ou Ha-l'en aura sommé, au même état qu'ils lui bundanges (1), est un ancien fonds de l'église de Metz. Jacques de Lorraine évêque de Metz, fils du duc Ferri de Bitche, et qui a gouverné l'église de Metz, depuis l'an 1258, jusques 1260, acquit le fief d'Haboudanges à son église, et le donna en fief rendable au comte Th. dit Soibert; nous avons parlé du comte Sigebert, ou Seibert, ou Soibert d'Alsace, dans le tom. 1. de l'histoire de Lorraine, deuxième édition p. ccxxxiv. Preuves.

Sous l'évêqne Thierri de Bar, qui fut élu en l'an 1164, le château d'Haboudanges était une retraite de brigands, qui désolaient les terres de son évêché. Ce prélat tira ce château des mains de ceux qui le possédaient et ravageaient son pays. Il y bâtit une belle salle qui s'y voit encore à présent, dit M. Meurisse suffragant de Metz > avec quantité de beaux corps de logis (2).

auront été donnés; sans qu'il soit fait aucun tort aux habitans de la dite châtellenie, ni au comte de Salm, ou à aucun des nobles des environs. Si la veuve de messire Henri Bayer et les habitans qui sont réfugiés audit lieu d'Haboudange, veulent en sortir pour se retirer ailleurs avec leurs effets, ils pourront le faire en toute sûreté, etc. La lettre est datée de Lunéville le 30 octobre.

Le village d'Haboudange est chef-lieu d'une châtellenie du temporel de l'évêché de Metz, à droite de la grande route de Nancy à saint Avold, à trois lieues de Vic, Marsal et Château-Salins, à une lieue de Morhange. Haboudange est du diocèse de Metz, jurisdiction et recette de Vic, parlement de Metz.

HACOURT.Hacourt, village sur la Meuse, à trois quarts de lieue au-dessus de Bourmont: bailliage de Bourmont, Ce château étant sorti des mains des diocèse de Toul, office, recette, sénéévêques de Metz, par un engagement, mes-chaussée dudit Bourmont; cour souveraine sieurs de la cathédrale de Metz, l'ont retiré de Lorraine. L'église a pour patron, saint pendant leur dernière administration des Martin. biens de l'évêché.

[blocks in formation]

HADOMP ou ADÒMP.· On connait un village nommé Hadomp, Adonis domus diocèse de Toul, doyenné de Porsas, dépendant du chapitre de Remiremont; l'église est dédiée sous le titre de St. Martin: (1) Archives de Lorr. Layette Metz, évêché,

etc.

bailliage de Darney, cour souveraine de
Lorraine. Dépendent Bainville, Legéville,
Gelvécourt, Regnicour et la basse-cour de
Bonfay.

HAIRONVILLE.-Haironville, Haironis-villa, village du diocèse de Toul; office de Morley; prévôté d'Ancerville; recette et bailliage de Bar; présidial de Chalons, parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur; la paroisse a pour patron saint Remy.

Ham, devant Pierrepont, village sur la Crune, à une lieue de Longuyon, à deux lieues et demie de Viller-la-Montagne, bailliage de Longuyon."

Hampont village sur la petite Seille, mi-parti avec les évêchés, à deux lieues et demie de Dieuze, et une lieue et demie de Château-Salins'; bailliage de Dieuze.

HAN. Han, aujourd'hui Franquemont, château et seigneurie, auprès d'Erizesaint-Dizier, à deux lieues de Bar, érigé en Comté par le duc Léopold, le vingt-sept février 1720; bailliage de Bar.

Han-sur-Meuse, village à une demi lieue de saint Mihiel; bailliage de Bar.

HAM.-Ham, village à une demi liene de Luxembourg (1), vers l'orient, est une dépendance de l'abbaye de Munster de Luxembourg. Il y a dans l'église de ce lieu, un crucifix miraculeux, qui a été trans- Le Han, cense, communauté de Monporté d'ailleurs, il y a plusieurs années, cel, c'est le chef-lieu de l'ancienne seigneuet qui est honoré par une grande affluence rie du Han; bailliage de Neuf-Château. de peuple. On y célébre tous les ans, le HANNONVILLE-AU-PASSAGE. troisième vendredi d'après Pâques, une Hannonville, Hannonis-villa, village fête solemnelle, appelée la fête des Bans, annexe de Jonville, diocèse de Metz, office à laquelle les paroisses voisines se rendent et prévôté de Thiaucourt, recette de saint processionnellement, et y font leurs offran-Mihiel, bailliage de Pont-à-Mousson, cour des. On écrit que cette fête y fut intitulée souveraine de Nancy. pour la conservation des bestiaux, et des biens de la terre,

[ocr errors]

HANNONVILLE-SOUS-LES-COTES.

-Hannonville-sous-les-côtes, village de la Il y avait autrefois au même village, un prévôté de Thiaucourt, en partie de celle monastère de filles, connu sous le nom de de Hatton-châtel pour 18 habitans, le reste sainte Catherine, dont le nom du fonda-est de Thiaucourt. Il est du diocèse de teur ou de la fondatrice, et l'année de la fon-Verdun, chef-lieu du comté d'Hannondation, sont inconnus. On a un diplôme ville, dont M. le comte de Blaise est sei de Charles de Luxembourg, empereur et gneur, érigé en comté le 29 octobre 1726. roi de Bohême, qui exempte ces religieuses Le roi a dans la partie de l'office de Hatdes droits de voitures, de tonlieu, d'ex- ton-Châtel, des sujets de retenue qui sont action, et de toutes autres charges publi- juridiciables à Hatton-Châtel, les autres ques. On ne donne pas la date de ce di- habitans sont de la juridiction des comtes plôme. d'Hannonville. Bailliage de Saint-Mibiel

Le nom de Ham, ou Heim, ou Hem, pour la partie de Hatton-Châtel. Pour celle signifiant maison ou demeure dans la lan- de Thiaucourt, elle est soumise au Pontgue allemande, l'on ne doit pas être sur-à-Mousson. L'une et l'autre répondent à pris de voir tant de noms de villes, de la cour souveraine de Nancy. bourgs et de villages terminés par ce mot de Heim.

Nous trouvons aussi grand nombre de lieux dans l'Allemagne et dans ses frontières, qui commencent par Ilam; par exemple: Ham, village à une lieue de Boulay, bailliage de Boulay.

(1) Hist. de Luxemb. t. 6. page 191,

La paroisse a pour patron saint Martin. Il y a un moulin et une tuilerie sur le finage.

-

HARAUCOURT. Haraucourt, village situé à une lieue d'Einville-au-Jar; souveraineté de Lorraine, bailliage de Toul; l'église de saint Evre qui était autrefois paroissiale, est aujourd'hui cham

pêtre. L'église du lieu est dédiée à saint Gengoù; le chapitre de Remiremont en est collateur. Dans les titres de l'église de Toul, on trouve Aracurii monasterium, qui pourrait bien être cette église, dédiée à saint Evre, aujourd'hui champêtre. L'évêque de Toul, Bertholde, mort en 1020 ou 1025, acquit du duc Thierri, Askein et Araldi curtem, apparemment Essey et Haraucourt.

La maison d'Haraucourt, une des plus anciennes et des plus illustres de Lorraine, prend son nom de ce village, qui d'ailleurs n'a rien de recommandable. On prétend que dès le XIIe siècle, Vautier, prince de la maison de Lorraine, et seigneur de Gerbéviller, avait épousé Anne d'Haraucourt, à cause de sa beauté extraordinaire. Vautier était fils du duc Simon I du nom, mort en 1131 et d'Adelaïde de Querford, sœur de l'empereur Lothaire II. Depuis ce temps la maison d'Haraucourt s'est très-bien soutenue en Lorraine, par ses richesses, ses alliances et ses emplois, dans l'église et dans le militaire. Je me suis étendu sur cela dans la généalogie d'Haraucourt, que j'ai donnée à part.

Agnès ou Anne, qui épousa Vautier de Gerbéviller, était fille d'Albert d'Harau court, qui vivait en 1128. De leur mariage naquit une fille nommée Joatte ou Judith, et deux fils, Ferri et Villaume. Vautier de Gerbéviller mourut le 12 mars 1149, et fut enterré dans l'abbaye de Beaupré, avec son épouse, comme on le voit par leur épitaphe.

ché de Toul en 1437; il était fils de Jean d'Haraucourt et d'Isabelle de Lenoncourt. Il retourna à l'évêché de Verdun en 1449, et céda celui de Toul à Guillaume Fillatre; il mourut en 1456.

Guillaume d'Haraucourt élu évêque de Verdun en 1456, mort le 20 février 1500, est célèbre dans l'histoire de son siècle, autant par ses intrigues que par ses disgraces sous le roi Louis XI.

La maison d'Haraucourt portait d'or à la croix de gueules, au franc quartier d'argent, à un lion de sable, armé, lampassé de gueules, couronné d'or.¡Cimiér, une tête à col de cygne béqué et accolé de gueules, ondé d'or.

Cette maison est aujourd'hui éteinte; ses biens sont passés dans la maison de Thiard, par le mariage de Bonne-Marguerite d'Haraucourt, dame de Remiremont, qui épousa Jacques de Thiard comte de Bissy.

HAREVILLE, village et prieuré.Haréville, village du diocèse de Toul, partie du Barrois mouvant, et partie du Barrois non mouvant; le roi en est seul seigneur; la partie qui est du Barrois mouvant, est de l'office, sénéchaussée, et bailliage de Bourmont, du présidia! de Châlons-sur-Marne, du parlement de Paris.

Celle du Barrois non mouvant est de l'office, de la sénéchaussée et du bailliage de Bourmont, et répond à la cour souve raine de Nancy; toutes deux sont de la recette de Bourmont. La paroisse a pour patron S. Germain.

Quelques auteurs qui ont écrit sur la maison d'Haraucourt, avancent qu'en La chronique de Saint-Mihiel (1) sous 1259, Jean d'Haraucourt épousa Agnès l'abbé Nanterre, porte, que les dues de de Lorraine, fille du duc Ferri II. D'au- Bar, sous prétexte de protection de l'abtres disent qu'en 1520, Jean d'Harau-baye de Saint-Mihiel, s'étaient emparés de court épousa une princesse de la maison la terre et seigneurie de Haréville, qui est de Lorraine, mais cela n'est nullement un très-ancien fonds de ce monastère, en prouvé. D'autres assurent que c'est Jean la gardant pour eux-mêmes, ou la partad'Harcourt en Normandie, qui épousa geant avec leurs courtisans; que l'abbé Agnès fille du duc Ferri III, ce qui paraît l'ayant demandée à l'empereur Conrad, en plus vraisemblable.

Louis d'Haraucourt fut fait évêque de (1) Chroniq. S.-Mihiel. Hist. de Lorr., t. 1, Verdun en 1450, et fut transféré à l'évê-│p. 56. Preuves.

f

1

indemnité des dommages que son monas- sur le Mâdon, à une lieue de Vézelise, et tère avait soufferts au passage de l'armée à six de Lunéville; chef-lieu du marquisat de ce prince, il l'obtint par la recomman-d'Haroué, appartenant aujourd'hui à M. dation des princesses Béatrix et Sophie de le prince de Craon, qui y a fait bàtir un Bar, qu'on élevait à la cour auprès de l'impératrice leur tante.

Haréville est situé entre des montagnes d'où sortent jusqu'à quinze sources, entre Neuf-Château et Bourmont, à deux lieues de l'un et de l'autre. La Meuse traverse le village.

[ocr errors]

raine.

Gui d'Harouel, fils de Jean d'Harouel, chevalier, fait ses reprises pour Harouel, du duc Jean de Lorraine, en 1371.

nouveau château à la place de l'ancien, qui passait pour le plus beau de la province, étant enrichi de statues et de colonnes, mais qui fut détruit par les guerres de Lorraine. Le nouveau château est bâti dans le goût moderne, sur les dessins de Boffrand, et est accompagné de beaux jarHARVILLE ou ARVILLE. Har dins et de vastes cours. C'est une des plus ville, Harrici-villa, village du diocèse de belles et des plus considérables terres de Verdun, lieu de la naissance de St. Airy, Lorraine, contenant dix-huit villages. Il célèbre évêque de cette ville, qui vivait en y a une prévôté bailliagère, dont les appels 550 et est mort en 591. Harville est dis-se portent immédiatement à la cour souvetant de quatre lieues de la ville de Verdun, sur la route de Metz. Les parens de saint Airy, vivaient du travail de leurs mains, et la mère du saint ayant été surprise des douleurs de l'enfantement, à la campagne où elle travaillait, elle y accoucha du jeune Airy, Agericus. Un aigle voltigeant en l'air en cet endroit, et montant et descendant plusieurs fois, attira la curiosité du roi d'Austrasie Thierri premier, qui était à la chasse avec ses gens dans les environs; il voulut être parrain de l'enfant, et lui donna le nom d'Agericus (1), par allusion à sa naissance dans un champ, Ager. Childebert roi d'Austrasie, fils et successeur du roi Sigebert, fit présent à l'église de Verdun, de la terre de Harville et de quelques autres, en reconnaissance de la bonne réception que saint Airy lui avait faite dans sa maison paternelle à Verdun ; on érigea dans la suite une église au même endroit.

[blocks in formation]

En 1385, Guy d'Harouel, chevalier portait la bannière du comte de Bar en la bataille de Breuil près Lyon, quand les gens du roi combattirent ses ennemis.

La seigneurie d'Haroué est composée des anciennes baronnies réunies, d'Ormes et d'Haroué, qui fut érigé en marquisat, le 28 juillet 1623. Haroué est la patrie du célèbre maréchal de Bassompierre, qui y naquit le 12 avril 1579.

Pendant la détention du duc René Ier en 1436, Guillaume de Mont-Martin ou de Dommartin, seigneur de ce château, y fut attaqué par Fort-Epice ou Fort Dépice, célèbre capitaine de ce temps-là, qui était alors au service du comte de Vaudémont; Mont-Martin ou Dommartin tenait le parti de Vautrin de Thuillières, qui faisait la guerre au comte de Vaudémont (1). Haroué fut emporté d'assaut par FortEpice, qui y trouva grande abondance de provisions de bouche. Il y avait bien 7,000 quartes de blé, du vin, et de la chair salée à proportion.

M. Guérard de Paffenhowen, fut dangereusement blessé d'un coup de canon,

(1) Hist. de Lorr. t. 2, première édit., p. 814 et cxxix.

comme il faisait les approches du château de cette ville, est apparemment Stodonis d'Haroué pour le service d'Antoine comte ou Stodonis-villa dont il est parlé dans les Vaudémont, qui lui donna pour récom-titres de l'abbaye de St. Evre des années pense la terre et seigneurie de Thélord, le 836, 884 et 906. Ce lieu est du diocèse 16 mai 1438. Mais ce comte ayant repris de Metz. la seigneurie de Thélord, le duc René donna à Thomas de Paffenhowen, fils de Guérard, d'autres terres en 1485.

HATTON-CHATEL.

Hatton-Cha

tel, tire son nom de Hatton, évêque de Verdun, qui a siégé depuis l'an 847 ou Pendant les guerres de Lorraine sous environ, jusqu'en l'an 870 (1). Ce prélat Charles IV en 1650 (1), le comte de Li-ayant bâti sur un fonds qui appartenait déjà gniville après la défaite de Roze-Vormes, à l'église de Verdun, un château sur une attaqua les villes de Chatel, d'Epinal, de hauteur, à sept lieues de Verdun, à trois Mirecourt, de Neuf-Château, de Commercy, de Ligni et de Bar-le-Duc, et les châteaux de Void, d'Haroué et de Tonnoy, et les prit tous par attaque, ou les surprit par stratagème avec tant de bonheur, que la plupart des gouverneurs se rendirent après quatre volées à canon.

L'église paroissiale d'Haroué est dédiée sous l'invocation de laTrès-Sainte-Trinité. La maison d'Haroué portait d'argent au lion de gueules, à queue fourchue, armé, lampassé et couronné d'or ; ou selon d'autres, d'or à la bande de gueules cotoyée de neuf billettes de même; d'autres disent, d'or à la bande de gueules cotoyée de huit billettes de même.

HASTIERES ET VAUSSOR, abbayes. - Hastières est une abbaye du diocèse de Liége (2), située sur la Meuse, proche le monastère de Vaussor ou Vassor, qui n'en est séparé que par la Meuse.

lieues de Saint-Mihiel et à cinq de Pont-àMousson, mit le bras de saint Maur (2), un de ses prédécesseurs évêque de Verdun, dans la chapelle de ce château, qui était, dit Vassebourg, dédiée à saint Jean-Baptiste, y établit une paroisse, qui devint église collégiale sous l'épiscopat de Henri d'Apremont, en 1328. On peut voir dans l'histoire de Lorraine, la manière dont se fit cet établissement (5). Cette collégiale fut d'abord de vingt chanoines, qui furent réduits à dix, à mesure qu'ils mouraient.

Hatton, outre les anciens fonds de son église qu'il recouvra, y en ajouta beaucoup de nouveaux pour l'utilité de ses chanoines; Bertaire, un des historiens de Verdun, en fait le dénombrement ; il enrichit de plus son église, en lui donnant une partie du comté de Voivre, qui était son patrimoine.

Hastières fut fondée pour des religieuses La forteresse de Hatton-Châtel est beaubénédictines l'an 656, par le comte Videric, coup plus ancienne que l'évêque Hatton, et par sa femme Berthe, aïeule de Sigis-s'il est vrai que Grégoire de Tours, en ait bert roi de Metz. Les fondateurs qui descendaient de la race de St. Arnoù évêque de Metz, soumirent cette abbaye à l'évêque de Metz, et y mirent pour première abbesse Halinetrude.

[blocks in formation]

parlé sous le nom de Vabrense-Castrum, comme quelques-uns le prétendent (4). Et Vasbourg insinue qu'avant Hatton, il y avait déjà au même endroit une chapelle de S. Jean-Baptiste.

Aujourd'hui Hatton-Châtel est chef-lieu du marquisat, de l'office et de la prévôté de ce nom, diocèse de Verdun, recette et

(1) Hist. de Lorr., t. 1, p. 694. (2) Vassebourg, fol. 159, verso. (3) Hist. de Lorr., t. 2, p. 504, 505,et dlaxxi Preuves 1218.

(4) Hist. de Verdun, P. cxl.

« PrécédentContinuer »