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Il ne reste aujourd'hui de l'abbaye de Hesse, que l'église qui est paroissiale, et desservie par un religieux de Haute-Seille.

qu'ils abandonnassent ce poste, pour se ren- Igieuses un terrain de six arpens de terre à dre à Saverne, afin que réunis avec d'autres Busange, pour y loger et s'y bâtir, moyenbandes de la même faction, leur défaite fut nant un cens de onze deniers par an. plus grande et plus entière. Je suis persuadé que cette abbaye était située au village d'Hilbesheim, ou Helbisheim, près le petit Lixim, entre Sarbourg et la Petite-On y montre le tombeau de Serberge prePierre. mière abbesse, avec sa figure en relief sur un tombeau assez élevé. Elle est du diocèse de Metz, assez près de Lorquin, de Sarbourg et de Haute-Seille.

L'abbaye d'Herbitshem n'était pas encore abandonnée en 1519. En 1302, l'on trouve Avole abbesse d'Herbitshem.

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HERIMENIL. Hérimenil, Herimanile, annexe de Rehainviller, qui est une cure régulière dépendante de l'abbaye de S. Remi de Lunéville.

HEUDICOURT. Heudicourt, cidevant Trognon, village à deux lieues de Thiaucourt et de Saint-Mihiel; cheflieu d'une belle terre érigée en marquisat Dépend le château d'Adoménil. Ado-par le duc François III, le 5 février 1737, nismanile; seigneur, le sieur de Gelnon

court.

HERIVAL. Voyez ERIVAL. HESSE. Hesse, abbaye fondée pour des bénédictines, par les parens du pape Léon IX, en faveur de Serberge nièce de ce saint pape, et première abbesse de ce monastère (1). On ne sait pas précisément la date de cette fondation; mais elle était faite avant l'an 1050 ou 1051, puisque cette année Léon IX visita cette abbaye, en confirma les biens et en augmenta les priviléges. Il dit que l'abbaye était dédiée à la Sainte-Vierge, à saint Martin, et au martyr saint Laurent, que Serberge sa nièce en était abbesse; il y rappelle ses oncles paternels, Matfride et Gérard, et la femme de ce dernier nommée Cunise, et Hugues son propre frère, décédé, qui était en son vivant la douce consolation de son cœur ; sa tante Mathilde et son fils Henri. Il ordonne que nul ne célèbre dans l'église de ce monastère, à l'autel qu'il a consacré lui-même, s'il n'est évêque ou archevêque de ce diocèse, ou prêtre semainier de l'abbaye. Il y rappelle son père le comte Hugues à qui il donne le beau nom de Juste.

Dès l'an 1277, le monastère de Hesse était détruit par le malheur des guerres; et les comtes de Linange donnèrent aux reli› p. 430.

(1) Hist. de Lorr., t.

en faveur de Gouri Sublet comte d'Heudicourt. Il y a un château dans lequel sont quatre chapelains, reste d'une collégiale fondée par les ducs de Bar au XIV siècle, sur la montagne voisine.

HIERAPLE ou JERAPLE. Hiéraple n'est ni ville ni village, mais un lieu célèbre dans le pays, parce qu'on croit qu'il y a en autrefois un camp des Romains. Hiéraple est situé à une petite liene de Forbach, sur une éminence, où il y a une plate-forme assez vaste. A l'endroit le plus faible, se voit une terrasse en forme de rempart, et qui forme le fort; le surplus est escarpé. On y remarque encore des souterrains et on y trouve souvent des médailles antiques, d'or, d'argent, et de bronze. Les troupes qui étaient campées sur cette hauteur, tiraieut les eaux pour leur besoin, d'une espèce de citerne, l'on amenait l'eau par des corps de plomb que l'on y a découvert sous terre, il y a quelque temps. On remarque aussi un petit chemin qui descend du fort dont on a parlé, à une fontaine dont l'eau était reçue dans une grande pierre de taille, creusée d'environ trois pieds de profondeur sur quatre ou cinq de longueur. Ce lieu est situé sur l'ancienne route de Metz à Stras bourg.

M. Treze, curé de St.-Avold, croit que le vrai nom de cet endroit est Her-aple, comme qui dirait: seigneur Apollon, ou

de

dieu Apollon. Il dít avoir vu sur cette vendredi pour le voyage de Jérusalem, je éminence des restes d'un ancien temple, me suis donné à vous dans ma chapelle un dont les murs étaient encore de la hauteur vendredi, j'ai reçu l'habit de la religion de 5 à 6 pieds, composés de grosses pier-un vendredi, que me reste-t-il, que res de taille, qu'on en a tirées pour d'au- mourir un vendredi ? ses désirs furent tres édifices. accomplis, il mourut le vendredi suivant. Les papes et les archevêques de Trèves, ont beaucoup favorisé ce monastère, et l'ont comblé de leurs bienfaits et de leurs grâces.

Ce temple était octogone, avec un vestibule carré oblong; le temple avait dans œuvre dix-huit pieds de roi; il était tourné à l'orient.

HIMONVILLE ou IMONVILLE. Himonville ou Imonville, Imonis-Villa, village du diocèse de Verdun, à une lieue de Briey. Le roi en est seul seigneur, haut et moyen justicier. MM. de Saint Beaussant, d'Harcourt, d'Hanonville, et madame de Lanoix en sont seigneurs et dame bas justiciers ou fonciers. La paroisse a pour patron la Sainte-Vierge en son assomption. Bailliage de Briey, cour souveraine de Nancy.

HIMERODE ou HEMERODE. - Himerode, abbaye de l'ordre de citeaux, dans le diocèse de Trèves, fut fondée en 1134, dans un vallon solitaire nommé Vinterbach, près de Cordule, à deux mille pas de Trèves, assez près de Paltz ; mais ce lieu se trouvant trop resserré et trop exposé à la dissipation, on transféra l'abbaye dans un lieu plus solitaire dans la forêt de Kilerwald, sur les confins du duché de Luxembourg, mais dans les terres de Trèves. Adalberon archevêque de Trè- HINGUESANGE. ves, obtint de saint Bernard, une colonie chef-lieu de la châtellenie de même nom, de sept religieux, pour commencer à peu-bailliage de l'évêché de Metz, mairie de pler ce monastère, qui devint célèbre dans Tennequin. Voici les lieux qui répondent la suite. Henri archevêque de Trèves, le fa- à la mairie de Tennequin : Tennequin-lavorisa et le combla de biens, en sorte qu'il Grande, Rouge métairie, Tinghem, Linsen est considéré comme second fondateur troff, Bertingue. Tennequin metairie et bienfaiteur insigne. mairie de Bistrof, Bistrof, Berich, Ber

Hinguesange

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Parmi les religieux qui se sont distingués mening, Bonstrof ou Bixtrof, Obrich, par leur mérite dans ce monastère, on re-village, Escheviller en partie; Beringue, marque Gautier de Bisbec, qui était d'une Bicheval, Herstrof, Alteville hameau, naissance illustre, et après avoir vécu long- Furst cense, Levilershost, Holbach, St. temps dans le siècle, se consacra à la péni- Jean de Vasset. tence dans la maison d'Himerode, sous la qualité de frère convers; il y vécut d'une manière si parfaite, et surtout dans une dévotion si constante à la Sainte-Vierge, que Dieu fit éclater sa sainteté par des miracles après sa mort.

Le second religieux d'Himerode qui s'y fit remarquer par sa piété, fut Conon de Mailberg, d'une naissance distinguée, qui après avoir vécu plusieurs années dans le tumulte des armes, alla se confiner dans la solitude d'Himerode, où il vécut saintement pendant trois ans. Etant au lit de la mort, il dit à son abbé : j'ai pris la croix un vendredi, j'ai passé la mer un

Ce lieu était autrefois une terre possédée par des gentilshommes. Nous connaissons Liebert de Hinguesange, qui vivait sur la fin du XIII siècle. Ce seigneur s'était mis à la tête d'une troupe de soldats débandés, et courait impunément tout le pays (1). Pour réprimer ses brigandages, Gérard de Relanges évêques de Metz, ob tint de l'empereur Albert, qui passait par Metz allant aux conférences de Vaucouleurs en 1298, un mandement pour proscrire Liebert de Hinguesange, des terres de l'évé ché de Metz.

(4) Nangii chronic.

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HINSENGEN. Hinsingen, village souffert différentes vicissitudes de la seigneurie de Puttelange, de la pré-nous l'allons voir :

nom.

comme

vôté d'Holbing, bailliage de Sarguemines. En 1286(1), un seigneur Alsascien, nomM. Bugnon met Hinsinghem, village du mé Anselme, étant entré en guerre contre comté de Sarverden, prévôté de Bouque-l'empereur Rodolphe, attaqua la ville de saint Hippolyte, la prit, y mit le feu, et HIPPOLYTE (Saint-), et le Val de la réduisit en cendres; il n'en épargna Lièvre et le chateau de Bilstein. Saint-pas même l'église. Hippolyte, ou en allemand, Saint-Bilt, En 1316, le jour de saint Martin, Ulric petite ville en Alsace, située sur le revers Landgraf d'Alsace, avec son frère, recondes montagnes de Vôges à l'orient, à une nait tenir en fief, de Frideric, ou Ferri bonne lieue de Schlestat, diocèse de Stras-V, duc de Lorraine, la ville de saint bourg, avec prévôté royale, dont les appels Hippolyte, le château de Kerregerberg, et vont au bailliage de S.-Diey. Cette ville apla ville de Lushem; apparemment saint partient depuis long-temps aux ducs de Hippolyte, Kaisersberg et Lixim (2).

Lorraine.

Léopold duc d'Autriche, en 1326 assiéea et prit cette petite ville, et la rasa, en lui faisait la guerre (3). haine du Landgraf Louis d'Oetinguen, qui

Il y a beaucoup d'apparence que c'était le lieu de la naissance du fameux Fulrade, natif d'Alsace, abbé de St. Denis en France, fondateur de plusieurs monastères, évêque de Strasbourg, Jean I du nom (4), En 1379, sous l'épiscopat de Lambert chapelain du palais et conseiller du roi Pé-due de Lorraine, étant entré en Alsace, Pé-évêque pin, archichapelain ou grand aumônier de France, qui avait la confiance de Charle de la maison de Mullenheim, qui avaient dans le dessin de se venger des seigneurs magne, lequel l'a employé dans plusieurs fait quelque dégat dans les terres de son négociations importantes. duché, se jetta d'abord dans la vallée d'AlSaint-Hippolyte portait autrefois le nom bershtal, ou s'étant saisis de Cherviller (5), -d'Audaldo-Villare, ou la ville d'Audal-il ravagea toutes les terres des seigneurs dus; on lui donna le nom de saint Hip-de Mullenheim, après quoi il marcha conpolyte, à cause des reliques de ce saint tre saint Hippolyte et Berkem, qui appamartyr, que Fulrade y déposa dans un remment étaient occupées par les gens des prieuré qu'il fonda au même lieu. Dans la seigneurs de Mullenheim, suite ces reliques de St. Hippolyte furent rapportées à S. Denis (2), et encore aujourd'hui, la mémoire de saint Hippolyte martyr, est en grande vénération dans cette abbaye.

Fulrade fonda aussi en Alsace, le prieuré de Leberau ou Lebraha, aujourd'hui Lièvre, qui a donné son nom au val de Lièvre, à l'extrémité du val de SainteMarie-aux-Mines. Ce prieuré est dédié à saint Alexandre martyr, dont Fulrade avait aussi apporté des reliques de Rome.

Pour la ville de saint Hippolyte elle a

(1) Testam. de Fulrade, hist. de St. Denis, page xxxviii. Preuves. an 777. Annal. bened· f. 25, 43.

Saint Hippolyte se défendit vigoureusement, et le duc fut obligé d'en lever le siège. Cette ville appartenait alors à l'évêque de Strasbourg, qui l'avait achetée des Landgrafs d'Alsace. Le duc l'attaqua de nouveau, et s'en rendit maître ; il n'en demeura pas long-temps possesseur : la ville passa entre les mains d'Evrard, comte de Virtemberg, dont le duc Jean avait épousé la fille nommée Sophie. Ce comte remit en 1343, St. Hippolyte, au pouvoir

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de Frideric de Blankenheim, évêque de de l'expédition du duc Antoine, contre les

Strasbourg.

paysans révoltés, en 1525, l. 1. c. xvIII, En 1444 (1), le dauphin, fils du roi fol. xx, et l. 2. c. v, parle du curé de Charles VII, étant venu en Alsace pour saint Hippolyte, qui s'était perverti, et faire la guerre aux Suisses, à l'instigation enseignait que tous chrétiens pouvaient de l'empereur Frideric, fit le siége de saint dire la messe : c'est apparemment ce VolHippolyte, qui se défendit d'abord avec fang Schouck, dont en vient de parler. beaucoup de vigueur, mais bientôt après La ville de saint Hippolyte et celle de les bourgeois sentant bien qu'on ne laisse-Schlestat, avaient été cédées à la France, rait pas leur résistance impunie, se sou- par le traité de Vestphalie, en 1648; mais mirent volontairement, et promirent obéis-saint Hippolyte fut restituée à la Lorraine, sance au roi. Tout le Val de Lièvre en fit par le dernier traité de Paris, en 1718.

autant.

Après la retraite du dauphin en 1445 (2), les troupes du comte Palatin Louis, celles de l'évêque et de la ville de Strasbourg, se jetèrent sur ceux qui avaient favorisé les Français, et ravagèrent la ville de saint Hippolyte, et tout le Val de Lièvre; ils désolèrent tout ce pays là, et mirent le feu par tout.

Outre l'église paroissiale, il y a un hôpital. Saint Hippolyte est un vignoble considérable.

Bilstein ou Bildestein, château. Entre sainte Marie-aux-mines, et Ribauviller, fort près de Horbourg, ou Arbourg, ou Altril, se voit le château de Bilstein, ou Bildestein, qui depuis long-temps appar tient au duc de Lorraine. Il est en est parlé En 1516, les comtes Gerolzech et dans Richerius (1), historien de Senones, Francisque, ayant déclaré la guerre au sous le nom de Bernestein, et dans l'hisduc Antoine, à l'occasion des mines d'ar-toire de Moyenmoutier, sous celui de Begent de sainte Marie, se rendirent maîtres ristein: Richerius dit que ce château était de saint Hippolyte, la pillèrent et can- venu au duc Thibault, par son mariage çonnèrent (3). Antoine en porta ses pla es avec la fille du comte de Dasbourg. Le même aux princes d'empire, ne voulant point Richerius spécifie ailleurs d'une manière entrer en guerre contre ces deux seigneurs, plus précise, la situation de ce château, sans leur agrément. Ils répondirent qu'ils en disant qu'il était dans le canton d'Albune prenaient nulle part à cette affaire. Le re: Castriam quod Bilestein in alburiiş duc assiégea donc St. Hippolyte, et la reprit appellatur; quod est domini de Horbourg, peut-être de Horbour, près de Colmar, ou d'Aubourg, tout près de Bilstein.

aisément.

Malgré ces vicissitudes, la ville de saint Hippolyte et tout le Val de Lièvre, sont demeurés en toute souveraineté aux ducs de Lorraine. Je ne sais ni quand ni comment les évêques de Strasbourg leur ont abandonné saint Hippolyte ; il est certain que sous le duc Antoine en 1525, les ducs de Lorraine en étaient en possession. Le nommé Volfang Schouck, curé de saint Hippolyte, convaincu de dogmatiser, fut envoyé à Nancy pour lui faire son procès; il y fut exécuté à mort. Volzir de Seronville, dans son histoire

(1) Hist. d'Alsace. pag. 340. (2) Ibid. page.

Hist. de Lorr., t. 2. pag. 1143.

Le duc Charles II, donna à son fils naturel Frideric, ou Ferri, le château de Bildestein, ou de Bilstein; et il est connu sous ce nom dans l'histoire, sans doute à cause de ce château que Charles II, lui donna, et dont il prit le nom. Nous avons imprimé la généalogie de ce seigneur, dans le deuxième tome de la nouvelle édition de l'histoire de Lorraine, pag. xLIII, XLIV; il est quelquefois nommé Ferri d' Einville, båtard de Lorraine. Le duc Charles II, le rappelle dans l'un et l'autre de ses testamens, en 1424, et dans l'un et l'autre il lui donna le

(1) Richerius, 1. 3. c. a. pag. 329. hist.

château de Bilestein. Nous connaissons au |seaux la grossissent; à Walsbronn, ďoà Val de St. Diey, Lusse-bilistein, qui dé-elle entre au duché de Deux-Ponts. pendait apparemment du château dont nous HORNBACH. Hornbach, très ancienparlons. ne abbaye de l'ordre de saint Benoit (1), HOFFALIZE.-Hoffalize, ou Hoffa- au diocèse de Metz, à vingt lieues à l'orient laise, ou Homfalise, petite ville des pays- de cette ville, fondée en 727, par St. Pirbas; d'autres n'en font qu'une simple sei-min évêque régionnaire, qui invité par gneurie dans le Luxembourg, entre Basto- Verinhere, seigneur très puissant dans le gne et Salm, à deux lieues et demie de l'une pays des Deux-Ponts, vint s'établir en un et de l'autre (1). Le seigneur de Hoffalize lieu nommé Guémonde ou confluent était un des quatre paires du comté de la autrement Hornebach: Horn en allemand Roche. Hoffalize est située dans le duché signifie corne, et bach, rivière: en latin de Luxembourg, entre la ville de Luxem- Cornu-rivuli, parcequ'il est situé sur le bourg et celle de Liège, sur la rivière confluent de deux rivières ou ruisseaux, d'Ourth, qui l'environne presque de toutes savoir: Felsalbe et Sualbe, autrement nom. parts. On y voit un château très-ancien sur més Frualba et Sualba, dans le pays de la une langue de rocher. Blise, ou Bleuse, in pago Blesensi: c'est Ce qui distingue de plus la ville d'Hoffa-ce que porte le diplôme du roi Charles, lize, est qu'elle a donné le nom à une mai-sous l'année vingt-huit de son régne. Dono son ancienne et féconde en grands hommes. à die præsente ad Monasterium GamunDès l'an 1176, l'histoire parle d'un Henri dias vocatum, quod à nostris progenitorid'Hoffalize, avoué d'Arlon; et un autre bus in pago blesensi super fluviolos duos, Thierri d'Hoffalize, signa en 1190, comme videlicet Trualbam et Sualbam, novimus témoin, la paix conclue près Dinant, entre contsructum. Thiébaut comte de Luxembourg, et Philippe comte de Namur.

Hornbach est situé dans la Vôge, environ à deux lieues des Deux-Ponts, vers le nord, et à trois lieues de Bliscastel, à l'occident, et à cinq lieues de la forteresse de

Bitche.

Nous connaissons encore un autre lieu

nommé Guémundes, aujourd'hui Sarguemines fort différent de Guémundes dont nous parlons.

HOFFELIZE, village, ci-devant BAINVILLE.-Hoffelize, Hoffelize, ci-devant Bainville, village sur le Madon, à trois lieues et demie de Darney, et à la même distance de Mirecourt; ce Bainville est fort différent de Bainville-aux-miroirs, dont nous avons parlé sous son article. Celui dont nous parlons ici fut érigé en comté le seize juin 1726, par le duc Léopold, en faveur de Marc Cazard d'Hoffelize, et changea son nom de Bainville, en celui d'Hoffelize. L'abbaye d'Hornbach était une abbaye Adomp dépend de la paroisse d'Hoffelize, libre, comme celle de saint Hubert en Ardont l'église a pour patron saint Martin.dennes, sous la protection du duc de LorHoffelize est du bailliage de Darney; dio- raine; mais on n'a point de bonnes preu

cèse de Toul.

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Le bourg de Hornbach est fermé de murailles, avec des tours de distance en dis

tance

ves qu'elle ait été sous la souveraineté des ducs des Deux-Ponts. Encore aujourd'hui on voit à Hornbach les armes de l'abbaye, qui sont trois roses. Dans les lettres que le duc des Deux-Ponts donne à ses vassaux, il

HOMBOURG voyez SAINT AVOLD HORN (LA), rivière.-La Horn est une rivière dont la source est à l'étang de Bitche: elle passe à Hanviller, où des ruis-ne prend d'autre qualité que celle de protecteur et d'avoué de l'abbaye d'Hornbach.

(1) Longuerue description de la France partie 2. pag. 119.

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