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valle, est cependant de la filiation de cette | Ensuite elle s'adressa à ceux qui avaient dernière. On soupçonne que Philippe, qui le plus d'autorité dans la ville du Mans, avait été abbé de Bellevalle, ayant été élu où repose le corps de Ste. Scholastique, abbé général de l'ordre de Prémontrés, pour en avoir des reliques. Mais n'ayant transfera son droit à l'abbaye de Bellevalle, pu obtenir ce qu'elle désirait, elle prit ocqui était sa première épouse. On cite de casion d'un voyage que le roi fit à Angers, pareils exemples arrivés dans l'ordre de pour prier Robert évêque du Mans, de lui prémontré. Voyez les Annales des pré- accorder ce qu'elle désirait avec tant d'armontrés, tom. 1. pag. 945, et suivantes, deur; l'évêque lui fit donner la plus grande où vous trouverez l'histoire de Justemont, partie des reliques de la sainte, qui furent et la liste de ses abbés. solemnellement transportées à Juvigny, qui depuis ce temps fut nommée l'abbaye de Ste. Scholastique.

En 1746, on trouva près Justemont, sur le penchant d'une montagne chargée de vignes, sous un caveau bien voûté et cimenté, un cercueil de plomb renfermant des os, mais sans aucune inscription; on voyait seulement sur le couvercle du cercueil, trois médaillons de même empreinte, représentant un guerrier, le casque en tête, le sayon court à la manière des Gaulois, une francisque ou hache, ayant devant les yeux une fortune, ou une autre divinité payenne. On voyait de plus sur cette plaque de plomb qui couvrait le tombeau, deux bâtons posés en sautoir, ou en croix de saint André. Lettre du R. P. Mansui, prémontré, du dix-neuf octobre 1746.

JUVIGNY.—Juvigny, abbaye de bénédictines dans le diocèse de Verdun, éloignée de cette ville d'environ quatre lieues, fut fondée vers l'an 874, par Richilde, épouse du roi Charles-le-Chauve.

Ces reliques ayant été cachées et oubliées pendant assez long-temps, Dieu fit connaître par révélation à l'abbesse Gualburge, qu'elles étaient renfermées dans un coffre enveloppé de cercles de fer; Gualburge en donna avis à Thierri, surnommé le Grand, évêque de Verdun, qui en fit l'ouverture et la reconnaissance, en présence d'une infinité de personnes, vers l'an 1095 (1).

La même abbaye de Juvigny en 1087, obtint un ample privilége du pape Urbain II; qui témoigne que ce monastère ayant été offert à saint Pierre et à l'église Romaine, par le marquis Boniface et la comtesse Beatrix son épouse, et par la célébre comtesse Mathilde, Urbain la prend sous la protection spéciale du saint Siége', confirme ses biens présens et futurs, et leur Voici comme on raconte l'histoire de la accorde l'éxemption de la juridiction de fondation de ce monastère (1). Charles-le-l'ordinaire, et la soumet immédiatement au Chauve étant un jour de carême, en l'abbaye de S. Denys en France, avec la reine Richilde son épouse, on y lut à matines, le second livre des dialogues du pape St. Grégoire le grand, où il raconte la vie et la mort de St. Benoît et de Ste. Scholastique sa sœur. La reine Richilde touché de cette lecture, conçut le dessin de fonder une abbaye en l'honneur de cette sainte; et le roi ayant approuvé sa résolution, elle destina à cette bonne œuvre une terre de son patrimoine, nommée Juvigny, dans le pays de Voivre, près la ville de Stenay.

(1) Hist. de Lorraine, t. 1. pag. 754.

saint Siége, sous la redevance de six pièces d'argent, monnaie de Verdun, à payer annuellement au palais de Latran (2). Le tout du consentement de Reinolde archevêque de Reims, et de plusieurs seigneurs, qui sont dénommés dans la bulle.

JUVRECOURT.-Juvrecourt, village à gauche de la route de Moyenvic à Lunéville, annexe d'Arracourt-Lorraine, à trois lieues de Lunéville, une de Marsal et de Vic; bailliage de Vic, parlement de Metz.

M. le comte de Juvrecourt gentilhomme lorrain, chambellan de leurs majestés im(1) Martenne amplissima collectio t. 4. p........... (2) Annales Benedict. t. 5. pag. 658.

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L.

LABRY, ou LABRIE.-Labry, Bria, village du diocèse de Metz, office et prévôté de Conflans-en-Jarnisy, recette de Briey, bailliage de St.-Mihiel, cour souveraine de Nancy. Le roi en est seul seigneur, haut, moyen et bas justicier. M. de Mahuet, comte de Lupcourt, jouit des droits utiles du domaine, sur ce qu'on appelle le grand banc; mesdames de St.-Maur de Verdun y ont un ban particulier, avec justice foncière; la paroisse a pour patron saint Gorgon.

KOEURS.-Kœurs, village du diocèse de Verdun, bailliage de Bar, cour souve raine de Nancy, situé à gauche de la Meuse à une lieue de St.-Mihiel, à cinq de Bar. On le distingue en Kœurs-la-Grande et LAC, abbaye du.-L'abbaye du Lac, orKoeurs-la-Petite. Kours-la-Grande est le dre de saint Benoît (1), est située à un moins considérable. Voyez Cœurs. KOENIG-MAKEREN.-Koenig-Make mille d'Andernach, et à trois milles de Coren, bourg. Il y avait dans le Luxembourg blenz, dans le canton nommé Meginensis, deux bourgs assez considérable du même qui tire son nom de Megenum, ou Meyen; sur un lac d'une vaste étendue, puisqu'il a nom, appelés Makeren. Ce nom signifie environ deux lieues de circonférence, enen allemand la même chose qu'en latin,vironné de tous côtés par des montagnes Maceria (1), et en français Maisières ou Masures, une muraille de jardin à sec; les deux Makeren étaient tous deux situés sur la Moselle, l'un entre Thionville et Sierk, et l'autre presqu'à à l'embouchure

de la Sure.

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contigues et sans interruption, qui ne sont ouvertes que par un seul endroit qui y donne entrée en venant d'Andernach, en sorte qu'il a quelque ressemblance à une vaste chaudière. Les eaux de ce lac sont toujours claires et limpides, et ne croisHenri Il du nom, comte de Luxem-sent ni ne diminuent, n'ayant qu'une seule bourg, ayant entourré de quelques fossés source, sans mélange d'eaux étrangères ; le dernier, lui donna le nom de Grevenmais cette source est si abondante, que si Makeren, Makeren du comte; mais le on ne la déchargeait par une ouverture faite premier ayant été fortifié par Jean-l'Aveu-exprès dans le roc, allant à Nider-Megle, roi de Bohême, prit celui de Kanigning, elle inonderait l'église et le monasMakeren, Makeren du roi.

Il y a encore d'autres lieux nommés Makeren: comme Makeren-en-Lorraine, à une lieue de Boulay, qui répond au dit Boulay.

tère, qui sont placés sur une petite éminence. L'eau quoique très-fraiche ne se gèle jamais, à moins que l'hiver ne soit d'une rigueur extraordinaire et nuisible aux biens de la terre.

Le lac est fort poissonneux, et sur ses Et Makeren, à une lieue de St.-Avold et de Hombourg, qui répond à St-Avold. bords on trouve des cailloux de couleur, et des espèces de saphirs. L'édifice du moJ'ai parlé de Graven-Makeren sous son nastère est ancien, mais toutefois bien enarticle. Voyez Graven-Makeren. tendu et bien bâti, orné de colonnes d'une Voyez aussi Roden-Macheren, ou Ro-pierre noire et vcinée, et d'une manière de

demak.

(1) Bertholet, hist. du Luxembourg, t. 7,

P. 20.

granít; le chœur de l'église et l'abside sont très-beaux; la bibliothèque bien per

(1)Fretunus origin. Palatin. pert 2, c. 9, p. 35 et 36.

cée, avec des fenêtres peintes par un religieux du lieu, qui en fut ensuite abbé.

Dans l'église on voit le tombeau du fondateur, qui est une statue de bois peint et doré, tenant une église sur sa main, et ayant à ses pieds un lion et un basilic; au même endroit il y a un tableau où sont représentés les images des fondateurs et les titres de la fondation.

A quelque distance du monastère était anciennement le château qui servait de demeure au comte fondateur (1); Sigefride son sucesseur le fit démolir et alla faire sa demeure à Cocheim sur la Moselle. On montre les ruines de ce château à la droite du monastère.

été averti de ses excès, il ne se corrige pas. Il choisit sa sépulture et celle de sa femme, au dit monastère, en quelque lieu qu'il meure. Cette charte de fondation fut faite avec l'agrément et en la présence de plusieurs grands seigneurs y dénommés.

Le comte Henri commença donc cette fondation en 1093 (1), mais étant mort dans le schisme, en 1095, Sigifride son gendre et son héritier, différa d'y mettre la dernière main, jusqu'à ce que s'étant trouvé sur mer en danger de naufrage, il fit vœu d'y travailler incessamment et l'acheva en effet en 1112. Sigefride dans les lettres qu'il donna pour cela, avoue qu'il Les premiers fondateurs furent Henri avait négligé dans sa jeunesse d'accomplir comte Palatin du Rhin, et Adélaïde son le dessein de son beau-père, mais qu'enfin épouse, qui se voyant sans enfants, résolu- touché de repentir il avait fait démolir le rent, avec l'agrément d'Egilbert archevê- château qui était près de l'église du monasque de Trêves, de fonder un monastère tère commencé, et lui avait donné les biens sur le lac dont nous avons parlé, sous l'in- qui étaient destinés aux religieux qui y servocation de la sainte Vierge et de saint Ni-vaient Dieu, à condition qu'il serait goucolas, ne voulant pás que ce lieu eût d'au-verné à l'avenir par l'abbé d'Afflighem tre avoué ou défenseur que lui, pendant parce que ces deux abbayes du Lac et qu' 'il vivrait. Mais après sa mort il permet d'Afflighem étaient situées dans les terres à l'abbé et aux religieux de se choisir parmi de son fief; en sorte que quand l'abbé d'Afses parens qui ils voudront pour les dé-flighem serait décédé, on enverrait de la fendre et les protéger; en sorte néanmoins communauté du lac quelques religieux de que le dit avoué traitera les sujets de l'ab-bon témoignage, pour assister à l'élection baye avec douceur et humanité, et qu'il d'un nouvel abbé. ne pourra laisser l'avocatie comme un hé- Que si l'abbé d'Afflighem en usait comme ritage ou un patrimoine, à un de ses des-un tyran et non comme un bon pasteur, il cendans, ni comme la dot à sa fille, ni défend aux religieux du Lac de lui obéir, comme un fief à un autre, ni substituer et les exhorte de recevoir dans leur mo un étranger pour exercer cet emploi en sa nastère les religieux d'Affligem qui vouplace, sachant qu'il ne tient pas cet hon-draient s'y retirer. Il choisit sa sépulture, neur comme une succession héréditaire mais qu'il le tient de la main de l'abbé pour la défense du monastère et le salut de son âme.

Le fondateur entre dans un grand détail sur les devoirs de l'avoué, et des abus qu'il doit éviter et qui ne se commettaient que trop souvent par ces sortes d'avoués. Il le menace de déposition et des censures ecclésiastiques, si après six semaines ayant (1) Vide Brouver. t. 1. annal. pag. 650, et de Honthem, t. 1, p. 441 et 452.

celle de sa femme et de ses enfans dans l'église du Lac, et renouvelle contre les avoués les mêmes réglemens que le comte Henri, premier fondateur, avait faits contr'eux Le titre original est sans date, mais on le rapporte à l'an 1112.

L'abbaye d'Affighem était alors dans une très-grande réputation de régularité et de sainteté (1). Saint Bernard passant par là, dit qu'il avait trouvé à Afflighem (1) De Honthem, t. 1 › P. 492.

(2) Annal. Bened. t. 5, p. 581 et 582.

non des hommes, mais des anges. Les cinq | quis in villicum-manum violenter popremiers abbés du Lac furent aussi abbés suerit, et testimonium unius burgensis d'Afflighem, savoir : Fulgence, Françon, vel jurati de villa intervenerit, judicio Albert, Pierre et Gothescalque; après quoi curia emendabitur. Omnes etiam manenl'abbaye du Lac eut ses abbés particuliers, tes ibidem debent mihi et hæredibus meis depuis l'an 1194 ou 1195, qui est l'année exercitum et chevalcheiam. Furni verò et de la mort de Gothescalque. Il avait abdi-molendina ejusdem villæ sunt mea et qué en 1164, mais il reprit le gouverne hæredibus meis, et sunt bannalia; in ment en 1186; c'est apparemment à l'oc- eádem verò Villá erit Forum, cujus te→ casion de ces changemens d'abbés que les loneum meum erit et hæredum meorum. religieux du Lac se séparèrent de l'ab- Omnes autem ibidem manentes erunt li— baye d'Afflighem. beri per costumas supradictas, exceptis On en peut voir la suite dans Bucelin, illis qui sunt et erunt de aequisitione seconde partie de sa Germanie sacrée. Le domini Werrici de Burey. Istud etiam premier abbé du Lac qu'il nomme est Gi-mihi et hæredibus meis perpetuò tenenlebert ou Gislibert, célèbre par sa sainteté dum est, quod nullus comes Barrensis et son érudition, dont il met la mort en jam dictam villam de Lehecourt à manu 1152. Il est surprenant qu'il ne soit point sua potuerit alienare; quod ut firmum fait mention de l'union de l'abbaye du Lac et stabile habeatur, præsentes litteras à celle d'Afflighem dans les monumens de sigilli mei munimine reboravi. Actum ce dernier monastère. Il n'en est rien dit anno Domini mcc tricesimo. non plus dans la nouvelle Gaule chrétienne, t. 3, p. 37.

LAHEICOURT.-Laheicourt, village du diocèse de Châlons, sur la rivière de Cher, office, recette, prévôté et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur. L'église a pour patron S. Agnan. Il y a un moulin et quatre tuileries sur le ban.

LAITRE-SOUS-AMANCE.

Nous

avons parlé d'Amance dans un article particulier; nous avons aussi parlé dans le même lieu du prieuré de Laitre-sousAmance.

Le village de Laitre est annexe ď’Amance, de même que Dommartin. Le patron de l'église de Laitre est saint Laurent. (Voyez Amance.)

Voici un titre latin de Henri comte de Il y a dans ce lieu un oratoire de saint Bar de l'an 1230 qui est une espèce d'af-Jean-Baptiste, dépendant de la commanfranchissement et d'abonnement donné aux derie de saint Jean de Nancy. habitans de Laheicourt, qui est un des premiers titres de cette sorte que je con

naisse.

LAITRE ou BAN DE SAPT.

tre,

Lai

autrement nommé le ban de Sapt, Ego Henricus comes Barri, omnibus de Moyenmoutier pour le spirituel. L'éad septem abietes, dépendant de l'abbaye præsentes Litteras inspecturis. Notum facio, quod omnes qui manserint apud glise a pour patron saint Grégoire. Lehecourt, solvent mihi, et hæredibus LAITRE. Laitre, village du bailmeis in perpetuum quilibet annuatim duos liage de Remiremont, est le chef-lieu du solidos et duas gallinas; ita etiam ins-val d'Ajol, sur le rupt de Fougerolles, titutum est, quod de pleno fore facto à trois lieues de Remiremont, dont dédabuntur Domino duodecim denarii; de pendent douze ou quinze granges, quinze percussione decem solidi, de sanguine moulins et une papeteric. L'église paquindecim solidi, de latrocinio et homi- roissiale est située au val d'Ajol, diocèse cidio fore factum erit in voluntate Do- de Besançon. mini, et omnia alia judicia usu et ju- LALOEUF, ban composé des villages dicio de Malru disponentur. Si verò ali- de Puxe, Velle et Souveraincourt.

Puxe, nommé en latin Puris (1), comme | seigneur du Voisin, nommé Bencelin (1). il parait par ce passage de Jean de Bayon, Ce seigneur, ami particulier de Pibon où parlant de la donation faite par le évêque de Toul, et son compère, puisque comte Hugues de Vaudémont au prieuré Pibon avait tenu un de ses enfans sur les de Belval, il dit qu'il lui donna un pré fonts; Bencelin, dis-je, revenant d'un in territorio Purensi: et encore plus clai-voyage de Jérusalem, obtint, à force de rement lorsqu'il dit que le comte Gérard prières, du pape Pascal II un privilége de Vaudémont donna au prieuré de Bel- de liberté pour une église qu'il n'avait val, par les mains de Ricuin évêque de pas encore bâtie, mais qu'il avait envie Toul en 1111 les villages de Muriville depuis long-temps de bâtir. A son retour et de Puris, ce qui est répété dans la il découvrit son dessein à Pibon, et le confirmation des biens du prieuré de Bel-pria de l'approuver et de le confirmer. val, par Henri évêque de Toul en 1134. | Il bâtit donc une église à Landécourt, Puxe est un village situé entre Velle et la fit dédier par l'évêque en l'honneur de Souveraincourt, chef-lieu du ban de La- la sainte Vierge, de saint Sigismond marlœuf, à une lieue de Vézelize. L'église tyr et de saint Nicolas confesseur, lui a pour patron saint Remi, seigneur, le donna de grands biens et de riches orroi. Bailliage de Vézelize. nemens, et en fit présent à l'abbaye de Annexe, Battigni, patron saint Germain. saint Evre, pour entretenir une commuL'hôpital. nauté de religieux. Pibon ne put refuser à son ami la ratification d'une grace que le souverain pontife lui avait déjà accordée. Il affranchit cette église de tous cens, de toutes redevances, de toute dépendance de l'archidiacre et du doyen, et voulut qu'elle ne répondit qu'à l'abbé de saint Evre. Il lui accorda de plus ce privilége, que pour quelque violence qui aurait pu se commettre dans son parois, elle ne serait mise en interdit que du consentement de l'abbé de saint Evre.

Gelaucourt, hameau, dépendant en partie de Puxe, et en partie de Battigni. Patron saint Florent. Souveraincourt, hameau, dépendant de Puxe. Velle, hameau dépendant de Puxe.

La métairie de Vermillier, les moulins, les forges, Grolot et Giroué dépendans de Battigni.

Puxe, village sur l'Orne, à une lieue et demie au-dessus d'Etain, diocèse de Verdun (1), peut-être Pusis, paroisse du doyenné de Parey, dénommé dans une bulle de Léon IX de l'an 1049.

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LANDRE. Landre, village près de Norroy-le-Sec, ne faisant qu'une commuPuxe, village de Noroy-le-Sec, lieu nauté avec Mont, hameau qui en dépend; enclavé dans la prévôté de Conflans-en-office et recette de Briey, juridiction des Jarnisy, à trois lieues de Noroy-le-Sec. seigneurs, bailliage de Briey, cour souLANDECOURT. -Landecourt, Lan- veraine de Nancy. La paroisse a pour decuria, village du diocèse de Toul, situé patron saint Privat, et est mère-église à une lieue de Gerbéviller et de Bayon, de Mont; ce hameau a une église paret à une lieue et demie de Rosières, ré- ticulière sous l'invocation de saint Julien. pond au bailliage de Rosières-aux-Salines, cour souveraine de Lorraine; seigneur le comte d'Haussonville et M. de Rennel, par indivis.

Il y a dans ce lieu un prieuré de l'ordre de saint Benoit, fondé en 1100 par un

(1) Histoire de Lorraine. Preuves, p. LXXX et hist. Mediani Monast., pag. 270 et 320. (2) Histoire de Verdun. Preuves, pag. 3.

LANDSTUL.-Landstul. Land, en allemand signifie pays; Stul, siége, siége du pays; quelques uns on dit par corruption Nanstal et Nanstul: bourg d'Al-` lemagne avec un chàteau, dans le Vasgou, et dans les montagnes de Vôge, entre Deux-Ponts et Keysers-Lautern. C'est un

(1) Hist. de Lorraine, t. II, nouv. édit., p. 310, t. III, p. 57. Preuves.

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