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non des hommes, mais des anges. Les cinq quis in villicum -manum violenter popremiers abbés du Lac furent aussi abbés suerit, et testimonium unius burgensis d'Afflighem, savoir: Fulgence, Françon, vel jurati de villa intervenerit, judicio Albert, Pierre et Gothescalque; après quoi curiæ emendabitur. Omnes etiam manenl'abbaye du Lac eut ses abbés particuliers, tes ibidem debent mihi et hæredibus meis depuis l'an 1194 ou 1195, qui est l'année exercitum et chevalcheiam. Furni verò et de la mort de Gothescalque. Il avait abdi-molendina cjusdem villæ sunt mea et qué en 1164, mais il reprit le gouverne ment en 1186; c'est apparemment à l'occasion de ces changemens d'abbés que les religieux du Lac se séparèrent de l'abbaye d'Afflighem.

hæredibus meis, et sunt bannalia; in eádem verò Villá erit Forum, cujus te~ loneum meum erit et hæredum meorum. Omnes autem ibidem manentes erunt liberi per costumas supradictas, exceptis On en peut voir la suite dans Bucelin, illis qui sunt et erunt de aequisitione seconde partie de sa Germanie sacrée. Le domini Werrici de Burey. Istud etiam premier abbé du Lac qu'il nomme est Gi-mihi et hæredibus meis perpetuò tenenlebert ou Gislibert, célèbre par sa sainteté dum est, quod nullus comes Barrensis et son érudition, dont il met la mort en jam dictam villam de Lehecourt à manu 1152. Il est surprenant qu'il ne soit point sua potuerit alienare; quod ut firmum fait mention de l'union de l'abbaye du Lac et stabile habeatur, præsentes litteras à celle d'Afflighem dans les monumens de sigilli mei munimine reboravi. Actum ce dernier monastère. Il n'en est rien dit anno Domini mcc tricesimo. non plus dans la nouvelle Gaule chrétienne, t. 5, p. 37.

LAHEICOURT.-Laheicourt, village du diocèse de Châlons, sur la rivière de Cher, office, recette, prévôté et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur. L'église a pour patron S. Agnan. Il y a un moulin et quatre tuileries sur le ban.

LAITRE-SOUS-AMANCE.

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Nous avons parlé d'Amance dans un article particulier; nous avons aussi parlé dans le même lieu du prieuré de Laitre-sousAmance.

Le village de Laitre est annexe d'Amance, de même que Dommartin. Le patron de l'église de Laitre est saint Laurent. (Voyez Amance.)

Voici un titre latin de Henri comte de Il y a dans ce lieu un oratoire de saint Bar de l'an 1230 qui est une espèce d'af-Jean-Baptiste, dépendant de la comman— franchissement et d'abonnement donné aux derie de saint Jean de Nancy. habitans de Laheicourt, qui est un des LAITRE ou BAN DE SAPT. — Laipremiers titres de cette sorte que je connaisse.

tre, autrement nommé le ban de Sapt, de Moyenmoutier pour le spirituel. L'éad septem abietes, dépendant de l'abbaye glise a pour patron saint Grégoire.

Ego Henricus comes Barri, omnibus præsentes Litteras inspecturis. Notum facio, quod omnes qui manserint apud Lehecourt, solvent mihi, et hæredibus LAITRE. Laitre, village du bailmeis in perpetuum quilibet annuatim duos liage de Remiremont, est le chef-lieu du solidos et duas gallinas; ita etiam ins-val d'Ajol, sur le rupt de Fougerolles, titutum est, quod de pleno fore facto à trois lieues de Remiremont, dont dédabuntur Domino duodecim denarii; de pendent douze ou quinze granges, quinze percussione decem solidi, de sanguine moulins et une papeteric. L'église paquindecim solidi, de latrocinio et homi- roissiale est située au val d'Ajol, diocèse cidio fore factum erit in voluntate Do- de Besançon. mini, et omnia alia judicia usu et ju- LALOEUF, ban composé des villages dicio de Malru disponentur. Si verò ali-de Puxe, Velle et Souveraincourt.

Puxe, nommé en latin Puris (1), comme seigneur du Voisin, nommé Bencelin (1). il parait par ce passage de Jean de Bayon, Ce seigneur, ami particulier de Pibon où parlant de la donation faite par le évêque de Toul, et son compère, puisque comte Hugues de Vaudémont au prieuré Pibon avait tenu un de ses enfans sur les de Belval, il dit qu'il lui donna un pré fonts; Bencelin, dis-je, revenant d'un in territorio Purensi : et encore plus clai-voyage de Jérusalem, obtint, à force de rement lorsqu'il dit que le comte Gérard prières, du pape Pascal II un privilége de Vaudémont donna au prieuré de Bel-de liberté pour une église qu'il n'avait val, par les mains de Ricuin évêque de pas encore bâtie, mais qu'il avait envie Toul en 1111 les villages de Muriville depuis long-temps de bâtir. A son retour et de Puris, ce qui est répété dans la il découvrit son dessein à Pibon, et le confirmation des biens du prieuré de Bel- pria de l'approuver et de le confirmer. val, par Henri évêque de Toul en 1134. Puxe est un village situé entre Velle et Souveraincourt, chef-lieu du ban de Lalœuf, à une lieue de Vézelize. L'église a pour patron saint Remi, seigneur, le roi. Bailliage de Vézelize. Annexe, Battigni, patron saint Germain. L'hôpital.

Gelaucourt, hameau, dépendant en partie de Puxe, et en partie de Battigni. Patron saint Florent. Souveraincourt, hameau, dépendant de Puxe. Velle, hameau dépendant de Puxe.

La métairie de Vermillier, les moulins, les forges, Grolot et Giroué dépendans de Battigni.

Puxe, village sur l'Orne, à une lieue et demie au-dessus d'Etain, diocèse de Verdun (1), peut-être Pusis, paroisse du doyenné de Parey, dénommé dans une bulle de Léon IX de l'an 1049.

Il båtit donc une église à Landécourt, la fit dédier par l'évêque en l'honneur de la sainte Vierge, de saint Sigismond martyr et de saint Nicolas confesseur, lui donna de grands biens et de riches ornemens, et en fit présent à l'abbaye de saint Evre, pour entretenir une communauté de religieux. Pibon ne put refuser à son ami la ratification d'une grace que le souverain pontife lui avait déjà accordée. Il affranchit cette église de tous cens, de toutes redevances, de toute dépendance de l'archidiacre et du doyen, et voulut qu'elle ne répondit qu'à l'abbé de saint Evre. Il lui accorda de plus ce privilége, que pour quelque violence qui aurait pu se commettre dans son parois, elle ne serait mise en interdit que du consentement de l'abbé de saint Evre.

LANDRE. Landre, village près de Norroy-le-Sec, ne faisant qu'une commu- . Puxe, village de Noroy-le-Sec, lieu nauté avec Mont, hameau qui en dépend; enclavé dans la prévôté de Conflans-en-office et recette de Briey, juridiction des Jarnisy, à trois lieues de Noroy-le-Sec. seigneurs, bailliage de Briey, cour souLANDECOURT. -Landecourt, Lan- veraine de Nancy. La paroisse a pour decuria, village du diocèse de Toul, situé à une lieue de Gerbéviller et de Bayon, et à une lieue et demie de Rosières, répond au bailliage de Rosières-aux-Salines, cour souveraine de Lorraine; seigneur le comte d'Haussonville et M. de Rennel, par indivis.

Il y a dans ce lieu un prieuré de l'ordre de saint Benoit, fondé en 1100 par un

(1) Histoire de Lorraine. Preuves, p. LXXX et hist. Mediani Monast., pag. 270 et 320. (2) Histoire de Verdun. Preuves, pag. 3.

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patron saint Privat, et est mère-église de Mont; ce hameau a une église particulière sous l'invocation de saint Julien. LANDSTUL. Landstul. Land, en allemand signifie pays; Stul, siége, siége du pays; quelques uns on dit par corruption Nanstal et Nanstul: bourg d'Al-` lemagne avec un château, dans le Vasgou, et dans les montagnes de Vôge, entre Deux-Ponts et Keysers-Lautern. C'est un

(1) Hist. de Lorraine, t. II, nouv. édit., p. 310, t. III, p. 57. Preuves.

bien de la maison de Sikingen. Le châ-ployées pour le service des armées impéteau est une forte place sur un rocher; riales. mais les maisons du lieu ressemblent plus à un bourg qu'à une ville, quoique ce bourg soit entouré de murailles.

Le duc Charles IV, avait licencié ses troupes sur la fin de juillet de l'an 1668. L'électeur profitant de cette circonstance En 1522 François Seking, zélé par- étant alors en guerre avec le duc, comtisan de Luther, faisait sa résidence or-mença à vexer les Comtés de Falkenstein dinaire à Landstul, et il y reçut Luther et de Honnech à l'occasion du droit de qui y demeura près d'un an avec lui. Wilfrang. Charles s'en plaignit au marquis Seking assembla plusieurs gentilshommes de Bade, qui en donna avis au palatin. d'Alsace dans le dessein de renverser tous Celui-ci méprisant les remontrances et les les princes ecclésiastiques et les monastères ménaces du duc Charles fit " passer le d'Allemagne (1). Il attaqua d'abord Ri-Rhin à son armée; et le vingt d'août chard archevêque de Trèves, et fit de vint se mettre à la tête de ses troupes, grands ravages dans tout l'electorat. et marcha contre Landstul et Hombourg.

Mais l'électeur Palatin et le landgrave de Hesse marchèrent au secours de Trèves, et obligèrent Seking, de se jeter dans son château de Landstul. Il y fut assiégé au commencement du printemps de l'an 1523, par le comte Palatin, l'électeur de Trèves et le landgrave de Hesse. Ces trois princes ayant dressé leurs batteries, ils firent tirer sur la place avec tant de furie qu'en peu de jours le canon y fit une brèche assez large.

Seking qui avait la goutte, s'y fit porter pour la visiter; mais un boulet ayant donné dans l'endroit où il était, jeta sur lui une si grande quantité de terre, qu'il en fut presque entièrement aveuglé, et en même temps il fut blessé à mort par l'éclat d'une poutre.

L'électeur palatin commença ses hostilités le 21 d'août, par le siége de Landstul (1). Le général Chauvet, à la tête de trois cents cavaliers, et d'autant de dragons, en fit les premières approches. Le colonel de Deil eut ordre de former l'attaque d'un côté, et le major d'Aschaffembourg de l'autre côté du château. La place se rendit le 24; le colonel la Mothe qui commandait, le baron d'Elz et soixante soldats qui formaient la garnison, furent menés à Hombourg. Ensuite de cet exploit, Chauvet détacha le même jour cinquante dragons, et les envoya à Keysers-Lautern, pour investir le château d'Honnech, qui n'en est qu'à trois quarts de lieue. L'armée les joignit le 26, et le lendemain il fit sommer par un trompette, le colonel la Marre, qui en était gouverneur. La Marre répondit avec fermeté, et refusa de se rendre. Chauvet commença à battre la place, et la bréche étant faite, la Marre capitula, et sortit du château le 50 août à sept heures du matin.

Après cet accident la garnison perdit courage et se rendit dès le lendemain 7 mai 1523. François de Seking ne survécut que peu d'heures, et par sa mort il délivra l'Alsace d'un voisin qui avait été la terreur de tout le pays renfermé entre la Moselle et le Rhin. Le duc Charles était dans une maison L'empereur Ferdinand III, avait confié de plaisance proche Nancy, lorsqu'il apprit au duc de Lorraine Charles IV, comme cette nouvelle. Aussi-tôt il monte sur le général commandant de ses armées, Land-premier cheval qu'il rencontre d'un de ses stul et Hombourg; et ces places lui avaient gens, entre dans Nancy, et donne ses orété laissées depuis la paix de Munster, du consentement des états de l'empire, jusqu'au remboursement des sommes qu'il avait em

(1) Hist. d'Alsace, t. 2, p. 11, 12, 13.

dres aux officiers de rassembler ses troupes par tout le pays. En même temps il envoye éveiller d'Auberville, pour lui donner

(1) Hist. de Lorraine, t. 3. p. 648.

part de cette nouvelle, et le prier d'en fn- duc de Bourgogne; et ayant surpris sur former le roi, comme lui-même allait lui les Bourguignons le château de Bruyères, en écrire. En même temps il ramasse pré- et l'ayant ensuite vaillamment défendu concipitamment tout ce qu'il peut de troupes, tr'eux, René leur acccorda en 1476, les donne des commissions pour en lever de priviléges de gentilshommes, pour eux et nouvelles, les fait marcher avec sa maison, pour leurs descendans, conuus encore ausous la conduite du prince de Lisbonne jourd'hui sous le nom de gentilshommes son gendre, et ordonne au prince de Vau-de Laveline. Ils transmettaient ce privilége démont son fils de le suivre avec son ré-a leur prostérité, non seulement de mâle en giment de cavalerie. måle, mais ils le communiquaient encore Ces troupes ne consistaient qu'environ à par leurs filles, dont les maris devenaient einq mille hommes et assez mal armés. Le gentilshommes de Laveline. roi Louis XIV, ayant appris leur départ! pour le palatinat, dit que l'électeur aurait bon marché d'une si petite armée. Mais le maréchal de Turenne, qui était présent, osa parier que si on en venait aux mains le duc remporterait la victoire. Ils arrivérent à Binghem sans difficulté.

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Mais dans la suite on restreignit ces priviléges aux seuls descendans måles, et suivant les arrêts du conseil du 4 septembre 1739, et du 18 mai 1743, les seuls máles sont maintenus dans cette prérogative, et transmettent la noblesse à leur postérité. Les maris des filles n'en jouissent que pen

L'électeur de Mayence, et le duc de Si-dant leur vie. meren offrirent leur médiation pour procurer la paix ; on proposa de mettre en séquestre Landstul et Honnech. Le duc y aurait consenti, mais l'electeur se fiant sur la supériorité de ses forces, n'y voulut pas entendre. Enfin le combat se donna à Binghen et les troupes Lorraines remportèrent une victoire complette.

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L'électeur palatin avait fait raser les châteaux de Landstul et de Honnech après qu'il les eut pris; mais on les a rétablis depuis.

LANGESTEIN ou PIERRE-PERCÉE. -Voyez BADONVILLER.

LANTERNE (LA), rivière.—La source de la Lanterne est en Comté: elle passe à Conflans-en-Bassigny, où elle joint le Plané, et de là elle rentre en Comté.

LAVELINE.-Laveline, en latin Aquilina, l'aqueuse ou l'aquatique, village à une lieue de Bruyères, entre la Vologne et la Neuné au confluent de ces deux rivières. Il y avait autrefois un château, à présent ruiné. Laveline dépend de Jussacourt annexe de la grande paroisse de Champ, diocèse de Toul, bailliage de Bruyères.

Les habitans de Laveline ayant rendu des services importans au duc René II, pendant ses guerres avec Charles le Hardi

Varin Doron qui avait le plus contribué au recouvrement du château de Bruyères, et à la rentrée du duc René II, dans ses états, eut pour récompense de sa fidélité l'office de sergent ès-prévôtés d'Arche et de Bruyères. Sa postérité posséda cette petite place de måle en mâle jusqu'en 1663, qu'elle passa au nommé Mion, mari de Barbe Doron, à qui l'on permit de porter le nom de Doron. Les Mions Doron ont joui de la même charge héréditaire, jusqu'en 1751.

On connait un autre village du nom de Laveline au Val de St. Diey, dépendant dudit St. Diey, et chef-lieu d'un ban du même nom. Laveline est situé entre les paroisses de Coinche et de Visembach assez près du grand chemin de S. Diey à Sainte-Marie-aux-Mines.

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LAY-SAINT-CHRISTOPHE:- LaySt.-Christophe, village, ainsi nommé à cause de saint Christophe, patron de la paroisse, pour le distinguer de Lay près le bourg de Foug, dont le patron est saint Remi.

Lay-St.-Christophe est situé a une lieue de Nancy vers le nord, à environ deux lieues d'Amance. On y distingue la haute et la basse Lay, qui ne font qu'une paroisse.

de Lay, le corps de S. Cloû ou Clodulphe, fils de St. Arnoû, qui s'y conserve encore aujourd'hui et y est honoré comme patron

Ce lieu est célèbre dans l'histoire par la naissance de saint Arnoù évêque de Metz, et reconnu pour être la tige de la seconde race des rois de France: saint Arnoû ayant du prieuré. été père d'Ansegise ou Ansigise, et de saint L'église du prieuré de Lay qui est granCloù ou Clodulphe, aussi évêque de Metz.de et belle pour ce temps-là, subsiste encore Ansegise fut père de Pépin d'Héristal, aujourd'hui, et est une des plus anciennes Pépin fut père de Charles Martel, celui-ci du pays, remarquable par sa structure fort engendra Pépin-le-Bref, qui fut père semblable aux autres églises des monastères, de Charlemagne. Ce grand prince se fai-qui furent bâties vers le même temps. Elle sait honneur de cette origine, comme nous fut bâtie par Antoine prieur de Lay et rel'apprenons de Paul Diacre, à qui il s'en ligieux de saint Arnoù, et fut consacrée en expliqua à l'occasion de l'anneau de 1093, par Pibon évêque de Toul. Ce saint Arnoû, qui fut retrouvé dans le prieur Antoine fut transféré du prieuré de ventre d'un poisson qu'on offrit à ce saint Lay à l'abbaye de Senoncs, en 1098, et y évêque. mourut en 1136. Dom Augustin Calmet, fut transféré en 1728, de ce prieuré en l'ab

line.

Ce fut donc à Lay-St.-Christophe que S. Arnoù prit naissance, et on y montre enco-baye de Senones. re aujourd'hui dans l'église du prieuré la Le village de Lay est composé de deux chambre où il est né. Il mourut en 640 au parties, dont l'une se nomme la haute S. Mont, où il s'était retiré, avec son ami Lay, et est bâtie près et aux environs du S. Romaric. prieuré ; l'autre partie où est la paroisse Eve, veuve de Hugues comte de Chau-de saint Christophe, est au pied de la colmontais, un des descendans de saint Arnoù, ayant perdu son mari et son fils Arnoù, qui fut mis à mort par des scélérats, fit donation de son château de Lay, et de toute la seigneurie qui en dépendait, à l'abbaye de saint Arnoù de Metz; afin qu'on y exerçat l'hospitalité envers les pauvres et les étrangers, suivant la règle de saint Benoît, qu'Adalberon évêque de Metz son parent venait d'y introduire. Elle s'en réserva sans doute l'usufruit pour elle et pour Udalric son fils, qui dès lors était dans la cléricature et qui dans la suite fut archevêque de Reims.

Le prieuré de Lay fut donc possédé par l'abbaye de saint Arnoù, et après le décès de la comtesse Eve, fut administré par des religieux envoyés du monastère de St. Arnoù de Metz. Le comte Hugues, la comtesse Eve (1) et ses deux fils Arnoù et Udalric, furent enterrés à saint Arnoù de Metz; et en 959, on transporta au prieuré

(1) Je lis ailleurs qu'elle fut inhumée dans l'église de Bouxières-aux-Dames, et qu'Udalric fut enterré à Reims dans la cathédrale.

Le château de Frouart, situé au-dessus du village de même nom, vis-à-vis le château de l'Avant-garde, tous deux sur la Moselle, près de l'embouchure de la rivière de Meurthe dans ce fleuve. Le château de Frouart, dis-je, fut bâti par Ferri III, duc de Lorraine vers l'an 1270. Le terrain appartenait au prieuré de Lay; pour reconnaissance de quoi, il payait audit prieuré un cens de soixante sous, à prendre sur le four bannal dudit Frouart.

Il y a encore un petit village nommé Lay, entre Foug et Pagni-sur-Meuse, dont l'église est dédiée à S. Remi; la cure est unie à celle de saint Vast de Toul. Voyez le Pouillé de Toul.

Layer, gros village dépendant de Ste Glossinde de Metz, diocèse de Metz.

Laix ou Laye, du diocèse de Trèves, office de Viller-la-Montagne, bailliage d'Etain, cour souveraine de Nancy. Seigneur, M. l'évêque de Verdun.

LAYEI ou LAYIER. Layei ou Layier, Layum, gros village à trois lieues de

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